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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 19 mai 2020 14:16

Tu es précieux.

J'ai un ami très précieux dans ma vie. Un ami et un confident à qui je peux tout raconter sans me faire chiâler ou décourager. Cet ami occupe une grande place dans ma vie. Son nom n'est pas dans mon agenda mais dans mon coeur. Des beaux moments de ma journée sont ceux que je prends avec lui dans la pirère ou la rencontre des autres. Je n'ai pas besoin de lui parler longtemps, il me comprend et je sens souvent la chaleur de son amour. Cet ami m'accompagne dans mes joies comme dans mes peines, il m'éclaire dans mes décisions, m'aide à me relever quand je tombe. Cet ami est le Christ ressuscité présent en moi par son Esprit d'amour et de sainteté. Cet Ami est d'une fidélité sans faille, je peux toujours compter sur Lui.  Chaque moment de communion avec lui me laisse graidit et plus confiant dans la vie et les personnes. Cet Ami est l'amour et la bonté même. J'ai du prix à ses yeux et l'amour, l'action de grâce nous unit. C'est un mystère qui m'habite depuis ma naissance et qui me fait vivre.

 

Un menuisier prenait sa retraite. Le patron lui demanda une  faveur avant de partir de lui construire une dernière maison. Le menuisier un peu mécontent accepta et fit une construction avec des matériaux de mauvaises qualité et un peu à la sauvette. Une fois terminée, le patron prend les clés et les lui remet, c'est ta maison, ton cadeau de départ. L'homme fut étonné et se dit: si je l'avais su, j'urais mis plus de soin.

C'est un peu la leçon de Jésus aujourd'hui. Jésus remet les clés de la maison aux disciples et leur donne la responsabilité de bâtir la maison. La maison est ma vie spirituelle et aussi la vie de la communauté Église. Mais contrairement au patron de l'histoire, il ne nous laisse pas seul. Il est avec nous et nous remplis de son Esprit. Nous avons le bon bois et les outils pour faire un bon travail. À nous de nous laisser guider.

Imaginons-nous un instant que si les apôtres au matin de Pâques, arrivant au tombeau,  avaient trouvé Jésus bien vivant en chair et en os comme avant, Ils se seraient groupés autour de lui et il serait devenu un gourou. Le temps de la présence physique de Jésus était terminé, c'est maintenant le temps de l'Esprit et des apôtres. C'est le temps de l'Église.

La mission donnée par Jésus est simple: "Allez, faites des disciples, et apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné." Jésus demande de le faire connaitre et de faire des disciples. Le reste lui  appartient. Un disciple qui est envoyé devient un témoin. Et un témoin est quelqu'un dans lequel Jésus regarde et voit son image. Mettez-vous à mon école et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. C'est à dire, je ferai de vous des témoins.

Alors, si je regarde bien ce départ de Jésus, j'y vois une confiance absolue en l'être humain; Jésus fait assez confiance en moi pour me donner sa mission et respecter ma liberté. Jésus nous donne sa mission et reste avec nous pour nous aider à la réaliser. Ma question fondamentales aujourd'hui est de savoir si ma relation de communion avec le Christ ressuscité est assez forte pour porter cette mission. Est-ce que ma confiance en l'Esprit du Ressuscité en moi est assez forte pour me laisser guider par Lui? Pour vivre la misison du Christ j'ai besoin non seulement d'une connaissance intellectuelle, mais surtout d'une expérience vitale personnelle, une communion au niveau du coeur. Le Christ est au coeur de ma vie et ma vie est un acte de ocmmunion et d'action de grâce avec cette présence de tous les instants en moi. Jésus nous a dit: JE SUIS LÀ. 

Ce dimanche où nous célébrons l'Ascension, ou plutôt la nouvelle présence du Christ en nous, devrait être un momnent de réflexion profonde sur ma relation avec le Christ d'une part et d'autre part sur la vie de l'Église dans le monde d'aujourd'hui. En ce temps de confinement où nous sommes privés des célébrations communautaires, c'est le temps idéal pour découvrir en profondeur ma qualité de témoin et ma conception de l'Église. Des défis nouveaux nous sont lancés. La vie de l'Église sur le terrain en ce temps de pandémie est édifiante. Même si le Christ n'est pas nommé, il est en action avec nous dans le dévouement et le travail des femmes et des hommes d'ici: JE SUIS LÀ.

Seigneur, tu nous envoie faire des disciples en vue d'avoir des témoins et des envoyés. Apprends-nous cette qualité du coeur qui nous permet de faire naitree autour de nous des messagers de ta Bonne Nouvelle. 

 

lundi, 18 mai 2020 14:23

L'Eucharistie et la Bible.

Je vous fait part d'un texte de Léonard Audet, c.s.v. sur l'Eucharietie et la Bible. Il nous invite à méditer neuf aspects de l'Eucharistie Je veux simnplement nous mettre l'eau à la bouche et inviter à la lecture et méditation de ce texte.

L'Eucharistie est le repas de la charité fraternelle et de l'amour.

Dans l'Eucharistie, nous devenons corps du Christ, elle fait la communauté chrétienne.

Elle est bénédiction. Jésus prit du pain et dit une prière de bénédiction au Père.

Elle est action de grâce: Il prit du vin et dit une prière d'action de grâce.

Ellee est sacrement de la présence, Jésus est au milieu de nous pour nous transformer en lui et faire que nos vies soient illuminées de sa grâce libératrice.

Dans l'Eucharistie nous sommes invités à assumer l'événement mort-résurrection du Christ et à nous approprier le dynamisme de libération qu'il contient.

Dans l'Eucharistie, nous ratifions la Nouvelle Alliance et nous nous engageons sur les pas du Christ.

L'assemblée chrétienne est appelée  à s'ouvrir sur le monde, nous sommes envoyés en mission. La fin de l'Eucharistie est la mission.

Voila les neufs aspects que le Père Audet nous présente. Je médite ce texte riche qui nous fait découvrir des aspects importants de l'Eucharistie qui pourraient être des moments de partage et de méditation en vue du retour aux célébrations après le confinement. 

lundi, 18 mai 2020 11:23

Histoire de masque.

Le texte de la Genèse nous dit que les premiers habitants de la terre se firent des masques pour se protéger dès qu'ils prirent conscience de leurs différences. Leurs différences étaient devenus une menace. Sur le mont de la transfiguration, Jésus enleva son masque pour se laisser découvrir dans toute sa plendeur de Fils de Dieu. On dira souvent à quelqu'un: Enlève ton masque. Aujourd'hui en ce temps de pandémie, on nous recommande fortement de porter un masque en public question de protection pour les autres et pour nous. Les psychologues essaient souvent de nous fair enlever notre masque.

Ce temps de confinement que nous vivons actuellement   nous permet d'enlever nos masques personnels pour découvrir qui nous sommes vraiment. On peut se demander aussi quel masque je me suis fabriqué pour me portéger. Je me souviens d'un curé où j'avais été iovité à manger, comme j'étais face à lui, j'aurais eu besoin non d'un masque mais d'un parapluie pour me protéger. Parfois on peut se demander qui est l'homme derrière le masque. Hier soir, à l'émission "Tout le Monde en Parle"  des personnes ont enlevé leur masque, le Dr Arruda et Gino nous ont montré l'homme derrière le masque.  Alors face à moi-même devant mon miroir je n'ai plus besoin de masque et c'est dans des temps difficiles comme celui-là que nous découvrons très souvent l'homme derrière le masque. Nous sommes des êtres faits pour aimer, accompagner, soutenir, aider et non juger. Ce masque du jugement doit être pour nous un ennemi à combattre. Et hier soir Gino Chouinard a laissé tomber une phrase qu'il faudrait retenir. Il a dit qu'il avait fait un commentaire négatif sur le fait que le Dr Arruda avait dansé dans uns vidéo en ce temps de pandémie. J'ai fait ce commentaire sans savoir l'autre côté de la réalité et j'ai appris qu'il y avait toujours deux côté à la médaille et je vais travailler à ce que cela ne se reproduise plus. C'est un bel exemple de quelqu'un qui peut enlever son masque pour voir la vérité.

Quand je vois quelqu'un avec un masque qui m'empêche de le reconnaitre, je me pose toujours la question: Qui est-il? Quand je vois quelqu'un avec un masque pour protéger ses blessures, ses peurs, ses angoisses, je ne me pose pas la même question, je juge et parfois je condamne. Pourquoi ne pas se demander qui est la personne derrière ce masque. C'est ma méditation de ce matin et l'objet de ma prière aujourd'hui. Seigneur apprends-moi à me découvrir derrière mes masques et à comprendre l'autres derrière les siens.

dimanche, 17 mai 2020 19:32

Je crois en l'homme.

Le Pape François a laisé parler son coeur dans une conversation: Je crois en l'homme. pulié chez Flammarion Jeen-Paul 11 écrivait: Celui qui met vraiment  l'homme au centre, place aussi l'homme au centre. Et celui qui met l'homme au centre, met Dieu au centre. Ce fut la vision de Vatican 11. L'être humain  avec Dieu au coeur de la vie. L'évangélisation ne se fera qu'à partir de l'être humain. L'évangélisation ne se fera qu'à le condition de prendre la route avec l'homme d'aujourd'hui et de cheminer avec lui comme Jésus sur la route d'Emmaüs. Écrit  Martin Werlen, o.s.b. 

"Aujourd'hui, l'Église a ce défi de se mettre en route avec l'homme concrêt, avec des hommes qui connaissent beaucoup de faits, mais qui sentent que ce n'est pas suffisant.; avec des hommes dont l'espérance est brisée, avec des hommes qui ne voient plus d'avenir. Dans le coeur de l'être humain, il y a encore des braises de la foi qu'il s'agit de raviver avec beaucoup d'amour, d'écoute et de foi en l'homme. Laissons-nous convertir durant la pandémie pour être prêt prendre la route dans la suite. C'est à la fois ma prière et mon espérance.

     Jésus n'essaie jamais de convaincre du bien-fondé de son enseignement, il éveille ce qu'il y a au coeur de l'homme pour que celui-ci se laisse entrainer par un mouvement intérieur.

dimanche, 17 mai 2020 14:08

Gourmet ou gourmand.

Ce matin, dimnche 17 mai, à cause du confinement, nous n'aurons pas de messe dominicale. Il faudra se contenter d'un moment de prière à la maison. Alors je me suis interrogé à savoir si j'étais un gourmet ou un gourmand de Dieu ou encore les deux à la fois.

Un gourmet est une prsonne qui donne du goût à la noourriture, qui recherhe une nourriture qui lui convient et ce n'est pas non plus la quantité mais la qualité qui le satisfait. Le gourmand a une bonne fourchette et la quantité de nourriture est importante souvent plus que la qualité. Ce matin, si je suis gourmet de Dieu, je vais essayé de vivre un moment de priêre à ma façon où je vais y déposer les épices et le goût qui me conviennent et nourrissent ma foi et ma prière. Et je saurai apprécier non d'abord la quantité mais la qualité de ma prière. Si je suis gourmand, je vais sans doute répéter des prières en quantité, prières composées ailleurs et qui ne répondent pas nécessairement à mon besoin. C'est la question devant laquelle je suis ce matin.

Mais je me suis dis, Je ne pourrais pas être les deux en même temps? Avoir le goût de prier beaucoup et bien. Avoir le goût de me bâtir un temps de prière qui me nourrisse spirituellement et être gourmand pour le vivre longtemps et souvent. Être gourmand ne serait-ce pas aussi découvrir que Dieu m'habite et demeurer en communion et en contemplation avec lui. Alors c ematin, dans ma maison seul ou avec les miens, je me permettrai de vivre un tmeps de communion profonde avec mn Seigneur. Un temps de communion qui durera longtemps.

samedi, 16 mai 2020 14:18

Une ou deux questions.

On m'a posé une question: Qui est Dieu pour toi?   J'ai répondu par une autre question: Connais-tu le président des États Unis? coonais-tu le  président de la France? Bien oui, je les connais de nom comme tout le monde, mais je n'ai jamais diner avec eux. Alors je lui dis: Tu connais bien ton père, ou un professeur qui t'a marqué et fait avancé? Alors quelle est la différence de relation avec ces personnes? Ce n'est pas la mêmme chose, me dit-il. Je connais les uns par la télévision, connais de nom, mes parents ou mon professuer, c'est très différent.

Je lui dis C'est la même chose pour Dieu. Autrefois, je t'aurais  donner une réponse intellectuelle que j'avais apprise dans mon petit catéchisme, un énoné théorique. Cette réponse ressemblais à celle pour Trump ou Macron. Aujourd'hui, je peux donner une réponse plus proche de celle des discipes à Emmaüs, ou de celle de Thomas. Une réponse qui vient du coeur et fruit d'une expérience de vie. Dieu, pour moi, est une force divine qui m'habite, m'accompagne, me guide, c'est un compagnon de tous les jours. C'est une puissance divine en moi et avec laquelle j'essaie d'être en communion profonde chaque jour. J'ai appris à communier dans mon quotidien à cette présence réelle en moi, dans sa Parole, dans mes frères et soeurs que je côtoie. Dans ce temps de pandémie, il me manque cette présence  dans la communauté qui m'est absente et dans la présence sacramentelle de l'Eucharistie en communauté.

À partir de cette question, j'ai médité les conversations avec les gens au téléphone. Tous déplorent  de ne pas avoir de messes et de communion sacramentelle. Personne ne me parle du manque de la communauté. On déplore l'absence de rencontres humaines, les groupes de partage bilique manquent ces rencontres. Mais la communauté célébrante le dimanche semble absente de la vision ou de la préoccupation des chrétiens même les plus "pratiquants." Le vide se vit davantage au niveau de la célébrationd et de la communion eucharistique. Et ce qui m'apparait essentiel, LA COMMUNAUTÉ, ne semble pas une préoccupation. L'avenir de l'Église tient à un fil: La pratique sacramentelle. J'entendais notre Évêque, Mgr Proulx,  affirmer que dans les regroupement des fabriques en cours, si on ne met pas l'accent sur les communautés, nous n'irons pas loin.   Le confinement nous fait voir cette absence dramatique de communauté.

Si on peut se demander qui est Dieu pour nous? On peut aussi se demander: c'est qui l'Église  pour nous? Après la pandémie, si on reprend la vie comme avant avec seul souci les célébrations, il nous faudra peut être pensér aux pré-arrangements funéraires de l'Église. Je caricature sans doute mais pour pousser la réfelxion. 

vendredi, 15 mai 2020 14:37

Une fable.

Un jour, il y a quelques années, je me baladais en campagne et je vois près d'une clôture deux animaux qui discutaient ensemble. Curiex je m'approche pour écouter discrètement. C'était une vache et un porc. Ce dernier disait à la vache: Je suis jaloux de vous. Le fermier vous traite mieux que nous, vous mangez de de la bonne herbe, vous êtes bien traitées et vous n'avez que de grands flancs sans viande, vous êtes maigres; alors que nous, les cochons, avons de la belle viande, nos côtes sont bien remplies, on fait de bons cretons, de la tête formagée et nous sommes nourris avec de la boète, nous vivons souvent dans la vase, on est sale, nous ne sommes pas bien traités comme vous. La vache l'écoutait attentivement avec un petit sourire au coin des lèvres, et lui dit: C'est peut être vrai ce que tu dis, suelement nous, ce que nou s avons à donner, nous le donnons de notre vivant, nous n'attendons pas d'être morts pour le donner. Je suis reparti en méditant.

Donner de notre vivant. Ça m'a rappelé cette dame qui m'avait dit: Ce que j'ai à donner, je le donne aujourd'hui d'une main vivante et chaude au lieu d'attendre de le donner d'une main raidie et froide dans mon cerceuil.  Donner de mon vivant. Le temps que nous vivons actuellement nous révèle la générosité exemplaire des québécois, ils et elles donnent de leur vivant et même parfois au risque de leur santé et de leur vie. C'est la question que je veux laisser ce amtin à notre méditation quotidienne: Est-ce que je donne de mon vivant? Qu'est-ce que je donne de mon vivant?

jeudi, 14 mai 2020 17:37

Ps 138.

Ce matin, je laisse monter ce psaume qui nous rappelle le texte du Bon Pasteur dans L'Évangile de Jean:

Seigneur, tu me sondes et me connais, que je me lève ou m'assois, tu le sais, tu perces de loin mes pensées;

que je marche ou me couche, tu le sens, mes voies me sont toutes familières.

Oui, le Seigneur connais ses brebis et elles le connaissent.

jeudi, 14 mai 2020 14:33

Une journée de prière.

"Aimez-vous  les uns les autres comme je vous ai aimés." Voila la première prière du chrétien. Notre Pasteur François nous demande aujourd'hui une journée de prière pour se débarasser du virus. Excellente idée d'ailleurs nous avons commencé depuis longtemps. Ce matin, je voudrais méditer un tantinet sur la prière.

J'ai vu un jour, deux personnes âgées dans leur maison, le vieux fumait sa pipe et la vieille tricottait; ils ne parlaient pas mais se regardaient de temps en temps. je sentais passer entre eux une commnication silencieuse. C'était un beau moment de prière. J'ai toujours rêvé de vivre ces temps de prière, un temps de communion et non de communication. Le Jour de Pâque au matin, j'ai tenté une expérience en célébrant la messe sur le coin de ma table de cuisine. J'ai célébré à ma façon, comme  j'avais le goût de vivre. Les liturges et les canonistes m'auraient surement vilipendé. J'avais l'impression d'être en communion avec Jésus Christ autour de la table avec ses disciples. Cependant j'ai goûté une moment très riche, une expérience de communion que je porte encore et que je répèterai.

Les moments de communion vécus par mes deux vieillards étaient préparés depuis plusieurs années par une vie de partage et de travail. La prière de communion doit aussi  être préparée par une vie de communion sous différentes formes. La prière est d'abord un moment de communion profonde avec le divin qui nous habite. Nous avons besoin de mots, de textes de prière souvent pour nous préparer à cette rencontre.

En ce temps de pandémie, ma première prière aujourd'hui sera de contempler Marie au pied de la croix. Elle inspirera ma rencontre avec le Seigneur. Marie est debout devant la réalité qu'elle accueille avec la force de son amour. Marie vient inspirer ma vie. Devant le danger, nous devons être debout et faire face à la réalité.  Le chrétien est d'abord un être debout et en marche. Le divin est en moi et règle les questions avec moi et pas à ma place. Marie doit être pour nous une inspiration dans notre prière. Elle est la femme de l'audace et du courage devant l'adversité. Alors ce matin, je dis à Marie: Donne-moi à ton exemple le courage de vivre et de lutter avec persévérance contre le découragment, la faiblesse et le risque de céder à la peur.

Ma deuxième prière,  ce matin, sera de reprendre le texte de Mathieu: Donne au monde, Seigneur, la force de donner à manger à ceux et celles qui ont faim, à boire à ceux et celles qui ont soif, de visiter et soigner les personnes malades,  de soulager dans leur solitude les personnes seules et qui se sentent peut être abandonnées. Donne la lumière à ceux qui prennent les décisions, donne assez d'amour aux personnes soignantes pour apaiser le stress des personnes malades ... Ainsi de suite. 

Je dirai aussi, donne, Seigneur, à mon Église la lumière et la force de faire découvrir ta présence d'amour au coeur du monde. L'important n'est pas la façon de prier mais la communion avec les autres et le divin en moi. Ce que nous vivons présentement met en évidence la faiblesse de ce que nous avons bâtit depuis des années.  Les systèmes sont toujours en retard sur la vie et les besoins humains. Cette pandémie va peut être nous réveiller, notre prière doit aussi éclairer ces systèmes  pour devenir des services aux personnes. Ce matin, Seigneur, je veux simplement te demander d'éclairer ma lanterne pour comprendre le message que tu veux nous dire dans cet événement pour que demain nous soyons sur la route les messagers dont tu as besoin. Amen.