La révélation ne porte pas sur des choses, sur des objets, elle porte sur une Personne, sur une Présence. Elle est donc analogue à la révélation nuptiale que les époux se font l'un à l'autre. M. Zundel.
Un jour, des vandales ont profané la cathédrale de Mgr Elder Camara au Brésil. Ils jeté les Hosties dans la boue dehors. Les paroissiens sont venus aider à remettre en ordre et ont demandé une messe en réparation. Mgr Camara leur a promis le dimanche suivant. le dimanche venu , il a remis au suivant et ainsi de suite plusieurs dimanches. Un dimanche, il leur a dit: "Vous n'avez rien compris. Tant et aussi longtemps que vous n'amènerez pas quelqu'un qui couche dans la boue, un itinérant, je ne ferai pas la messe de réparation. Car le Christ qui était dans les hosties est le même qui est dans celui qui couche dehors."
Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire." Yves Duteil.
Le temps est suffisamment long pour ceux qui savent l'utiliser..Léonard de Vinci.
Voici un bravo qu'un père de famille écrivait à son fils au jour de son mariage.
Bravo à vous deux de permettre, par les liens sacrés du mariage, d'unir nos deux familles Mercier e tRobinson et d'agrandir la famille.
Ces dix derières années nous permettent de consolider, en ce jour mémorable, cette union avec votre belle et petite famille.
La vie, dorénavant, va se charger de consolider cette belle aventure et de vous imprégner d'un amour mutuel, et ce, au plus profond de vous-mêmes.
Maintenant, Pascal, les journées les plus froides ne pourront diminuer ton ardeur face à l'amour qui vous unit, même Boston (hokey) n'y changera rien.
Il ne faut pas oublier que vos enfants Britany et Milan, même avec les années, demeureront le gage et la réussite de votre amour.
Merci Mélanie, Merci Pascal de nous faire vivre cette belle et grande aventure.
Signé: Albert et Doris.
L'Évêque de Ste-Anne de la Pocatière disait dans une entrevue que son premier défi était d'accompagner sa Bien-Aimée, son Église diocésaine. J'ai aimé beaucoup cette expression: "Accompagner ma bien-aimée." Le Pape François disait aux prêtres dernièrement: "Nous ne sommes pas là pour dire aux gens quoi faire, ils le savent mieux que nous. Nous sommes là pour les accompagner dans leur vécu." Ne serait-ce pas la devise de tous les prêtres, même les vieux comme moi, d'accompagner ma bien-aimée. Ne serait-ce pas aussi le tournant missionnaire? Pensons-y un peu.
Je suis venu apporté un feu sur la terre et comme je voudrais que ce feu soit déjà allumé. Lc 12, 49. Jésus est venu apporté le feu de l'amour, de la miséricorde, du respect des autres, de l'écoute, et si je regarde autour de moi et dans notre monde, il me semble que ce feu est un peu refroidit. Le feu de l'Évangile devrait être assez fort pour purifier nos désirs de pouvoir, de possession, de jalousie; il devrait être assez chaud pour réchauffer notre monde qui grelote devant la violence et l'agressivité grandissantes; il devrait être assez fort pour éclairer les consciences dans la défense des pauvres, des petits du royaume. Évangéliser, ne serait-ce allumer ce feu de l'Évangile dans le coeur des hommes et des femmes d'ici? Chrétiennes et chrétiens allumons ce feu de l'Évangile dans le coeur de notre monde. Quittons le confort de nos rites et doctrines trop souvent décrochés de la réalité pour ouvrir les trésors de l'Évangile.
Un journaliste demanda à un physicien athée: "Croyez-vous en Dieu?"
Le physicien répondit en demandant à cet homme: "Et vous, Monsieur, croyez-vous en l'homme?"
C'était la même question.
Maurice zundel écrivait en 1978: Je crois qu'il serait de première importance de ne pas initier les enfants à la connaissance d'un Dieu créateur d'abord, mais à un Dieu qui fait appel à leur générosité, à un Dieu qui est un trésor confié à leur amour, un soleil caché au plus intime de leur conscience, à un Dieu qui a besoin d'eux pour s'exprimer et se révéler, à un Dieu dont ils peuvent être le berceau.
Nous avons grandit avec une vision négative du corps. Nous avons vécu avec le péché d'impureté au bout du nez. Tout cela a marqué notre vie et notre relation au corps. Nous n'avons pas appris à méditer sur notre corps. Quand Paul parle de la fornication, il ne dit pas que c'est défendu et péché ou que cela ne correspond pas à la loi de Dieu. Il dira plutôt: "Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Jésus Christ et le temple de l'Esprit Saint."
Donc il leur révèle dans leur corps une dimension mystique, une dimension nouvelle. une dimension infinie qui les transfigure. M.Z. Découvrir son corps de l'intérieur, c'est le découvrir dans toute sa beauté et éviter d'en faire un objet de désitr et de possession. L'union des corps est une union de communion et d'alliance. Le grand poète tchécoslovaque, devant tous ces jeunes qui s'unissent précocement, écrivait: Ils se mélangent, mais ils n'ont rien à donner." Le corps est un moyen de communion et d'alliance entre les personnes. L'impureté est le refus du don infini du corps. Maurice Zundel.
Bénir quelqu'un, quelles soient les circonstances, peremt de faire surgir le meilleur en toutes choses. Bénir invite aussi une personne à être ce qu'elle a toujours été dans son identité profonde, c'est-à-dire de nature divine. Medeleen Dubois.
Plus...
"Je suis optimiste parce que je suis très marqué par la nature. Dans la nature, la lumière est plus forte que les ténèbres, le jour est plus fort que la nuit, l'arc-en-ciel est plus fort que tous les orages, le tonnerre et les éclairs, le bien est plus fort que le mal, l'amour est plus fort que la haine ... Benoit Lacroix.
Nous parlons souvent aujourd'hui de l'Église en sortie et c'est devenu presque un lieu commun. Nous pensons alors à une Église qui sort des murs, des structures, des rites pour aller vers les périphéries. Ne faudraitil pas penser davantage d'une Église de l'extérieur vers l'intérieur. Une Église qui sort de ses pratiques, ses enseignements, ses rites pour aller à l'intérieur des personnes faire une expérience du ressuscité. Nous avons appris des réponses de catéchisme par coeur, nous avons pratiqué une religion, mais où avons-nous mis Jésus Christ? C'est beau de parler d'une Église en sortie, mais encore faut-il savoir d'où l'on sort et où on veut aller. Voila sur quoi je vais dormir ce soir.
"Me voici devant Toi comme une terre assoiffée." Ps 142, 6. L'été qui se termine fut pour nous en Gaspésie un temps pauvre en pluie. Nos pelouses ont jaunies, les plantes sont affaiblies et les récoltes sont diminuées. La terre est une terre assoiffée. De quoi, moi, suis-je assoiffé? De quoi ou de Qui le monde est-il assoiffé? Voila la question qui me turlupine ce matin.
On nous disait ce matin que dans un pays dont j'ai perdu le nom, un million d'enfants allaient mourir de faim durant la prochaine année. Pendant ce temps quelques personnes entassent des milions dans des paradis fiscaux et personne n'osent élever la voix, surtout pas nos braves politiciens. De quoi sommes-nous assoiffés? Des personnes âgées manquent de soins nécessaires et d'autres sont victimes de maltraitance, et nous en bons chrétiens on se contente de "chiâler" parce que les gens ne viennent plus à la messe. De quoi sommes-nous assoiffés?
Inutile d'allonger la liste, nous comprenons bien que trop souvent nous sommes décrochés de la réalité du monde qui nous entoure. De quoi sommes-nous assoiffés? Je recevais un téléphone de quelqu'un qui travaille auprès des jeunes, bâti des projets avec eux et pour eux. Il me parlait plein d'enthousiasme de la réponse des jeunes. Il répondait à une soif et me disait en même temps de quoi il était assoiffé. Le cri de Jésus sur la croix: J'AI SOIF, retentit à nos oreilles et nous demande: Toi, de quoi as-tu soif?
Paul tombe de son cheval. Cela signifie que Paul est tombé de sa vision de pouvoir à un état de simplicité et de vulnérabilité.Le texte biblique ne parle pas de cheval, mais nous savons que les soldats romains allaient à cheval alors que les paysans montaient à dos d'âne. Nous pouvons donc imaginer facilement que Paul est tombé de son cheval. De toute façon, c'est le message qui importe.
Comme Paul, nous sommes parfois renversés de notre cheval, nos sécurités, nos idées toutes faites, nos convictions, nos pratiques religieuses pour prendre à pied le chemin de l'humilité, de l'accueil, du pardon. Paul était un ardent défenseur de Dieu et du système religieux en place. Il a fait l'expérienc du Christ et à travers lui, il a découvert une autre visage de Dieu.
Nous sommmes souvent comme Paul avant sa conversion. Nous connaissons un peu Dieu et nous avons à faire l'expérience du Christ ressuscité. Nous devons passé d'une connaissance entre les deux oreilles à une expérience au niveau du coeur. C'est aussi la conversion qui nous est demandé face aux changements dans la société. Nous les plus âgés,sommes devant une Église nouvelle qui ne ressemble plus à celle que nous avons connue. Nous avons parfois l'impression de tomber de notre cheval pour rejoindre et comprendre cette nouvelle mentalité. Nous sommes devenus étrangers dans notre propre milieu de vie.
N'hésitons pas, changeons de monture, ouvrons nos oreilles pour écouter ce que le monde a à nous dire et la vie nous sourira.