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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

vendredi, 19 juin 2020 13:34

Fête de l'Amour

Aujourd'hui, LÉglise nous invite à célébrer la Fête du Sacré-Coeur de Jésus. Célébrer l'Amour incarné. Célébrer l'Amour qui nous a dit: "Faites ceci en mémoire de moi." Chaque jour je contemple et médite cette présence de l'amour divin à l'oeuvre dans ma résidence de personnes âgées. Je vois une jeune emplyée toute menue, après chaque repas, conduire à l'extérieur un vieillard malade en chaise roulante et l'aider à fumer sa cicarette puis le reconduire à ses appartements. "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Voila mon premier sujet de méditation et de sanctification que la vie m'apporte chaque jour.  quand je vois les personnes actuellement qui chaque matin endossent gants, masques et jaquettes et vont risquer leur santé pour pendre soin des malades du coronavirus, c'est là que je trouve matière à nourrir ma foi et ma prière. qand je vois ces personnes dans la rue qui manifestent et luttent contre la racisme, la violence et la pauvreté, j'ai là matière profonde à ma prière et sanctification. Et cela est propre à tout chrétien pas seuleement à moi prêtre. Notre premier lieu de prière et de sanctification est la vie autour de nous.

J'ai reçu une autre leçon un jour. Je voyageais dans le diocèse et je fais monter en voiture un "auto stopper", un "pousseux" comme on disait à l'époque. Un jeune d'environ 20 ans. J'entreprends avec lui une conversation sur ce qu'il fait, d'où il vient; un moment, il s'arrête,me regarde et me dit: Vous n'êtes pas prêtre, vous? Je lui réponds que oui, je suis le vicaire de l'évêque, je travaille dans tout le docèse de Gaspé. Alors nous entamons ensemble une discussion sur l'Église, la vie chrétienne, Jésus Christ; ce fut une intéressante conversation. Parfois je lui disais: tu me dis des choses apprises par coeur, ça ne m'intéresse pas; dis-moi ce que toi tu penses. Au moment de déscendre de voiture, il me donne la main et me dit: Vous n'êtes pas un prêtre spécial, vous, on vous dit n'importe quoi et vous ne nous chiâlez pas. J'ai découvert ce jour là une autre piste de méditation et de sanctification: Écouter et accompagner les gens autour de moi. J'avais eu des cours l'université  sur le texte du Concile où est affirmé que le principal moyen de sanctification du prêtre est l'exercice du minstère dans sa triple fonction. les chrétiens avec qui j'ai travaillé et que j'ai cotoyés m'ont rappelé l'importance de cet eseignement.

En cette fête de l'Amour incarné, même si je ne suis plus en action dans une communauté, je veux me rappeler l'importance de mon ministère et vivre un temps d'action de grâce pour tout ce que le Seigneur dépose devant moi comme moyen de sanctification et je veux aussi rendre grâce pour tout ce que mes frêres et soeurs dans la foi m'apportent comme élément de prière et de méditation. En ce temps de confinement, la vie nous apporte  tellement d'occasions de dire MERCI et Alléluia.

 Ce matin, je dis donc au Segneur: Tu as envoyé au coeur des communautés chrétiennes  des hommes et des femmes révéler ta présence d'amour au coeur de notre monde. tu nous as envoyés dire autour de nous que tu es l'amour inconditionnel. A travers nos limites et nos doutes permets-nous d'allumer le feu que tu espères dans le monde: feu de l'Esprit et feu de l'Amour. Et quand nos églises réouvriront, que nous soyons heureux de nous asseoir au centre de la communauté rassemblée pour célébrer humblement ce grand sacrement de la communion, de la fraternité et de l'amour donné. 

jeudi, 18 juin 2020 18:41

Un mot de Lao Tseu

Si tu as tendance à être anxieux, c'est parce que tu vis dans le futur. Si tu as tendance à être dépressif, c'est que tu vis dans le passé.si tu as tendance à être en paix, c'est parce que tu vis au moment présent." Et j'ajouterais: la clé pour en arriver à être bien, c'est de devenir capable de vvire pleinement le moment le plus important de notre vie: LE MOMENT PRÉSENT. 

 

jeudi, 18 juin 2020 18:31

Accueillir ce qui est.

François Lemay: Tout est toujours parfait. L'art d'accueillir ce qui est. Ed Dauphin blanc. A travers son histoire de vie, l'auteur nous apprend à découvrir nos froces intéreirues et en nous laissant accompagnerpar lui, découvrir que tout ce qui nous arrive contient un message qui nous fait grandir. Vivre le moment présent avec toutes ses richesses, se pauvretés pour se laisser nourri du message qu'il transporte. "Ce livre est la somme d'outils efficaces d'amélioration de soi, un véritable cadeau du ciel que nous offre l'auteur, emballé de beaucoup d'amour et de grandes vérités." J'y ai rencontré de nombreuses situations que j'ai vécues et qui m'ont fait sourire, je me suis reconnu. Bonne lecture. 

 

jeudi, 18 juin 2020 14:03

Enlève ton masque.

Hier, j'avais mis un masque pour rencontrer quelqu'un. En passant devant mon miroir, je me suis arrêté et me suis dit: Combien de fois dans ma vie je me suis mis un masque pour me préserver, pour éviter qu'on me voit tel que je suis, pour sauver mon image? C'est une piste de réflexion que la situation nous invite à explorer.

Le masque est un moyen de protection pour moi et pour les autres contre le virus. Souvent nous nous mettons des masques pour nous protéger. François Lemay a écrit: Tout est toujours parfait. Il raconte son histoire où il appris les leçons de vie à travers ses échecs commes ses succès. Le problème ou la solution est souvent pour ne pas dire toujours en dedans de nous. Il cite une phrase d'un guide lors d'une expérience en montagne: Le bonheur, c'est pas d'être en haut, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur du confinement n'est pas d'en sortir mais  le chemin parcouru pour y arriver et les leçons de vie que nous allons y trouver. Enlève ton masque parce que la situation que nous vivons nous apporte des leçons de vie extraordinaires. Enlever son masque c'est ne pas s'arrêter sur ce que l'on perd mais voir avec reconaissance ce que l'on gagne, ce que l'on découvre comme leçons de vie. 

Je me suis demandé aussi si mes relations humaines, mes rencontres étaient toujours vécues derrière un masque. Est-ce que je vais continuer après le confinement?  Jésus au jour de la transfiguration a enlevé son masque pour se laisser découvrir tel qu'il était. La leçon qui me reste ce matin est de me regarder dans mon propre miroir intérieur pour me demander est-ce que je présente l'être que je suis ou celui que je voudrais que l'on voit? Est-ce que ma parole sera toujours filtrée à travers mon masque ou sera une parole vraie et sincère, une parole qui vent d'en dedans? Bonne journée frères et soeurs.

 

jeudi, 18 juin 2020 14:03

Enlève ton masque.

hier, j'avais mis un masque pour rencontrer quelqu'un. En passant devant mon miroir, je me suis arrêté et me suis dit: Combien de fois dans ma vie je me suis mis un masque pour me préserver, pour éviter qu'on me voit tel que je suis, pour sauver mon image? C'est une piste de réflexion que la situation nous invite à explorer.

Le masque est un moyen de protection pour moi et pour les autres contre le virus. Souvent nous nous mettons des masques pour nous protéger. François Lemay a écrit: Tout est toujours parfait. Il raconte son histoire où il appris les leçons de vie à travers ses échecs commes ses succès. Le problème ou la solution est souvnet pour ne pas dire toujours en dedans de nous. Il cite une phrase d'un guide lors d'une expérience en montagne: Le bonheur, c'est pas d'être en haut, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur du confinement n'est pas d'en sortir mais  le chemin parcouru pour y arriver. Enlève ton masque parce que la situation que nous vivons nous apporte des leçons de vie extraordinaires. Enlever son masque c'est ne pas s'arrêter sur ce que l'on perd mais voir avec reconaissance ce que l'on gagne, ce que l'on découvre comme leçons de vie. 

Je me suis demandé aussi si mes relations humaines, mes rencontres étaient toujours vécues derrière un masque. Est-ce que je vais continuer après le confinement?  Jésus au jour de la transfiguration a enlevé son masque pour se laisser découvrir tel qu'il était. La leçon qui me reste ce matin est de me regarder dans mon propre miroir intérieur pour me demander est-ce que je présente l'être que je suis ou celui que je voudrais que l'on voit? Bonne journée frères et soeurs.

 

mercredi, 17 juin 2020 13:20

Le sens de la table.

Le temps de confinement nous a certes appelé à découvrir le sens  de la table. Confinés dans nos maisons en famille, les repas deviennent des moments importants. La table est ce lieu de partage, de communin,; lieux pour créer des liens ou raffermir ceux qui existent. Quand nous partageons un repas avec quelqu'un, nous partageons plus que la nourriture, nous partageons du temps et de l'intimité avec d'autres personnes. Dans un repas se noue des amitié et des relations vivifiantes. La vie en famille ou avec des amis n'est plus la même à la suite d'un bon repas. La qualité de vie est différente et a pris de la valeur ou de la richesse. Nous devons nous donner du temps lors d'un repas; on dirait que les heures ne comptent plus. La présence et l'amour a pris toute la place.

Ceci nous envoie à l'Eucharistie. Ce temps de confinement devra aussi nous avoir permis de découvrir le sens de la table eucharistique. Et ceci doit aussi poser question au fait de célébrer devant une caméra seul devant un autel. La table eucharistique est un lieu de communion, de partage, d'intimité avec soi, le Seigenur et les autres autour de nous. La table eucharistique est un lieu de fraternité qui nourrit pour la mission. N'avons-nous pas perdu un peu le sens de la table remplacé par l'autel du sacrifice? La table de l'Eucharistie est un peu comme le tremplin sur lequel le plongeur prend son élan pour plonger. La table de l'Eucharistie nous donne notre élan pour plonger dans la vie et la mission du Christ ressuscité. La fin de l'Eucharistie est la mission. Quand la célébration est terminée, la messe commnce. Nous plongeons dans la mission donnée par le Christ. Quand on est bien ensemble, les heures ne comptent pas, quand un repas a du sens et nous nourrit, on n'a pas hâte que ça finisse. Profitons de ce temps de confinement pour sortir de notre routine et retrouver le sens de la table, comme le suggèr le bon Père Arnold.  

Jésus, mon frère et modèle, viens libérer mon coeur de ses peurs et de ses routines,  conduis-moi vers les terres intérieures de ton amour divin, et qu'avec Toi, je découvre le sens profond de la table où tu m'invites à manger la Pâque avec mes frères et soeurs. Et qu'ainsi je puisses aider mon milieu à découvrir le sens profond de la vie que tu nous as donnée dans un monde en quête de sens et non de rites.

  

 

mardi, 16 juin 2020 18:25

Auteur anonyme.

Un oiseau assis sur un arbre n'a jamais peur que la branche casse parce que sa confiance n'est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes.

Et moi? où est ma confince?

 

mardi, 16 juin 2020 17:37

Nous sommes précieux. Mth 10, 26-33.

Nous avions au séminaire une couple de jumeaux presqu'identiques. Il nous étais difficile de les différencier. Les professeurs se trompaient souvent au grand plaisir de ces petits messieurs. En méditant l'Évangile de notre dimanche, ce souvenir m'est apparu et je me suis dit: Le Seigneur en me regardant voit son jumeau. Est-ce qu'en regardant mon voisin, je vois le jumeau de Jésus Christ? Est-ce prétentieux de ma part? Sans doute un peu me direz-vous et avec raison.

Le temps de confinement nous a fait prendre conscience de l'importance des relations humaines et de la présence des gens que nous aimons autour de nous. Vivre des rencontres par internet ou par téléphone n'est pas du tout la même chose. L'absence que nous vivons nous fait mieux comprendre l'importance de nos rencontres avec le Seigneur.  Le silence du confinement nous renvoie à notre richesse intérieure et fait réaliser l'importance de ces moments de silence avec le Christ. 

Nos rencontres avec le Christ ont un petit quelque chose de sacramentel dans nos rencontres avec les autres. Le Christ est tellement présent en nous que nous devenons dans nos rencontres une sorte de sacrement l'un pour l'autre. Nous devenons signe de cette présence divine dans l'être humain. Parce que la rencontre de deux personnes n'est pas simplement l'addition de deux êtres humains, mais un moment de communion intense qui dépasse les mots échangés. Nous avons tous connus de ces rencontres d'intimité avec le Christ qui nourrissent et changent nos rencontres au plan humain. Nous valons bien plus que tous les oiseaux du monde.

Il est important que nous prenions conscience de ce que nous valons aux yeux du Seigneur. Prendre conscience que nous ne sommes pas seulement une bouche à nourrir ou une machine à production, mais un être spirituel qui avons des valeurs, qui sommes pétris de l'Esprit du Seigneur, remplis d'une présence divine. Nous ne sommes pas cela parce que c'est écrit dans la bible, mais c'est écrit dans la Bible parce que nous le sommes. Le prophète Oseé nous le révèle quand il met dans la bouche de Dieu: Je parlerai à ton coeur, je te fiancerai à moi dans la fidélité, la tendresse ... Nous sommes des fiancés de Dieu.

Tout est inscrit dans notre coeur dès notre naissance et c'est le travail de toute une vie que de le découvrir. Nous sommes trop haitués à nous voir pécheurs et à nous dévaloriser. Nous avons à découvrir que nous sommes d'abord des êtres en croissance qui font des faux pas et se reprennent. Aux yeux de Dieu, ce qui compte n'est pas ce que nous faisons, mais ce que nous sommes.   Aujourd'hui seul ou en famille, nous sommes invités à découvrir vraiment qui nous sommes et autour de la table familiale  retrouvons un temps de fraternité pour vivre  cette grande réalité que nous sommes sacrement de la présence du Christ les uns pour les autres.  Un jour, frères et soeurs chrétiens, quand nous nous réunirons autour de la table eucharistique, nous serons sans doute mieux en mesure de comprendre que nous sommes autour de la table de la communion et moins de l'autel du sacrifice.  

 

 

mardi, 16 juin 2020 13:36

Et nous, nous espérions ...

"Et nous, nous esperions qu'il délivrerait le peuple d'Israël". C'est le mot que  les disciples découragés sur la route d'Emmaüs avait dit à Jésus. Cette afirmation m'est revenue ce matin dans ma méditation. Je me suis souvenu de nos espérances à la suite du Concile et du vent de changement qui soufflait à l'époque sur le Québec. Nous espérions, nous aussi. Nous espérions une Église peuple de Dieu où prêtres et chrétiens travaillent ensemble en communauté pour bâtir le règne de Dieu dans les coeurs. Nous avons voulu faire atterrir l'esprit du Concile dans notre Église. Nous avons espérer diminuer la pyramide de pouvoir, curé-vicaire, en nommant les prêtres en équipe en vue de développer le travail en équipe dans les paroisses. Nous avons espéré que ... Mais aujourd'hui faut se rendre à l'évidence que nous n'avons réussi qu'à gérer la décroissance. Nous avons mis l'accent sur "l'ingéniérie" de l'Église au lieu de la communauté. Comme nous avions "chosifié et instantifié" les sacrements, notre Église est restée un lieu de service religieux et non une communauté de chrétiens. Il y a deux mots que le peuple chrétien nous dit et qu'il nous fut écouter avec attention, les uns nous disent;"Npus nous sommes débarrassé de l'Église" et d'autres disent: Nous nous sommes sentis abandonnés par l'Église. Nous sommes devant ces deux réalités avec un petit noyau de pratiquants. Si nous voulons avancer, nous devons nécessairement connaitre mieux et méditer rnotre histoire du Québec.

Mgr Gagnon dans sa lerttre sur l'urgence d'agir en vue de l'avenir de l'Église avait touché un élément important. Après avoir décrit brièvement la situation de l'Église, il terminait en disant: Un discernement sérieux s'impose. si nous voulons apporter un remède, il nous faut connaitre la cause de la maladie.  Et il ajoutait: Ceci nous renvoie à l'essentiel: La communauté. C'était une des clés importantes pour envisager l'avenir de l'Église. Partout ceci est passé inaperçu et l'accent fut mis sur la structure. Et nous continuons de gérer la décroissance.  Le temps de confinement aurait du permettre de revoir l'essentiel de la vie chrétienne: la spiritualité au quotidien, le témoignage de vie sur le terrain. Nous espérions que ....

Comme je l'écrivais il y a quelques jours, nous sommes devant une assemblée liturgique vieillissante et non une communauté vivante. Sur la route d'Emmaüs, ce matin,  je me dis que c'était une étape qu'il fallait vivre. Aujourd'hui nous sentons dans l'Église un ressac de l'Église d'avant le Concile. Ça aussi, c'est une étape qu«'il nous faut vivre. Il me reste une espérance très forte au fond du coeur que sur cette route d'Emmaüs nous puissions dire à Jésus: Reste avec nous car le soir vient et la journée est avancée. Lc 24, Oui, reste avec nous Seigneur, pour que nous puissions faire l'expérience de ta présence de ressuscité et découvrir ta mission dans le monde d'aujourd'hui. Ainsi nous pourrons sans doute changer nos souliers de liturge et nos titres de pouvoir pour mettre les sandales du pèlerin  et repartir avec toi sur la route pour vivre ta mission d'amour, de paix, de liberté.

 

lundi, 15 juin 2020 14:13

Un trépied,

Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité; mais la plus grande des trois, c'est la charité.  1 Cor, 13, 13. Alors notre ami Paul vient nous poser une question: Pour toi, c'est quoi la charité? Je me suis surpris à essayer de répondre. Il y a la charité envers les pauvres qui ont besoin de nourriture ou des biens nécessaires à la vie, il y a la charité envers les pauvres de coeur, blessés dans leur intelligence ou leur psychologie, il y a la charité envers les pauvres spirituellement ou intellectuellement. Alors, moi ce matin, où est-ce que je me situe?