nouvelles2

Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 14 avril 2016 19:10

Une inspiration

Depuis Pâques, la liturgie nous fait promener dans le livre des Actes des Apôtres. Nous suivons les apôtres dans leur expérience du ressuscité. C'est un témoignage de l'action de l'Esprit Saint au coeur de l'Église naissante. Nous avons là une source d'inspiration pour notre action pastorale actuelle.

Les apôtres suivis par S. Paul ont voulu faire naitre des communautés de croyants. La base de l'Église est la communauté. Ces communautés étaient animées par des presbytres et les différents ministères y étaient développés. Créer des communautés sous le souffle de l'Esprit Saint, développer les différents ministères des baptisés est essentiel au renouveau de notre Église et le livre des Actes est une source d'inspiration pour aujourd'hui où les communautés ont disparues.

Une des caractéristiques des communautés est l'expérience du ressuscité. Personne ne peut être témoin ou envoyé s'il n'a d'abord été disciple, s'il n'a d'abord fait une expérience spirituelle profonde. La vie chrétiernne n'est pas d'abord une question de connaissance, de pratique mais d'expérience du Christ vivant en nous. Quelqu'un qui a fait une expérience du Christ est un passionné, Saint Paul en est un exemple. C'est le champ de la nouvelle évangélisation.

Une seconde caractéristique de ces communautés est la dimension missionnaire. Les apôtres animés du souffle de l'Esprit Saint ont voulu faire connaitre le Christ ressuscité; ils ont voulu partager leur joie et leur foi. Cette expérience du Christ devient le moteur qui nous pousse à témoigner. Nous ne sommes pas des colporteurs ou des vendeurs mais des témoins. Dans notre contexte d'Église où la presque totalité des chrétiens sont passés de la pratique à l'indifférence, la dimension missionnaire devient une nécessité incontournable pour l'avenir de la vie chrétienne. les apôtres sont sortis du ghetto religieux où ils s'enfermaient pour s'ouvrir au monde. N'avons-nous pas le même chemienement à vivre?

La lecture des Actes des Apôtres nous apprend aussi combien il est long et difficile de nous engager sur le chemin de l'évangélisation. Nous en parlons depuis 40 ans et la route n'est pas très engagée encore. Les apôtres ont vécu des événements spéciaux qui les ont questionnés. Le baptême de l'Éthiopien par Philippe questionnait l'accueil des étrangers, la vision de Pierre au chap.10 aussi; les apôtres étaient ainsi forcés à sortir de leurs traditions pour aller plus loin. La situation vécue actuellement dans notre Église devrait être aussi un événement marquant qui questionne notre agir pastoral. Si les chrétiens ont délaissé massivement nos églises et ses pratiques religieuses, c'est que cela ne correspond plus à leurs besoins. Avant les sacrements, avant la pratique, il  a l'expérience du Christ qui n'est pas faite. La route de l'évangélisation n'est pas encore ouverte. Cette action pastorale se réalisera par une méditation assidue et profonde de la Parole de Dieu qui nous conduira à la prière communautaire, une prière vécue et non des mots, et exprimée en une action pastorale missionnaire. J'en vois aujourd'hui en certaines paroisses des effets vécus.

Je souhaiterais aujourd'hui que nous faisions moins de lecture dans les célébrations et que nous apprenions à proclamer une Parole porteuse d'un message. L'important n'est pas les mots, mais le message que les mots  véhiculent. Est-ce que la lecture de la Parole de Dieu deviendra le coup de fouet qui provoquera l'évangélisation? Il est permis de rêver.

Une source d'inspiraton:Communauté et Mission, Marcel Dumais. Bellarmn. Un livre de chevet pour les équipes de pastorale paroissiale.

mercredi, 13 avril 2016 23:05

L'humain en devenir

Jean-Luc Hetu: L'humain en devenir. Une approche profane de la spiritualité. Fides. Dans un temps où nous parlons beaucoup de spiritualité et des valeurs spirituelles, ce livre nous apporte un éclairage intéressant sur cette question. Il expose les 7 axes de la croissance spirituelle et fait appel à l'éclairage de la spychologie pour alimenter sa réflexion. A l'aide de plusieurs exemples tirées du quotidien, l'auteur présente des pistes de réflexion intéressantes sur la vie spirituelle et pose des jalons de réflexion entre spiritualité  et religion. Bonne lecture. (13 avril 21013).

mardi, 12 avril 2016 13:28

Seigneur, envoie-nous des fous! S.V.P.

En ce dimanche du Bon Pasteur, je me suis permis de coiffer ma méditation d'un titre inspiré d'un article du Père Lebret; je trouvais qu'il allait bien.

Dans notre société mal menée par des systèmes qui défendent des pouvoirs et des structures avant les personnes, il m'apparait important que des fous naissent dans notre Église. C'est à dire que lèvent des femmes et des hommes épris, fous de Dieu, fous de miséricorde, d'amour, d'accueil; des femmes et des hommes passionnés de liberté, de respect des personnes; des femmes et des hommes capables de sortir des sentiers battus pour ouvrir les routes de l'Espérance aujourd'hui.

L'Évangéliste Jean (10, 27-30) nous parle du Vrai Pasteur. Le pasteur qui connait son monde, capable de lui donner ce dont il a besoin, le vrai Pasteur qui aime profondément tous les êtres humains et qui les considèrent comme ses enfants bien-aimés. Le Vrai Pasteur que les gens aiment et suivent la voix.

La vie chrétienne, la vie de l'Église n'est pas facile aujourd'hui. La vie exige que nous puissions agir par conviction et non par habitude, une vie qui exige que nous fassions l'expérience du ressuscité et non transmettre des théories sur Dieu. Un pasteur n'est pas nécessairement un être efficace, qui fait des choses, mais un être fécond qui fait surgir la vie.

Une condition essentielle pour être un vrai pasteur, c'est d'être un bon disciple. Un disciple qui écoute la voix du Maitre et qui se laisse transformer. Un vrai disciple se met à l'école de Jésus dans la méditation assidue de sa parole et la prière afin de se laisser modeler comme l'argile dans la main du potier. Si nous ne savons pas être disciple nous ne serons jamais pasteur. Avant de se révéler comme Pasteur, Jésus s'est d'abord révélé comme l'agneau de Dieu.

Être pasteur, c'est être une femme ou un homme qui a un coeur de père et de mère pour faire naitre la vie et l'accompagner dans son développement. C'est quelqu'un qui donne la vie et brise les barrières qui empêche cette vie de grandir. Le vrai pasteur est celui qui fait l'unité:"Le Père et moi nous sommes UN." L'unité se fait au niveau des valeurs et de la vie alors que les structures et les lois souvenrt développent les dissensions.

Le monde chrétien a soif de spiritualité, soif de sens, soif de valeurs, de liberté et d'être entendu dans ses besoins. Alors ma prière aujourd'hui est pour demander au Seigneur de faire naitre de ces femmes et ces hommes passionnés -de ces fous- d'amour, épris de Dieu en vue de tracer la route de l'évangélisation pour aujourd'hui. Je prie pour que naisse cette Église qui ferme ses livres de lois, de disciplines pour ouvrir l'Évangile et se laisser modeler par le Christ. "Je suis le vrai Pasteur."

mardi, 12 avril 2016 13:28

Seigneur, envoie-nous des fous! S.V.P.

En ce dimanche du Bon Pasteur, je me suis permis de coiffer ma méditation d'un titre inspiré d'un article du Père Lebret; je trouvais qu'il allait bien.

Dans notre société mal menée par des systèmes qui défendent des pouvoirs et des structures avant les personnes, il m'apparait important que des fous naissent dans notre Église. C'est à dire que lèvent des femmes et des hommes épris, fous de Dieu, fous de miséricorde, d'amour, d'accueil; des femmes et des hommes passionnés de liberté, de respect des personnes; des femmes et des hommes capables de sortir des sentiers battus pour ouvrir les routes de l'Espérance aujourd'hui.

L'Évangéliste Jean (10, 27-30) nous parle du Vrai Pasteur. Le pasteur qui connait son monde, capable de lui donner ce dont il a besoin, le vrai Pasteur qui aime profondément tous les êtres humains et qui les considèrent comme ses enfants bien-aimés. Le Vrai Pasteur que les gens aiment et suivent la voix.

La vie chrétienne, la vie de l'Église n'est pas facile aujourd'hui. La vie exige que nous puissions agir par conviction et non par habitude, une vie qui exige que nous fassions l'expérience du ressuscité et non transmettre des théories sur Dieu. Un pasteur n'est pas nécessairement un être efficace, qui fait des choses, mais un être fécond qui fait surgir la vie.

Une condition essentielle pour être un vrai pasteur, c'est d'être un bon disciple. Un disciple qui écoute la voix du Maitre et qui se laisse transformer. Un vrai disciple se met à l'école de Jésus dans la méditation assidue de sa parole et la prière afin de se laisser modeler comme l'argile dans la main du potier. Si nous ne savons pas être disciple nous ne serons jamais pasteur. Avant de se révéler comme Pasteur, Jésus s'est d'abord révélé comme l'agneau de Dieu.

Être pasteur, c'est être une femme ou un homme qui a un coeur de père et de mère pour faire naitre la vie et l'accompagner dans son développement. C'est quelqu'un qui donne la vie et brise les barrières qui empêche cette vie de grandir. Le vrai pasteur est celui qui fait l'unité:"Le Père et moi nous sommes UN." L'unité se fait au niveau des valeurs et de la vie alors que les structures et les lois souvenrt développent les dissensions.

Le monde chrétien a soif de spiritualité, soif de sens, soif de valeurs, de liberté et d'être entendu dans ses besoins. Alors ma prière aujourd'hui est pour demander au Seigneur de faire naitre de ces femmes et ces hommes passionnés -de ces fous- d'amour, épris de Dieu en vue de tracer la route de l'évangélisation pour aujourd'hui. Je prie pour que naisse cette Église qui ferme ses livres de lois, de disciplines pour ouvrir l'Évangile et se laisser modeler par le Christ. "Je suis le vrai Pasteur."

mardi, 12 avril 2016 13:28

Seigneur, envoie-nous des fous! S.V.P.

En ce dimanche du Bon Pasteur, je me suis permis de coiffer ma méditation d'un titre inspiré d'un article du Père Lebret; je trouvais qu'il allait bien.

Dans notre société mal menée par des systèmes qui défendent des pouvoirs et des structures avant les personnes, il m'apparait important que des fous naissent dans notre Église. C'est à dire que lèvent des femmes et des hommes épris, fous de Dieu, fous de miséricorde, d'amour, d'accueil; des femmes et des hommes passionnés de liberté, de respect des personnes; des femmes et des hommes capables de sortir des sentiers battus pour ouvrir les routes de l'Espérance aujourd'hui.

L'Évangéliste Jean (10, 27-30) nous parle du Vrai Pasteur. Le pasteur qui connait son monde, capable de lui donner ce dont il a besoin, le vrai Pasteur qui aime profondément tous les êtres humains et qui les considèrent comme ses enfants bien-aimés. Le Vrai Pasteur que les gens aiment et suivent la voix.

La vie chrétienne, la vie de l'Église n'est pas facile aujourd'hui. La vie exige que nous puissions agir par conviction et non par habitude, une vie qui exige que nous fassions l'expérience du ressuscité et non transmettre des théories sur Dieu. Un pasteur n'est pas nécessairement un être efficace, qui fait des choses, mais un être fécond qui fait surgir la vie.

Une condition essentielle pour être un vrai pasteur, c'est d'être un bon disciple. Un disciple qui écoute la voix du Maitre et qui se laisse transformer. Un vrai disciple se met à l'école de Jésus dans la méditation assidue de sa parole et la prière afin de se laisser modeler comme l'argile dans la main du potier. Si nous ne savons pas être disciple nous ne serons jamais pasteur. Avant de se révéler comme Pasteur, Jésus s'est d'abord révélé comme l'agneau de Dieu.

Être pasteur, c'est être une femme ou un homme qui a un coeur de père et de mère pour faire naitre la vie et l'accompagner dans son développement. C'est quelqu'un qui donne la vie et brise les barrières qui empêche cette vie de grandir. Le vrai pasteur est celui qui fait l'unité:"Le Père et moi nous sommes UN." L'unité se fait au niveau des valeurs et de la vie alors que les structures et les lois souvenrt développent les dissensions.

Le monde chrétien a soif de spiritualité, soif de sens, soif de valeurs, de liberté et d'être entendu dans ses besoins. Alors ma prière aujourd'hui est pour demander au Seigneur de faire naitre de ces femmes et ces hommes passionnés -de ces fous- d'amour, épris de Dieu en vue de tracer la route de l'évangélisation pour aujourd'hui. Je prie pour que naisse cette Église qui ferme ses livres de lois, de disciplines pour ouvrir l'Évangile et se laisser modeler par le Christ. "Je suis le vrai Pasteur."

vendredi, 08 avril 2016 19:34

Un rêve.

Michel-Marie Zanotti-Sorkine: Lettre ouverte à l'Église du troisième millénaire. Ed. Robert Lafond. L'auteur d'abord artiste fut ordonné prêtre à 40 ans et conitnue sa carrière d'écivain avec son ministère de prêtre. Il écrit une lettre à Madame l'Église dans une forme littéraire intéressante et alerte. Il exprime le rêve qu'il fait de l'Église pour aujourd'hui et demain. C'est une lecture intéressante qui exprime ce que bien des chrétiens pensent mais n'osent exprimer. C'est fait avec poésie, parfois avec humour et ça vient nourrir nos propres rêves. Un exemple: "Je rêve d'une Église dont les pasteurs se considéreraient apôtres à la Saint Paul, travaillant à la naissance de la foi autant qu'à sa croissance."  Une lecture brève mais Bonne.

 

vendredi, 08 avril 2016 19:29

Je rêve.

"Je rêve d'une Église qui, en prenant les empreintes digitales de chaque homme, trouverait à chaque fois le doigt de Dieu." Miche-Marie Zanotti

vendredi, 08 avril 2016 14:01

Invités aux frontières.

Dimanche le 3 avril, l'Église universelle vivait le "dimanche de la miséricorde." Dans ma région, les chrétiens se sont rassemblés en trois groupes différents dans l'après midi. Je me suis permis d'écouter les participants de ces groupes pour en tirer une leçon qui pourrrait nourrir ma spiritualité.

Un groupe se réunissait autour d'un "bingo" pour ramasser de l'argent pour la frabrique paroissiale. L'objectif était du financement pour l'église. Un autre groupe était a l'église pour un temps de prière. Les gens ont prié, passé la porte de la miséricorde et réfléchit sur la spiritualité de Sr Faustine. A l'occasion du diner, quelqu'un a présenté comment se vivait concrètement la miséricorde chez nous dans les services offert  selon les besoins du milieu.  Un autre groupe était rassemblé à Exploramer pour une activité de financement pour assurer l'avenir de ce petit musée maritime. Les organisateurs n'étaient pas d'abord au niveau financement mais de l'importance de conserver cette activité pour le bien du milieu.

En écoutant parler les gens qui ont participé à ces activités, je me disais: Les trois rejoignaient la miséricorde mais il a manqué un lien dans les trois. L'activité a Exploramer était un moment de communion, de fraternté et les organisateurs ont proposé des valeurs. Les bénévoles ont eu une présence d'une grande richesse. La question que je me pose: Comment faire découvrir que l'Esprit du Seigneur anime ces gens et leur permet de continuer contre vents et marées ?

Le rassemblement à l'église était très spirituel mais manquait à mon sens de dimension concrète. En parlant de soeur Faustine, il faut se demander comment elle a concrétisé sa spiritualité. On ne peut l'imiter mais s'inspirer de sa vie pour rendre concrêt ici aujourd'hui l'Évangile de Jésus Christ. Le logo de l'anné de la miséricorde montre le Christ portant le blessé sur ses épaules est la visée concrète de notre spiritualité. La personne qui a présenté les services du centre de bénévolat a montré comment se vit la miséricorde chez nous et notre mission est de montré la force de l'Esprit qui anime cette vie.

Il me semble que la vie et la spiritualité sont comme deux rails de chemin de fer qui ne veulent pas se rencontrer. Dans l'Évangile de Jean, Jésus dit aux apôtres de pêcher à droite, de jeter le filet là où il y a du poisson. L'année de la miséricorde nous invite à pêcher à droite là où les gens vivent, travaillent, luttent, fêtent pour ensuite célébrer ensemble. Ma gande question: Est-ce que l'année de la miséricorde va rester entre les 4 murs de l'église?

mercredi, 06 avril 2016 14:15

Pensée

La connaissance parle, la sagesse écoute. Socrate.

mardi, 05 avril 2016 15:39

Envoyés à la messe. Jn 21, 1-9.

Les employés de St-Hubert à la suite de la vente de l'entreprise sont inquiets de leur avenir. La situation est changée et l'avenir leur apparait incertain. C'est ce que vivaient les apôtres au matin de la résurrection. Jésus est mort. Leur porjet d'avenir est foutu. Ils sont au chômage. Découragés, ils retournent à leur ancien métier, mais leur filet reste vide. Notons que c'est la nuit. Il fait noir dehors comme dans leur coeur découragé. Il leur faudra attendre la lumière du jour, la lumière du ressuscité pour remplir leurs filets. Pauvres disciples, ils n'ont rien compris des événements passés et de la mission donnée par Jésus le jeudi saint.

Sur le rivage, Jésus leur dit: "Jetez le filet à droite." Jetez le filet là où il y a du poisson. Les apôtres se sont fiés à leur expérience, à leur gros bras et le travail a été vain. Jésus veut leur faire comprendre que la mission donnée ne se réalisera qu'avec lui. C'est sa mission qu'il faut faire avec lui et non sans lui. Bâtir le royaume du Père est la mission du Christ avec nous. Au moment où les apôtres ont pêché avec le Christ, les filets se sont remplis.

Nous vivons en Église aujourd'hui la même situation, nos filets sont vides. Les ouvriers sont parfois découragés. Les gens ne sont pas intéressés par nos célébrations et formes de prière. Alors Jésus vient nous dire: jetez les filets à droite. Allez vers vos frères et soeurs pour écouter ce dont ils ont besoin et présenter le filet qui va les réunir et nourrir leur foi et leur spiritualité. Nous sommes invités à la messe sur le monde, la messe au quotidien là où les chrétiens vivent, luttent, travaillent, sont dans la joie et la peine pour les accompagner et avancer avec eux. La messe que Jésus vit avec les siens ce matin n'est pas dans le temple mais au coeur de la vie, au coeur de leur découragement pour les réengager dans sa mission.

Jean, le disciple bien-aimé, s'écrit: "C'est le Seigneur." Ce n'est pas Pierre qui le reconnait d'abord, mais Jean. L'expérience du ressuscité ne se fait pas au niveau de la tête, mais du coeur. Nos filets se rempliront si nous descendons au niveau du coeur, au niveau de l'amour. Comme si Jésus nous disait: Vos filets se rempliront si vous sortez de vos sécurités, de vos façons de faire, de vos célébrations trop ritualistes, pour rejoindre l'homme d'aujourd'hui et nourrir sa vie spirituelle. Jetez le filet à droite, c'est aussi se placer à l'école de Jésus ressuscité pour écouter sa voix, méditer sa parole, communier à sa présence et accompagner la vie autour de nous.

Le disciple, l'envoyé est un compagnon de Jésus Christ sur la route  quotidienne. La méditation de la Parole de Dieu va changer notre coeur, nous unir au Christ dans la prière pour être envoyés témoigner  du ressuscité. Félix Leclerc dans son chant: Moi mes souliers, écrit: Mes amis sachez qu'au Paradis, pas de place pour les souliers vernis. En cette année de la miséricorde, le Christ nous envoie sur les routes du monde autour de nous, jeter le filet à droite et salir nos souliers. L'envoyé par le Christ n'a pas nécessairement un diplôme de l'université, mais il a un coeur diplômé.

Autour de nous la mission du Christ se vit, la miséricorde s'exerce auprès de mal gommés de la société, des femmes et de senfants victimes de violence et d'injustice, des pauvres, etc .. découvrons ensemble ces lieux de miséricorde, ces lieux de vie chrétienne et allons nous asseoir avec eux pour découvrir la force de l'amour. Nous pourrons sans douute dire comme Jean: C'est le Seigneur.