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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 29 juin 2020 13:32

Salutation matinale.

Ce matin, je vous fais un "namasté". La distanciaiton à l'occasion de la pandémie nous a privé de nos signes habituels d'accueil et de renocntre comme la poignée de mains ou l'accolade. Cependant nous pourrions découvrir d'autres façons  et j'en ai découvert UNE qui me comble. Namasté: ce geste vient de l'Inde; il s'agit de placer ses mains en geste de prière- un peu comme Marie ou comme le enfants de choeurs autrefois- et de faire une petite inclination vers l'autre personne.  Ce geste signifie: Le divin en moi s'incline devant le divin en toi.   Ce geste est d'une signification très profonde. Si nous plaçons les mains du côét du coeur, nous voulons signifier que l'amour grandisse en nous.

"Le namasté est un merci au monde créé et autour de nous. Le divin en moi honore le divin en vous et fait référence au transfert spirituel de la parole. Honorer l'individu qui est honoré par notre présence.  C'est un geste rempli de sens et qui envoie à l'intériorité." Il me semble qu'il nous fait découvrir la superficialité de nos poignées de mains ou des calins. Ceci me conduit à la salutation au début de la messe; Le Seigneur SOIT avec vous. Un genre de souhait qui me semble-t-il ne rend pas compte de la réalité. le Père Carré o.p. dans son livre: La table ouverte, écrit qu'il est plus signifiant de dire: Le Seigneur EST avec vous. je reconnais en vous la présence du Seigneur, je fais un acte de foi. Et la communauté devrait répondre: Et avec toi, l'Esprit; nous reconnaissons en toi celui que l'Esprit envoie pour présider notre prière. Cette interprétation nous renvoie plus à l'intérieur et à plus de vérité de ce que nous sommes, à mon humble avis. Est-ce que le temps de pandémie nous permettra de retrouver plus de sens à ce que nous faisons ou célébrons? L'avenir nous le dira.

 

dimanche, 28 juin 2020 14:47

Prendre sa croix.

Celui qui ne prend pas sa croix à ma suite n'est pas digne de moi. Mth 10, 37-42. Quand Jésus a prononcé ces mots il était enconre loin du vendredi sant. Pour les apôtres, il n'était question de la mort sur la croix. Nous faison référence au vendredi saint parce que nous connaissns l'histoire. Il me semble que prendre sa croix à la suite de Jésus, c'est être fidèle à soi-même, fidèle à ses valeurs, ses charismes et d'être libres devant les structures, les obligations; c'est donner du sens à sa vie, à son agir. et non seulement respecter des lois. Et c'est aussi être capable d'en assumer les conséquences.  Jésus est demeurer fidèle à lui-même et à sa mission Et pour moi prendre sa croix  à la suite de Jésus, c'est de rester fidèle à notre mission de baptisés. Il est évident que si je m'inspire de l'enseignement de Jésus et de son témoignage de vie, je risque d'avoir un mauvais parti à l'occasion. On ne dérage pas des structures sans en subir les conséquences. Jésus était de la tribut de Judas et non de Lévi. La tribut de Lévi était celle du temple, de la liturgie, alors que la tribut de Judas était celel du terrain et de la défense des droits et libertés des gens.  Le temps de la pandémie nous a montré beaucoup d'exemples où il nous était suggéré de prendre notre roix à la suite de Jésus pour dénoncer les mauvais traitements subis par les ainés et des petits du royaume. Aujourd'hui nos églises sont ouvertes et nous irons nous agenouiller devant Jésus au Tabernacle. Quand Jésus était crucifié hier, nous étions silencieux. Ça me pose de grosses questionss.... 

samedi, 27 juin 2020 14:46

"Casseur de veillée."

Jésus dans l'Évangile de matin, Mth 8, 5-17, brise une convention de son temps. Aujourd'hui on  dirait qu'il s'inscrit en "caaseux de veillée." Un centurion, un païen s'approche de Jésus pour lui demander de guérir son serviteur. Non suelement Jésus accepte de le guérir mais pire encore, il veut aller dans la maison du païen. Un juif, entrer chez un païen, c'est inconcevable à son époque, surtout un gars qui passe pour un prophète, un homme de Dieu. Ce sont des réactions que j'ai entendu souvent. "vous êtes allé mangé chez un tel, saviez-vous qu'ils ne sont pas mariés? Et puis après? Vous êtes allé visité tel maison, saviez-vous que c'est un coupl d'homo? Oui et j'ai même béni leur fiançailles.  0ce texte  de MAthieu ne vinetp as d'abord d enous parler de lapuissance de Jésus capable de guérir. Il vinet questionner notre mentalité face aux perosnnes que l'on juge pas "normales."

 

samedi, 27 juin 2020 14:27

Déposer ...

Hier soir, à l'émission "Y du monde à messe," l'animateur a utilisé un mot qui m'a beaucoup fait réfléchir. Il a demandé à un invité: Qu'est-ce l'Événement que tu as vécu et qui était difficile a DÉPOSÉ en toi. Hier matin j'avais écrit Qu'est-ce que j'ai appris du confinemen? Appris fait davantage référence à l'intellectuel et non au coeur, à la vie. Ce matin je reviens en me demadant "Qu'est-ce que ce temps de confinement a déposé en moi?" Il y a du bon comme du moins bon mais il y a quelque chose. Demain un certain nombre de chrétiens retourneront à la messe dans leur église ou l'église voisine. Posons-nous la question: Qu'est-ce que cela a déposé en moi? Qu'est-ce que le fait de me retrouver en communauté avec mes frères et soeurs chrétiens est venu déposer quelque chose de nouveau, ou si je me suis retrouvé comme hier avec ma messe? Je trouve l'expression très parlante et positive. Nous avons l'habitude de dire, qu'est-ce qu'il me reste ou qu'est-ce que cela m'a donné, mais prendre le temps de se dire qu'est-ce que cela a déposé en moi qui me permet d'avancer et de mieux viivre. Aujourd'hui dans nos rencontres,  dans mes moments de prières, dans mes repas avec ma famille, qu'est-ce que ces moments vont déposer en moi. 

 

vendredi, 26 juin 2020 13:54

Un texte nouveau.

On vient de publier à Rome un texte d'orientation sur la catéchèse. Dans la présentation le cardinal responsable nous dit; "On ne fait pas de caétchèse pour recevoir un sacrement, mais pour s'insérer progressivement dans la vie de la communauté chrétienne et pour donner encore aujourd'hui notre témoignage cohérent. Mgr Fisichella. Nous devons préparer des témoins qui ensuite pourront célébrer leur foi le temps vénu pour eux. Sans doute que ce document viendra répondre à beauoup d'interrogations des catéchètes de chez nous.  

 

vendredi, 26 juin 2020 13:26

Qu'est-ce que j'ai appris?

On dit qu'une médaile à toujours deux faces. Une situation a aussi deux volets. Le confinement que nous vivons vient nous inviter à découvrir aussi deux volets. À suite du côté détestable et négatif, je me demande que le coronavirus m'a appris. D'abord je prends conscience de la puissance de ce petit être qui a silloné la planète. Il est petit, nous le voyons pas, il s'infiltre sans qu'on le sache et terrasse même les plus vigoureux. Je me suis dit que si le virus de ma foi et de mon témoignage de vie était aussi puissant, je pourrais changer la face de la terre. C'est un peu ce virus que le Christ a semé. Comme le monde du temps n'a pas découvert de vaccin, on l'a simplement liquidé. Mais il a survécu d'une autre façon. Jésus m'invite à répandre le virus de l'amour, de l'accueil, du pardon, de la miséricorde etc ... Ce virus changera notre monde.  le coronavirus m'a appris aussi que ce ne sont pas nécessairement les actons les plus éclatantes qui sont les plus efficaces. Le témoignage de vie simple au quotidien, un témoignage qui ne s'impose pas mais se dépose doucement sans faire de bruit comme la  covid-19.  Jésus ne nous  a pas invités à être des haut-parleurs, mais des témoins. 

Ce petit visiteur m'a appris aussi à prendre du temps pour moi,  à moins m'énerver devant la tâche à réaliser. La terre va tourner quand même et moi je serai plus reposer et plus efficace. J'ai mieux appris aussi l'importance des relations humaines.  Si nous manquons de proximité, le regard sur les autres et le sentiments vécus dans le confinement me révèle à moi-même l'importance que j'attache à la présence de l'autre et nous developpons ainsi un qualité de présence peut être plus franche, plus profonde qui va plus à l'essentiel. J'ai appris à découvrir et à apprécier des délicatesses de mes proches que je n'aurais sans doute pas connues sans le confinement.  Il y a toujours un bon côté à toutes choses.

Le silence, le confinement nous apprend aussi une façon d'entrer dans notre maison intérieure pour faire un peu de ménage,  l'embellir, la rendre plus accueillante.; en découvrir les beautés et les richesses et peut être devenir plus simple dans nos relations humaines. Nous pouvons continue rchacun pour soi à découvrir les valeurs que ce temps de confinement nous a permit de cueillir. bonne journée.

 

jeudi, 25 juin 2020 13:41

Si quelqu'un ...

Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur, mon Père  l'aimera, et nous viendrons vers lui. Jn 4, 23.  Garder la parole de Jésus Christ, qu'est-ce à dire? Le Seigneur inciste souvent sur l'importance d'écouter sa parole et de la mettre en pratique.  L'essentiel de notre vie humaine et chrétienne à la fois est de nous remplir de la parole de Dieu et de la vivre. Ce n'est pas le nombre de fois où j'ai prononcé le nom du Seigneur qui me sauve, mais la façon dont j'ai vécu son amour, son accueil, son pardon dans mon quotidien. Jésus ne veut pas de fonctionnaire ou de haut-parleur, mais des témoins. Nous avons besoin de questionner notre vie en Église et notre pratique religieuse devant le vécu de notre société québécoise que nous avons contrôlée pendant longtemps. Devant la pédophilie qui éclate de jour en jour,  devant la façon dont sont traitees les personnes âgées dans un système  inefficace pour être poli, devant la violence faite aux femmes, aux enfants,  aux pauvres et aux faibles de notre société, nous avons non seulement des raisons de s'indigner, mais un devoir de dénoncer  de s'indigner et de dénoncer. Écouter la parole de Dieu en vérité, c'est aussi s'élever contre le racisme, la violence et l'injustice. Il ne s'agit pas d'entendre la parole, mais de l'écouter. 

Écouter et garder la parole de notre Dieu, c'est devenir des éveilleurs; des femmes et des hommes qui veulent faire découvrir la présence du Christ au coeur de la société. Nous devons être des gens d'Église avant d'être des gens d'église. Je ne voudrais pas qu'un jour le Seigneur me dise: je ne te connais pas. Mais j'ai été à la messe tous les dimanches, j'ai fait des heures d'adoration, et Jésus me dira: Je ne te connais pas. Mth 7, 21-29. Frères et soeurs en humanité, je crois qu'au sortir de ce temps de pandémie, nous sommes invités plus que jamais à redécouvrir l'urgence de vivre  la parole de notre Dieu sur le terrian au quotidien si nous voulons la célébrer en vérité. L'heure est venue nous dirait S. Paul de sortir de notre sommeil. C'est là à mes yeux que nous comprendrons la force de l'Eucharistie qui n'est pas d'abord une célébration mais une mission.  Bonne journée et soyons des indignés.

 

mercredi, 24 juin 2020 12:39

Un homme qui inspire.

Aujourd'hui, fête de Saint Jean le Baptiste. Un homme qui nous est proposé pour inspirer notre vie chrétienne et non à imiter. Un saint est quelqu'un qui laisse passer le Christ. L'histoire de Jean est inspirante pour nos vies. Il nait de deux vieillards qui, comme la plupart d'entre nous, se considéraient trop vieux pour donner la vie. Notre monde n'a plus besoin de gens qui font du prosélytisme, mais il a besoin de témoins. Il a besoin de femmes et d'hommes capables de faire naitre le Christ dans la vie et le coeur des gens.

Mme Élisabeth est une figure magnifique. Elle se dresse contre les coutumes et les traditions de son temps pour dire: Il s'appellera JEAN. Un temps nouveau commence et c'est une vieille dame qui la première se lève pour le faire naitre. Le petit Monsieur Zacharie, l'homme de la tradition et des coutumes,  est muet. Nous sommes dans un monde en transition où nous commençons a vivre un chemin vers une société laïque.  Nous sommes au début d'une expérience où il faut digérer une histoire de plus de 300 ans. La route sera longue de part et d'autre pour en arriver à vivre au mieux cette réalité. Aujourd'hui les figures d'Élisabeth et de Zacharie sont très inspirrantes pour nous. Sommes-nous des Zacharie ou des Élisabeth? Le temps de confinement et de déconfinement nous interroge beaucoup. Voulons-nous retrouver nos églises avec les célébrations d'hier, à la Zacharie, où la majorité des chrétiens sont absents? Retournerons-nous à l'église chercher un service religieux?   Voulons-nous comme Élisabeth retrouver une façon nouvelle plus riche et plus nourrissante pour nos vies quotidiennes et notre mission d'Église? Laissons-nous inspirer.

Jean est inspirant parce qu'»il fut vrai avec lui-même, ses valeurs de vie. Il a écouté sa voix intérieure. Il s'est imposé non par son pouvoir mais par sa qualité de personne, de relation avec les gens, c'est ainsi qu'il nous inspire encore aujourd'hui. L'homme de pouvoir disparait, l'homme d'autorité inspire toujours. Dans notre monde d'aujourd'hui nous avons à méditer le message de Jean.  Le temps de pandémie nous en inspire des occasions nombreuses. le temps de pandémie a fait ressortir la faiblese des systèmes tant de santé que de l'éducation. Le sort vécu par les personnes âgées, le personnel soignant, les professeurs, etc .. Notre monde nous présente des occasions nombreuses où faire découvrir le Christ et être des Jean le Baptiste. 

Notre monde a besoin de témoins qui se lèvent au nom des valeurs de vie, au nom du respect des personnes les plus vulnérables; des femmes et des hommes qui s'imposent non par le pouvoir ou des titres, mais par une qualité de relation qui invite au respect. Je me souviens au lendemain de mon ordination,  l'attitude  des gens avaient qui j'avais vécu, grandi, travaillé a changé totalement. Je n'étais plus Jos. j'étais devenu Monsieur le Curé. Ça m'a traumatisé au début. vite j'ai fait en sorte qu'on retrouve Jos. La société d'aujourd'hui tasse trop facilement le prêtre mais rarement la personne. Nous devons toujours essayer de  vivre une relation de personnes et non de titre. C'est un défi que la société qui s'engage sur la route de la laïcité nous présente. Un chrétien n'est pas un être de pouvoir mais d'.autorité. les êtres d'autorité comme Jean, Martin Luther King, Gandhi, Jésus Christ passernt à 'histoire et influence le monde.  C'est la grande leçon que la fête d'aujourd'hui m'ìnvite à méditer.   

mardi, 23 juin 2020 13:15

L'accueil. Mth 10, 37-42.

Tous nous avons besoin d'être aimés, d'aimer, d'être accueillis tel que nous sommes. Parfois nous sommes déçus par la façon dont nous sommes reçus parce que nous avions des attentes. Accueillir l'autre avec chaleur et tendresse est toujours un baume sur des blessures parfois douloureuses. Personne n'ose nier son besoin d'accueil et d'amour.

L'Évangile de ce dimanche nous conduit sur un chemin de questionnement, mais d'une richesse incroyable. "Qui vous accueille m'accueille; et qui m'accueille, accueille celui qui m'a envoyé.  Ce texte indique un grande réciprocité entre le Seigneur et chacun et chacune de nous. Qui de nous a pensé accueillir le Christ dans l'accueil de l'autre? Ou qui a pensé l'avoir refusé au Christ dans le refus à l'autre? Accueillir le Christ, c'est accueillir le Père; et accueillir un frère ou une soeur, c'est accueillir Jésus Christ.  Celui qui donne un verre d'eau à quelqu'un, c'est à Jésus Christ qu'il le donne. C'est nous faire découvrir en même temps que le Seigneur n'est pas dans les nuages, mais bien inscrit au coeur de l'être humain. Nous sommes remplis du divin. Le Christ veut établir avec nous une relation de présence dasns l'amour. Nous vivons une co-habitation extraordinaire avec le Christ comme celle du Christ avec son Père.

Ceci me renvoie à la rencontre de Jésus avec la samaritaine: Crois-moi, femme, l'heure vient  ou ce n'est ni sur cette montagne ni dans le temple que vous adorerez le Père, les vrais adorateurs adoreront en esprit et en vérité. Jn 4, 21. Nous sommes invités à découvrir cette présence intime du Christ ressuscité en nous. Nous sommes tous remplis de l'Esprit Saint. Je dois apprendre à m'agenouiller devant le pauvre, le sans voix, le crucifié de la vie parce qu«,ils sont comme moi remplis de la présence divine du Ressuscité. Et plus loin Jean ajoute: Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un, moi en eux comme toi en moi.  Jn 17, 22 Un chansonnier a écrit: Mon Dieu, j'ai trouvé ton visage dans les yeux d'un migrant, J'ai toruvé ton visage dans les yeux creux des affamés ..."  

En ce temps de confinement, où trouverons-nous le visage du Christ? Nos églises sont fermées ou presque, le Christ nous invite à le découvrir dans l'autre que nous rencontrons, dans le coeur du vieillard qui meurt seul ou de manque de soin, dans le pauvre qui a faim ou l'enfant qui manque d'amour, dans les yeux des gens heureux qui partagent leur joie et leur bonheur. Jésus est là qui m'attend pour  un moment d'intimité. prenons conscience ensemble que nous sommes des tabernacles vivants dont la mission est de laisser sortir Jésus Christ pour le retrouver dans les rues; là où l'Église lutte aujourd'hui contre un ennemi petit et sournois. Beaucoup d'hommes et de femmes ont donné leur verre d'eau à quelqu'un qui a soif durant cette pand.émie.  A cause du confinement, les chrétiens ont apporté aux familles endeuillées une présence et un support privilégiés. Les maisons funéraires ont redoublé d'accueil et de présence, c'est l'Église qui accompagne et soutient les siens en difficulté. A toutes ces personnes Jésus redit aujourd'hui: "Celui qui accueille un frère ou une soeur dans la souffrance m'accueille et accueille Celui qui m'a envoyé." le temps de pandémie a fait surgir des gestes d'accueil et d'amour qui resteront la marque de commerce de notre Église et des chrétiens d'ici. Nous avons été privé de célébrations, mais l'Église est demeurée vivante sur le terrain. Nous devons réaliser que l'Église ne se limite pas aux personnes à l'église le dimanche. Nous avons l'Église célébrante, mais il y a aussi l'Église souffrante et l'Église militante au coeur des méandres de la vie quotidienne. "Celui qui donne un verre d'eau c'est à moi qu'il le donne."   

 L'Évangile et le vécu de l'Église sur le terrain en ce temps de pandémie est un test pour notre foi et notre vie en Église. Nous sommes renvoyer à l'essentiel. Aujourd'hui un certain nombre de personnes célébrernt l'Eucharistie en paroisse,; irons-nous à l'église en consommateurs pour assister à la messe? Irons-nous déposer sur la patène toutes ces petites actions du quotidien afin qu'elles soient consacéres et deviennent du bon pain pour les jours à venir. Laissons-nous acueillir par le Christ pour apprendre à son école l'Importance capitale de sa présence en chacun et chacune de nous; ceci rendra notre accueil et notre vie plus évangéliques.

 

mardi, 23 juin 2020 10:53

Toi mon église ...

Ce matin, je transcris un chant de Jean-Claude Gianadda et je le fais comme prière.

Toi mon église aux chaises vides, ton Dieu aurait-il disparu, Ta religion a pris des rides, Dieu est parti vivre à la rue.

Mon Dieu, j'ai trouvé ton visage caché dans les yeux d'un migrant, Portant sur son dos le cômage, Le pauvre est ton "Saint Sacrement."

Mon Dieu, j'ai trouvé ton visage aux grands yeux creux des affamés. Dans tous les exclus hors d'usage, Aux cris de tous les mal aimés.

Mon Dieu, j'ai trouvé ton visage chez tous les vaincus d'aujourd'hui. Chez les vieillards avant l'âge, Tous les galériens de la nuit.

Mon Dieu, j'ai trouvé ton visage dans les regards des crucifiés. Ceux des prisonniers dans leur cage, C'est Toi mon Dieu qui m'es confié.

Mon Dieu, j'ai cherché ta présence, Partout mes prières ont couru, Mais Tu te caches en longs silences,  Es-tu parti? Es-tu parti vivre à la rue?

Aujourd'hui nous pourrons prendre le temps de regarder où je trouve le visage de Dieu. C'est là l'Église je dois aimer et défendre; demain lorsque nous pourrona célébrer ensemble en communauté, j'apporterai avec moi ces visages de Dieu pour les déposer  sur la patène et ce sera ma plus belle offrande.