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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

vendredi, 23 mars 2018 17:08

L'Éveil.

Ce matin, en m'éveillant, j'ai pensé à cette belle journée qui m'était donnée pour m'enrichir de valeurs et de beauté. Je me suis dis, l'évangélisation ce doit être cela aussi, s'éveiller à la beauté et la bonté de Dieu qui vit en moi.

En vieillisant, je m'éveille à les réalités de l'adolescence, puis de l'âge adulte, puis à la vieillesse. Cela s'apparente à s'émerveiller. En même temps je m'éveille à la réalité divine qui m'habite. Cette force de l'Esprit Saint qui m'anime. Évangéliser, c'est grandir dans mes valeurs spirituelles, découvrir ces puissances spirituelles qui m'habitent; c'est de s'émerveiller de cet être merveilleux que je suis, que nous sommes tous.

J'entends souvent les gens qui animent les parcours catéchétiques pour les jeunes obliger les jeunes à assister à la messe de temps en temps sinon il ne pourornt vivre leur Eucharistie. Nous revenons au temps ancien de l'obligation. Une fois la célébration faite, on ne les revoit plus. Nous sommes encore dans un système qui oblige et non dans une Église qui accompagne.  Est-ce que nous les avons éveillés aux merveilles qui les habitent? Évangéliser, c'est simplement accompagner une croissance dans la découverte et l'émerveillement. Le Pape François nous invite à ce tournant missionnaire ou on ne marche plus par obligation, mais pas attraction.

 

jeudi, 22 mars 2018 21:05

La vie intérieure.

Placide Gaboury: La vie intérieure. Ed. Québécor. L'auteur nous livre de multiples et enrichissantes réflexions sur la vie intérieure. Quand on lui demande comment définir la vie intérieure, il répond: "C'est la turbine d'énergie en nous qui mène tout à notre insu. C'est le moteur invisible qui anime le corps." L'auteur nous propose une démarche  vers une dévouverte libérante  de la vie intérieure qui nous permet d'être nous-même et de ne pas être asservi par les lois ou les autorités extéreures. Ces réalités estérieures doivent être des instruments qui nous permettent de devenir nous même en toute liberté. La semaine sainte que nous commençons nous donne l'exemple de Jésus qui se révèle fidèle à sa vie intérieure. Bonne Lecture.

 

mercredi, 21 mars 2018 14:34

Une petite pause.

Ce ne sont pas les éléments extérieurs qu'il faut changer, mais nos pensées et nos croyances qui conditionnent une grande partie de ce qui nous arrive. Nous sommes ce que nous pensons, dit un ancien. Un homme pessimiste voit partout des signes négatifs; un optimiste voit partout des signes d'espoir qui confirment son optimisme. F.L.

 

Dans le texte de la Passion chez MArc dimanche prochain, nous voyons Jésus se tromper de porte en s'approchant de Jérusalem. Au lieu d'aller saluer ses amis Marthe, Marie et Lazare, il s'arrête chez Simon, un exclus. Et en plus une prostituée vient lui verser du parfum sur les pieds. Pauvre Jésus, on dirait qu'il fait exprès pour se mettre les pieds dans les plats. Imaginez si aujourd'hui Jésus arrivant dans notre paroisse au lieu d'aller au presbytère, irait s'asseoir à la table d'un vendeur de "pote," quelle serait notre réaction? Jésus vient nous dire: Ce qui compte pour moi, c'est ce que tu es et non ce que tu fais. Pouvons-nous apprendre à l'école de Jésus? Il pourrait nous redire: "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." C'est l'entrée en matière de la semaine sainte.

 

mardi, 20 mars 2018 13:29

Un visiteur s'annonce. Mc 11, 1-10.

Notre démarche de carême nous a conduits à l'entrée de Jésus à Jérusalem. Jésus s'invite à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Accompagnons Jésus à Jérusalem pour nous préparer à l'accueillir chez nous.

À l'époque de Jésus, quand le roi venait sur un pied de guerre, il arrivait monté sur un cheval. S'il se présentait en prince de la paix, il arrivait sur un âne et un âne qui n'avait jamais été monté. Ainsi Jésus se présente à Jérusalem assis sur un âne, il se présente en prince de la paix. Il se présente en conformité avec toute sa vie humble et en communion avec les petits et les pauvres. Le Hosanna clamé par les juifs signifie aussi "Donne-nous le salut, Sauve-nous." C'est le cri d'acclamation du peule juif et un cri de supplication et de délivrance. Le peuple juif est opprimé par les romains et espère une libération.

Jésus entre à Jérusalem pour la Pâque qui célébrait la sortie de l'esclavage d'Égypte vers la terre promise. Avec Moïse, Dieu libéra son peuple de l'eslcavage. Il est facile pour les juifs de considérer la venue de Jésus -second Moïse-  comme le libéraeur du peuple de l'emprise des romains. De là l'accueil triomphal à Jérusalem et aussi leur grande déception qui les conduira à demander sa mort.

Jésus se présente comme le prince de la paix. Il répond au prophète Zacharie qui affirmait; "Il annonce la paix aux nations. Son empire ira de la mer à la mer et du fleuve aux extrémités de la terre." Za. 9, 9-10. Jésus ne se présente pas avec l'ambition d'exercer un pouvoir temporel, il vient annoncer une ère de paix.

Ainsi aujourd'hui, Jésus s'invite chez moi, dans ma Jérusalem. Comment vais-je l'accueillir? En guerrier ou en prince de la paix? Jésus entre chez moi pour me faire découvrir des relations de paix, de miséricorde, des relations qui bâtissent le royaume du Père. Jésus entre chez moi assis sur mes doutes, mes peurs, mes difficultés pour les monter avec lui à la résurrection. Dans la Bible, les lettres qui forment le mot "âne" sont les mêmes qui composent le mot "matière".  "L'âne représente tout ce qui fait qu'on colle à la terre, qu'on ne peut adhérer à la volonté de Dieu à cause de nos calculs, de nos ambitions." Alors Jésus s'assoit la-dessus pour les domestiquer et les conduire à la résurrection, donc à notre libération.

 Jésus envoie deux disciples à la vile. Il envoie son Église, sa communauté. Jésus est venu former des communautés, établir des relations de communion entre les humains. Et à cette communauté il donne une mission de libération: "Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne n'est encore monté. détachez-le et amenez-le." La mission des disciples, donc la mission de son Église est une mission de libération. Libérer les gens attachés par le mal, la peur, le pouvoir extérieur comme intérieur, c'est notre mission. Ceci nous permettrait de redécouvrir le sens profond du sacrement du pardon, passer du rite au pouvoir de guérison et de libération.

Comme les juifs, je dépose mon manteau sur la route de Jésus dans ma Jérusalem. Je dépose ce qui est bon dans mon quotidien, mes joies, mes valeurs, mon amour, enfin tout de qui me rapproche de Jésus christ pour que tout cela soit ressuscité.

Je bénis le Seigneur pour sa présence de paix dans ma Jérusalem, je le bénis pour cette semaine pleine d'amour que nous allons vivre avec Lui afin que nos vies deviennent aussi sacrement de ta présence de Prince de la paix.

dimanche, 18 mars 2018 15:51

Les funérailles.

Les célébrations d'adieu au salon  funéraire deviennent de plus en plus nombreuses dans notre coin de pays. Ces célébrations sont asusrées par des équipes de bénévoles qui accomplissent bien leur tâche. Le dernier numéro de la revue Prêtre et Pasteur faisait une étude de cette réalité. M'en inspirant, j'ai présidé l'un de ces célébrations en concert avec la famille. IL me semble que nos célébrations ont besoin d'être rafraichies pour rejoindre le vécu des gens d'aujourd'hui. La forme comme le vocabulaire date d'une autre mentalité et souvent les chants religieux sont d'un langage douteux. Quand j'entends, comme chant d'entrée, lors d'une funérailles d'une mère de famille victime d'un accident; "C'est le Christ qui t'a rappelé," j'ai la "chair de poule". J'ai peine à croire que nous ferons aimé le Seigneur qui vient arracher une mère à ses enfants à un moment crucial de leur vie.  Je veux simplement partager mon expérience.

Le temps de la mémoire, temps au niveau de la tête.

Les disciples sur la route d'Emmaüs se remémoraient leurs souvenirs avec Jésus mis à mort deux jours au paravant. Quelqu'un les rejoint sur la route et leur demande: De quoi parliez-vous en chemin? Nous sommes comme eux sur la route depuis le décès de N... de quoi parlons-nous? C'est le termps de se rappeler les bons souvenirs vécus avec la personne. Les parents et amis ont partagé  leurs souvenirs.

Le temps du coeur: Les disciples sur la route on fait l'expérience d'une présence, d'une force qui les habitait et ils sont retournés à Jerusalem.

Temps de la reconnaissance. Quelles valeurs, quel héritage la personne nous laisse. Chacun recueille l'héritage qui lui est propre selon la relation vécue avec la personne. Temps pour reconnaitre ce qu'elle a étét pour nous et ce qu'elle est devenue pour nous. C'est sur la route de la vie au  quotidien que maintenant nous ferons l'expérience de la présence de la perosnne décédée. Jean Cocteau disait: Le vrai tombeau des morts est le coeur des vivants. La personne ne sera jamais plus là où elle était, elle sera désormais partout là où nous serons.

"Père, je remets ma vie entre tes mains." Père je suis prêt à aller vivre avec toi. Le Christ n'est pas mort, il est allé vivre avec le Père autrement. La personne n'est pas morte, elle vit autrement. La mort est comme la naissance, c'est le passage vers une autre forme de vie. La mort est aussi belle que la naissance; le coucher de soleil est aussi beau que le lever. Ce qui est du souvenir pourra s'effacer doucement, mais ce qui est du coeur vivra avec nous toujours.

Le temps de la vie au quotidien, et temps de dire MERCI. Les disciples sont arrivés à Jérusalem: nous avons vu le Seigneur.

 Dans un instant le visage de cette personne disparaitra à nos yeux. Vous confierez son corps à la terre dans un geste de respect en lui disant merci. N'enterrons pas nos morts. Confions leur corps à la terre et ces personnes repartent avec nous sur la route du quotidien. Cette affirmation des disciples nous pourrons la redire à notre compte. Nos défunts sont entrés dans le monde de Dieu, monde de lumière. Doris Lussier disait: Un humain qui meurt n'est pas un mortel qui s'éteint, mais un immortel qui commence. C'est dans cet esprit que chacun et chacune de nous retournerons au quotidien de la vie.

Ceci était accompagné de musique méditative et de prières.

samedi, 17 mars 2018 15:50

Une parole de sage.

Quelqu'un dit: Les enfants ont droit d'être en sécurité. le vieux sage rerpis:"Les enfants sont en sécurité quand ils sont aimés, non parce qu'ils ont le droit de l'être.

vendredi, 16 mars 2018 14:52

Un sage dit

"Ne demande pas que les événements arrivent comme tu le souhaites, mais souhaite-les comme ils arrivent et tu seras heureux."

 

jeudi, 15 mars 2018 14:34

Un lièvre en panne d'essence.

Nous avions chez nous dans la forêt un petit lièvre qui chaque jour se balladait dans le bois. Il passait par les mêmes chemins et vivait heureux. Un jour, une tornade passe, les arbres tombent, les chemins du lièvre sont bouchés. Alors notre jeune lièvre se désole et allongé près d'un arbre tombé, il pleure. Arrive un vieux hibou à la tête blance qui lui dit:" Mon jeune, ne te désole pas ainsi, la terre est encore là, la forêt aussi, fais-toi d'autres chemins. Tu découvriras des choses nouvelles et étonnantes."  Reprenant son courage, notre lièvre se relève et commence une randonnée. Sortant des ornières, il découvre des fleurs qu'ils ne connaissaient pas, des couchers de soleil splendides. Il découvre un univers nouveau et va d'émerceillement en émerveillement.

En suivant mon petit lièvre, je me disais: C'est un peu cela que j'ai vécu comme prêtre depuis 50 ans. Après la révolution tranquille au Québec et le Concile Vatican 11, Les chemins traditionnels de la vie chrétienne en Église se sont trouvés bouleversés. Les gens n'étaient plus sur la même route que moi ou moi, je n'étais plus sur leur route. J'avais l'impression d'être à la gare, le train de la vie passait et je restais là à le regarder passer avec ma grosse valise d'expérence et de projets en pastorale. J'aurais aimé que le train de la vie rentre dans ma valise, il était trop gros; et moi, je ne me sentais pas prêt à monter dans ce train. Je me sentais isolé du monde.  Alors il m'a fallu trouver d'autres chemins, sortir de mes sentiers battus pour marcher sur la même route que mes frères et soeurs dans la foi et ensemble découvrir l'action de l'Esprit dans ce monde nouveau. 

Les gens m'ont fait mieux comprendre l'appel de Jésus: Allons sur l'autre rive. C'est là qu'avanceau large.com est né. Je devais prendre la route où je pouvais cheminer avec l'âge qui ne cessait pas d'avancer. Et comme le peitit lièvre j'ai découvert de belles fleurs près du quai de chez nous, des fruits nourrissants au Centre d'Action Bénévole, des coeurs aimants à la Maison Louise Amélie ... Les fleurs et les fruits étaient  là à portée de main, soutenus par l'Esprit Saint. Avec le petit lièvre, J'ai dit MERCI. Les chemins du Seigneur ne sont pas nos chemins. J'ai retrouvé mon Église égrenant le chapelet de la vie au service des gens d'ici. J'ai rigolé quand le Pape François a parlé de l'Église en sortie ou de l'Église hôpital de campagne.  Je te bénis, Seigneur, pour ces routes nouvelles où tu m'invites à avancer avec ton Esprit d'audace et de nouveauté.

 

jeudi, 15 mars 2018 13:45

Une parole de sagesse.

" Un vieil homme à lapparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Parsonne ne lui portait attention. Un passant lui dit avec mépris: "Que fais-tu ici? Tu vois bien que personne te connais."

L'homme pauvre regarda calemement le passant et lui réppondit: "Que m'importe? Je me connais moi-même et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur: Que tous me connaissent et que je m'ignore."

Voila le vrai chemin de la liberé.