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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

dimanche, 17 mars 2019 21:26

Soumission.

"vous tous qui craignez le Christ soumettez-vous les uns aux autres; femmes soyez soumises à vos maris comme au Seigneur."  Ces textes de soumission dans les épitres de Paul ont fait couler beaucoup d'encre et fait lever se l'agressivité. Il faut se dire que ces textes reflètent la mentalité misogyne du temps d'une part et d'autre part, cet épitre n'a pas été écrtie par Paul. Qu'en est-il de cette fameuse soumission? Soyez soumis les uns aux autres et pourtant Dieu nous a voulus libres. Les exégètes font de savantes distinctions sur le sujet.

Un bibliste P.A.C. risque une définition: "Vouloir librement créer les conditions qui rendent la communion possible en vue d'une oeuvre commune." Être soumis sera donc être en communion les uns avec les autres pour réaliser notre mission dans des projets communs soit dans les familles, les communautés chrétiennes, l'Église, la société. Qui pourrait être contre cela? Il s'agit pour nous en Église de créer des conditions de vie qui permettent la communion de vie, de travail dans le plan de la création. Encore quelques siècles et nous pourrons peut être avoir un texte plus conforme à la réalité d'aujourd'hui. Prions le Seigneur.

 

samedi, 16 mars 2019 14:29

Méditons.

"Plus que la faim, la soif, la souffrance, le désespoir de la défaites, le pire de tout, c'est de sentir que personne en ce monde ne s'ntéresse à nous." Paul Coelho.

 

Un peuvre me disait un jour: la pire souffrance d'être pauvre, c'est que personne n'a besoin de nous.

 

vendredi, 15 mars 2019 17:21

La violence.

Chaque jour, les bulletins de nouvelles nous apportent leur lot d'actes de violence posées dans notre monde. Pourquoi tant de violence? Pourquoi ne sommes-nous plus capables de résoudre nos problèmes sans violence? Il y a beaucoup de raisons. Je me permets de penser que cela résulte en partie d'une réaction d'impuissance devant les systèmes qui sacrifient trop souvent les personnes sur l'autel du pouvoir ou de l'argent. Il apparait aussi que l'être humain a de la difficulté à accepter les différences. Il faut lutter contre les féministes, abattre les juifs ou les musulmans, les non chrétiens ... Nous voyons facilement ce qui divise ou ce qui est différent, mais moins facilement ce qui unit ou qui fait la richesse de l'humanité. Je constate avec plus d'étonnement l'agressivité montante à l'intérieur même des Églises. Je reçois des commentaires, des messages même de la France qui véhiculent à la fois de l'insatisfaction et de la colère qui conduisent très facilement à la violence. Hier encore des chrétiens me parlaient des difficultés vécues face à la célébration des premiers  sacrements de leurs enfants à cause du travail et des obligations familiales. je sympathise bien avec eux, mais je n'y peux rien. Je ne dis pas cela comme une critique, mais comme une invitation à réfléchir.  Et pourtant, Jésus est venu déposer dans le coeur des humains des germent de paix, d'amour, de pardon. Que se passe-t-il? 

Je me tourne souvent vers la Bible pour essayer d'éclairer ma lanterne. Les premières pages de la Bible me parlent d'un meurtre: Caïn tue son frère Abel par jalousie. Au lieu de se laisser questionner sur ses motivations en offrant les sacrifices, Caïn s'en prend à son frère. Incapacité d'accepter la différence. Souvent dans notre agir au lieu de profiter des talents des autres pour améliorer notre propre agir, on les fait taire. L'ouvrier qui vit des difficultés d'apprentissage est méprisé et souvent remercié. L'être humain est évalué et apprécié à son rendement. Pourtant la différence et la diversité des personnes font la richesse de l'humanité.

A mon humble avis, nos Églises sont trop négatives dans leur enseignement. Je regarde le carême actuellement, on parle beaucoup de péchés, du diable, faire des sacrifices etc ... L'Évangile au contraire me parle de beauté de l'être humain -la transfiguration-,  de son appel à dépasser le simple plan humain pour découvrir la force et la grandeur de l'Esprit qui nous animent  -la tentation au désert, la loi de l'amour inscrite au fond de notre coeur. le sculpteur découvre à l'intérieur d'un bloc de bois une statue. Il sait que la statue est là cachée au coeur de la bûche. Il enlève qui est de trop pour la découvrir. J'ai en moi l'image de Dieu, j'enlève ce qui est de trop pour la découvrir. Ce qui m'anime n'est pas d'enlever des choses mais de découvrir ce qui est beau et bon en moi. Ma vision devient positive et non négative: courir après les péchés, les faiblesses. 

Il me semble que si on essayait ensemble à découvrir l'image de Dieu,  découvrir que nous sommes animés du souffle même de Dieu, que nos différences sont essentielles pour bâtir un monde de beauté et de justice, apprendre que nous sommes frères et soeurs en humanité et non en opposition   notre monde pourrait devenir un jardin aux multiples fleurs pour décorer de joie l'humanité. Je crois aussi que les besoins financiers de nos églises sont en train d'étouffer tout ce qui reste de vie chrétienne. Les paniers de quête et les troncs sont devenus de petits tabernacles qui abritent leur petit dieu par la force des choses. La violence et la situation de nos Église ne sont-elles pas des défis posés à notre vie chrétienne? Oserons-nous les regarder en face? Je ne suis qu'un vieux grincheux, mais mon Dieu que je trouve que nous sommes devenus passifs face à un monde en pleine ébullition.

 

vendredi, 15 mars 2019 14:44

Belle lecture

Paulo Coelho: comme un fleuve qui coule. Flammarion. Ce livre date de quelques années déjà. Il "est un recueil de 101 textes cours publiés par Paulo. Au fil des pages, il nous ouvre les portes de son univers d'écrivain, fait de petits morceaux de quotidien et de récits imaginaires qui acquièrent sous sa plume une dimension de contes philosophiques et pédagogiques à l'usage de tous ceux et celles qui désirent vivre en harmonie avec le monde qui les entoure." C'est souvent très nourrissant pour l'esprit et le coeur. Bonne lecture.

 

vendredi, 15 mars 2019 14:38

Question d'un enfant.

Un enfant demande un jour à son Père: Tu me dis que Dieu est dans le ciel, tu me dis aussi que maman est au ciel parce qu'elle est morte,  comment Dieu est-il vivant lui? Pour l'enfant, le ciel est la maison des morts. Et l'auteur qui cite cette question affirme l'importance de se remémorer nos questions d'enfants auxquelles nous n'avons jamais répondu.

 

jeudi, 14 mars 2019 16:00

L'homme qui écoutait ses rêves.

Il existe un homme dans la Bible dont on parle très peu et qui cependant nous parle beaucoup. On ne cite aucune parole de lui, était-il muet? Il a prêché en action. Il suivait ses rêves même s'ils étaient en contradiction avec ses propres désirs. Écoutons-le discrètement.

Ce saint homme fut obligé de prendre chez lui sa femme enceinte avant même d'avoir habités ensemble. Mais son rêve lui dit: "Ne crains pas de prendre chez toi ce qui vient de Dieu." Mth 1, 20. Quelle belle leçon de foi. Découvrir dans nos vies ce qui vient de Dieu pour le faire nôtre. C'est à moi, à nous, que cette parole est adressée. Descend en toi pour découvrir ce qui vient de Dieu pour le faire tien même si cela va à l'encontre de tes ambitions et de tes propres rêves. Suivre nos rêves, c'est discerner en nous ce que la parole de Dieu vient révéler. En ce temps où nous parlons de tournant missionnaire, d'évangélisation, l'exemple de cet homme est précieux. Évangéliser, c'est faire découvrir le Christ dans la vie autour de nous. Écouter nos rêves, c'est découvrir cette vie de Dieu en nous pour la répandre. Nous sommes invités à sortir de nos structures, de nos rites pour être au diapason de nos frères et soeurs en humanité.

En deuxième lieu, il est invité le pauvre homme à quitter sa boutique, son travail, sa paix pour passer en Égypte. Mth. 2, 15. Joseph, puisqu'il s'agit de lui, écoute son rêve. Partir en Égypte aujourd'hui, c'est partir vers l'inconnu, sortir de ses sécurités, pour se rapprocher de l'autre face à nous en vue d'engager un dialogue. Il part en Égypte pour protéger Jésus. Dans ma vie personnelle comme dans la vie de l'Église que signifie partir en Égypte pour protéger Jésus. J'ai besoin de vivre un discernement profond pour découvrir mon égypte intérieure, pour découvrir l'égypte de notre Église afin d'engager un vrai dialogue avec l'autre. Si je reste prisonnier de mes convictions, de mes façons de faire je risque de ne jamais attendre le but.

Peu de temps après son installation en Égypte, son rêve lui ordonne de retourner en Galilée. Mth. 2, 20. Fort de son expérience en Égypte, Joseph peut maintenant dans son propre pays êtee témoin d'une autre vision de la foi et de la vie en Église. Fort de son expérience, il n'y avait plus de danger de retomber dansn ses routines antérieures. Joseph le silencieux est témoin et gardien d'une nouvelle façon de vivre sa foi. L'exemple de Joseph est essentielle à ma vie chrétienne. Avec cette expérience de déracinement, une nouvelle forme de vie chrétienne va prendre racine.

Joseph vient m'inviter à suivre nos rêves, c'est à dire:

à découvrir en nous ce qui vient de Dieu afin d'éviter de bâtir nos projets  et non ceux de l'Esprit, si je ne sais pas écouter, je serai toujours un étranger dans mon milieu.

à prendre la route guidés par l'Esprit afin de sortir de mes structures,  d'entrer en contact avec le monde et d'établir un dialogue constructif.

à devenir témoin de Quelqu'un et non un prêcheur, afin de mettre l'autre en contact avec Quelqu'un et non des rites ou des doctrines.

Voila où Joseph, mon saint patron, m'a conduit. Joseph veut dire: être en croissance. Joseph fut un homme en croissance devant ses propres forces intérieures, devant la présence de l'Esprit en lui. Il me dit aujourd'hui: Prends chez toi ce qui vnet de Dieu et va ....

 

mercredi, 13 mars 2019 21:51

Il se leva...

"Il se leva et alla vers son père. Celui-ci courut à sa rencontre et le couvrit de baisers." Lc 15, 20. Je  rêve en ce début de carême  que nous devenions comme le père de la paraole, capable de partir à la hâte à la rencontre de celui qui vient vers nous. Imaginons un instant que nous sommes le fils qui revient, comment aimerions-nous être accueillis? Imaginons que nous sommes le père, comment accueillerions- nous l'enfant qui revient? Je suis curé de paroisse et quelqu'un me demande une funérailles le samedi après-midi, comment je le reçois? Est-ce que je fais la fête? Mon fils m'apprend qu'il est homesexuel, comment je l'accueille? L'aumonier suprême des chevaliers écrit ce mois-ci: Je vous mets au défi d'être comme le Père du fils prodigue et de prendre les devants, faire le premier pas à l'égard d'une autre personne. L'Évangile doit avoir une connatation dans ma vie quotidienne. Sinon ....

 

Juste avant la moment de la transfiguration, Jésus vient d'annoncer à ses disciples ce qui se passera à Jérusalem. Évidemment, ceux-ci n'ont rien compris. Jésus va leur mntrer "de visu" ce qu'il a voulu leur dire. Il va avec eux sur la montagne pour prier. Il se met avec eux dans cet état intérieur de rencontre avec son Père qui lui permet de se révéler tel qu'il est. Il leur montre ce que signifie ressusciter.

Avec trois disciples, il gravit la montagne. Quelle montagne? Elle n'est pas nommée. Il s'agit d'une montagne intérieure, c'est notre montagne à chacun et chacune de nous. Sur cette montagne, Jésus nous révèle sa beauté intérieure et il nous fait comprendre que si nous allons nous aussi sur notre montagne nous découvrirons notre propre beauté intérieure d'enfant de Dieu. Nous sommes habitués au négatif. Nous sommes un peu saule pleureur. Au lieu de regarder le négatif pourquoi ne pas s'arrêter au positif, à ce qui est beau et bon en nous. C'est comme regarder une bouteille a demi remplie; on peut dire: elle est à moitié vide, on peut dire aussi, elle est à moitié pleine. tout dépend de l'oeil qui regarde. Jésus nous apprend aujourd'hui à être positif.

Dans cette rencontre coeur à coeur avec son Père, Jésus nous révèle qui il est dans toute sa beauté de Fils de Dieu. Il enlève son masque et se découvre tel qu'il est. Il vient transfigurer tous ces visages défigurés dans notre monde, défigurés par la violence, l'injustice, l'oppression sous toutes ses formes., le visage défiguré des toutes ces femmes victmes de violence, ces enfants défigurés par la pédophilie, tous ces travailleurs victimes d'un système qui appauvrit constamment et ruine la dignité humaine. Jésus vinet apporter un oasis de paix  sur la route blessée des hommes. La transfiguration du Christ vient nous révéler comment le Père nous regarde.

Une deuxième fois une voix se fait entendre pour révéler que celui-là est son Fils bien-aimé. Non seulement nous sommes invités à contempler cette vision, nous sommes invités à écouter sa parole. Nous devons passer du voir à l'écoute. Écouter, ce n'est pas seulement entendre, c'est faire sienne les paroles qui viennent transformer notre vie. C'est être invités à devenir disciple de Jésus Christ.

Jésus nous montre aussi ce qu'il a enseigné: Je ne suis pas venu abolir mais accomplir. Moïse vient faire sa visite. Moïse est l'homme de la loi et Élie est un prophète. Alors Jésus vient nous montrer qu'il s'inscrit dans la ligne de l'Ancine Testament, non pour le détruire mais pour l'accomplir. Et là, je me retrouve bien à côté de Pierre. Il est bien sur la montagne à l'écart de la foule et tranquille. Bâtissons trois tentes et restons ici. Je me revois les vieux chrériennes et chrétiens dans l'église le dimanche, on est bien ensemble. Une petite messe pas trop longue et on se lamente que les autres n'y sont pas. Nous sommes tellement bien sur notre montagne. Nos églises sont à la veille de fermer et d'être vendues ou détruites,  on ne fait rien, c'est tellement bon sur notre montagne.

Au moment de la transfiguration, le Père a dit: Écoutez-le. Et voila que Jésus conduit  ses disciples au pied de la montagne, dans la plaine, parmi le foule. La mission n'est pas sur la montagne, mais dans la plaine. Ce matin, il me semble que le Seigneur nous invite à une double conversion. D'abord sortir de notre négativisme et découvrir ensemble la beauté de notre vie de chrétien et d'enfant de Dieu. Nous sommes créés à l'image et ressemblance de Dieu et nous passons notre temps à nous lamenter que nous sommes pécheurs, à voir des fautes partout au lieu de voir des blessures à guérir et de reconnaitre notre dignité d'enfant de Dieu. Une deuxième conversion ou nous sommes invités serait de descendre de notre montagne de rites, de prières pour devenir sur le terrain des témoins du rsssuscité. S'il est bon de reconnaitre nos limites, nos blessures, il est davantage important de reconnaitre notre beauté intérieure d'enfant bien-aimé du Père.

Notre Eucharistie est un oasis du Seigneur sur notre route de la semaine qui nous permet d'être pris par le Seigneur pour nous transfigurer et devenir du bon pain pour les autres. Et du même coup nous sommes invités à transfigurer les gens autour de nous en leur faisant découvrir la beauté de leur être intérieur. Apprenons à être des chrétiennes et des chrétiens debout, en marche, heureux d'être ressuscités. Heureux aussi d'être en marche vers la découverte plus intérieur de ce que nous sommes à l'image et ressemblance de Dieu.  

lundi, 11 mars 2019 15:12

Sur la route du printermps

Le soleil se fait plus chaud et plus câlin. Le froid se retire doucement dans ses terres en repos jusqu'à l'an prochain. Demain des feuilles et des fleurs surgiront pour une nouvelle saison. Pour plusieurs d'entre nous ce sera l'usage de la "moppe", du rateau pour découvrir la beauté cachée sur les feuilles séchées ou la poussière. Peut être aussi un coup de pinceau pour rafraichir l'environnement. Le gros du travail est de découvrir la beauté de la nature, des aménagements intérieurs ou extérieurs. L'intention n'est pas d'abord uniquement d'enlever la saleté mais de découvrir et faire émerger ce qui est beau. Notre travail est positif. On entend souvent: comme c'est beau, comme ça sent bon.

Voila notre carême. le carême est ce temps de la pastorale de la "moppe" et du rateau où nous découvrons notre beauté intérieure, notre beauté d'enfants de Dieu remplis de l'Esprit divin. Nous sommes les enfants bien-aimés d'un Père, remplis de son Esprit divin; notre intérieur est beau de cette beauté même de notre créateur. Il s'agit moins d'enlever que de découvrir. Découvrir que je suis bon, beau intérieurement, de la bonté et de la beauté de celui qui m'a inventé et donné la vie. Il y a des taches sur cette oeuvre, c'est la l'importance de la pastorale de la "moppe". ce n'est pas négatif.

Le temps du caêrme est ce temps où je suis invité à découvrir la Terre Promise dans ma vie. Je suis invité à devenir un être d'action de grâce. Les tentations de Jésus au désert m'ont fait découvrir la beauté et la valeur de mon être d'enfant de Dieu. La transfiguration me fait découvrir la beauté intérieure de mon être spirituel. A Pâque dans ma terre promise, je découvrirai un Dieu qui me fiance à lui dans la tendresse, l'amour comme le dit l'ami Osée. Nous sommes sur la route de la vie renaissante, sur la route de la découverte de notre beauté intérieure pour chanter Alléluia à Pâque.

 

lundi, 11 mars 2019 13:47

Prier.

Un jour, un jeune moine, à la  fin d'un temps de prières, demande au Père Abbé si leurs prières avaient rapproché Dieu de leur vie. Le Père répond par une autre question: Est-ce que tes prières vont permettre au soleil de se lever demain matin? Évidemment non! Parce que le soleil répond à une loi naturelle. Tu as ta réponse dit le Père Abbé.

Si tu ignores le soleil, tu te chaches de ses rayons, ta vie va s'anémiée et peut être que tu oublieras un jour que le soleil existe et ses bienfaits dans ta vie. Il en est ainsi de la prière. Dieu est toujours présent et la prière est un temps de communion avec cette présence. Si tu ne pries jamais, ta vie spirituelle va s'anémier et peut être qu'un jour tu oublieras que Dieu est là avec toi. La prière ne fait pas advenir Dieu en toi ou ne rend pas Dieu favorable à toi. Elle est communion de vie avec Quelqu'un qui t'habite. Ainsi, moi, quand je pries avec des personnes malades, je prie pour qu'elles découvrent cette force divine en elles pour vivre le temps de maladie.