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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

mercredi, 14 octobre 2020 14:23

À l'effigie de Dieu. Mth 22, 15-21.

Hier, je rencontrais quelqu'un sur la route, je ne le connaissais pas, mais je lui dis: tu es un Levesque, son air de famille l'avait trahi. La ressemblance était là. Pourrait-on dire de moi: Tu est fils de Dieu? Est-ce que ma façon d.être, de penser ou de juger me révèle comme chrétien? De qui suis-je l'effigie? C'est la question que l'Évangile me pose aujourd'hui: De qui es-tu à l'effigie? Suis-je conscient que je suis frappé à l'effigie de l'Esprit même de Dieu?  Jésus est encore aux prises avec les pharisiens, les anciens du peuple et aujourd'hui on y ajoute le hérodiens, disciples d'Hérode l'envahisseur du pays. Ce sont des ennemis du peuple juif. Alors Jésus est pégé. S'il répond de payer  l'impot à César, il est contre le peuple et en faveur de l'envahisseur; si au contraire, il répond de ne pas le faire, il est contre la loi et le dieu César. Jésus est dans un étau. Jésus va profiter de l'occasion pour faire une bonne catéchèse. Il refuse d'entrer dans la logique du permis et défendu pour se situer au niveau du sens. D'ailleurs toute sa vie. Jésus se refuse à se situer au niveau de la…
mardi, 06 octobre 2020 14:10

Je suis invité. Mth 22, 1-14.

Jésus entreprend un autre débat avec les pharisiens et les anciens du peuple. Il nous donne une excellente vision du royaume qui nous habite. Le royaume est comparable à un roi qui fit une noce pour son fils.Voila! La première image que Jésus donne du royaume est celle d'une noce, d'une alliance. Le royaume esten moi, en chacun et chacune de nous et la façon pour nous de vivre ce royaume est celle d'une alliance, donc d'une communion profonde en nous et le Seigneur. Pouvons-nous imaginer quelque chose de plus extraordinaire que d'être en communion, en état nuptial avec le Seigneur en nous. Au point de départ, nous devons être dans un état d'allégresse et d'action de grâce. Le Père envoie son Fils vivre ses noces avec l'humanité, avec chacune et chacun de nous. Nous sommes en état d'époussaille avec le Ffls de Dieu. Nous ne pourrons jamais assez comprendre et réaliser ce don merveilleux dont nous sommes bénéficiaires. Nous devrions être en perpétuel action de grâce. Jésus ajoute que nous sommes des invités. Nous ne sommes pas obligés, nous sommes invités à vivre cette relation avec le Seigneur. C'est pourquoi notre réponse sera variée selon notre degré de relation…
mardi, 29 septembre 2020 14:23

Un trésor à explorer. Mth 21, 33-42.

Un jour, il  a plusieurs millions d'années, l'être humain est arrivé sur la terre. Il était placé devant un trésor inépuisable qu'il devait découvrir et développer. Une voix lui a dit: "Soyez fécond." Gn 1, 28. Soyez fécond de cette fécondité du coeur, de l'intelligence,  de l'esprit, du corps. Ce trésor est mis entre vos mains et le créateur vous fait assez confiance pour laisser découvrir et développer ce trésor en le respectant. Vous  n'etes pas la propriétaire ni la créateu de ce trésorr, mais il est à votre disposition. Nous devons admirer la confiance absolue que fait le créateur à l'être humain. La puissance divine qui fait ainsi confiance fait partie de sa création et de l'être humain, c'est donc en communion avec cette force divine en nous que nous réalisons cette mission. Il y a 2000 ansd, un homme est venu sur la terre et nous a fait un autre cadeau, il nous a donné un autre trésor. Il est venu révéler que ce Dieu en nous est un Père, une Mère. Une force divine qui nous habite et veut vivre avec nos une relation comme un père ou une mère avec ses enfants. Il nous a enseigné…
mardi, 22 septembre 2020 14:57

Quel est votre avis? Mth 21, 28-32.

On dirait que Jésus fait exprès pour se créer de l'embarras. Aujourd'hui, il rencontre de bons messieurs de la religion: des pharisiens et de bons vieux pratiquants et il se permet de leru donner une leçon de vie. En leur disant à la fin du texte que les prostituées seront avant eux dans le paradis, Jésus ne s'attire pas les bonnes grâces de spharisiens.  Si Jésus nous disait cela aujourd'hui, quel serait notre avis? Il leur adresse une parabole. La parabole est un récit qui nous inclut dans le texte, les participants de la parabole, c'est chacun de nous. C'est dans cet esprit que nous devons lire les paraboles.  Un homme avait deux fils. Dieu le Père a deux fils, les juifs -peuple choisi- et les autres. Il demande au premier d'aller travailler à la vigne, il répond NON, pas intéressé mais pris de remord, il y alla. Le second répond OUI, mais n'y alla pas. À votre avis lequel a fait la volonté du maitre. Ceci nous rappelle la rencontre avec la Samaritaine, l'autre qui n'est pas choisie, la païenne qui est loin du système religieux du temps, mais qui alla travailler à la vigne poussser par une élan…
mardi, 15 septembre 2020 14:40

La justice divine. Mth 20, 1-16.

Jésus nous présente la parabole des ouvriers embauchés à la vigne. Une parabole est un message habillé comme un oignon; enlevons les feuilles pour en trouver le contenu. Suivons le texte pas à pas. Le maitre embauche les premiers ouvriers et convient d'un prix pou la journée. Notons que le maitre embauche et conclue d'un salaire. C'et l'iamge du propriétaire qui engage des ouvriers. Il les envoya. C'est sans doute l'image que les gens avaient de Dieu dès les début,  quelqu'un qui ordonne et qui récompense.  Aux deuxième lot d'ouvriers le maitre envoie et promet de donner ce qui est jsute. Nous passons à un autre registre de relation. Ce n'est plus un maitre qui engage, mais quelqu'un qui donne ce qui est juste. Il n'y a pas de montant d'indiqué. Il donne. Notons que le maitre leur dit: Allez à ma vigne et je vous donnerai ce qui est juste. Avec les ouvrers de la dernière heure, il engage un dialogue avec et leur dit: Allez à ma vigne, vous aussi. Notons qu'ici il n'est plus question de salaire ou de don. Le maitre envoie. A la dernière heure, les gens ont fait l'expérience du Seigneur et n'ont plus besoin de savoir combien…
mardi, 08 septembre 2020 13:28

Faut-il pardonner? Mth 18, 21-35.

Une dame me racontait dernièrement qu'elle était allée voir un personne qui l'avait blessée profondément pour lui dire: Je suis venu vous dire que je vous pardonne le mal que vous nous avez fait. Il faut du courage, de l'amour et de la foi pour poser un geste comme celui-là. Dois-je pardonner sept fois? demande Pierre  À l'époque de Jésus, on pardonnait deux ou trois fois, alors Pierre ne reste pas en compte, il monte son quota à sept fois. Lui, le disciple de Jésus, il pose en homme fort. Mais au sruprise,  Jésus lui répond: Mon pauvre Pierre, pas sept fois, mais soixante-dix fois  sept fois. Jésus est très exigeant. Sept est un chiffre parfait, Jésus demande un plus-que-parfait. Le pardon doit venir du coeur et n'est pas comptabilisable. Ce n'est pas un rapport comptable de notre façon d'agir. Le pardon vient du poussée intérieure, d'une motivation profonde qui va plus loin qu'une simple parole. Jésus demande un pardon parfait que nous ne pouvons pas atteindre par nos seules forces. Il nous faut compter sur la présence de l'Esprit du Seigneur en nous qui dans certaines conditions est seule capable de nous faire arriver jusqu'au pardon.  Il ne faut…
mardi, 01 septembre 2020 13:51

Choisir l'amour. Mth 18, 15-20.

Un jour, un employé fut congédié pour de nombreuses erreurs dans son travail. Certains confrères de travail lui dirent: Nous savions que cela t'arriverait en te voyant faire ton service. Alors l'homme leur dit: Pourquoi ne me l'avez-vous pas dit et m'aider à mieux faire plutôt que d'en discuter entre vous.  Voila la leçon de l'Évangile d'aujourd'hui.  Jésus nous donne aujourd'hui un leçon de savoir vivre en communauté. La communauté chrétienne doit être une maison où nous apprenons à grandir ensemble. Dans la famille, on se supporte, s'entraide, se corrige, on avance ensemble sur la route de la vie en bâtissant des liens de fraternité, de pardon et d'entraide. Et Jésus nous dit: Tout ce que vous aurez guérit sur la terre le sera pour l'éternité. La communauté chrétienne est aussi un lieu de guérison intérieure grâce à l'amour semé par l'Esprit de Jésus Christ. Saint Paul nous dit: N'ayez de dette envers personne sauf celle de l'amour. Les séparations, les divisions sont toujours pénibles dans une famille comme dans une communauté chrétienne.  C'est le message du lavement des pieds signe d'accueil inconditionnel de l'autre. C'est le geste de la communion à l'Eucharistie. Je ne peut pas communier à Jésus si je ne…
mardi, 25 août 2020 13:46

Nous avons le choix. Mth 16, 21-27.

Dans son cheminement avec ses disciples, Jésus veut les faire passer sur une autre rive. Il les met face à leur qualité de disciple. Celui qui veut être mon disciple, marcher à ma suite, qu'il renonce à`lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Voila l'invitation que le Seigneur me lance aujourd'hui.  Nous avons souvent vu cette demande sous l'angle de la négation de nous-même, de la dévalorisation. Mais le mot emplyé par Jésus signifie aussi: dire non, refuser.  Jésus vient nous dire que celui qui ne dit pas non à ses caprices, à son petit moi, à ses bonheurs immédiats n'est pas digne de le suivre. Il ne s'agit pas de renoncer à soi-même, mais de devenir pleinement soi-même. Jésus est plus grand que moi et m'invite à grandir avec lui et non à me rabaisser. Jésus nous invite à sorti de nous-même pour nous center sur son enseignement et mettre nos pas dans les siens. Celui qui ne regarde que son petit ego et ses caprices n'est pas digne de moi. Mais celui qui dit non à ses capcies, à ses besoins immédiats pour suivre le Christ voit son coeur se dilater, s'agrandir et tendre davantage vers le Seigneur.…
mardi, 18 août 2020 13:06

Qui est Jésus? Mth 16, 13-20.

Jésus me pose la question: Qui suis-je pour vous? qui est Jésus pour moi, pour nous? Nous posons souvent la question à des personnes: Qui es-tu? Qui sont tes parents? Afin de bien situer la personne. C'est la question que bien des gens me posent aujourd'hui: Montre-moi le Seigneur? À la question de Moïse: Quel est ton nom? Dieu répondit: Regardez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Dieu ne se définit pas avec des mots, par des théories, mais par un agir. On ne parle pas de Dieu, nous disons Dieu par notre agir. Ainsi quand Jésus me demande qui suis-je pour toi? Je ne peut faire autre chose que de regarder autour de moi pour découvrir cette présence en moi et dans le monde. Je ne peux pas le trouver dans des livres ou de beaux discours. C'est facile de dire: Tu es le Fils de Dieu. Tu nous a sauvés de la mort du péché.  Ce sont des mots, mais dans mon quotidien c'est autre chose. Pour moi, Jésus, il est ma force dans les épreuves, ma lumière dans mes ténèbres, mon réconfort dans les moments de doutes, la vie qui m'anime au quotidien, le souffle…
J'ai grandi dans un temps où nous utilisions le poêle à bois. Souvent quand les tisons étaient petits et presque morts, il nous fallait d'abord donner un bon coup de tisonier pour les réveiller et déposer de petits bois secs qui s'enflamment facilement. Si nous déposions de gros morceaux de bois, le risque était d'étouffer les tisons et qu'ils meurent défintivement. Il ne fallait pas étouffer les petits tisons pleins de vie mais fragiles Il falait  leur donner le moyen de revivre. C'est la leçon que Jésus nous donne aujourd'hui.  Jéésus rencontre une Cananéenne, une païenne, une étrangère, une personne qui ne vient pas à la messe et ne paie pas sa dîme. Mais cette femme possède un petit tison au fond de son coeur et qu'il ne faut pas éteindre. Jésus va donner un bon coup de tisonnier pour réveiller ce petit tison. "Ma fille, il n'est pas bon d'enlever le pain dans la bouche des juifs pour le donner aux chiens. (c'est ainsi que l'on appelait les païens à l'époque). C'est dur comme réflexion, c'est un bon coup de tisonner qui réveille le petit fond de foi de cette femme. Dans la bouche de Jésus, ce n'est pas une…
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