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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 05 février 2018 15:31

Remonter à la source.

tout être humain a une source en soi qui alimente et nourrit sa vie. L'important est de rester fidèle à sa source. Beauoup trop de chrétiens préfèrent descendre le courant de la vie comme tout le monde plutôt que de remonter à la source  pour nourrir leur vie.

 

samedi, 03 février 2018 20:19

vous avez dit spiritualité?

De nos jours, nous parlons souvent de spiritualité et même si la référence religieuse s'est amoindrie, que la pratique sacramentelle est fatiguée, la référence  à la spiritualité reste présente. Je veux simplement partager quelques réfléxions que je me fait inspiré par le livre de Jacques Grand'maison: Une spiritualité laïque au quotidien.

"Le spirituel est ce qui vient du plus profond de soi et qui, en même temps,  nous dépasse. C'est ce qui donne profondeur à notre vie, à nos expériences humaines, à nos convictions et croyances, à nos amours, à notre foi en nous-même, aux autres et en Dieu." J.G. P. 13

Si je regarde en moi dnas le silence, je constate que ce mes parents m'ont donné de plus important, ce sont leurs valeurs: l'amour, l'accueil,la bonté le dévouement, la prière, etc ... L'exemple qui me vient est celui de l'érable que l'on entaille au printemps. L'érable donne ce qui vient de l'intérieur, ce qu'il y a de meilleur. La spiritualité est ce qu'il y a de meilleur en nous qui va nourrir la vie en nous et autour de nous. Des personnes malheureuse m'ont dit parfois: "Ma vie, c'est de la merde." N'oublions pas, que je réponds, que le cultivateur s'en sert pour faire produire de bons légumes.  Les valeurs inscrites au fond du coeur sont une force capable de produire de belles choses.

Dans notre société devenue laïque, l'appel à la spiritualité devient de plus en plus importante. Nous devons retrouver le chemin du silence, de la beauté, de l'accueil, de la prière du coeur qui est communion avec quelqu'un, le chemin de la quête de sens.

La spiritualité n'est pas fermeture sur soi, mais ouverture à l'autre, au monde. C'est ce qui nourrit, fait vivre et donne le goût de célébrer. Les démarches faites en Église aujourd'hui visent à ramener les gens à l'église et nous oublions l'essentiel: la spiritualité au quotidien. Apprendre à devenir le sel de la terre, le levain dans la pâte. Le documentaire L'Heureux naufrage nous a placés devant cette réalité de 'importance de la spiritualité au quotidien. C'est une des facettes du tournant missionnaire. C'est à la fois un défi et un chantier magnifique qui s'ouvre à nous.

vendredi, 02 février 2018 21:03

Message

Quelqu'un alla trouver un ancien et lui demanda comment être libre. L'ancien lui dit: Va au cimetière et insulte les morts. L'homme alla au cimetière, injuria les morts et même cracha sur leur tombe.

Il revint vers l'ancien et l'ancien lui dti: Est-ce que les morts t'on répondu? Non, répondit-il. Retourne au cimetière et chante leurs louanges. L'homme y retourna et fit de que l'ancien lui avait dit.

Il revint vers l'ancien qui lui demanda: Est-ce que les morts t'on parlé? Non, répond-il. Alors l'ancien lui dit: si tu veux être libre passe comme un mort entre le mépris et la louange.

mercredi, 31 janvier 2018 15:52

Bénir nos journées.

Seigneur mon Dieu, je savoure cette journée qui commence, car je sais qu'elle est pleine de vie.

Je bénis cette journée, car elle déborde déja d'une abondance de biens.

Que l'amour soit la substance et le point de départ de toutes mes penseés, ma seule réponse à toutes agressions, toute déception, tout conflit, toute peur, car l'amour est le souffle unificateur de toute rencontre et il permet l'évolution harmonieuse de l'humanité.

Puisse l'amour être la seule présence, la seule réalité de mon être, mon unique pouvoir.

Que ton souffle de vie m'accompagne toujours et partout, et que l'amour dont tu m'as créé m'aide à être la personne que tu désires que je sois en toute confiance et en toute liberté.

Inspirée d'un texte de Pierre Pradervand. L'art de bénir. par Francine Vincent. Revue Appoint, février 2018, p.13..

mardi, 30 janvier 2018 15:03

Pastorale de la guérison. Mc 1, 29-39.

J'ai souvent rencontré des personnes qui se confessaient régulièrement et se plaignaient que rien ne changeait dans leur vie. C'est toujours à recommencer qu'ils me disaient. C'est simple, vous travaillez sur les conséquences et non sur la cause. Nous posons des actes répréhensibles, mais l'important est de se demander pourquoi j'agis ainsi. Si on veut guérir un mal, il est nécessaire d'en regarder la cause.

Jésus nous enseigne la pastorale de la guérison. Une dame est paralysée ce qui l'empêche de tenir son rôle de maitresse de maison. Elle est paralysée par la peur, le stress, la colère, l'inquiétude, quelque soit le genre de fièvre qui l'arrête, elle ne peut tenir son service régulier pour ses invités. Jésus la prend par la main. Jésus la touche, lui manifeste de l'amour, de l'attention, il l'écoute. Elle se relève et va les servir. Nous sommes souvent dans la stuation de cette dame, nous avons des amis ou voisins dans la même situation; Jésus m'enseigne l'attitude pour la pastorale de la guérison. Sans doute que si nous regardons bien nos souvenirs, il nous est arrivé de pratiquer cette pastorale.

Beaucoup de gens se pressent à la porte pour voir Jésus et se faire guérir. La parole et l'attitude de Jésus sont des gestes d'autorité, des gestes qui ont du sens pour les gens, des gens qui rejoignent les gens dans leurs besoins. L'autorité rassemble et fait grandir.

J'ai découvert au fil des années cette valeur de guérison du sacrement de la miséricorde. Avec les célébrations communautaires, j'ai eu l'occasion de vivre des rencontre individuelles plus signifiantes, prendre le temps de dépasser les conséquences pour remonter à la source de notre agir et guérir des plaies par le puissance de l'Esprit. Des personnes me disaient faire moins de péchés. Prendre le temps de lire sa vie à la lumière de l'Évangile pour se laisser guérir par le Seigneur. Jésus nous enseigne la pastorale de la guérison.

Jésus part de bon matin pour un endroit désert où il priait. Jésus va rarement à la synagogue pour prier, il va dans un endroit désert. La synagogue est le lieu de la prière communautaire, du rassemblement. Jésus se retire dans un endroit désert pour rencontrer son Père. Beaucup de chrétiens aujourd'hui vont dans la nature pour prier, pour rencontrer le Seigneur dans le silence de la forêt avec la parole  des ruisseaux ou la mélodie des oiseaux. L'oeuvre de Dieu est la plus belle cathédrale pour prier et rendre grâce. Jésus m'enseigne aussi la pastorale de la prière.

"Tout le monde te cherche," diront les apôtres à Jésus. Il le cherche, pourquoi. Jésus dira allons ailleurs annoncer l'Évangile. La foule cherche à cause des miracles. Une foule cherche le merveilleux et Jésus parle de l'Évangile, de la conversion du coeur. Il veut conduire ces gens ailleurs. Il veut les conduire à l'essentiel, aux valeurs profondes de la vie. Jésus veut aussi me conduire ailleurs, me sortir de mes routines pour aller écouter le monde et lui donner la parole qui convient. Jésus m'enseigne la pastorale de l'essentiel. Que notre célébration d'aujourd'hui nous apprenne à écouter la parole de Dieu pour guérir notre coeur et à sortir  vers ailleurs annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus christ.

lundi, 29 janvier 2018 23:01

Réfléchissons un peu.

Un vieux chrétien me disait cette semaine: Les jeunes ne connaissent pas Jésus Christ, s'il le connaissaient, ils rempliraient nos églises. Cette affirmation aurait besoin d'être fortement nuancée. Cependant je résumerais ma réflexion en deux petits points. Je diviserais  les chrétiens qui ont délaissé la pratique sacramentelle en deux catégories: Des gens qui connaissent pas Jésus christ et l'Évangile et des gens qui le connaissent bien ou trop.

Nous avons animé en Gaspésie de nombreuses sessions bibliques depuis plus de 30 ans. Une réaction qui m'est venu régulièrement des chrétiens: C'est beau ce que vous nous enseigné, nous aimerions vivre des célébrations plus nourrissantes, mais en paroisse  on ne peut pas vivre cela.  Et la majorité de ces chrétiens sont devenus des non pratiquants. Y a-t-il cause à effet? Je ne crois pas mais ces réflexions m'ont toujours questionné.

Il y a des chrétiens qui ne connaissent pas Jésus Christ, cependant la majorité d'eux ont été à l'école avec des crucifix, de l'enseignement religieux. Que s'est-il passé? Ma conviction aujourd'hui est que les gens sont là, nous, comme prêtres, sommes là aussi, mais le message ne passe plus. Aurons-nous l'audace de regarder le vrai problème? Le Pape François nous invite à être des contemplatifs du peuple de Dieu et des contemplatifs de la Parole de Dieu. Pour que le message passe, n'aurions-nous pas un long chemin de conversion à entreprendre? Écouter le peuple chrétien pour le servir. C'est ce que l'Esprit inspire à mon vieux coeur de pasteur ce soir.

 

vendredi, 26 janvier 2018 18:16

J'ai lu

Pape François, rencontre avec Dominique Wolton. Politique et société. Un dialogue inédit. Ed. l'Observatoire. 2017. Il s'agit d'un interview avec le Pape François. Celui-ci livre vraiment une pensée profonde et personnelle sur ces grands enjeux actuels. Il y aprle de la paix, de la guerre, de la joie, des problèmes d'injustice, des migrants, de l'écologie.... Simplement, sans langue de bois notre pasteur livre une pensée cohérente et profonde qui fait du bien. Il demande d'abattre les murs et de construire des ponts. Il y a des textes à méditer au quotidien pour enrichir notre vie chrétienne et notre engagement quotidien.

Saine lecture..

vendredi, 26 janvier 2018 18:07

Un an.

Nous sommes au premier anniversaire de l'épreuve du la Mosquée de Québec. Certains se demandent, mais où était Dieu ce jour-là? Dieu était dans tous les "christs" qui sont tombés sous les balles meurtrières pour souffrir et accompagner les familles endeuillées. Dieu était dans ce jeune tireur blessé par la vie pour souffrir avec lui dans le respect de sa liberté brisée. Un acte terrible a été commis, mais des coeurs endoloris sont restés du côté de la communauté comme de celui du jeune tireur. Il faut prier pour les uns  et pour les autres. On entend pas souvent parler du jeune tireur et de sa famille, mais derrière l'acte commis, il y a des personnes là aussi.

vendredi, 26 janvier 2018 16:33

As-tu deux minutes?

Ce que j'entends autour de moi en paroisse se résume à la célébration des sacrements: les gens ne viennent plus à la messe, on fait de moins en moins baptiser les enfants, les funérailles se célèbrent de plus en plus au salon funéraire, etc ... On dirait que la vie chrétienne est ratatinée dans la célébration. Est-ce l'héritage chrétien que nous allons laisser? Des églises vides? Avec une telle mentalité, le tournant missionnaire ne sera jamais possible.

L'important est la vie chrétienne de tous les jours, vie de communion les uns avec les autres et avec Dieu. Le tournant missionnaire est de retrouver le goût savoureux de la vie quotidienne en communion avec nos frères et soeurs.  "Il ne s'agit pas simplement de rendre la vie chrétienne intelligible, mais SAVOURABLE." Jésus a fait beaucoup de reliure, j'y reviendrai.

Un confrère me disait denrièrement: Je ne sais pas par quel bout prendre la pastorale, les gens ne sont plus là. Est-ce que ce sont les chrétiens qui ne sont plus là ou si  c'est nous qui ne sommes plus là. Prenons deux minutes pour mieux regarder la situation. Prenons deux minutes pour nous resituer devant notre place de pasteur en communauté ou de chrétiens célébrants. Le message de l'Évangile, la vie chrétienne s'incarne dans un quotidien tout humain parce que rempli de divin.  C'est au coeur de la vie que se fait l'évangélisation.

Quelqu'un disait récemment, ça fait longtemps que l'on parle de petites communautés, de mettre les personnes au  centre de notre vie d'Église, de revoir l'importance du sacerdoce baptismal, mais rien ne bouge. Il ne s'agit pas d'être pessimiste, il s'agit d'être docile à l'action de l'Esprit du Seigneur qui nous parle par la voix des pauvres, des petits qui nous appellent à nous convertir. Le tournant missionnaire dont nous parle le Pape François est d'abord et avant tout un moment de conversion personnelle: redécouvrir le sens de l'Église, des minsitères dans la commuanuté et donner le goût d'être chrétien.

Le carême est à nos portes une fois de plus. Sera-t-il un temps pour devenir adultes dans la foi, pour bâtir des relations de fraternité dans nos paroisses,  pour faire l'expérience d'être des enfants bien-aimés du Père ou comme Adam et Eve nous contenterons-nous d'une pomme? Je prendrai deux autres minutes pour méditer ces réalités.

mardi, 23 janvier 2018 20:23

Pensées du Pape François.

Un missionnaire ne vient pas convertir, il vient servir.

La miséricorde est un long chemin du coeur à la main.

Le christianisme n'est pas une idéologie, mais une rencontre avec une personne.

Un des grands maux de l'Église, ce sont les prêtres "vieux garçons" et les soeurs "vieilles filles."