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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 01 avril 2020 14:02

Bonjour à tout le monde.

Je reprends une phrase de notre Premier Ministre ce matin pour entamer ma réflexion. J'écoute avec intérêt le point de presse de nos hommes d'État, ils ont une parole réconfortante dans la situation. Ils mettent l'accent sur l'essentiel: la santé et la sécurité des personnes, le reste viendra plus tard. Hier, il avait demandé de téléphoner à des personnes seules et j'ai reçu quelques appels, le message a passé, c'est merveilleux. Merci.

Dimanche prochain dans l'Évangile, Jésus entre à Jérusalem. Il envoie deux disicples chercher un petit âne et si le propriétaire vous pose des questions, répondez que le maitre en  a besoin. Jésus a besoin d'un âne pour entrer à Jérusalem; aujourd'hui dans la crise que nous vivons de quoi ou de qui a-t-il besoin? Jésus a peur et est stressé avec les parents qui craignent pour leur famille, Il est triste avec les familles qui voient mourir un être cher sans pouvoir l'accompagner, il est angoissé avec les malades qui redoutent la fin, De quoi ou de qui Jésus a-t-il besoin?

Je me rappele la parole de Jésus au désert: L'homme ne vit pas seulement de pain, de rites  ou de célébrations, mais de toute parole qui lui redonne confiance, foi, redonne vie et force devant l'ennemi. Le monde civil nous apporte une parole forte pour le temps présent mais nous avons besoin d'une parole forte au plan spirituel. J'ai moins besoin de savoir quelle lecture faire dans mon Prions le vendredi saint que d'une parole d'espérance qui me permet de vivre dans la sérénité le Vendredi Saint dans lequel je suis plongé depuis près d'un mois. 

A vous toutes et tous qui me lirez aujourd'hui, je veux vous redire que nous ne sommes pas seuls sur la route. Jésus nous a dit un jour: Je serai avec vous jusqu'à la fin.  Et au  matin où apparaitra le lumière au bout du tunnel, ce matin de pâque qui ne sera pas le 12 avril cette année, le ressuscité sera avec nous pour chanter ALLÉLUIA. 

mercredi, 01 avril 2020 13:45

Ma prière matinale.

Je m'inspire et je parodie, ce matin, d'un texte de Teilhard de Chardin, messe sur le monde pour ma prière matinale.

Ce matin, Seigneur, je n'aurai pas de messe mais je veux m'élever au-dessus des symboles et des rites pour t'offrir, moi ton prêtre, sur l'autel de la terre, le travail, le courage de toutes les personnes qui affrontent le danger sur tous les chantiers du monde pour nous assurer les biens essentiels.

Mon calice et ma patène, ce sont aujourd'hui ces coeurs ouverts à la détresse du monde pour apporter un baume sur les plaies physiques, spychologiques et intellectuelles des femmes, des enfants et des hommes d'aujourd'hui dans cette crise que nous vivons.

Un à un je te les offre, Seigneur, je les vois et je les aime; toute cette troupe anonyme qui à travers le monde brave le danger, dans la foi et l'esprit de service, pour offrir à leurs soeurs et leurs frères le fruit de leur science, l'amour de leur coeur et la sueur de leur front. 

Reçois, Seigneur, cette Hostie vivante que l'univers t'offre à l'aube de ce jour. Ce pain, notre effort si minime soit-il pour apaiser le douleur et faire renaitre l'espérance. Ce vin de la tendresse et de l'amour pour réconforter les personnes en détresse. Au fond de chacune et chacun de nous tu as inscrit cette parole: "Je suis avec vous jusquà la fin.

Jésus entre à Jérusalem. Il n'arrive pas en limousine ou en JET. Il arrive à dos d'âne. Mais il est intéressant de s'arrêter avec lui un petit moment  à l'entrée de Jérusalem. Il s'amuse à guérir deux aveugles. Depuis un certain temps, Jésus annonce aux siens la fin qui l'attend en ville, mais les disciples n'ont rien compris. Il veut leur faire comprendre leur  aveuglement, il veut leur dire qu'ils sont complètement dans le champ avec leur roi triomphateur, mais les disciples restent "bouchés." Ils se trompent de Jésus. En méditant l'Évangile nous essaieront de ne pas nous tromper comme eux.

Jésus envoie deux disciples chercher un âne attaché au coeur de la ville. Il met ses disciples en mission. "Allez chercher le petit âne, détachez-le et emmenez-le moi." Voila les apôtres, et nous à leur suite, en mission. Ils sont envoyés libérer, rendre libre, détacher; voila la misison des disciples, voila notre mission: libérer les gens de leur attachement. Détachez-le. Libérer les gens prisoniers de leurs habitudes, leurs traditions, leurs mauvais penchants, de tout ce qui les empêche d'être libre. La mission de Jésus est une mission de liberté. Emmenez-les moi et je vais m'en occuper. Un chemin d'évangélisation.

Les récits des différents évangélistes mettent l'accent sur le petit âne et très peu sur les branches ou les palmes. Luc ajoutera un petit mot: "Un âne que personne n'a encore monté." Lc 11, 1. Un âne que personne n'a encore monté était réservé au roi. Notre âne a donc une valeur royale dans ce récit. Jésus a besoin d'un âne d'une valeur royale pour se faire reconnaitre comme messie. Mais ce roi qui entre en ville ne vient pas prendre possession des lieux avec la force des armées, mais avec la force de l'amour. Jésus se présente comme le roi des coeurs qui vient libérer l'âtre humain de ses entraves qui l'empêchent de vivre pleinement sa vie. Jésus n'est pas le roi qui  opprime, mais qui libère. Jésus se présente à moi aujourd'hui comme celui qui vient me libérer de mes entraves. De quoi ai-je besoin d'être libéré?  

À ceux qui demanderont puorquoi vous détachez cet âne, répondez que le maitre en a besoin. Il a besoin de la simplicité de l'âne, ce petit animal à l'époque qui était le moyen de transport, moyen de locomotion du paysan, du petit du royaume. Incroyable aussi que deux inconnus partent avec l'âne sans que personne ne rouspête. Sans doute aujourd'hui si quelqu'un partait avec notre Cadillac ou Buick  la police serait vite à ses trousses. C'est la révélation de la puissance de la parole de Jésus. Jésus parlait avec autorité. Les gens écoutent la parole du Pasteur et ne craignent pas. C'est là aussi la mission confiée aux disciples de faire connaitre l'autorité de la parole du Christ. C'est notre mission également de révéler au monde la puissance de la parole du ressuscité. C'est notre mission d'être les hérauts de la Parole, hérauts de l'autorité de la parole de Jésus Christ.

Aujourd'hui, Jésus entre dans ma ville à moi sur cette âne qui représente toute la simplicité de ma vie chrétienne, mes valeurs et mes difficultés. Il entre avec la puissance de l'amour et de la miséricorde. Il m'invite à accueillir la puissance de sa parole et il m'invite à prendre avec Lui le chemin de la résurrection. Dans la situation de la covid-19 que nous vivons, il est bon de découvrir en nous la puissance de cette présence réconfortante et de tous les instants. Jésus entre chez nous comme l'un de nous pour vivre, pour souffirir, pour aimer et nous entrainer au-delà de ce qui peut nous parait être aujourd'hui comme un "calvaire" mais qui demain sera résurrection. En communion dans la foi et la prière entrons dans cette Grande Semaine comme si elle était la plus belle de notre vie. Il dépend de nous qu'elle le soit.  

mardi, 31 mars 2020 15:44

Qu'allons-nous apprendre?

Un jeune travailleur dans une maison famille nous racontait ce que les enfants allaient apprendre duran cette pandémie covid-19. C'était très intéressant de voir tout ce que ces jeunes éducateurs développent chez les enfants durant ces temps de réclusion. Alors je me disais qu'est-ce que moi, comme prêtre, je vais acquérir à l'occasion de cette pandémie. Vais-je en sortir de sleçons ou si je vais me plaindre sur ce que je perds. Je peux me lamenter parce qu'il n'y aura pas de célébrations des Jours Saints dans ma paroisse. Moi, je préfère regarder ce que je vais comprendre et développer.

J'entendais des familles déplorer leur incapacité d'accompagner les membres de leur famille qui décèdent. Ils meurent seuls, les parents ne peuvent les accompagner jusqu'à la fin. Je pensais à Jésus Christ qui meurt seul abandonné par les siens et rejeté par la foule. La douleur du pasteur est de ne pouvoir s'asseoir près de ces personnes souffrantes, endeuillées pour leur apporter un peu de baume sur les plaies ouvertes. Ces moments d'isolement nous font mieux comprendre par la négative notre rôle de pasteur. Dernièrement chez  nous deux personnes se sont enlevées la vie. La douleur du pasteur est de n'être pas là au côté des ces familles brisées par la vie. Le confinement nous oblige à une présence par téléphone.

Cette période fait naitre aussi des expériences par des moyens visuels pour apporter des célébrations dans les maisons. Je me disais, ce matin, en méditant la parole de Dieu, comme prêtre retraité dans une résidence de personnes âgées, je vais peut être vivre la plus belle Semaine Sainte de ma vie. Je vous entends réagir. Restez calme! Au lieu de lire la Pasison d'il y a 2000 ans, je vais méditer la Passion vécue aujourd'hui par le Seigneur dans la vie et le coeur des victimes de la covid 19. Au lieu de voir des foules condamner le Christ et des apôtres se cacher, je verrai des apôtres sur le terrain auprès du Seigneur pour soulager ses plaies et sa douleur. Au lieu de voir des foules crier: Crucifiéz-le, Je verrai des gens donner de l'amour au Christ abandonné et malade. Au lieu de voir un Pilate se laver les mains de ses responsabilités, je verrrai des médecins et des infirmières se laver les  mains pour éviter  la contamination et de transmettre la maladie. Je me prépare à vivre ma plus belle semaine de toute ma vie.

Au  lieu de se lamenter sur l'absence de célébrations, à l'exemple des gens qui nous donnent des leçons de vie, apprenons à découvrir et à vivre pleinement ce que la vie nous apporte.  Notre priorité comme pasteur n'est-il pas d'écouter le cri du Christ à travers la souffrance de ses frères et soeurs qui vivent leur vendredi saint. Dans sa prière, quelqu'un demandait à Jésus d'aller aider une personne en détresse; le Seigneur répond: C'est exactement cela que je t'ai demandé. Comme prêtre, même âgé, je me sens interpellé par cette souffrance humaine et ma douleur est de ne pas me sentir sur la route avec eux. Je sens le besoin de me laver les mais non comme Pilate mais comme l'infirmière sur le champ de bataille.  Ce sera une belle Semaine Sainte.

mardi, 31 mars 2020 14:57

Je verrai ...

J'en suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants. Ps 26, 13. Si je regarde tout ce qui se vit autour de moi en ce temps de pandémie,  cette parole du psaume  se réalise sous mes yeux. Oui, la bonté du Seigneur se magnifie sous nos yeux à travers toutes les bontés déployées par les gens en faveur des plus faibles, des blessés, des enfants. OUI je vois la bonté du Seigeur sur notre terre. Sachons dire MERCI. 

lundi, 30 mars 2020 14:55

Des pages de vie s'écrivent.

Ce matin, en écoutant les nouvelles du jour, je n'ai pu m'empêcher de dire MERCI. A mes yeux la parole de Jésus s'écrivait sur l'écran de mon appareil. A cause de l'isolement, des gens dans les rues font des spectacles en vue de distraire les personnes confinées à la maison et les aider à garder leur sérénité. Ailleurs Des personnes inventent des façons de faire de l'exercice en vue de garder la santé. Des services s'organisent et des bénévoles se mobilisent pour venir en aide aux plus démunis et vulnérables.

Je regardais toutes ces façons d'agir en pandémie et je me disais: La religion est vivante chez nous.

La religion est ce qui me fait intégrer ma spiritualité pour  une façon de vivre ensemble qui fait grandir la vie. Elle n'est pas quelque chose d'extérieur qui vient me dicter une façon d'agir, qui vient me dire ce qui est bien ou mal.   La religion vient de l'intérieur et qualifie ma façon d'agir. Le Premier Ministre et ses acolytes de la santé nous redisent que l'important pour le moment est la qualité de la santé et de la vie des personnes. C'est une parole de pasteur. Chaque jour des médecins et des économistes répondent avec justesse aux questions des personnes inquiètent. Sur le terrain, l'entraide s'organise. Des services se mettent en place. La religion est vivante chez nous.

 Pendant ce temps, nous , les bons vieux chrétiens, sommes désolés de ne pas avoir notre messe et nos Hosties pour communier. Ce temps de pandémie est un temps de questionnement sur le sens de la religion et de notre vie chrétienne. On dirait que la religion est sortie des églises pour prendre le chemin de la vie. Nous avons enfermés la religion et la vie dans des pratiques et on dirait que le pandémie les a "lâchées lousses." Moi, je fais une distinction entre la religion et les religions. Et la vie est en train de nous évangéliser. Je crois que la vie nous  invite à quitter le confort de nos pratiques et des visites au Saint Sacrement pour retrouver le Christ souffrant sur le terrain au jour le jour.

Quelqu'un me disait dernièrement: tu ne crois plus à la messe. Si la messe n'a plus de valeur, partons et prenons le chemin. Comme vous voudrez, lui dis-je. Pour moi, la célébration de l'Eucharistie et la communion eucharistique sont un point de départ vers l'Eucharistie vécue sur le terrain au jour le jour et la communion au Christ dans le frère et la soeur dans le besoin. Quand nous revenons célébrer, c'est un moment d'action de grâce pour le vécu et un nouveau départ vers notre eucharistie quotidienne sur le terrain.  Quand la célébration devient une fin, je crois que nous perdons un dimension importante du don de Jésus qui nous a donné, d'abord sa mission à vivre. Le temps que nous vivons sera un temps de conversion à l'essentiel si nous savons bien l'Intégrer.   

dimanche, 29 mars 2020 18:43

Mode Pause.

Nous sommes en mode pause au Québec nous dit le Premier Ministre.  Mais ce mode pause ne doit pas être un temps vide. Mais un temps pour penser à notre vie, notre travail, repenser nos modes de vie et les relations travail-famille. Demain, il nous faudra reprendre le boulôt est-ce que ce temps nous aura permis de mieux ajuster notre vie de famille, de repos et de travail. Enfin nous pourrons peut être mieux revenir à l'essentiel. J'espère que nous ne serons plus pareil qu'avant.

Pour nous chrétiens, ce mode pause n'est pas non plus un temps vide. Nous sommes en pause de célébrations mais pas de vie spirituelle et vie chrétienne. Ce peut être un temps riche pour revoir l'essentiel de notre vie chrétienne, pour revoir mes priorités et apprendre des modes de communion différents. Il y a un programme de catéchèse nommé OSER. C'est le temps d'oser vraiment, d'inventer, de créer des formes de célébrations, de prières seul ou avec la famille. Profitons de ce temps PAUSE pour retrouver l'essentiel de notre vie spirituelle. J'espère que nous ne serons plus pareil qu'avant.  Bon temps de pause.

dimanche, 29 mars 2020 14:31

Dimanche ...

Aujourd'hui, c'est dimanche. Il n'y a pas de messe, pas de communion. Que vais-je faire? Les personnes qui ne vont plus à l'église ne se poseront pas cette question, elles seront sans doute indifférentes à ce que d'autres vivent. Pour moi, c'est un temps pour entrer en communion avec moi-même, avec les autres et le Seigneur à travers une petite célébration de la Parole. Sur ma table de cuisine, je dépose le Prions en Église avec une petite lumière pour me rappeler que la Parole de Dieu est lumière dans ma vie. Si je suis en famille, je peux commencer à communier avec les autres dans un moment d'échange sur notre vécu en ce temps de crise.  Comme je suis seul, j'établis une communion virtuelle avec ma famille et mes amis. Une cousine vient de décéder alors je communie à sa famille  par la pensée et la prière. Puis c'est le moment d'ouvrir la porte de ma chambre intérieure pour laisser monter un merci au Seigneur à l'occasion de ce moment de grâce. 

La lecture de l'Évangile du jour me fait entrer dans une communion avec le Dieu qui m'habite et je laisse résonner à mes oreilles la parole que je traduis pour moi ce matin: "Celui que tu aimes a peur du "virus," il est vieux et fragile. Il n'a plus la force de lutter très longtemps. Autour de moi dans ma résidence beaucoup d'autres vivent le même stress. tu as été là avec la famille de Lazare, je sais que tu es là avec nous aussi.

Alors je laisse résonner cette autre parole venant de Jésus: "Lazare, sors dehors." Je reprends cette parole pour moi ce matin: Jos. sors de tes peurs, tes craintes, ton stress, je suis là avec toi et je suis la VIE. Alors je me laisse délier de tout ce qui m'empêche d'être confiant, paisible, je fais confiance à cette présence divine en moi et je reprends la route. Une prière d'action de grâce venant du coeur termine ce moment de communion et de ressourcement. Et je chante: Tu es là au coeur de nos vies .....

Que nous soyons seuls ou avec d'autres -comme on disait autrefois au confessionnal- le temps que nous vivons est un moment riche pour inventer et célébrer la communion à travers de petites célébrations que nous pouvons inventer. Des diocèses et des sites internet nous porposent aussi des modèles pour aider notre créativité. 

samedi, 28 mars 2020 14:53

Ce matin, je ....

Ce matin, je suis éstomaqué par la rapidité et la force d'expansion de ce petit virus invisible qui n'avertit pas de son arrivée. Il laissera des traces dont on se souviendra longtemps. Devant lui, nous sommes tous également vulnérables. Ce n'est pas la grosseur du compte de banque ou les titres de noblesse qui  l'effraient, il entre sans fapper.

Ceci nous conduit à réfléchir sur ce qui marque profondément notre vie. Beaucoup ont érigé des royaumes qui sont disparus. Nous avons élevés des cathédrales, de beaux temples et une pratique religieuse florissante à une époque, tout cela est en train de s'effriter. François d'Assise fut un petit "virus" dans son coin d'Italie et nous en parlons encore. Et combien d'autres nous pourrions citer. Ce temps que nous vivons sera un temps propice pour un retour à l'essentiel. Un temps pour mettre l'accent sur les valeurs de vie et moins sur des énoncés de doctrines. Nous apprendrons sans doute la valeur de la communion et de la solidarité au quotidien qui nous fera mieux découvrir et vivre la comunion eucharistique. Nous allons peut être découvrir le "virus" de l'évangélisation. Suggestion: Allons lire Stéphane Laporte sur la Presse ...

samedi, 28 mars 2020 14:48

Où iras-tu?

Quelqu'un me demandait: Où iras-tu quand la pandémie sera finie? J'irai voir la mer, que je lui réponds. La mer n'a pas de mur, l'horizon est loin. Comme l'écrivait une élève gapésienne de l'école primaire: La mer, ça allonge le regard, ça élargit l'oeil, ça agrandit le dedans.