Quelqu'un alla trouver un ancien et lui demanda comment être libre. L'ancien lui dit: Va au cimetière et insulte les morts. L'homme alla au cimetière, injuria les morts et même cracha sur leur tombe.
Il revint vers l'ancien et l'ancien lui dti: Est-ce que les morts t'on répondu? Non, répondit-il. Retourne au cimetière et chante leurs louanges. L'homme y retourna et fit de que l'ancien lui avait dit.
Il revint vers l'ancien qui lui demanda: Est-ce que les morts t'on parlé? Non, répond-il. Alors l'ancien lui dit: si tu veux être libre passe comme un mort entre le mépris et la louange.
Seigneur mon Dieu, je savoure cette journée qui commence, car je sais qu'elle est pleine de vie.
Je bénis cette journée, car elle déborde déja d'une abondance de biens.
Que l'amour soit la substance et le point de départ de toutes mes penseés, ma seule réponse à toutes agressions, toute déception, tout conflit, toute peur, car l'amour est le souffle unificateur de toute rencontre et il permet l'évolution harmonieuse de l'humanité.
Puisse l'amour être la seule présence, la seule réalité de mon être, mon unique pouvoir.
Que ton souffle de vie m'accompagne toujours et partout, et que l'amour dont tu m'as créé m'aide à être la personne que tu désires que je sois en toute confiance et en toute liberté.
Inspirée d'un texte de Pierre Pradervand. L'art de bénir. par Francine Vincent. Revue Appoint, février 2018, p.13..
Nous sommes au premier anniversaire de l'épreuve du la Mosquée de Québec. Certains se demandent, mais où était Dieu ce jour-là? Dieu était dans tous les "christs" qui sont tombés sous les balles meurtrières pour souffrir et accompagner les familles endeuillées. Dieu était dans ce jeune tireur blessé par la vie pour souffrir avec lui dans le respect de sa liberté brisée. Un acte terrible a été commis, mais des coeurs endoloris sont restés du côté de la communauté comme de celui du jeune tireur. Il faut prier pour les uns et pour les autres. On entend pas souvent parler du jeune tireur et de sa famille, mais derrière l'acte commis, il y a des personnes là aussi.
Un missionnaire ne vient pas convertir, il vient servir.
La miséricorde est un long chemin du coeur à la main.
Le christianisme n'est pas une idéologie, mais une rencontre avec une personne.
Un des grands maux de l'Église, ce sont les prêtres "vieux garçons" et les soeurs "vieilles filles."
Aujourd'hui, la litrugie nous fait méditer le texte de Luc sur l'Annonciation à Marie. Nous méditons souvent ce texte en fonction de la naissance de Jésus et faire naitre Jésus aujourd'hui encore. Ce matin, je me permets une question: Est-ce que, moi, je suis né comme enfant de Dieu? Où est-ce que je devrais naitre encore un peu? Je suis un enfant de Dieu depuis ma conception, je vis en chrétien, mais suis-je vraiment un enfant de Dieu? Cette année, j'ai pensé de laisser le Seigneur me faire naitre comme un enfant de Dieu. Une autre question m'habite: Qu'est-ce qu'un enfant de Dieu? Je dois me retourner vers l'Évangile et regarder comment Jésus a vécu sa réalité de Fils du Père pour avoir une idée de ce que je devrais vivre. Il me propose l'idéal vers lequel je dois tendre. Un enfant est d'abord celui qui écoute ses parents, recueille leur héritage de vie pour s'en servir à sa façon dans sa vie à lui. Alors au contact de l'Évangile, je vais essayer de laisser naitre et grandir davantage l'enfant de Dieu que je suis.
Le Pape François avait réunis différents responsables religieux pour un moment d'échange. Chacun fut invité à proclamer sa foi selon ses termes propres. L'un dit: Je crois en bouddha, un autre déclara: Je crois en Dieu, un autre dit: Je crois en Jésus Christ, un dernier dit: Je crois en allah. Le Pape François fit remarquer que chacun esprime de façons différentes la recherhce de Dieu et que en définitive nous sommes tous enfants de Dieu.
Alors tous se dirent: Je crois en l'amour. L'essentiel unit alors que l'accidentel souvent divise. Ce qui unit est plus important que ce qui divise.
Jean Vanier: Un cri se fait entendre.p. 172.
Combien de pains avez-vous? demande Jésus aux disciples. Mth 15, 29-37. Ce matin, Jésus me demande à moi: combien de pains as-tu à partager avec les gens que tu rencontres? J'ai essayé d'énumérer: le pain de l'accueil, de l'amour, de la tendresse, de l'expérience, de la vieillesse, de l'écoute et de l'impuissance, parce que souvent devant les situations nouvelles, nous nous sentons impuissants. C'est facile d'étaler ces pains sur le papier mais au quotidien. Il est facile de donner un morceau de pain à quelqu'un mais lui donner Jésus christ, lui donner la vie chrétienne, comment faire? Lui donner la faim du Christ? Parfois nos pains n'ont pas la saveur qu'il faut et nous goûtons l'amertume du pain de l'impuissance. Faites-les asseoir, dit le Seigneur. Assis est l'attitude de l'attente, de l'accueil, de la confiance; alors assieds-toi et accueilles le pain du Christ en toi pour le partager. Bonne journée.
Quand je voyage, souvent je dois baisser ma vitre soit parce qu'il fait chaud, ou pour donner ou demander un renseignement. Je la baisse aussi pour donner des sous aux étudiants qui font un pont payant pour leur voyage de fin d'année. Baisser sa vitre, c'est entrer en contact avec quelqu'un, c'est enlever une frontière qui m'empêche de communiquer avec l'autre. Trop souvent peut être je garde ma vitre levée. Baisser sa vitre, c'est acceuillir un sourire et se laisser transformer, se laisser évangéliser par l'autre. Alors, je me donne un mot d'ordre: Baisse ta vitre!
Mathieu en 25, 14 nous présente une parabole: Un maitre part en voyage et confie des talents à ses employés leur donnant la repsonsabilité de les faire fructifier. Il fait confiance à ses gens. Deux ont doublé leurs talents, un seul a eut peur et l'a enterré. Je me suis posé une question farfelue, question que je me pose depuis longtemps en Église. Quand un prêtre quitte une paroisse, il est parfois difficile aujourd'hui de le remplacer. Serait-il pensable de faire comme le monsieur de l'Évangile et de confier des responsabiltiés à des gens sur place pour continuer l'animation de la paroisse, présider aux baptêmes, aux funérailles, à des célébrations dominicales de la Parole etc ... C'est certain que je rêve en couleur, mais il me semble que l'Esprit Saint est encore dans l'Église quelque part.
VIVRE, c'est quitter l'esclavage et vivre enfin debout.
Nous sommes trop souvent esclaves du regard de l'autre, de son approbation, de sa considération. Mais pour qui sommes-nous venus ici sur terre? Pour que l'autre soit heureux ou pour que nous le soyons. Vivre en fonction de l'autre, c'est choisir la survie. Vivre en fonction de soi, c'est quitter la survie pour enfn vivre notre vie.
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"Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé." Lc 12, 49. Jésus est venu allumer le feu de l'amour, de la miséricorde, de l'accueil, de la paix ... La vie chrétienne, la suite du Christ, l'engagement pour le royaume, c'est une affaire de coeur. C'est comme un feu intérieur qui brûle sans consumer. Un feu réchauffe, rassemble; le foyer dans une maison, un bon feu de grève. Près d'un bon feu, on se sent bien et nous avons le goût de rester. Près du Christ au coeur de la vie chrétienne, on a le goût de rester et de le dire autour de nous. Quand nous nous approchons trop près d'un feu, nous risquons de devenir nous-même un feu. Si nous approchons du Christ ne risquons-nous pas de devenir aussi "Christ". Essayons pour voir. Si le feu devient trop fort, on appellera les pompiers.
Dernièrement, voulant trancher une carotte, je fis un mauvais geste et me blessé à l'index droit. -Comme je suis gaucher, je tiens le couteau de la main gauche. Vous allez sans doute penser en vous même,non seulement il est gaucher, mais en plus il est gauche.- alors ma main gauche a vitement lâché le couteau pour se porter au soin de ma main droite. Avec douceur et amour, elle l'a soigné le mieux possible. En réfléchissant a cet événement, je me dis: ma main gauche vient de me donner une leçon. Pourquoi ne serais-je pas moi aussi la main gauche de la personne blessée près de moi, de celle quii souffre dans son corps comme dans son coeur, de celle qui attend un sourire pour retrouver goût à la vie. Merci à ma main gauche.
J'ai dit à l'amandier: Frère, parle-moi de Dieu. Et l'amandier a fleuri. Nikos Kazantzakis.
"Bien-aimé, je t'écris avec l'espoir d'aller te voir bientôt. Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c'est-à-dire la communauté chrétienne." 1 Thim 3, 14. Nous attachons beaucoup d'importance sur notre comportement dans l'église, mais pensons-nous autant à notre comportement, au repsect dans "la maison de Dieu." Le premier temple de Dieu, le premier tabernacle du Christ, c'est le coeur et la vie des chrétiens. J'avais fait monter un jeune qui faisait de l'auto-stop et il avait discuté franchement disant les choses comme il le pensait. Il découvre que je suis prêtre, alors je lui dis: est-ce qu'il y a des choses que tu as dites et que tu n'aurais pas dites si tu avais su avant que j'étais prêtre. Il me répond: Ce que je ne dirais pas devant un prêtre, je ne le dirai pas plus devant des laïques. Il ne connaissais sans doute pas la maison de Dieu, mais il m'a fait réfléchir. Savons-nous respecter la "Maison du Bon Dieu?" Nous mettons beaucoup d'énergie et d'argent pour réparer la maison de pierre, que faisons-nous de la maison de Dieu?