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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 18 mai 2020 14:23

L'Eucharistie et la Bible.

Je vous fait part d'un texte de Léonard Audet, c.s.v. sur l'Eucharietie et la Bible. Il nous invite à méditer neuf aspects de l'Eucharistie Je veux simnplement nous mettre l'eau à la bouche et inviter à la lecture et méditation de ce texte.

L'Eucharistie est le repas de la charité fraternelle et de l'amour.

Dans l'Eucharistie, nous devenons corps du Christ, elle fait la communauté chrétienne.

Elle est bénédiction. Jésus prit du pain et dit une prière de bénédiction au Père.

Elle est action de grâce: Il prit du vin et dit une prière d'action de grâce.

Ellee est sacrement de la présence, Jésus est au milieu de nous pour nous transformer en lui et faire que nos vies soient illuminées de sa grâce libératrice.

Dans l'Eucharistie nous sommes invités à assumer l'événement mort-résurrection du Christ et à nous approprier le dynamisme de libération qu'il contient.

Dans l'Eucharistie, nous ratifions la Nouvelle Alliance et nous nous engageons sur les pas du Christ.

L'assemblée chrétienne est appelée  à s'ouvrir sur le monde, nous sommes envoyés en mission. La fin de l'Eucharistie est la mission.

Voila les neufs aspects que le Père Audet nous présente. Je médite ce texte riche qui nous fait découvrir des aspects importants de l'Eucharistie qui pourraient être des moments de partage et de méditation en vue du retour aux célébrations après le confinement. 

lundi, 18 mai 2020 11:23

Histoire de masque.

Le texte de la Genèse nous dit que les premiers habitants de la terre se firent des masques pour se protéger dès qu'ils prirent conscience de leurs différences. Leurs différences étaient devenus une menace. Sur le mont de la transfiguration, Jésus enleva son masque pour se laisser découvrir dans toute sa plendeur de Fils de Dieu. On dira souvent à quelqu'un: Enlève ton masque. Aujourd'hui en ce temps de pandémie, on nous recommande fortement de porter un masque en public question de protection pour les autres et pour nous. Les psychologues essaient souvent de nous fair enlever notre masque.

Ce temps de confinement que nous vivons actuellement   nous permet d'enlever nos masques personnels pour découvrir qui nous sommes vraiment. On peut se demander aussi quel masque je me suis fabriqué pour me portéger. Je me souviens d'un curé où j'avais été iovité à manger, comme j'étais face à lui, j'aurais eu besoin non d'un masque mais d'un parapluie pour me protéger. Parfois on peut se demander qui est l'homme derrière le masque. Hier soir, à l'émission "Tout le Monde en Parle"  des personnes ont enlevé leur masque, le Dr Arruda et Gino nous ont montré l'homme derrière le masque.  Alors face à moi-même devant mon miroir je n'ai plus besoin de masque et c'est dans des temps difficiles comme celui-là que nous découvrons très souvent l'homme derrière le masque. Nous sommes des êtres faits pour aimer, accompagner, soutenir, aider et non juger. Ce masque du jugement doit être pour nous un ennemi à combattre. Et hier soir Gino Chouinard a laissé tomber une phrase qu'il faudrait retenir. Il a dit qu'il avait fait un commentaire négatif sur le fait que le Dr Arruda avait dansé dans uns vidéo en ce temps de pandémie. J'ai fait ce commentaire sans savoir l'autre côté de la réalité et j'ai appris qu'il y avait toujours deux côté à la médaille et je vais travailler à ce que cela ne se reproduise plus. C'est un bel exemple de quelqu'un qui peut enlever son masque pour voir la vérité.

Quand je vois quelqu'un avec un masque qui m'empêche de le reconnaitre, je me pose toujours la question: Qui est-il? Quand je vois quelqu'un avec un masque pour protéger ses blessures, ses peurs, ses angoisses, je ne me pose pas la même question, je juge et parfois je condamne. Pourquoi ne pas se demander qui est la personne derrière ce masque. C'est ma méditation de ce matin et l'objet de ma prière aujourd'hui. Seigneur apprends-moi à me découvrir derrière mes masques et à comprendre l'autres derrière les siens.

dimanche, 17 mai 2020 19:32

Je crois en l'homme.

Le Pape François a laisé parler son coeur dans une conversation: Je crois en l'homme. pulié chez Flammarion Jeen-Paul 11 écrivait: Celui qui met vraiment  l'homme au centre, place aussi l'homme au centre. Et celui qui met l'homme au centre, met Dieu au centre. Ce fut la vision de Vatican 11. L'être humain  avec Dieu au coeur de la vie. L'évangélisation ne se fera qu'à partir de l'être humain. L'évangélisation ne se fera qu'à le condition de prendre la route avec l'homme d'aujourd'hui et de cheminer avec lui comme Jésus sur la route d'Emmaüs. Écrit  Martin Werlen, o.s.b. 

"Aujourd'hui, l'Église a ce défi de se mettre en route avec l'homme concrêt, avec des hommes qui connaissent beaucoup de faits, mais qui sentent que ce n'est pas suffisant.; avec des hommes dont l'espérance est brisée, avec des hommes qui ne voient plus d'avenir. Dans le coeur de l'être humain, il y a encore des braises de la foi qu'il s'agit de raviver avec beaucoup d'amour, d'écoute et de foi en l'homme. Laissons-nous convertir durant la pandémie pour être prêt prendre la route dans la suite. C'est à la fois ma prière et mon espérance.

     Jésus n'essaie jamais de convaincre du bien-fondé de son enseignement, il éveille ce qu'il y a au coeur de l'homme pour que celui-ci se laisse entrainer par un mouvement intérieur.

dimanche, 17 mai 2020 14:08

Gourmet ou gourmand.

Ce matin, dimnche 17 mai, à cause du confinement, nous n'aurons pas de messe dominicale. Il faudra se contenter d'un moment de prière à la maison. Alors je me suis interrogé à savoir si j'étais un gourmet ou un gourmand de Dieu ou encore les deux à la fois.

Un gourmet est une prsonne qui donne du goût à la noourriture, qui recherhe une nourriture qui lui convient et ce n'est pas non plus la quantité mais la qualité qui le satisfait. Le gourmand a une bonne fourchette et la quantité de nourriture est importante souvent plus que la qualité. Ce matin, si je suis gourmet de Dieu, je vais essayé de vivre un moment de priêre à ma façon où je vais y déposer les épices et le goût qui me conviennent et nourrissent ma foi et ma prière. Et je saurai apprécier non d'abord la quantité mais la qualité de ma prière. Si je suis gourmand, je vais sans doute répéter des prières en quantité, prières composées ailleurs et qui ne répondent pas nécessairement à mon besoin. C'est la question devant laquelle je suis ce matin.

Mais je me suis dis, Je ne pourrais pas être les deux en même temps? Avoir le goût de prier beaucoup et bien. Avoir le goût de me bâtir un temps de prière qui me nourrisse spirituellement et être gourmand pour le vivre longtemps et souvent. Être gourmand ne serait-ce pas aussi découvrir que Dieu m'habite et demeurer en communion et en contemplation avec lui. Alors c ematin, dans ma maison seul ou avec les miens, je me permettrai de vivre un tmeps de communion profonde avec mn Seigneur. Un temps de communion qui durera longtemps.

samedi, 16 mai 2020 14:18

Une ou deux questions.

On m'a posé une question: Qui est Dieu pour toi?   J'ai répondu par une autre question: Connais-tu le président des États Unis? coonais-tu le  président de la France? Bien oui, je les connais de nom comme tout le monde, mais je n'ai jamais diner avec eux. Alors je lui dis: Tu connais bien ton père, ou un professeur qui t'a marqué et fait avancé? Alors quelle est la différence de relation avec ces personnes? Ce n'est pas la mêmme chose, me dit-il. Je connais les uns par la télévision, connais de nom, mes parents ou mon professuer, c'est très différent.

Je lui dis C'est la même chose pour Dieu. Autrefois, je t'aurais  donner une réponse intellectuelle que j'avais apprise dans mon petit catéchisme, un énoné théorique. Cette réponse ressemblais à celle pour Trump ou Macron. Aujourd'hui, je peux donner une réponse plus proche de celle des discipes à Emmaüs, ou de celle de Thomas. Une réponse qui vient du coeur et fruit d'une expérience de vie. Dieu, pour moi, est une force divine qui m'habite, m'accompagne, me guide, c'est un compagnon de tous les jours. C'est une puissance divine en moi et avec laquelle j'essaie d'être en communion profonde chaque jour. J'ai appris à communier dans mon quotidien à cette présence réelle en moi, dans sa Parole, dans mes frères et soeurs que je côtoie. Dans ce temps de pandémie, il me manque cette présence  dans la communauté qui m'est absente et dans la présence sacramentelle de l'Eucharistie en communauté.

À partir de cette question, j'ai médité les conversations avec les gens au téléphone. Tous déplorent  de ne pas avoir de messes et de communion sacramentelle. Personne ne me parle du manque de la communauté. On déplore l'absence de rencontres humaines, les groupes de partage bilique manquent ces rencontres. Mais la communauté célébrante le dimanche semble absente de la vision ou de la préoccupation des chrétiens même les plus "pratiquants." Le vide se vit davantage au niveau de la célébrationd et de la communion eucharistique. Et ce qui m'apparait essentiel, LA COMMUNAUTÉ, ne semble pas une préoccupation. L'avenir de l'Église tient à un fil: La pratique sacramentelle. J'entendais notre Évêque, Mgr Proulx,  affirmer que dans les regroupement des fabriques en cours, si on ne met pas l'accent sur les communautés, nous n'irons pas loin.   Le confinement nous fait voir cette absence dramatique de communauté.

Si on peut se demander qui est Dieu pour nous? On peut aussi se demander: c'est qui l'Église  pour nous? Après la pandémie, si on reprend la vie comme avant avec seul souci les célébrations, il nous faudra peut être pensér aux pré-arrangements funéraires de l'Église. Je caricature sans doute mais pour pousser la réfelxion. 

vendredi, 15 mai 2020 14:37

Une fable.

Un jour, il y a quelques années, je me baladais en campagne et je vois près d'une clôture deux animaux qui discutaient ensemble. Curiex je m'approche pour écouter discrètement. C'était une vache et un porc. Ce dernier disait à la vache: Je suis jaloux de vous. Le fermier vous traite mieux que nous, vous mangez de de la bonne herbe, vous êtes bien traitées et vous n'avez que de grands flancs sans viande, vous êtes maigres; alors que nous, les cochons, avons de la belle viande, nos côtes sont bien remplies, on fait de bons cretons, de la tête formagée et nous sommes nourris avec de la boète, nous vivons souvent dans la vase, on est sale, nous ne sommes pas bien traités comme vous. La vache l'écoutait attentivement avec un petit sourire au coin des lèvres, et lui dit: C'est peut être vrai ce que tu dis, suelement nous, ce que nou s avons à donner, nous le donnons de notre vivant, nous n'attendons pas d'être morts pour le donner. Je suis reparti en méditant.

Donner de notre vivant. Ça m'a rappelé cette dame qui m'avait dit: Ce que j'ai à donner, je le donne aujourd'hui d'une main vivante et chaude au lieu d'attendre de le donner d'une main raidie et froide dans mon cerceuil.  Donner de mon vivant. Le temps que nous vivons actuellement nous révèle la générosité exemplaire des québécois, ils et elles donnent de leur vivant et même parfois au risque de leur santé et de leur vie. C'est la question que je veux laisser ce amtin à notre méditation quotidienne: Est-ce que je donne de mon vivant? Qu'est-ce que je donne de mon vivant?

jeudi, 14 mai 2020 17:37

Ps 138.

Ce matin, je laisse monter ce psaume qui nous rappelle le texte du Bon Pasteur dans L'Évangile de Jean:

Seigneur, tu me sondes et me connais, que je me lève ou m'assois, tu le sais, tu perces de loin mes pensées;

que je marche ou me couche, tu le sens, mes voies me sont toutes familières.

Oui, le Seigneur connais ses brebis et elles le connaissent.

jeudi, 14 mai 2020 14:33

Une journée de prière.

"Aimez-vous  les uns les autres comme je vous ai aimés." Voila la première prière du chrétien. Notre Pasteur François nous demande aujourd'hui une journée de prière pour se débarasser du virus. Excellente idée d'ailleurs nous avons commencé depuis longtemps. Ce matin, je voudrais méditer un tantinet sur la prière.

J'ai vu un jour, deux personnes âgées dans leur maison, le vieux fumait sa pipe et la vieille tricottait; ils ne parlaient pas mais se regardaient de temps en temps. je sentais passer entre eux une commnication silencieuse. C'était un beau moment de prière. J'ai toujours rêvé de vivre ces temps de prière, un temps de communion et non de communication. Le Jour de Pâque au matin, j'ai tenté une expérience en célébrant la messe sur le coin de ma table de cuisine. J'ai célébré à ma façon, comme  j'avais le goût de vivre. Les liturges et les canonistes m'auraient surement vilipendé. J'avais l'impression d'être en communion avec Jésus Christ autour de la table avec ses disciples. Cependant j'ai goûté une moment très riche, une expérience de communion que je porte encore et que je répèterai.

Les moments de communion vécus par mes deux vieillards étaient préparés depuis plusieurs années par une vie de partage et de travail. La prière de communion doit aussi  être préparée par une vie de communion sous différentes formes. La prière est d'abord un moment de communion profonde avec le divin qui nous habite. Nous avons besoin de mots, de textes de prière souvent pour nous préparer à cette rencontre.

En ce temps de pandémie, ma première prière aujourd'hui sera de contempler Marie au pied de la croix. Elle inspirera ma rencontre avec le Seigneur. Marie est debout devant la réalité qu'elle accueille avec la force de son amour. Marie vient inspirer ma vie. Devant le danger, nous devons être debout et faire face à la réalité.  Le chrétien est d'abord un être debout et en marche. Le divin est en moi et règle les questions avec moi et pas à ma place. Marie doit être pour nous une inspiration dans notre prière. Elle est la femme de l'audace et du courage devant l'adversité. Alors ce matin, je dis à Marie: Donne-moi à ton exemple le courage de vivre et de lutter avec persévérance contre le découragment, la faiblesse et le risque de céder à la peur.

Ma deuxième prière,  ce matin, sera de reprendre le texte de Mathieu: Donne au monde, Seigneur, la force de donner à manger à ceux et celles qui ont faim, à boire à ceux et celles qui ont soif, de visiter et soigner les personnes malades,  de soulager dans leur solitude les personnes seules et qui se sentent peut être abandonnées. Donne la lumière à ceux qui prennent les décisions, donne assez d'amour aux personnes soignantes pour apaiser le stress des personnes malades ... Ainsi de suite. 

Je dirai aussi, donne, Seigneur, à mon Église la lumière et la force de faire découvrir ta présence d'amour au coeur du monde. L'important n'est pas la façon de prier mais la communion avec les autres et le divin en moi. Ce que nous vivons présentement met en évidence la faiblesse de ce que nous avons bâtit depuis des années.  Les systèmes sont toujours en retard sur la vie et les besoins humains. Cette pandémie va peut être nous réveiller, notre prière doit aussi éclairer ces systèmes  pour devenir des services aux personnes. Ce matin, Seigneur, je veux simplement te demander d'éclairer ma lanterne pour comprendre le message que tu veux nous dire dans cet événement pour que demain nous soyons sur la route les messagers dont tu as besoin. Amen.

mercredi, 13 mai 2020 14:50

Jour de prière.

Jeudi 14 mai, demain, est un jour de prière en communion avec notre Pasteur François en ce temps de pandémie. Le monde entier indépendemment de ses coyances religieuses sera certes uni dans un geste de communion. La pandémie du coronavirus aura réussit un tour de force extraordinaire. Dans mon petit alcove, je serai en union et communion avec toutes ces femmes et ces hommes à travers le monde pour découvrir ensemble la force de l'Esprit qui éclaire notre route en vue des meilleures décisions à prendre, cet Esprit qui donne la force de rester debout devant l'adversité comme Marie au pied de la croix. Cet Esprit qui éclaire notre intelligence pour découvrir les meilleures réponses aux problèmes actuels comme Jésus à douze ans devant les grands prêtres.  Cet Esprit en nous qui nous garde en communion les uns avec les autres dans l'amour et avec le Seigneur dans une charité profonde. Cet Esprit qui nous fait dire: ABBA. Demain, allons cueillir les leçons de foi, de courage et d'espérance données par nos ancêtres dans la foi pour laisser inspirer notre quotidien. Nous te saluons Marie, femme de courage et d'audace qui inspire notre foi, Merci. A demain.

mercredi, 13 mai 2020 13:19

Suis-je une machine?

Les médecins nous parlent beaucoup des précautions pour éviter la covid-19 ou des moyens de se soigner, les politiciens nous présentent des mesures de sécurité, des psychologues s'occupent de notre mental, des économistes nous parlent de productivité future, des animateurs me proposent des activités physiques; tous ces spécialistes s'occupent de mon corps, suis-je devenu une machine? Serais-je aussi un être spirituel qui a des valeurs, qui est fécond et non seulement efficace? Même les religions attendent la fin du confinement pour retourner aux liturgies. Il me semble que ce temps de confinement nous fait prendre conscience avec plus d'acuité encore du vide spirituel que les religions ont laissé derrière elles. Les sociétés en devenant laïc ont relégué les religions dans leur domaine propre et font apparaitre le vide spirituel.   

Je lisais hier un texte de Boucar Diouf qui invite à réfléchir sur les systèmes dont le temps de pandémie fait voir les faiblesses. J'écoutais des conférences des Pères Arnold sur le vide spirituel et la comparaison avec le temps de l'exil du peuple juif,le Père Ratcliffe, le Père Bourdillon sur la dérive du sacerdoce dans l'histoire, et même un manifeste sur la refondation de l'Église, etc ...  Des gens qui invitent à réfléchir sur des questions de fond. Où sont passés nos grands spirituels? On a l'impression que l'être humain est d'abord une machine à produire ou a faire des choses. Si tu n'es plus efficace, tasse-toé. Ne serait-il pas d'abord un être fécond? "Soyez féconds" nous dit le texte de la Genèse: Fécondité du coeur, de l'esprit, du corps, fécondité des relations humaines riches. L'efficacité diminue avec l'âge mais la fécondité normalement grandit. 

L'Église a été longtemps efficace, nous avons oublié d'être féconds. Il n'y a plus de chrétiens, de prêtres et de religieuses, plus de témoins et nos Églises gèrent la décroissance.  Nous prions les saints, nous oublions qu'ils sont  là pour nous inspirer et nous ouvrir à notre propre fécondité. Quand nous parlons de fécondité, nous pensons à celle de la chair, donner la vie à des enfants. Mais la fécondité du coeur et de l'esprit? Si la pandémie nous fait comprendre que nos systèmes économiques et de santé ne sont pas adéquats pour répondre efficacement aux problèmes et invite à une réflexion profonde, il en est ainsi de notre vie chrétienne et en Église. Profitons de ce temps pour reécouvrir la fécondité de notre vie spirituelle, de la parole de Dieu en nous, de notre vie de communauté; Soyez féconds, nous dit le Seigneur.