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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 22 juin 2020 15:59

Un hôpital de campagne.

Le Pape François nous invite à faire de l'Églsie un hôpital de campagne. L'hôpital est un lieu où on soigne un patient pour lui pemrettre de retrouver une meilleure santé. On procède à des diagnostics, des examens, des questions. le médecin soigne le malade à partir du patient et non de lui. les symptomes l'envoie aux causes de la maladie. L'hôpital a à jouer

un rôle de diagnostic pour découvrir les causes de la maladie, en méditant bien les signes des temps,

un rôle de prévention en développant le système immunitaire pour lutter contre les virus, en guérissant des peurs, de la haine ...

et un rôle de convalescence pour se guérir complètement en surmontant les traumatismes laissés au coeur des personnes.  

Est-ce que nous sommes préoccupés par ce rôle d'Hôpital ou si je veux retourner à mes petites affaires tranquilles? Qu'est-ce que ce temps de confinement m'a apporté? 

lundi, 22 juin 2020 13:50

La distanciation sociale.

La pandémie a brisé notre façon de nous rencontrer et de nous saluer. Le symbole de nos poignées et des accolades fut supprimé. À cause du virus l'autre est devenu dangereux et moi pour l'autre et faut assurer nos distances. Est-ce que cette réalité nous fera découvrir d'autres symboles de rencontre et nous permettra de découvrir le sens de nos présences les uns pour les autres. Avons-nous réfléchi à l'accueil avec les yeux. Le regard est un signe d'accueil souvent plus parlant que la poignée de main. Combien de fois avons-nous serré la main à quelqu'un alors que le regard disait auttre chose. D'où ce temps de pandémie nous permet de développer notre accueil par le regard.. Est-ce que ce temps de distanciation nous permettra de découvrir le sens de la rencontre et de l'accueil au-delà du geste? Ce sera intéressant d'y éfléchir.

La distanciation nous apprend aussi notre qualité de présence envers les autres. La pandémie nous a appris à nous situer davantage au niveau du sens de nos actes plutôt que de l'habitude. Il m'aura sans doute fait découvrir le sens de la normalité. J'entends souvent dire de quelqu'un: c'est pas normal qu'il agisse de cette façon. La normalité vient de normes et les norme viennent de l'extérieur. Ce qui nous apparait normal est ce qui est selon les normes. À ce compte, Jésus était un a-normal parce qu'il était hors normes. Un maraicher me disait un jour: j'ai beaucoup trop de navets et pas assez de tomates dans mon jardin. Je lui dis: N,eesaie pas de changer tes navets pour en faire des tomates. Ils vont rester des navets. N'essayons pas de changer les autres avec des normes ou des obligaitons, ils resteront toujours ce qu'ils sont. Nous pouvons les aider à améliorer ce qu'ils sont comme le jardinier peut améliorer la qualité de ses navets mais pas plus.   La vie ne se laisse pas organiser ou "formater" comme l'imprimante sur mon ordinateur, un jour ou l'autre, elle nous glissera entre les doigts.  Depuis le Concile et le changement de société, nous avons voulu orgaiser la vie selon d'autres normes, et nos églises se sont vidées. La vie comme le ruisseau  a suivit son lit et nos rêves sont restés sans lendemain. Aujourd'hui encore nous rêvons de ramener les chrétiens à l'église, mais ils ne veulent plus se laissés organiser. 

Ce temps de pandémie et distanciation devrait nous retourner au sens de la vie, sens des événements, sens de l'engagement. Nous devrons aussi retourner au POURQOUI. Les gens prennent la parole et ne veulent plus agir comme nous, les manifestations dans les rues: Pourquoi? Qu'est-ce qui les a cobnduit là? Les gens ont quitté l'Église, ne font plus baptiser leur enfant, font les célébrations d'adieu au salon funéraire, Pourquoi? Qu'est-ce que les a conduit là?  Qu'est-ce qu'ils disent à l'Église dans ces gestes? Je crois que le confinement et ses obligations nous renvoient à un discernement profond sur nos valeurs et nos objectifs en Église et comme chrétiens et chrétiennes. Bonne distanciation. 

 

 

dimanche, 21 juin 2020 14:09

Demain, nos églises ouvriront.

Depuis trois mois les églises du Québec sont sur pause. Demain, les portes s'ouvriront avec un tas de précautions. Ce matin, dimanche, je me pose une question. Qu'est-ce que je vais aller chercher à l'église dimanche prochain? Est-ce que je vais aller chercher ou vais-je aller rencontrer? Beaucoup me disent: J'ai hâte de retrouver ma messe, ma communion. Voulons-nous retrouver un service religieux que le confinement nous a enlevé? J'entendais aussi un prêtre dire ce matin: Faut retrouver NOS gens, NOS églises, nous retrouverons notre propriété? Ou si nous nous retrouverons en communauté comme frères et soeurs dans la foi pour vivre ensemble un temps d'Action de grâce?  Est-ce que le temps de pandémie nous aura permis de retrouver la communauté chrétienne? Est-ce que temps de pandémie nous aura permis de découvrir que l'Eucharistie n'est pas un service que je vais chercher là où on me l'offre?  Reprendrons-nous la route là où nous l'avons laisser comme si rien ne s'était passé? L'Église peut vivre des années sans eucharisties, mais elle ne peut exister sans communauté parce qu'elle est communauté. 

Les portes des églises vont s'ouvrir pour accueillir la communauté. Nous reviendrons ensemble célébrer nos eucharisties quotidiennes vécues au fil des jours et ensemlbe prendre la nourrture spirituelle pour affermir les liens de communauté. J'aurais le goût si je célébrais en communauté de laisser de côté l'aspect rituel de l'Eucharistie pour célébrer la vie qui reprend autrement. J'aurais le goût de descendre l'autel dans la nef au coeur du rassemblement pour retrouvver la table de la communion. J'aurais le goût de descendre du choeur où je me sens au-dessus et dans un rôle pour me retoruver avec la communauté dans un  moment de communion et dans un sentiment d'être une famille rassemblée autour de Jésus Christ. Il me semble que ce temps de confinement nous a donné le goût d'être ensemble et non les uns à côté des autres. Pourrons-nous passer de l'autel du sacrifice à la table de  la communion?  L'avenir nous le dira. Bonne fête à tous les PÈRES. 

 

 

samedi, 20 juin 2020 14:20

Garder dans son coeur.

Marie gardait tous ces événements et les méditait dans son coeur. Lc 2, 19. L'évangéliste Luc revient souvent sur cet état d'esprit de Marie qui regarde ce qui se passe et médite en son coeur pour en découvrir le message profond. C'est l'exemple que la liturgie d'aujourd'hui me renvoie et m'invite à faire comme Marie, méditer les événements pour en tirer les messages. le teps de confinement que nous vivons nous invite à discerner en notre coeur les messages qu'il apporte. 

 L'accent fut mis sur les personnes. Chaque jour notre Premier Minstre est revenu sur le sujet, l'important es tla santé des personnes. Des gens ont pris des risques pour protéger les malades et les personnes les plus vulnérables. les médecins et les infirmières autant que les préposés ont écouté la souffrance des gens, leurs inquiétuédes, leurs peurs pour apporter non seulement un remède mais aussi un baume sur des plaies intérieures. D'autres personnes se sont portées volontaires pour rendre des services essentiels aux gens seuls et dans le besoin. C'est le premier chemin où la pandémie m'a fait marcher. L'attention aux personnes dans  leurs beosins essentiels.

Un deuxième chemin où j'ai appris à cheminer fut de découvrir tout le côté positif de ce confinement. Comment ce temps d'arrêt nous a permis de découvrir les valeurs profondes qui nous habitent, la présence divine en nous, la façon de communier au Christ à travers sa parole, les rencontres, la prière; ce temps nous aura appris à dépasser les rites habituels  pour aller plus au coeur de notre foi et de notre vie chrétienne. Ce temps nous aura appris la grandeur et la valeur profonde des sacrements, cette présence  agissante du Ressuscité en nous que nous célébrons en communauté. Ceci je pense nous fera découvrir l'importance de la communauté chrétienne et peut être aussi le travail que nous avons à faire pour bâtir nos communautés d'avenir.

Aujourd'hui nous vivons un début de déconfinement.  Nous allons retrouver prochainement la vie d'hier. Nous y reviendrons j'espère avec une autre vision de l'Eucharistie, nous retrouverons la table de la communion où tous nous avons accès  comme frères et soeurs capable de célébrer leur foi dans de façons qui nourrissant leur vie chrétienne de tous les jours. Saurons-nous dans nos célébrations communautaires rassembler les hommes, les femmes, les enfants de chez nous dans un geste de fraternité  et d'action de grâce. Serons-nous seulement une amicale de personnes âgées qui reviennent à leur Alma Mater? Avons-nous méditer les événements, ou avons-nous seulement attendus que cela finisse?

 

vendredi, 19 juin 2020 19:41

Pensée.

On est plus souvent confronté à un choix entre deux maux qu'à un choix entre deuz bénédictions.  Charles Caleb Colton. 

 

vendredi, 19 juin 2020 13:34

Fête de l'Amour

Aujourd'hui, LÉglise nous invite à célébrer la Fête du Sacré-Coeur de Jésus. Célébrer l'Amour incarné. Célébrer l'Amour qui nous a dit: "Faites ceci en mémoire de moi." Chaque jour je contemple et médite cette présence de l'amour divin à l'oeuvre dans ma résidence de personnes âgées. Je vois une jeune emplyée toute menue, après chaque repas, conduire à l'extérieur un vieillard malade en chaise roulante et l'aider à fumer sa cicarette puis le reconduire à ses appartements. "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Voila mon premier sujet de méditation et de sanctification que la vie m'apporte chaque jour.  quand je vois les personnes actuellement qui chaque matin endossent gants, masques et jaquettes et vont risquer leur santé pour pendre soin des malades du coronavirus, c'est là que je trouve matière à nourrir ma foi et ma prière. qand je vois ces personnes dans la rue qui manifestent et luttent contre la racisme, la violence et la pauvreté, j'ai là matière profonde à ma prière et sanctification. Et cela est propre à tout chrétien pas seuleement à moi prêtre. Notre premier lieu de prière et de sanctification est la vie autour de nous.

J'ai reçu une autre leçon un jour. Je voyageais dans le diocèse et je fais monter en voiture un "auto stopper", un "pousseux" comme on disait à l'époque. Un jeune d'environ 20 ans. J'entreprends avec lui une conversation sur ce qu'il fait, d'où il vient; un moment, il s'arrête,me regarde et me dit: Vous n'êtes pas prêtre, vous? Je lui réponds que oui, je suis le vicaire de l'évêque, je travaille dans tout le docèse de Gaspé. Alors nous entamons ensemble une discussion sur l'Église, la vie chrétienne, Jésus Christ; ce fut une intéressante conversation. Parfois je lui disais: tu me dis des choses apprises par coeur, ça ne m'intéresse pas; dis-moi ce que toi tu penses. Au moment de déscendre de voiture, il me donne la main et me dit: Vous n'êtes pas un prêtre spécial, vous, on vous dit n'importe quoi et vous ne nous chiâlez pas. J'ai découvert ce jour là une autre piste de méditation et de sanctification: Écouter et accompagner les gens autour de moi. J'avais eu des cours l'université  sur le texte du Concile où est affirmé que le principal moyen de sanctification du prêtre est l'exercice du minstère dans sa triple fonction. les chrétiens avec qui j'ai travaillé et que j'ai cotoyés m'ont rappelé l'importance de cet eseignement.

En cette fête de l'Amour incarné, même si je ne suis plus en action dans une communauté, je veux me rappeler l'importance de mon ministère et vivre un temps d'action de grâce pour tout ce que le Seigneur dépose devant moi comme moyen de sanctification et je veux aussi rendre grâce pour tout ce que mes frêres et soeurs dans la foi m'apportent comme élément de prière et de méditation. En ce temps de confinement, la vie nous apporte  tellement d'occasions de dire MERCI et Alléluia.

 Ce matin, je dis donc au Segneur: Tu as envoyé au coeur des communautés chrétiennes  des hommes et des femmes révéler ta présence d'amour au coeur de notre monde. tu nous as envoyés dire autour de nous que tu es l'amour inconditionnel. A travers nos limites et nos doutes permets-nous d'allumer le feu que tu espères dans le monde: feu de l'Esprit et feu de l'Amour. Et quand nos églises réouvriront, que nous soyons heureux de nous asseoir au centre de la communauté rassemblée pour célébrer humblement ce grand sacrement de la communion, de la fraternité et de l'amour donné. 

jeudi, 18 juin 2020 18:41

Un mot de Lao Tseu

Si tu as tendance à être anxieux, c'est parce que tu vis dans le futur. Si tu as tendance à être dépressif, c'est que tu vis dans le passé.si tu as tendance à être en paix, c'est parce que tu vis au moment présent." Et j'ajouterais: la clé pour en arriver à être bien, c'est de devenir capable de vvire pleinement le moment le plus important de notre vie: LE MOMENT PRÉSENT. 

 

jeudi, 18 juin 2020 18:31

Accueillir ce qui est.

François Lemay: Tout est toujours parfait. L'art d'accueillir ce qui est. Ed Dauphin blanc. A travers son histoire de vie, l'auteur nous apprend à découvrir nos froces intéreirues et en nous laissant accompagnerpar lui, découvrir que tout ce qui nous arrive contient un message qui nous fait grandir. Vivre le moment présent avec toutes ses richesses, se pauvretés pour se laisser nourri du message qu'il transporte. "Ce livre est la somme d'outils efficaces d'amélioration de soi, un véritable cadeau du ciel que nous offre l'auteur, emballé de beaucoup d'amour et de grandes vérités." J'y ai rencontré de nombreuses situations que j'ai vécues et qui m'ont fait sourire, je me suis reconnu. Bonne lecture. 

 

jeudi, 18 juin 2020 14:03

Enlève ton masque.

Hier, j'avais mis un masque pour rencontrer quelqu'un. En passant devant mon miroir, je me suis arrêté et me suis dit: Combien de fois dans ma vie je me suis mis un masque pour me préserver, pour éviter qu'on me voit tel que je suis, pour sauver mon image? C'est une piste de réflexion que la situation nous invite à explorer.

Le masque est un moyen de protection pour moi et pour les autres contre le virus. Souvent nous nous mettons des masques pour nous protéger. François Lemay a écrit: Tout est toujours parfait. Il raconte son histoire où il appris les leçons de vie à travers ses échecs commes ses succès. Le problème ou la solution est souvent pour ne pas dire toujours en dedans de nous. Il cite une phrase d'un guide lors d'une expérience en montagne: Le bonheur, c'est pas d'être en haut, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur du confinement n'est pas d'en sortir mais  le chemin parcouru pour y arriver et les leçons de vie que nous allons y trouver. Enlève ton masque parce que la situation que nous vivons nous apporte des leçons de vie extraordinaires. Enlever son masque c'est ne pas s'arrêter sur ce que l'on perd mais voir avec reconaissance ce que l'on gagne, ce que l'on découvre comme leçons de vie. 

Je me suis demandé aussi si mes relations humaines, mes rencontres étaient toujours vécues derrière un masque. Est-ce que je vais continuer après le confinement?  Jésus au jour de la transfiguration a enlevé son masque pour se laisser découvrir tel qu'il était. La leçon qui me reste ce matin est de me regarder dans mon propre miroir intérieur pour me demander est-ce que je présente l'être que je suis ou celui que je voudrais que l'on voit? Est-ce que ma parole sera toujours filtrée à travers mon masque ou sera une parole vraie et sincère, une parole qui vent d'en dedans? Bonne journée frères et soeurs.

 

jeudi, 18 juin 2020 14:03

Enlève ton masque.

hier, j'avais mis un masque pour rencontrer quelqu'un. En passant devant mon miroir, je me suis arrêté et me suis dit: Combien de fois dans ma vie je me suis mis un masque pour me préserver, pour éviter qu'on me voit tel que je suis, pour sauver mon image? C'est une piste de réflexion que la situation nous invite à explorer.

Le masque est un moyen de protection pour moi et pour les autres contre le virus. Souvent nous nous mettons des masques pour nous protéger. François Lemay a écrit: Tout est toujours parfait. Il raconte son histoire où il appris les leçons de vie à travers ses échecs commes ses succès. Le problème ou la solution est souvnet pour ne pas dire toujours en dedans de nous. Il cite une phrase d'un guide lors d'une expérience en montagne: Le bonheur, c'est pas d'être en haut, le bonheur, c'est le chemin. Le bonheur du confinement n'est pas d'en sortir mais  le chemin parcouru pour y arriver. Enlève ton masque parce que la situation que nous vivons nous apporte des leçons de vie extraordinaires. Enlever son masque c'est ne pas s'arrêter sur ce que l'on perd mais voir avec reconaissance ce que l'on gagne, ce que l'on découvre comme leçons de vie. 

Je me suis demandé aussi si mes relations humaines, mes rencontres étaient toujours vécues derrière un masque. Est-ce que je vais continuer après le confinement?  Jésus au jour de la transfiguration a enlevé son masque pour se laisser découvrir tel qu'il était. La leçon qui me reste ce matin est de me regarder dans mon propre miroir intérieur pour me demander est-ce que je présente l'être que je suis ou celui que je voudrais que l'on voit? Bonne journée frères et soeurs.