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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 02 juin 2020 16:39

La foi qui sauve. Jn 3, 16-18.

Fête de la Sainte Trinité: pouvez-vous le comprendre, un Dieu en trois personnes? Nous sommes devant un mystère, c'est à dire une réalité que notre intelligence humaine ne peut percevoir dans son entier. C'est une façon pour Dieu de dire qu'IL est, un être de relation et il exprime sa relation avec des mots que nous puissions comprendre. La relation avec nous en est une d'amour parce qu'Il se présente comme un Père, un Frère et un souffle de vie. Il nous pésente le modèle familial. Rappelons-nous la parabole du fils retrouvé  où il retrouve un père et une vie de famille. Dieu a un coeur de mère et de père et de frère dans sa relation avec nous. Il est donc quelqu'un qui fait grandir, accompagne, écoute et soutient, tout ce que font les parents envers leurs enfants. Un Dieu qui nous veut fidèles à nous- même comme le Christ l'a été  et heureux. Il nous a tellement aimés qu'il est venu s'incarner pour nous révéler la grandeur de son amour. Il est venu nous dire aussi comment vivre ensemble pour faire connaitre son amour envers l'humanité. Il avait assez confiance en nous pour faire de nous le sacrement de sa résence et de son amour.

Jésus nous dit dans l'Évangile de Jean que toutes personnes qui croient au fils a la vie éternelle. Une des dimensions essentielles de notre relation avec la divinité en nous après l'amour est la foi.    Alors je voudrais simplement méditer un peu cette réalité de la foi.  Nous suivrons l 'exemple de Moïse et irons sur la montagne. Aller sur la montagne, c'est se placer devant le Seigneur pour méditer et ainsi se dégager de tout ce qui nous empêcherait de le rencontrer.

Dans l'Évangile de Mathieu 20, 29, Jésus guérit deux aveugles qui se mirent à sa suite. Les aveugles ont eu confiance en Jésus parce qu'ils ont eu une expérience de sa présence avec eux. La foi est pour ainsi dire le fruit de la rencontre de deux amours, celle de Jésus qui nous rejoint et le nôtre qui devient réponse. Les gens dans l'Évangile ont cru en Jésus à partir de l'expérience de vie qu'ils ont fait avec lui. Nous écoutons souvent des témoignages de vie de personnes qui ont vécu une expérience de foi avec le Christ et presque toujours il y a derrière une rencontre ou cette profonde recherche de Jésus. La foi nait d'une expérience de vie, elle n'a pas toujours l'aspect foudroyant de l'expérience de Paul. Cette expérience de foi nous met en relation de communion avec le Seigneur en nous, c'est alors que de développe la prière. Une attitude fondamentale qui découle de la foi est l'attitude de prière. Une prière qui n'est pas seulement répétition de mots, mais état de communion profonde avec le Christ. Comme l''aveugle de l'Évangile, nous prenons la route à la suite de Jésus. Si nous sommes à l'école de Jésus, si la foi nous met sur la route à le suite de Jésus, elle nous place aussi à l'écoute de sa Parole. La parole, l'enseignement du Christ devient une nourriture quotidienne pour notre vie de foi.

La foi bien vécue non seulement nous ait contempler  Jésus, mais nous engage aussi à sa suite. Elle fait de nous ses témoins.  Saint Jacques nous dit: "C'est par mes oeuvres que je te montre ma foi. La foi sans les oeuvres est une foi morte." Jc 2, 14-18. "En réalité, tout chrétien qui traduit sa foi à travers son travail, ses loisirs, ses relations exerce en l'absence de tout discours sur Dieu ou sur Jésus un véritable apostolat."  Beaucoup de gens aujoud'hui: pompier, menuisier, boulanger etc. révèlent Dieu à leur façon sans le nommer. Nous ne sommes pas habitués à cette façon ayant grandi dans un monde de chrétienté mais note foi nous invite à faire ce pas. 

Trop souvent nous écoutons la Parole de Dieu comme nous écoutons une pièce de piano; nous n'apprenons pas à jouer du piano, il en est souvent ainsi de la Parole de Dieu.  Nous devons comme Moïse aller sur la montagne pour bien goûter la parole de Dieu. Ce temps de confinement que nous vivons nous donne le temps, à nous chrétiens, de méditer la parole chaque dimanche pour nourrir notre quotidien. Ce temps nous permet aussi de voir comment les chrétiens vivent cet enseignement de Jésu à travers toutes ces personnes qui aussure les soins essentiels des autres. Dieu se fait connaitre là aussi dans son mystère profond comme Père, fils et Esprit. Il est dans une relation de famille pour donenr du souffle à notre engagement. Dieu est plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer, nous dit Saint Paul. 

 Ce matin, Seigneur, entraine-moi sur la montagne,  où dans le silence je puisse faire une expérience merveilleuse de ta présence qui fera de moi un témoin docile à ton amour.   

mardi, 02 juin 2020 14:58

S'émerveiller.

"Cultiver l'émerveillement, c'est offrir à nos enfants un terrain fertile où ils puissent découvrir tranquillement les mystèrs et les beautés du monde. Un enfant émerveillé devant un adulte émerveillé, pour qui jamais ne s'éteint la soif  d'apprendre."

 

Quand la haine crie trop fort, l'amour ne peut rester silencieux. Écrit sur la façade d'une maison aux États Unis.

 

mardi, 02 juin 2020 14:25

Cultiver l'émerveillement.

Il est absolument nécessaire que nous tournions de nouveau le regard vers la terre et que, dans la contemplation de ses beautés, nous laissions surgir en nous l'émerveillement et l'humilité. Rachel Garson. Il peut sembler bizarre de parler d'émerveillement dans le contexte actuel, mais il y a des raisons de s'émerveiller et nous ne devons pas tomber dans le dolorisme. Nous sommes trop facilement portés à être des saules pleureurs. Jean-Paul 11 écrivait: "Sans l'émerveillement, l'homme tomberait  dans la répétitivité et, peu à peu, il deviendrait incapable d'une existence vraiment personnelle."  Il y a en chaque être humain un trésor et nous devons libérer ce trésor.

La nature en cette période de l'année est une source d'émerveillement devant l'éclatement de ses beautés, ses richesses, il ne faudrait pas passer à côté de ces merveilles sans les voir. La force de vie qui s'y dégage est un exemple qui doit nous soutenir dans le temps difficile que nous vivons. Nous pouvons nous émerveiller devant l'engagement des personnes dans la lutte contre le virus ert le soin des malades, toutes les personnes dans les services essentiels qui risquent leur santé et même leur vie pour assurer les services nécessaires à la vie. Nous pouvons nou sémerveillés devant la levée de bouclier face à la mort de l'homme de race noir au États Unis. Nous pouvons déplorer les méfaits causés par certains manifestants, mais je suis émerveillés par le témoignage du frère de la victime, par l'appel réaliste du gouverneur. Il y a dans le coeur de l'être humain un trésor qu'il faut laisser éclater. Cela me rappelle le texte de la multiplication des pains où les apôtres disent à Jésus de renvoyer les foules; Jésus leur répond: "DONNEZ-LEUR VOUS MÊME À MANGER." les gens se lèvent et se battent  pour plus de justice et de respect des personnes. Ils vivent la parole de Jésus. 

Les chrétiens et chrétiennes mêmes les personnes qui ne viennent pas  à la messe sont remplies d'un trésor qu'il faut laisser éclater et devant lequel nous devons nous émerveiller. Une des pistes intéressantes de l'évangélisation ne serait-ce pas l'émerveillement devant l'oeuvre du Seigneur dans nos vies. Éduquer et évangéliser c'est, je crois,  laisser surgir le trésor déposé par l'Esprit en chacune et chacun de nous.  Émerveillons-nous et laissons les autres s'émerveiller à leur façon. Ainsi la vie sera belle.

 

lundi, 01 juin 2020 16:43

Un mot de Monsieur Churchil

Nous gagnons notre vie par ce que nous recevons, nous faisons notre vie par ce que nous donnons. W. Churchil.

 

lundi, 01 juin 2020 14:21

J'ai le coeur ...

Ce matin, j'ai le coeur un peu à l'envers comme dirait l'autre. La pandémie et le confinement font paraitre au grand jour la faiblesse et les horreurs de nos systèmes. Après les horreurs des CHLSD, c'est le racisme américain qui soulève la colère du peuple à la suite de la mort d'un homme noir étouffé par le genoux du policier. Le peuple s'est levé, la colère engendre la colère. D'autres endroits dans le monmde ont suivit le peuple américain. Je me disais, lorsque Jésus était levé sur la croix, la foule qui l'avait condamné n'était pas là, les apôtres avaient fuit; aujourd'hui devant la mort d'un frère de Jésus le peuple se soulève pour réclamer justice.  Comment se fait-il qu'après 2000 ans de christianisme nous en soyons encore la?  Autour de moi  j'entends les bons chrétiens que nous sommes espérer l'ouverture des églises pour avoir nos célébrations.  Pouvons-nous nous agenouiler avec vérité devant le grand crudifié alors que les curcifiés meurent dans le silence et l'abandon et que nous gardons le silence? 

Cependant si je m'arrête à regarder attentivement ce qui se vit mon coeur revient un peu à l'endroit. Je crois que nous vivons un temps propice à une réflexion profonde sur notre vie chrétienne et en Église. Beaucoup de gens travaillent au soin des malades sans savoir qu'ils sont les premiers sacrements des malade.s. Les proches aidants comme les infirmières et les préposés  sont les premiers sacremnts du Christ auprès des personnes malades. Ils ne le savent pas, peut importe, mais qui va le leur dire?  La vie de Jésus Christ fut eucharistique comme la nôtre d'ailleurs. Jésus a fait du sacré de sa vie en la donnant et le chrétien fait aussi du sacé de sa vie en la donnant et la pandémie nous en offre un exemple édifiant. L'Eucharistie se vit chaque jour en attandant la célébration en communauté. toutes ces personnes qi se dévouent en ce tmeps de maladie sont mues par l'Esprit saint. Nous devrions étendre les mains pour les bénir et vivre le sacrement de confirmation. Le sacrement de confirmation vient confirmer l'action de l'Esprit au coeur du monde. Les actes des apôtres nous en donnent l'exemple. Les sacrements ne sont pas d'abord des célébrations mais une action du Christ ressuscité dans la vie des chrétiens. Cette action nous est signifiée par des personnes, des symboles et nous conduit à les  célébrer ensemble comme communauté chrétienne. Cetterencontre avec le christ dans la célébration nous donne le courage et la force  de retourner sur le chantier du règne de Dieu. Car le combat du Christ pour la justice et la paix n'est pas terminé et il est entre nos mains.   Ce temps de pandémie nous permettra-t-il de réfléchir et mieux découvrir nos sacrements?

Chaque matin, je bénis le Seigneur de donner du coeur à ces frères et soeurs en humanité et dans la foi pour se dépenser au service des mal gommés de notre société et de poser un peu de baume sur les plaies non seulement du corps mais surtout sur celles du coeur.  

dimanche, 31 mai 2020 15:01

Un mot du Pape François.

Pour moi, le coeur de l'Évangile, ce sont les pauvres.... Personne ne peut se sentir exempté de la préoccupation pour les pauvres et la jsutice sociale. La pandémie fait ressortir davantage le besoin des familles qui souffrent de pauvreté. Le besoin des banques alimentaires ne cesse de grandir. Ainsi le coeur des chrétiens s'élargit aux dimensions de la misère humaine. Khalil Gibran écrivait; "Il y a ceux qui ont peu et qui donnent tout entier. Ils croient en la vie et en son abondance."

dimanche, 31 mai 2020 14:35

Esprit de Pentecôte.

Le temps de confinement que nous vivons nous invite à découvrir la force de l'Esprit Saint qui nous habite. Il a déverrouilé les portes du coeur des apôtres enfermés à Jérusalem, qu'il puisse aussi déverrouillés nos portes qui nous éloignent des autres, portes de nos peurs, de nos préjugés, de nos sécurités pour sortir vers les personnes qui ont besoin de nous. Partageons une petite expérience.

Lambert Wilson comédien et metteur en scene joua un jour dans un  film sur en hommage à l'abbé Pierre, un prêtre français qui donna sa vie au service des sans abris. Lambert dans le but de mieux connaitre ce milieu s'habilla comme les sans abris, la barbe longue  et passa une jounée dans la rue. Il était bien connu dans le milieu, mais toute la journée il rencontra et vit passé  autour de lui des gens dans les rues de Paris et personne ne le regarda et porta attention. On le fuyait presque. Il disait: "À la fin de la journée j'avais même l'impression de  n'exister pour personne. Accorder son regard à quelqu'un, c'est le faire exister. Et exister, c'est important."   Ceci me rappela ce jeune homme près de mourir et qui dit un jour à quelqu'un: "Peux-tu me regarder mourir? Personne ne m'a regardé vivre pourrais-tu me regarder mourir?" Ceci me renvoie aussi au regard de Jésus sur Zachée, sur Pierre et sur le jeune homme riche de l'Évangile. 

C'est la prière que j'adresse à l'Esprit Saint ce matin: Donne-moi la capacité de regarder les gens sans distinction de races, de condition sociale, mais parce que cette personne est un enfant de Dieu.  

 

samedi, 30 mai 2020 14:33

L'autre.

Considérer les autres comme des problèmes, c'est les réduire à l'état d'objet. L'autre est d'abord un sujet en état de croissance avec tout le myatère qui lui appartient.  

 

samedi, 30 mai 2020 13:49

Planter le jardin du voisin.

Jeune, on nous dit quoi faire, rarement comment faire. Aux études on nous dit l'importance d'avoir une tête bien faite et bien pleine. On ne m'a jamais parlé de former un âtre humain avec un coeur bien nourrit.  Adulte, les autres critiquent ce que l'on fait et savent souvent mieux que nous  ce que nous devons faire. De sorte qu'à notre retraite on se retoruve devant le jardin des autres et pas souvent devant notre propre jardin. On nous demande toujours qu'est-ce que tu fais? On me demande souvent fais-tu encore des messes et des funérailles? J'ai souvent l'impression de vivre dans le jardin du voisin. Durant ma vie, j'ai beaucoup planté le jardin des autres, le jardin de l'Église; depuis quelques années, j'ai décidé de faire mon possible pour planter mon propre jardin. Le temps de la retraite est un temps merveilleux pour planter son jardin.

Le temps de pandémie nous le révèle bellement. Nous nous avons bâti des systèmes et le petit virus est venu tout chambarder et révéler la faiblesse des systèmes. Les politiciens ont l'habiude d'accuser le gouvernement précédent si ça va mal. Dans nos Églises ont accuse les gens de ne croire en rien et de ne plus vouloir payer leur dîme. Le jardin que nous avons planté ne veut plus produire. Nous vivons dans une société de productivité et de rendement et quand le rendement fait défaut, nous sommes désemparés parce que nous ne sommes plus dans notre jardin..

Un jeune disait un jour à ses parents: "On élève des poules, mais on éduque des enfants." Planté son propre jardin, ne serait-ce pas faire grandir chaque personne en fonction de ses capacités, ses valeurs pouer en faire un être complet. Ne serait-ce pas cela éduquer? Il me semble que dans la soxiété nous avons oublié un petit mot; ACCOMPAGNER. Nous avons dresser, bâtit, mais pas accompagner. L'important est la qualité de relation.  Nous formons un être humain comme nous formons une communauté chrétienne, comme nous formons une société humaine par la qualité de relation entre les personnes. Un curé me racontait un jour qu'il avait quitté une paroisse où il avait laissé plusieurs services vivants, des chrétiens engagés, une communauté en voie de se bâtir bellement. Deux mois après son départ, tout était disparu parce que le successeur avait une autre vision d'Église. Il me disait quand je suis retourné présider une célébratio dans cette paroisse quelques années plus tard, les gens me disaient: tu a été notre pasteur, tu seras toujours notre pasteur. J'ai été étonné me disait-il que les gens ne me parlent pas de ce que j'avais fait; j'en ai été un peu déçu, mais j'ai compris que l'important n'était pas ce que j'avais bâti, mais ce que j'avais été.  L'important est la qualité de présence et de relation avec le monde. 

L'éducateur comme le pasteur permet à chacun de planter son propre jardin. C'est au coeur de cette relation humaine profonde que Dieu se manifeste et nous accompage dans le soin de notre propre jardin.

vendredi, 29 mai 2020 09:43

Les bienfaits d'un virus.

Un humoriste disait hier soir à la télévison ce que le temps de pandémie lui avait faire réaliser. Il avait mieux découvert le chaînon d'ouvriers et d'ouvrières, ces ouvriers dans l'ombre qui appportent la nourriture sur notre table comme tous les autres dans les différents services essentiels. Nous prenons davantage conscience de l'importance de ces femmes et hommes trop souvent inconnus et même oubliés qui chaque jour mettent la main à la pâte pour assurer notre subsistance et cela à tous les niveaux. Et ce sont les moins bien payés du système. Ceci m'a rappelé un texte de Paulo Coelho que je cite:

Je regarde quelque fois à la télévision les inaugurations de tunnels et de ponts. voici ce qui se passe normalement: de nombreuses personnalités et des politiciens locaux se mettent en rang, et au centre se trouve le ministre ou le gouverneur du lieu. Alors on coupe le ruban, et quand les directeurs des travaux retournent à leur bureau, ils y trouvent diverses lettres exprimant reconnaissance et admiration.

Ceux qui ont sué et travaillé pour ce résultat, qui ont tenu la pioche et la pelle, qui se sont épuisés à la tâche en été ou sont restés à la belle étoile en hiver  pour terminer les travaux, on ne les voit jamais; on dirait que la meilleure part revient à ceux qui n'ont pas versé la sueur de leur front. Je veux être toujours capable de voir les visages que l'on ne voit pas, de ceux qui ne cherchent pas la célébrité ou la gloire,  qui accomplissent en silence le rôle que la vie leur destine. Je veux en être capable, car les choses les plus importantes de l'existence, celles qui nous construisent, ne montrent jamais leur visage.

Je me disais en moi-même, si le petit virus a réussi à mettre en pause tous ces grands qui se montrent partout et à humaniser un peu notre société,  ce serait aussi un bienfait au moins pour quelques mois. J'entendais souvent notre premier ministre dire que l'important pour le moment était la santé des personnes avant tout. La pandémie a fait éclater au grand jour le vrai visage de nos sociétés de consommation basé sur le rendement et non d'abord sur les valeurs humaines.  

Comme chrétien et comme prêtre, la même question m'est posée. Qu'est-ce que je veux? Quelle est ma priorité? Retrouver ma messe dans mon église ou vivre ma messe sur le terrain avec les femmes et les hommes qui suent à la besogne et sont découragés? Cette situation me renvoie personnellement au sens profond de mon ministère presbytéral et de tous les ministères dans notre Église que l'on oublie. Souhaitons que ce petit virus puisse humaniser notre société et nous faire découvrir en Église l'importance de toutes ces personnes qui depuis des années tiennent la vie des communautés à bout de bras. Une médaille a toujours deux côtés.