Jos. Deschênes
Découvrir une nouvelle création. Lc 34, 35-48.
Jésus rend une petite visite impromptue à ses disciples apeurés. Ceux-ci demandent des preuves pour croire. Au temps de Jésus, la résurrection devait se vivre à la fin des temps, c'est la multitude qui ressuscitait et les gens ressuscitaient avec leur corps. Et voila que Jésus s'amène deux jours après sa mort, il ressuscite seul et n'a pas de corps. Donc c'est invraisemblable. Il est normal qu'ils demandent des preuves. C'est pourquoi aussi, on insiste sur le tombeau vide. Le corps ressuscite, donc le tombeau doit être vide. C'est ainsi que Jésus leur montre ses plaies et mange devant eux. les disciples snt en face d'une nouvelle création et ils ont peine à croire.
Le plus embarrassant pour eux et pour nous est que Jésus dira: À vous d'en être témoin. Comment peuvent-ils être témoin s'ils ne croient pas? Comment être témoin si nous n'avons pas foi en la résurrection.? Pour être témoin, il est nécessaire de faire une expérience personnelle au niveau du coeur. Les disciples sont au niveau intellectuel, niveau des connaissances et ils ont besoin de faire un chemin intérieur au niveau du coeur. Comment pourraient-ils amnener les autres à croire s'ils n'ont que des énoncés théoriques et non une expérience personnelle à donner? Il s'agit moins de parler de Jésus que de "dire" Jésus par un agir quotidien. Ceci est très important pour nous dans notre contexte de société et d'Église. Notre monde a un urgent besoin de témoins. Des femmes et des homes qui font découvrir quelqu'un de présent au coeur de nos vies et non des explications théoriques. La vie, le témoignage parlent plus forts que les mots.
Méditons bien l'attitude de Jésus, elle est un exemple extraordinaire pour notre démarche d'évangélisation. Jésus s'arrête au milieu des apôtres qui n'ont rien compris et sont enfermés derrière des portes closes. Il les rejoint là où ils sont pour cheminer avec eux. Il ne porte pas sur eux de jugements négatifs ou de reproches; il part des Écritures et leur fait comprendre le sens des événements passés. Il part de leur besoin, de leur incompréhension, leur doute pour les conduire plus loin. C'est l'attitude du pasteur qu'il nous enseigne. Il nous dit d'aller vers les autres pour les rencontrer là où ils sont et prendre la route avec eux sans reproche ou jugement. Trop souvent nous sommes négatifs devant la société surtout vis-à-vis les jeunes. On dit souvent: Le monde ne croit plus à rien, il a tourné le dos à Dieu, il ne pratique plus, etc .. Ce regard négatif est un mauvais départ pour un chrétien qui veut faire rencontrer le Christ.
Le premier mouvement de jésus est d'être à l'écoute des siens. Vous avez besoin de preuve? Voici. Vous n'avez pas compris, alors il part des Écritures et les instruit. Il ne dit pas ce qu'il faut croire, mais le sens des événements et ceci conduira à la foi. La mort est une nouvelle création, une nouvelle façon d'être présent au monde. Et ceci se découvre à travers des témoins et non des théories. Méditer cette attitude de Jésus est une urgence pour nous: Être à l'écoute de la Parole et l'Écoute du monde, les deux sont inséparables. Peut être aurons-nous besoin de mettre nos doigts dans ses plaies et elles sont vivantes autour de nous en ce temps de confinement. Quand je communie soit à l'Eucharistie ou à la Parole, je communie à celui qui me dit; À TOI, D'EN ÊTRE TÉMOIN et je suis avec toi pour t'aider à le vivre.
Maladies spirituelles.
Le Père Zundel écrivait: La vie est l'enfantement de Dieu. Nous avons toute la vie pour découvrir Dieu en nous et à grandir avec lui. Je crois que dans notre apprentissage de la vie, nous avons oublié deux dimensions importantes: La spiritualité et la psychologie. Quand j'étais jeune, je voyais des enfants handicapés, incapables d'apprendre leur catéchisme par coeur comme les autres enfants et que l'on battait avec un belle grosse "strap". Je me suis souvent demandé si le catéchisme rentrait mieux par les mains que par les oreilles et l'intelligence. Aujourd'hui nous constatons un retour bénéfique aux sciences qui nous font découvrir et comprendre nos mouvements intérieurs. Mais je crois que nous avons encore de la difficulté avec la spiritualité. Nous aimons beaucoup la pratique concrète des activités religieuses.
La spiritualité nous apprend à marcher avec le Christ, à nous laisser imprégner de son témoignage de vie qui fait grandir en nous une grande liberation intérieure. Pourquoi? Simplement parce qu'il nous apprend à guérir nos blessures, à nous libérer des forces mauvaises qui penvent surgir, à ne pas nous laisser écraser par une culpabilité mals placée "pour entrer dans une nouvelle naissance, celle de Dieu." Avant d'être des personnes coupables, pécheurs, nous sommes des êtres en croissance placés devant le choix de poser des gestes conformes à notre être pour grandir, ou poser des gestes qui n'ont pas de sens avec notre être d'enfant de Dieu. Il s'agit moins de croupir sous la culpabilité que de découvrir la cause de notre agir pour nous guérir. Il ne s'agit pas simplement de dire: Je suis coupable, j'ai péché; il est essentiel d'aller à la cause de notre agir pour guérir. Ce que nous appelons péché est comme une maladie de l'âme qu'il ne s'agit pas seulement d'accuser, il nous faut découvrir pourquoi j'agis ainsi et guérir.
Bonne Journée.
Récompense ou punition?
Au temps de Jésus, la mort était vue comme une récompense ou un châtiment. À la mort, Dieu récompensait le bons au Paradis et punissais les autres en enfer. Pauvre petits nous autres. On avait besoin de faire des sacrifices et des prières pour mériter le meilleur et on n'avait pas compris que tout nous est donné gratuitement par amour. La relation au seigneur n'est pas basée sur la performance ou le nombre de sacrifices., elle est basée sur l'amour. Les sacrifices sont superflus; nous ne pouvons pas mériter ce que nous recevons gratuitement. La mort-résurrection est une nouvelle création qui fait entrer notre être dans la plénitude de sa vie. Nous allons vers le terme plénier de ce que nous sommes. Notre problème est d'accepter cette gratuité du Seigneur. Le Christ sur la croix dit; Père, je remets ma vie entre tes mains." Père je suis prêt à aller vivre auprès de toi. Il ne ditpas: Je suis prêt mourir. Il entre dans cette nouvelle création. C'est le cri que chacune et chaun de nous devrait pouvoir dire un jour du fond du coeur.
Renaitre ou mourir.
Bob Dylan écrivait que quiconque n'est pas en train de renaitre est en train de mourir. C'est vrai pour les personnes, pour les institutions et les mouvements. Une personne âgée qui ne peut que tourner dans son petit monde fermée se prépare à mourir. Il en est ainsi d'une institution. Jésus dira à Nicodème: À moins de renaitre de l'eau et de l'Esprit, nul ne peut entrer dans le royaume. La vie est un mouvement et l'avenri est en avant, il nous faut renaitre constamment à nos valeurs pour suivre la vie. Si nous regardns la quantité de fondations ou de services en place au Québec pour répondre aux besoins des gens, c'est extraordinaire. C'est une renaissance continuelle. L'Esprit est à l'oeuvre d'une façon merveilleuse dans notre société. Pouquoi, nous chrétiens, ne serions-nous pas des anoncoeurs de Bonne Nouvelle pour faire connaitre ces services dans nos pages facebook ou bulletins paroissiaux de nos communautés. Nous sommes en train de mourir, nous avons un urgent besoin de rnaitre. L'Évangile se vit sur le terrain et se céèbre à l'église. Si nous sommes étrangers à ce qui se vit, que célèbrons-nous? Celui qui n'est pas en train de renaitre est en train de mourir.
Qui écouter?
Dans le texte des Actes des Apôtres de ce matin, Act. 4, 13-21, Les chefs religieux essaient de faire taire Pierre et Jean en leur ordonnant de ne plus prêcher le nom de Jésus Christ. Et eux de répondre: Nou sne pouvons ppas nous taire, faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. en lisant ce texte, je me rappelais des gens qui aiment le sport et parlent de hokey avec ferveur. Ils parlent de ce qu'ils aiment. Le peuple les écoute ce qui fait peur aux responsables religieux du temps. Ceux-ci veulent les faire taire. Je crois que le monde n'a pas changé. La mort de Hans Kung nous a rappelé des souvenirs et même chez nous dans mon petit coin de pays, une théologienne a été forcée de quitter la sacristie de sa paroisse pour donner des cours de Bible. Le monde nous questionne pour nous rappeler l'essentiel. Il ne s'agit pas de tout gober mais nous ne possédons pas la vérité totale. Comme chrétien, la société vient questionner ma foi, mon visage de Dieu et ma foi exige que j'accepte ce questionnement si je veux grandir et avancer. le Pape François nous invite à établir une culture de la rencontre, de l'écoute et de l''accompagnement. Établir une culture de la communauté dans l'accueil des diversités. Bonne journée.
Les enfants.
Dans l'Évangile de Jean, ce matin, Jésus interpelle ses disciples avec cette appellation: Les enfants. Jésus avait déjà dit: "Si vous ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume." Jésus leur recommande de jeter le filet à droite pour prendre du poisson. Jésus leur dit simplement: arrêtez de vous prendre pour le nombril du monde, arrêtez de raisonner et suivez l'esprit qui vous anime. Soyez comme des enfants qui s'émerveillent devant la vie. Dans votre ministère comme envoyés, vous devrez faire confiance dans les autres et ne pas trop vouloir les changer. Le poisson est là dans le lac qui attend l'hameçon pour mordre. Si l'hameçon ne convient pas, il ne mordra pas. Si nous voulons imposer un hameçon qu'il n'aime pas, la pêche ne sera pas très bonne.
Les apôtres avaient pêché là où ils voulaient et le poisson n'y étaient pas; Jésus leur dit jetez le filet là où il y a du poisson et présentez l'appât dont ils ont besoin. Ne serait-ce pas ce que nous vivons un petit peu aujourd'hui? Nous pêchons beaucoup à l'église dans la liturgie et les filets sont presque vides. Jésus me dit: "Sortez et allez là où il y a du poisson et si vous avez le bon appât votre filet se remplira." Le lac où Jésus m'envoie pêcher est le monde de 2021 avec ses besoins, ses difficultés. Il m'envoie écouter ce monde et l'accompagner dans sa croissance. L'Évangile de ce matin, m'invite à reviser ma façon d'aller à la pêche. Nous sommes beaucoup portés à faire notre "meat culpa" sur la bedaine du voisin et pas assez sur notre propre bedaine. Jetez votre filet à droite nous dit Jésus, là où ill y a du poisson. Le pêcheur sait où est le poisson, il sait avec quel appât l'attirer selon le genre de poisson qu'il veut prendre.
Comme chrétien et comme prêtre, je me plais à méditer ce texte (Jn 21, 1-14) en comparaison avec celui des actes des apôtres (Act. 4, 1-12). Les apôtres prêchent et les chefs religieux les font arrêter parce qu'ils dérangent. Les chefs religieux ne vont pas pêcher dans le même lac que les apôtres.
En danger.
Le petit virus fait des siennes de plus en plus et nous menace de confinement encore pour un certain temps. Cette petite bébite joue très fort sur nos méninges et nous demande de s'ajsuter régulièrement. C'est lui qui a les deux mains sur le volant. Ceci me ramène à notre vie chrétienne. La vie est un mouvement, donc en perpétuel changement surtout de ce temps-ci. Nous sommes alors invités à un ajustement constant dans notre façon vivre l'Évangile et de célébrer notre foi. La technologie change vite, les connaissances évoluent rapidement, les modes d'agir se développent, les mentalités se modifient tout cela exige une nouvelle façon de présenter le message de l'Évangile et de vivre nos célébrations. Si notre foi ne nous permet pas d'accompagner le monde dans son évolution, nous serons en danger, danger de disparition. Le virus de l'institution, de la conformité, de nos sécutirés toutes faites risquent de miner de l'intérieur notre force de résistance. Alons en Galilée, c'.est là que Jésus nous attend. Bonne journée.
On tourne le dos.
Sur la route d'Emmaüs, deux disciples du Christ ont tourné de le dos à la mission et retourne à leur chaudron. Ils commentent d'une façon négative les événements de la fin de semaine. Un peu comme ont fait aujourd'hui avec le confinement. Je suis toujours impressionné par l'attitude de Jésus. Il met ses pas dans les leurs. Il marche avec eux sur la même route de la déception. Il les écoute. Et il leur explique le sens des événements pour les conduire à comprendre et à croire. L'attitude de Jésus ressuscité avec les siens me questionne beaucoup. Dans notre monde, nous sommes envoyés mettre nos pas dans les pas des femmes et des hommes d'ici; nous sommes envoyés les écouter; nous sommes envoyés les accompagner pour aller plus loin.
Ne sommes-nous pas, comme les apôtres, enfermés dans nos célébrations, nos doctrines à sauver. Sans trop nous en apercevoir, nous avons comme les deux disciples, tourné le dos à la mission pour nous enfermés dans des structures. Notre préoccupation en ce temps de confinement m'apparait être l'avenir de nos églises plus que l'avenir de nos communautés chrétiennes. Nous sommes invités dans la Galilée, ce lieu de la naissance pour faire renaitre nos communautés, en faire des lieux de fraternité, de partage, de communion. Nous devons ressuscité avec le Christ.
Vous êtes mes disciples. Jn 20, 19-31.
L'attitude de Jésus dans la rencontre avec ses disciples est exceptionnelle et nous questionne beaucoup comme chrétien. Je voudrais aujourd'hui méditer cette façon de Jésus d'accueillir les siens. Nous mettons l'accent sur Thomas, mais les autres disciples ont aussi demander des preuves. Regardons Jésus.
les disciples que Jésus vient d'envoyer en mission en Galilée sont cachés derrière des portes closes par peur du pouvoir religieux. Ils n'ont pas ajouté foi aux paroles des femmes qui sont venus leur annoncer la résurrection. Alors Jésus leur rend une petite visite. Son mot d'accueil est: La paix soit avec vous. Certains biblistes traduosent le mot par "être disciple". Alors Jésus leur dirait: Soyez mes diciples. Jésus ne fait pas de reproche ni à Pierre pour son reniement, ni aux autres pour leur fuite. Il leur dit simplement de déverrouiller leur porte et de sortir remplir leur mission. Il les accueille au niveau de ce qu'ils sont pour lui: SES DISCIPLES. Il les invite à sortir de leur peur et à devenir témoins, envoyés. À Thomas, il dira simplement: mets ta main dans mes plaies. Jésus veut changer ce groupe de froussard en communauté d'amour, de foi et d'envoyés.
Les apôtres ont tous voulu des preuves. À Pierre et aux autres, Jésus montrent ses plaies comme à Thomas. Jésus ne dit pas: Je vous donne ma paix, mais que la paix soit avec vous. Il fait un souhait comme si les disciples ne peuvent vivre cette paix intérieure, ne peuvnet vivre leur mission de témoins du ressuscité. Jésus les rejoint là où is sont pour les conduire plus loin. Jésus ne les culpabilise pas, ils sont ses choisis, il les a préparés pendant rrois ans et il accepte leur lenteur à croire. C'est à nous que Jésus s'adresse, c'est à nous qu'il dit; Soyez disciples. Il nous accueille malgré nos peurs, nos doutes et nos infidélités.
Jésus leur dit aussi: Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Il redit sa mission donnée le jeudi précédent. Ce que vous aurez libéré sur la terre sera libéré pour toujours. Les apôtres peuvent reprendre la mission de libérer les gens de leur peur, guérir leurs blessures et leur apporter la paix. Jésus les envoie, et à travers eux, nous envoie déverrouiller les portes de la peur, des non dits, pour laver les pieds des gens blessés et en fuite d'eux-mêmes. Il nous envoie laver les pieds pour que cesse la violence, les guerres, les agressivités et les meurtres. Il veut que nous les remplacions par le pardon, l'amour. Contemplons cette attitude de Jésus envers les apôtres, c'est celle-là même qu'il emploie pour nous.
Thomas notre frère jumeau arrive dans le décor et à l'exemple des autres disicples il a besoin de preuve pour croire. Il demande un signe. Jésus accepte de bon coeur et permet à Thomas de toucher ses plaies. Nous aimons souvent, nous, mettre notre nez pertout, Thomas, lui, veut seulement mettre son doigt. L'attitude de Jésus est touchante. Il accepte de cheminer avec Thomas. Une belle attitude d'évangélisation. Accueillir l'autre tel qu'il est et accepter de cheminer avec lui. Ce cheminement débouche sur un cri de foi: Mon Seigneur et mon Dieu. Dans notre contexte actuel d'Église, cette attitude de Jésus est à méditer avec attention. La pédagogie de Jésus est de faire grandir l'autre selon "la musique de son être" et non de lui imposer des choses à croire et à fiare.
Jésus n'apparait pas ici comme quelqu'un de puissant mais comme quelqu'un de blessé. Il leur montre ses plaies signe de son amour. La force et la gloire qui permettent au Christ d'être reconnu sont ses blessures. Ces blessures montrent en même temps sa fragilité. C'est vrai aussi pour nous. Souvent nous montrons un visage de force, mais c'est une façade. Notre vrai force sont souvent nos blessures et notre fragilité. C'est notre vai visage. Devant cette attitude de Jésus, j'entends monter sa parole: Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même. Alors entrons avec joie dans ce carême de la joie pour miux comprendre ce que Jésus veut réaliser avec nous. Soyez mes disciples.
Au tombeau.
Ce matin, à mon lever, j'ai entendu une voix comme les femmes au tombeau. Cette voix me disait: Tu n'es pas au bon endroit pour trouver le Seigneur. tu cherches où il n'est pas. Tu veux trouver le Jésus d'hier, il n'est plus; c'est le Jésus de ce matin que tu dois chercher. Ce Jésus n'est plus ici. Où est-il? Où est Jésus ce matin? C'est le cri que Dieu a lancé à Adam au paradis terrestre: Adam, où es-tu?
Nous cherchons encore Jésus d'hier dans nos églises pleines, nos dévotions et nous avns l'impression que Jésus n'est plus là. Où est-il? Mathieu nous en donne la réponse ce matin: Il est en Galilée. C'est quoi la Galilée. La Galilée est la lieu de la naissance. Jésus est né ne Galilée, le christianisme est né en Galilée. C'est le lieu du renouveau, lieu du prophétisme. Vendredi dernier, la Galilée était dans la rue manifestant contre la violence et pour le respect des personnes. La Galilée est cette nouvelle façon de vivre la passion du Christ. La Galilée est la naissance d'une nouvelle façon de vivre son christianisme. la Galilée est le lieu de l'écoute, et d'un nouveau départ. C'est là que Jésus nous attend aujourd'hui.
