La vie est un long chemin qiui nous est donné pour découvrir la beauté de notre être. Un Sage.
Je voudrais à l'avenir sur cette page "Actualités" partager des témoignages de foi ou de vie en Église vécus par des personnes du milieu. Aujourd'hui, je vous présente celui d'une dame qui anime des célébrations de la Parole dans sa paroisse et elle a fait ce témoignage à l'occasion d'une célébration. C'est le fruit des partages de la Parole vécue dans leur communauté.
Un vieux sage dit souvent (nous sommes fait du souffle de Dieu). Il m'a fallu méditer longtemps pour enfin découvrir ce grand miracle de la vie.
Chaque être humain sur cette terre vient au monde avec une part de divin qui nous vient de Dieu. Certain développe ce côté divin et pratique la religion. D'autre pas du tout mais il y a en a qui font de belles choses et ne savent pas qu'ils sont inspirés de Dieu.
Si je regarde de plus près j'apprends à reconnaitre le visage de Dieu dans leurs actes de tous les jours. Surtout ici dans nos communautés. Je vois le visage de Dieu dans tous les regroupements communautaires qui existent comme Parageance, chevaliers de Colonb, et tous les autres qui travaillent dans nos communautés respectives. Beaucoup ne sont pas pratiquants à l'église, mais apportent tellement de joie et de bien-être autour d'eux qu'ils est facile de voir le divin qu'il dégage.
Je vois le visage de Dieu dans toutes les personnes qui prennent soin des personnes âgées. Celles qui prennent soin des enfants, des malades, des enfants handicapés, des personnes en deuil, les personnes qui donnent de leur temps et leurs dons pour améliorer la qualité de vie des gens et les rendre heureux.
Je vois le visage de Dieu dans les gens qui prennent soin de la nature qui les entourent. Qui prennent soin des animaux et qu'ils veulent prendre soin de la création. Ces gens qui veulent garder notre planète en santé.
Je vois le visage de Dieu dans le sourire des gens de notre communauté. Ces personnes qui font tous leur possible pour garder vivante notre belle communauté en partageant la Parole, en animant les célébrations et en rassemblant le plus souvent tous les gens qui veulent partager de bons moments en bonne compagnie. Les personnes qui sont là au service de leurs semblables.
Il est beau le visage de Dieu, oui, comme il est beau. Comme il est beau l'Esprit qui nous fortifie et nous fait vivre; nous fait vivre la vie en abondance.
Armande Synett. Cap Seize. MERCI.
"Pourquoi êtes-vous restés là toute la journée sans rien faire?" Ils lui répondirent: "Parce que personne ne nous a embauchés." Mth. 20, 6-7. Combien de chrétiens aujourd'hui restent là sans rien faire malgré leur bonne volonté. je crois qu'il nous faut réfléchir cet engagement à deux niveaux. Demandons-nous si les chrétiens sont indifférents parcce qu'ils ne veulent rien savoir ou parce que ce que nous leur proposons ne correspond plus à leurs besoins. Quand je regarde le nombre de bénévoles engagés dans le milieu, quand je vois les cyclistes avec Pierre Lavoie, je me dis que ces gens ont besoin de défis, les jeunes sont surtout des bâtisseurs qui ne se contentent pas des sentiers battus.
Que veux dire aujourd'hui : Allez vous aussi à ma vigne.
On parle souvent de l'Église en sortie, de l'Église missionnaire; aujourd'hui au Québec nous avons l'Église en vélo. Pierre Lavoie est sur la route avec plusieurs jeunes et moins jeunes pour franchir des kilomètres en vue de rammaser des sous pour les bonnes causes. C'est le chapitre 25, 31 ss de l'Évangile de Mathieu qui est en action. Cette Église qui pédale pour les malades ou les enfants en difficulté, elle est belle et vivante; elle vit une belle eucharistie sans le savoir sans doute. Mais Jésus dit: "Chaque fois que vous l'avez fait aux plu spetits d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait." Je rends grâce au Seigneur pour cette Église qui pédale et qui nous fait découvrir la profondeur du divin en nous.
"Nous portons un trésor dans des vases d'argile." 2 Cor. 4, 7. Nous portons le trésor de la présence de Dieu, de l'amour de Dieu, du souffle de l'Esprit du Seigneur dans un corps fragile. Il y a du divin en nous. Nous sommes les enfants bien-aimés du Père. En sommes-nous conscients?
Pour les personnes âgées, le plus difficile n'est pas d'accepter des idées nouvelles, mais c'est de sortir de nos vieilles idées, écrit Todd Rose. Nous aimons jongler avec des idées nouvelles mais ordinairement cela ne change rien à notre façon d'agir. Ceci provoque des conflits de génération. Nous sommes trop souvent prisonnier de ce que nous avons appris ou fait. C'était bon hier pourquoi ce n'est plus bon aujourd'hui? Nous le constatons souvent dans l'Église, nous écoutons de belles conférences, nous applaudissons le conférencier, mais le lendemain tout reprend comme hier. Qu'ossa donne?
"Vous êtes le sel de la terre." Mth. 5, 13. Lisons-nous à l'Évangile de la liturgie de ce jour. Le sel a comme propriété de faire ressortir la saveur de chaque aliment. Il permet à l'aliment de révéler toute sa saveur, tout son goût.
Si je me regarde comme prêtre dans une communauté, je suis là pour faire ressortir la saveur de la vie chrétienne. De plus l'Esprit a déposé dans le coeur de chaque baptisé des dons, des charismes divers pour le service de la communauté. Le sel de la présence presbytérale est de faire ressortir la saveur de ces dons au service de la vie chrétienne.Le Pape Jean-Paul 11 disait également que le service du ministère ordonné était au service du sacerdoce baptismal afin que chacun exerce son ministère en coresponsabilité. Ce matin, le Seigneur vient me questionner sur ma compréhension de mon ministère presbytéral et donc de la façon de l'exercer. Cette parole me dérange et me questionne.
Jésus nous dit dans l'Évangile: "Vous êtes le levain dans la pâte." Au Québec, la pâte s'est transformée depuis quelques années. Elle s'est distancée de la pratique sacramentelle, elle s'est laïcisée. Le levain que nous sommes est demeuré dans la pratique sacramentelle, dans l'église. La question que je me pose: Est-ce que le levain ira rejoindre la pâte ou si la pâte devra revenir au levain? Ce matin, c'est ce qui me trotte dans la tête avec le Seigneur.
Une croix qu'on appelle "Croix de l'évangélisation" est passée chez nous. Quelques personnes seulement l'ont rencontrée. Elle est presque passée inaperçue. Qu'est-elle venue faire ici? Que restera-t-il de son passage? Dieu seul le sait et c'est bien comme ça. Cette croix n'est venue que dans les temples et le peuple n'est plus dans le temple. J'ai vu l'image d'une Église "rattatinée" qui regarde passer le train. Je ne veux pas critiquer pour critiquer, je veux simplement prendre conscience combien nous sommes prisonniers de structures et rites obsolètes devant lesquels les gens sont indifférents. A quand le tournant missionnaire? Nous aurions besoin d'une pastorale "scanner".
Aujourd'hui, 31 mai, la liturgie nous fait célébrer une rencontre entre deux bébés à naitre: Jésus et Jean-Baptiste. En cette rencontre, Jésus confirme la mission de Jean-Baptiste d'annoncer le Messie au monde. Du même coup, il confirme notre propre mission de baptisés. Nous sommes envoyés annoncer Jésus ressuscité au monde.
Hier, un prêtre de paroisse me disait que les jeunes et les parents qui viennent pour la caéchèse ne connaissent pas Jésus Christ. Ça m'a posé une première question; Depuis trois cents ans, les prêtres sillonnent le Québec et les gens ne connaissent pas Jésus Christ? Ce n'est pas très glorieux pour nous. Ils connaissent la religion, la pratique sacramentelle, mais pas le Christ? Et une deuxième question: pourquoi n'allons-nous pas le leur annoncer?
L'épisode de l'Évangile de Luc nous présente la première missionnaire qui n'a pas attendu que le Pape lui dise de prendre le tournant missionnaire, mais va spontanément, poussée par l'Esprit Saint, porter Jésus à Jean. Le peuple de Dieu attend de ces missionnaires capables de les faire tressaillir de joie à la découverte du Seigneur.
Les femmes font la catéchèse, s'occupent de la liturgie, elle essaient de nourrir la vie pendant que les hommes "chiâlent" les gens qui ne connaissent pas le Christ. Marie nous donne l'exemple de l'Église en sortie; une Église de la vie. La croix de l'évangélisation arrive demain en terre gaspésienne. Vivra-t-elle un passage liturgique ou un passage missionnaire? L'avenir nous le dira.
Plus...
Le Pape François nous dit aujourd'hui:"Quand un prêtre parle toujours de ce qu'il fait, ce n'est pas un homme de rencontre mais du miroir." Cela est vrai aussi pour toute personne. La valeur d'.un homme me disait l'autre n'est pas ce qu'il fait, les titres qu'ils possèdent ou les diplomes académiques, mais ce qu'il a dans "le ventre." Autrement dit, ce sont les valers ou la passion qui le font vivre.
Dans le texte des Actes des Apôtres de ce jour, Paul et Silas sont en mode sortie. Ils courent de Néapolis à Philippes pour se rendre en Macédoine; mais le plus intéressant est qu'ils vont s'asseoir sur le rivage pensant trouvé un lieu tranquille pour la prière. Mais il y a des gens déjà rassemblés. Alors ils les enseignent, ils "placottent"avec eux et tout cela finit pas des baptêmes. Voila un modèle de pastorale à inventer pour aujourd'hui, nous asseoir avec les gens qui pêchent au quai, les gens qui trotinent sur la prmenade, les gens qui font leur épicerie pour les écouter et leur dire l'amour du Seigneur, leur faire découvrir l'Esprit du christ qui les habite et les rend capables d'aimer. Il s'agit simplement de faire confiance et de dire les mots de Dieu et non les nôtres.
Nicola Ciccone a une magnifique chanson que j'ai placé aujourd'hui dans la bouche de Jésus parce qu'elle m'a rejoint au plus profond de moi-même. "J't'aime tout court."
J'entendais Jésus me dire: J'T'aime tout court sans parure ni diamant; sans tambour ni canon; sans vainqueur ni perdant, J't'aime tout court. L'amour n'est qu'un mot quand il est pur et simple.
Il me semble que c'est comme cela que Jésus nous aime et qu'il nous demande de nous aimer les uns les autres: sans parure, ni diamant ... Je revoyais le parabole du père miséricordieux où le père accueille son fils parce qu'il l'aime tout court, tel qu'il est sans parure et sans diamant. Tout ce qu'on peut dire de plus ce ne sont que des mots. Ils nous révèlent une religion de gratuité et non de mérites.
Les chansonniers nous apportent des messages remplis d'amour et d'espérance que nous devrions méditer. Ils écrivent l'Évangile avec des mots qui nous parlent très fort. Merci Nicola.
Lors de la rencontre des Évêques du Québec, le Pape François a donné ce message à notre Église du Québec:
Église au Québec, lève-toi! Va et écoute!
Et dans la ligne de l'écoute, le Pape François écrivait dans la joie de l'Évangile: "Le prédicateur doit aussi se mettre à l'écoute du peuple pour découvrir ce que les fidèles ont besoin de s'entendre dire. Un prédicateur est un contemplatif de la Parole et aussi un contemplatif du peuple." P. 144.
Notre bon Pape écrivait aussi: "l'homélie est la conversation d'une mère. Elle nous rappelle que l'Église est mère et qu'elle prêche au peuple comme une mère parle à ses enfants, sachant que l'enfant a confiance, que tout ce qu'elle lui enseigne sera pour son bien parce qu'il se sait aimé." P. 131. Alors Pourquoi ne pas faire "homélier" une mère? Pourquoi seulement les hommes peuvent faire homélie?