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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 23 novembre 2022 17:16

Les signes des temps. Mth 24, 37-41

L'Évangile de notre dimanche, nu sfait rencontrer notre Grand-Père Noé. Il a vu venir les dangers de la nature et pour éviter de se laisser submerger et de périr comme tant d'autres, il fabriqua une arche et cela lui permit de flotter sur les eaux et d'éviter le nauffrage.

Aujourd'hui encore, je risque moi-même d'être submerger par le débordement de fléaux de la vie. On dirait que tout va de travers: le système de santé soouffre d'anémie, le système d'éducation soouffre d'ignorance, le coût de la vie souffre de haute tension, nous aurons sans doute besoin, comme notre grand-père Noé, d'une arche pour ne pas nous laisser submerger par les flots de la vie.

Alors, il nous faudra donc méditer ensemble sur la construction de notre arche pour éviter que la vie nous accable. Il me semble que la première arche à construire est celle de la connaissance de soi-même. Se connaitre soi-même avec ses forces, ses qualités et ses limites. Se connaitre soi-même avec ses habiltés et ses faiblesses, ses talents et ses charismes. Se connaitre soi-même comme rempli du  Divin qui nous rend fort Il est important de ne pas seulement compter sur les autres, nous avon en nous une tonne de capacités pour vaincre l'arrogance de la vie.

Pour nous chrétiens, nous devons construire en nous l'arche de la Parole de Dieu. Il nous est de plius en plus urgent de mieux connaitre le message de Jésus. Nous sommes souvent submerger de lois, d'obligations, de commandements à apprendre et à respecter que notre liberté souffre d'insuffisance cardiaque. La Parole de notre Dieu vient nous permettred e lire les signes des temps et de pouvoir les affronter avec force. La parole de notre Dieu est une nourriture qui fait échec à la montée des denrées, ¸a ne coûte pas cher et c'est efficace.

Nous avons aussi à mieux redéfinir l'arche de notre foi. La foi est l'adhésion au Christ, à son message de paix t d'amour afinde mettre nos pas dans les siens, de prendre la même route que Lui. La foi qui nous permet de dire comme Mathias: Mon Seigneur et mon Dieu. La foi n'est pas des croyances. La foi nous fait entrer en copmmunion avec le Christ. La foi s'adresse à  une personne non à des vérités ou des théories.  

Il nous faut aussi construire l'arche de la charité qui est le ciment de la vie chrétienne et de la vie en communauté écclésiale. La chatié est l'amour de Dieu qui nous met en amour le suns avec les autres, qui nous fait dépasser nos différences, nos rivalités, notre égoïsme pour nous faire vivre en communion. "Sans la charité, je ne suis rien," nous dit Saint Paul. Nous sommes des êtres de relations et la charité est le ciment de ces relations. Ceci nous conduira aussi à construire l'arche de la prière, de la vigilance, de l'amour ...

Ce temps d el'avent qui commence aujourd'hui est un temps de naissance et Mathieu nous indique  comment lui, un bon juif, il a prévu ce temps. IL est intéressant de suivre l'Évangile de Mathieu de la première ligne  aux suivantes dans ses deux premiers chapitres. Ce temps préparatoire à NOël est un temps de nouveautés, de naissances dans un monde en perpétuel changement. Et Mathieu s'inscrit dans ce renouveau. C'est un temps pour mieux comprendre la situation de notre Église et d'en assurer la renaissance tous les jours. Une phrase nous y invite, à Joseph l'ange dit: Prends chez toi ce qui vient de Dieu. Le renouveau de notre Église voulu par les changements de société viennent aussi de Dieu. Il nous faut apprendre à lire les signes des temps comme Noé a su les lire et construire l'arche dont nous avons besoin pour surnager et atterrir au mont ararat. Amen.

lundi, 21 novembre 2022 15:02

La parenté.

Jésus lève la main vers chacun de nous et dit: Voici mes soeurs, mes frères. ma mère. Nous sommes la famille de Jésus. La famille de Jésus ce sont ceux qui écoutent sa parole et la mettent en pratique. L'enseignement de Jésus  est son corps, sa vie, c'est Lui. Jésus nous l'a donnée pour transformer notre vie et devenir ses témoins au quotidien. La grande pauvreté de notre Église est ce manque de témoin sur le terrain.     La méconnaissance de l'enseignement de Jésus est une grande faiblesse pour notre vie chrétienne. Nous adorons un Dieu-Roi comme dans la liturgie d'hier et nous oublions que Jésus est d'abord et seulement un pasteur, un frère qui nous accompagne au cours de notre vie. Cette réalités e découvre par expérience et non pas des connaissances. Notre premeir travail d'évangélisation est d'être témoin et de susciter des expériences profondes de vie au quotidien. Notre population n'est pas à la catéchèse, mais au kérigme, c'est à dire à la première annonce et expérience du Christ. La catéchèse vient à la suite expliquer cette expérience. Il nous faut descendre de la tête au coeur.

 

vendredi, 18 novembre 2022 15:15

L'heure du grand ménage.

Dans l'Évangile de ce matin, Luc 19, 45-48, Jésus sort la  vadrouille et fait le grand ménage au Temple de Jérusalem. Mais attention! Ce grad ménage il peut vouloir le faire dans mon temple à moi aussi. Ce matin, il vient me dire: surveille tes voleurs, les brigands au coeur de ta vie. Ce sont des désirs mal placés, de la jalousie, de la rancune ou même des vell.éites de haine, que sais-je encore. Jésus n'hésite pas à sortir l'eau de javel pour blanchir le pavé de mon temple.

L'eau de javel de Jésus est l'amour profond qui crée un sentiment à la fois de joie et de respect. Le ménage de notre vie ne se fait pas à cause de lois extérieures qui nous obligent à agir, mais par un sentiment intérieur de bonté et de joie profonde qui nous poussent irrésistiblement à agir. 

Ce matin, je lisais un texte sur les soins palliatifs, des soins qui soulagent les malades en fin de vie. Beaucoup de chrétiens sont aussi aux soins palliatifs. Non des soins en fin de vie, mais des soins qui prennent soins, sont attentifs aux besoins, des soins qui écoutent battre  la vie telle qu'elle est.  À l'approche de Noël, les familles ont l'habitude de faire du ménage, de la cuisine en vue des fêtes. Au plan spirituel, quel ménage allons-nous faire en nous? Quelle nourriture vais-je préparer pour servir à moi et ma famille? La plus belle nourritue, je crois, est l'amour, l'écoute, l'accueil. Faudra en reparler n'est-ce pas?   

mardi, 15 novembre 2022 15:55

À la rencontre de notre roi. Lc 23, 35-43.

La liturgie nous fait célébrer aujourd'hui le Christ-Roi. Il ne s'agit pas de monarchie. Quand la foule a voulu fait Jésus roi, il s'est éloigné. Nous parlons beaucoup de royaume dans l'Évangile.  Nous avons souvent des expressions  semblables dans notre vie quotidienne. On dira: ma mère est ma petite reine, mon père est notre roi, ces mots veulent désigner l'importance que ces personnes occupent dans nos vies. On sait bien que nos mères, à la maison, ne sont pas sur un trône.  C'est que ces personnes ont la première place dans nos coeurs.

Pour le bien  comprendre, je me tourne vers le chapitre dix de Saint Jean: Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et elles me connaissent. Elles écouteront ma voix. Le Bon Pasteur connait le coeur de l'être humain. Comme le dit Saint Paul aux Corinthiens: Il ne juge pas, ne condamne pas, comprend tout, il aime profondément et accompagne toujours pour aller plus loin avec lui. L'enfant qui n'est pas autonome a besoin de ses parents qui, comme l e berger, prennent soin de lui.

L'Évangile d'aujourd'hui nous donne un exemple puissant de ce qu'est notre roi. Deux bandits sont cloués à la croix en même temps que Jésus. L'un insulte Jésus Christ, mais celui-ci garde le silence. Il ne condamne pas, il écoute et accueille en son ceur. Ce bandit est sans doute sincère en son coeur, tout dépend de la connaissance qu'il a de Jésus. Il croit en sa puissance spirituelle, mais il est incapable de dépasser cette connaissance spectaculaire. C'est la question de satan au moment des tentations. 

À l'autre, il dira: Aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.  Jésus connait le coeur de chacun et lui donne ce dont il est capable d'accueillir ou de comprendre. Chacun a foi au Christ à sa façon ou selon ce qu'il a appris de Jésus. Nous nous retrouvons dans chacun des larrons, nous sommes parfois l'un parfois l'autre. Considérons bien la force de l'amour du Christ. Il faut aimer beaucoup pour rester muet devant l'insulte du premier larron. Cet amour, Jésus le manifeste pour moi aussi à l'occasion.  Jésus avait dit auparavant: Père, prdonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils étaient des hommes  remplissant un ordre, une commande. Le larron est quelqu'un de blessé qui laisse sortir son venin. Jésus pourrait reprendre la même phrase: Père, pardonne-lui, il ne sait pas ce qu'il dit.  Sommes-nous capable de reprendre ces paroles de Jésus devant quelqu'un de blessé qui nous insulte.  

L'atitude de Jésus devant le premier Larron nous invite à prendre un peu de distance, d'écoute avant de condamner. Écouter pour comprendre le coeur de l'autre, accueillir sa blessures. L'attitude de Jésus n'est pas à mes yeux une seule attitude de pardon; Je crois que Jésus va plus loin que le pardon, il comprend pourquoi l'homme agit ainsi, il voit la qualité et la blessure de son coeur et l'accueil tel qu'il est. Il respecte son incapacité d'accueillir une parole d'amitié ou de pardon.  C'est là, il me semble, une belle leçon d'amour et de vie. Si nous savions comprendre le coeur des autres, il y aurait moins de guerre, de disputes, la vie serait plus belle. L'Évangile ne dit pas ce qui s'est passé par la suite. Mais monte en moi cette parole de Jésus: Aimez-vous le suns les autres COMME JE VOUS AI AIMÉS. C'est ce que nous célébrons dans notre Eucharistie. Seigneur donne-nous la sagesse de garder le silence devant l'injure et de laisser monter une parole d'amour. 

 

vendredi, 11 novembre 2022 15:16

A la Dame élue.

À la Dame élue de Dieu et à ses enfants que j'aime en vérité, j'adresse une demande: Aimons-nous les uns les autres. 2 Jean 1, 1... Voila la salutation que Saint Jean adresse à son Église et que je fais mienne ce matin pour daluer l'Église que j'ai servie. Dans cette Église de chez-nous, je salue la Maison Louise-Amélie qui prend en charge les femmes victimes de violences et d'agressions; la maison Enfantaisie qui vient en aide aux enfants en difficulté d'apprentissage pour les accompagner; tous les services du Centre de Bénévolat qui supervise plusieurs services venant en aide aux personnes qui vivent des difficultés tant psychologiques qui matérielles. Tous ces serives étalés sur le terrain en Gaspésie.  J'y vois l'Évangile vécu: Tout ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.  J'y vois aussi des femmes et des hommes engagés dans la volonté d'améliorer la qualité de vie des familles, leur procurer de bons logements,... à cette Dame élue de Dieu je veux aujourd'hui la saluer aimablement et lui souhaiter de dépasser ses difficultés et ses mésententes occasionnelles pour vivre pleinement la parole de Jésus Christ: Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 

Cette Élue de Dieu que j'ai aimée et aime encore profondément, quand je la regarde sur le terrain, elle est belle malgré ses rides et ses blessures. Cette Église a besoin de plus en plus d'être aimée et accompagnée sur la route parce qu'elle est blessée par toutes sortes d'abus, sa confiance en ses pasteurs est minée, sa foi est menacée ... Plus que jamais elle a besoin de pasteurs courageux, dévoués et aimants. L'important pour nous est de se tenir à l'enseignement de Jésus Christ et à bien comprendre ce que veut dire pour nous: Vous serez mes témoins jusqu'aux confins du monde. Notre Église élue de Dieu a de plus en plus besoin de témoins de Jésus Christ, des femmes et des hommes sur le terrain de la vie au quotidien qui laisse passer la présence amoureuse de Jésus Christ. Il ne suffit plus d'aller à la messe, il nous faut la vivre au quotidien d'abord pour bien la célébrer. Jésus nous a donné une mission,: Tous vous reconnaitront comme mes disciples à l'amour que vous aurez les uns pour les autres. À la Dame élue de Dieu en Gaspésie, c'est ce que je vous souhaite.  

  

 

mardi, 08 novembre 2022 15:21

Une odeur de fin de monde. Luc 21, 5-19.

Nous vivons présentement des jours de guerre, d'inondations, de changements climatiques, de violence qui bouleversent notre monde. On dirait une fin de monde. Un gendre d'apocalypse. Il en est ainsi dans nos Églises. La pratique diminue, les églises ferment et passent à d'autres vocations, nous ne savons plus comment réagir à ce phénomène.

Un monde est en train de disparaitre pour en laisser naitre un autre Notre difficulté est de monter dans la limousine du changement et suivre le trafic. Nous aimerions beuacoup arrêter cette limousine, mais l'élan est donné. C'est ce que Jésus traduit dans l'Évangile en affirmant que nous ne savons pas lire. Nous n'.avons pas appris à lire. Les changements sont une coutume de la vie. Une naissance se fait toujours dans la douleur. Un monde nouveau est en train de naitre et la naissance est plus douloureuse à cause des abus de l'homme qui ne respecte pas toujours les lois de la nature. Comme notre corps quand nous ne respectons pas ses énergies et ses réactions,, la santé s'en ressent. Il en est de même dans la nature. Ces changements avec leur rudesse nous invitent à revoir nos priorités.

Aujourd'hui nous sommes préoccupés par l'avenir de nos églises et les communautés religieuses le sont pas l'avenir de leur monastère. Tout ceci est normal. Nous avons pas appris à lire les changements pour les suivre et nous sommes devant un cul de sac. Il n'y a plus de relève et nous conservons le "statu quo" comme si rien ne changeait. Une nouvelle forme d'Église est en train de naitre et il nous est difficile de l'accompagner. 

L'Évangile de ce jour nous présente la fin d'un monde et la naissance d'un monde nouveau. L'avenir de ce monde nouveau dépend d'une certaine façon de la manière dont nous allons l'accompagner ou le laisser seul. Notre façon de faire doit être ajuster à cette nouvelle réalité. La vie doit être respectée et non seulement les lois ou le passé, les ambitions de pouvoir ou de possession. La vie est en avant et nous conduisons notre voiture en regardant dans le pare-brise et non seulement dans le rétroviseur. Jésus nous demande de tenir ferme jusqu'à la fin et nous verrons la lumière au bout du tunnel.

Ces situations nous obligent comme chrétiens et chrétiennes à descendre au fond de notre coeur chercher la boussole qui orientera notre démarche. "J'ai inscris ma loi au fon de votre coeur." C'est là que nous trouverons la foi et la force de tenir jusqu'au bout. De toutes ces transformations restera l'essentiel, tout ce qui vient de Dieu comme le voit Joseph dans son rêve. Jésus nous avertit aussi de ne pas nous laisser prendre par de beaux parleurs qui profiteront de ces temps difficiles pour  promettre toute sorte de panacées. C'est un temsp pour évaluer notre foi et notre espérance. 

Ces bouleversements nous les vivons aussi dans notre vie de foi par des heures de doute, de désert, et de conversion. La vie est un mouvement et un mouvement change au cours des années et le souvenir de la foi de ceux et celles qui nous ont bâti comme nous sommes devient  le phare qui éclaire notre route. Comme nous dit l'ÉVangile: tenons ferme dans la foi. Le meilleur est à venir.

Seigneur, c'est ma prière aujourd'hui. Tu es le Dieu des changements, Dieu de la nouveauté, Dieu de l'avenir et je sais que tu es là au coeur de nos vies pour nous  accompagner. Amen.

lundi, 07 novembre 2022 18:47

Ah, ces funérailles!

Notre monde est à l'envers: plus de messes aux funérailles et plus de communion ainsi qu'aux mariages, beaucoup de célébrations ua slaon et fait par de simples laïcs, "woire si ça du bon sens" disent certains catholiques. La coutumes s'est établie dans l'Église depuis plus d'un siècles de célébrer les funérailles à l'intérieur d'une messe.  Quand une coutume s'est établie, il est difficile de changer de façon de faire. Les personnes âgées habituées à la messe et communion ne comprennent pas pourquoi. Il est importantd e revenir souvent sur le sujet.

Cette coutume s'est établie dans l'Église  depuis plus d'un siècle, à ce que l'on me dit, et dans une époque de forte pratique religieuse. Les participants aux funérailles étaient ausi les pratiquants du dimanche. Il n'y avait donc pas de problèmes. Depuis quelques années, la situation a changé brusquement. La pratique religiese est très faible et ne concerne que des personnes âgées en majorité. Ainsi la majorité des personnes qui participent aux funérailles sont des parents, des amis ou des conniassnaces et la majorité ne fréquentent plus la liturgie du dimanche. Ils ne viennent pas pour la prière mais par solidarité avec la famille. Il en est ainsi de beaucoup de personnes décédées.

Il est de notre devoir de les respecter et de les  accueillir avec une célébration qui conrrespond davantage à leur foi et à leur vécu.  Nous avons la responsabilité de leur offrir une célébration non sacramentelle mais évangélisatrice. C'est pourquoi nous parlons de célébrer autour de la parole de Dieu.  Nous avons le devoir non plus de célébrr une mese avec une funérailles à l'intérieur, mais de créer un célébration d'adieu pour nourrir la foi des familles et des participants. 

N'oublions jamais que communier à l'Eucharistie, c'est communier à la force d'être agent de communion avec les autres autour de nous au quotidien. Célébrer les funérailles aujourd'hui est une occasion propice de vivre un temps de communion avec les familles et non célébrer d'une façon où la majorité se sentirait exclus. Je crois que nous sommes à un tournant où il nous faut réinventer des façons de célébrer en fonction des personnes qui participent. C'est pour ces raisons et d'autres aussi que nos Évêques demandent ici comme en France de changer nos façons de faire.

lundi, 07 novembre 2022 18:39

Une belle lecture

Jean-Marie Petitclerc, salésien: Sur la route des béatitudes, Ed. Salvator. 2021.  Brève étude simple et claire des béatitudes que certains appellent "le vêtement nuptial de la Nouvelle Alliance." C'est un peu le crédo du Nouveau Tesament. C'est un chemin  du bonheur. Nous aurions intérêt à mieux connaitre les béatitudes qui sont les commandements portés à leur plénitude. Jésus est sur la montagne comme Moïse pour bien montrer qu'il sinscrit dans la continuité de l'ancien Testament et conduit les commandements à leur perfection. Il nous apprend aussi à découvrir le visage de Dieu qu'il est venu annoncer. Lecture enrichissante pour la vie chrétienne.

 

mercredi, 02 novembre 2022 17:51

2 novembre.

Aujourd'hui, nous parlons de célébrer la commmoration des défunts. Cette fête nous invite à passer du souvenir à la mémoire.

Le souvenir nous garde dans le passé, on se souvient des événements vécus, des moments de bonheur avec nos défunts.

La mémoire nous envoie davantage aux valeurs laissées,  aux liens qui nous unit à eux, à l'énergie de poursuivre le chemin tracé avec eux. Il s'agit de faire mémoire des valeurs qui étaient les leurs pour les vivre encore aujourd'hui. Ainsi au lieu d'être prisonnier du passé, nous sommes lancés dans la vie et l'avenir.

mardi, 01 novembre 2022 14:53

Le chemin de l'Amour. Luc 20, 27-38.

Comment parler de résurrection aujourd'hui dans un monde tellement étranger à cette question? C'est le diemne devant lequel nous sommes. On ne peut simplement répéter nos mots d'hier parce que la parole de Dieu prend un accent différent selon les temps où nous nous situons. La parole de Dieu s'ajuste aux besoins et à la spiritualité des temps que nous traversons. Elle est vivante et s'adapte aux nouvelles réalités. 

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, des messieurs Saducéens se croyant intelligents demandent à Jésus: La femme qui a eu sept maris, duquel sera-t-elle la femme au Paradis. Et la réponse de Jésus, je la traduirais: Vous ne connaissez rien des Écritures. Vous n'avez pas lu les écritures. Nous sommes, nous aussi, dépourvus de réponses parce que nous ne lisons pas les Écritures. La Parole de Dieu explique beaucoup de choses si nous savons nous arrêter et prendre le temps de la méditer.

La vie avant la naissance est très différente et nous n.avons pas de souvenirs de ce temps.; seul notre subconscient conserve des impressions. La vie après la mort est ainsi faite. Nous ne la comprenons pas et ne pouvons l'imaginer. Est-ce une raison pour se dire qu'il n'y a rien? "Une personne qui meurt n'est pas un mortel qui disparait, mais un  immortel qui commence, disait Doris Lussier. Je cois que la vie a couté trop cher à Jésus Christ pour finir dans un tombeau. 

 Chaque être humain dès sa naissance est sur le chemin de l'Amour et l'Amour divin qui nous habite est éternel. L'amour que nous portons aux autres ne s'explique pas, il se transmet, se vit et se donne. Et l'amour en moi est la réponse à l'amour de Dieu pour moi, il est la réponse à l'amour du christ dans ma vie. Il en est ainsi de la foi. La foi ne s'explique pas. elle se vit, se partage et se donne.  Et la foi que je porte "est la réponse de la foi que le christ porte à l'être humain. Le premier qui aime est Dieu, le premier qui a la foi est Dieu." Jésus Christ nous a montré sa foi en l'être humain dans sa rencontre avec Zachée, le paralytique, le choix des disciples, etc. 

Saint Augustin disait, il n'y a pas deux amours, c'est celui de Dieu qui se partage en nous et par nous. Ainsi il n'y a pas deux fois, celle de l'homme et celle de Dieu C'est la foi de Dieu en l'homme qui se manifste et se vit. "Celui qui dit aimer Dieu et n'aime pas son frère est un menteur" Jn 4, 20. Ainsi celui qui dit croire en Dieu et ne croit pas en l'homme est un imbécile, écrit Jean-Marie Petitclerc. Nous croyons en un Dieu qui croit en l'homme.

Alors ce Dieu en Jésus Christ nous parle de résurrection, c'est à dire que la vie ne finit pas avec la mort. Elle est trop importante pour finir ainsi. Notre Dieu est le Dieu des vivants, le Dieu de nos pères, de ceux qui nous ont précédés. L'Évangile nous le dit que le Seigneur n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Je crois que la vie s'est transformée jusqu'à l'apparition de l'être humain, cette vie ne peut pas finir dans un tombeau. Nous le croirons en allant en Galilée, c'est là que nous le verrons. Descendre dans la Galilée de nos vies, dans le creux intérieur de notre coeur pour que grandisse notre foi en cette vie éterenelle dans laquelle nous sommes embarqués.  C'est notre prière aujourd'hui.

 

 

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