Jos. Deschênes
Une aumône.
Dans l'Évangile de Marc, Jésus remarque le geste de la veuve qui dépose une pièce dans le tronc du temple. Jésus ne loue pas le geste mais le remarque. Nous pouvons interpréter ce texte de différentes façons. Ce matin, il me renvoie à notre situation d'Église. Cette femme est devant un système religieux qui stimule les gens à déposer même de leur nécessaire pour faire vivre le templ.e. Et nous, au sortir de la pandémie devant les besoins urgents des fabriques, où serons-nous? Vous me direz sans doute, c'est facile pour toi, retraité, de penser ainsi. Vous avez raison. L'héritage que vous avez entre les mains, j'en suis aussi un peu resonsable. Mais ceci ne m'empêche pas de réflechir et de voir la réalité en face. Bonne journée.
Manger bio.
Se pourrait-il que nous vivons présentement un temps de grâce? Nous vivons un temps difficile mais historique et inattentdu. Une médaille a toujours deux côtés. Le temps de pause nous donne le temps de regarder le monde avec attention pour en découvrir la richesse et les besoins. Il me semble que nous vivons dans une société à trois étages au plan chrétien.
Le premierrétage est habité par les vieux comme moi qui sont restés fidèles à la pratique religieuse et participent avec foi et amour aux célébrations dominicales. Mais aussi des gens âgées qui n'aiment pas trop se faire déranger par les plus jeunes. Nous sommes un peu le fils ainé de la parabole de Luc.
Le deuxième étage abrite les "mitans", les personnes d'âge moyen qui ont abandonné toute pratique religieuse, se trouvent devant un vide psirituel et sont pour plusieurs à la recherche de spiritualité. Certains ont gardé une petit agressivité devant l'obligation de la pratique religieuse.
Le troisième étage garde dans son sein l'avenir de la société et de l'Église. Toute notre jeunesse loin des préoccupations religieuses mais en recherhce de sens. Le Pape François vient de lancer avec des jeunes "l'Univsersité du sens" à l'intérieur d'une démarche déj;a enclanchée sur l'éducation.
C'est devant cette société que nous devons témoigner de notre foi et de notre amour. En méditant devant ma tasse de café ce matin, je me suis dit: Il nous faut manger BIO. Qu'est-ce à dire?
Manger bio, pour moi au plan spirituel, c'est de retourner à la vie, à l'être humain dans son vécu. L'écouter pour le comprendre et lui donner la nourriture dont il a besoin.
Manger bio, c'est retrouver l'Évangile et en faire une lecture symbolique et pas seulement logique ou exégétique. Retouner au message de Jésus Christ pour le découvrir dans toute son exigence et sa beauté. Nous l'avons peut être remplacé par des doctrines ou des thèses théologiques.
Manger bio, pour moi, c'est retoruver la mission de Jésus Christ donnée le jeudi sant au soir. Cette mission que nous avons trop souvent remplacée par une pratique sacramentelle. Quand je me regarde ou que je regarde et écoute autour de moi, j'ai l'impression d'être encore sur la route vers Emmaüs mais nous ne sommes pas encore rendu à l'auberge.
Manger bio, pour moi, c'est retrouver l'Église de Jésus Christ comme communauté de baptisés, communion de personnes autour du Christ. Une communauté de baptisés où il n'y a pas clercs et de laïcs, mais des chrétiens en marche avec des pasteurs sur la même route pour bâtir ENSEMBLE le règne du Père dans les coeurs.
Je vous laisse le choix de trouver d'autres lieux pour manger bio ....
Manger bio, pour moi prêtre, c'est retoruver le sens profond de mon ministère au coeur de la communauté chrétienne. C'est pouvoir faire mien le texte de Jean sur le pasteur qui connait ses brebis et leur donne la nourriture dont elles ont besoin. Découvrir que je suis pasteur parmi d'autres pasteurs, leader parmi d'autres leaders, éveilleurs de leaders dans la communauté pour vivre la mission de Jésus Christ, comme nous le dit le texte du concile sur la vie et le ministère des prêtres..
Il me reste à souhaiter que le temps de confinement nous aura éveillés à manger bio. Mais comme le disait quelqu'un à la télé hier soir: Ça va nous prendre plus que la covid-19 pour changer de cap. Mon souhait est simplement d'inviter à la réflexion. Ma crainte est que devant la réouverture progressive des églises, les chrétiens devront aller chercher le service religieux là où il sera disponible, un peu comm e on fait pour notre épicerie.
Nous possédons tout.
Nous possédons beaucoup et nous ne le voyons pas. Nous possédons la caresse du soleil, la douceur du vent, la beauté des fleurs,
On pssède chacun de quoi embellir la vie d'un autre, des autres. On possède le don de s'émerveiller, de partager, de donner.
On possède la volupté de la musique, la grâce de la danse, la poésie des mots.
Et par-dessus tout, on possède le temps d'en profiter. (Grégoire Delacourt.)
Dieu s'amuse à se révéler à l'être humain.
Ce matin, je me suis amusé à méditer comment l'être humain s'était amusé à découvrir le Seigneur dans sa vie. D'abord l'être humain a fait une décpouverte malheureuse de Dieu. Il a pensé qu'il avait soulevé la colère du Seigneur au Paradis terrestre et il s'est caché quand il a entendu le pas de Dieu au jardin. Adam était en présence d'un Dieu courroucé qui allait le punir. Et nous connaissons la suite. Il avait imaginé un Dieu a dimension humaine.
Plus tard avec Moïse, l'être humain a fait l'expérience d'un Dieu libérateur qui le fait sortir de l'exclavage d'Égypte. "Tu feras sortir mon peuple d'Égypte et je serai avec toi." Ex. 3, 2-13. Mais le Dieu de Moïse est un Dieu des commandements. l'être humain avait encore besoin d'être encadré dans sa relation avec le Seigneur. Il percevait Dieu comme un être extérieur qu'il ne fallait pas faire fâcher. Mais il commence à comprendre que Dieu est avec lui sur la route de la vie.
Un jour il décovrira avec le prophète Jérémie une proximité plus grande avec le Seigneur: "Je mettrai ma loi au fond de leur être et je l'inscrai sur leur oceur." Jr. 3, 33. L'être humain commece à découvrir une présence plus intime de Dieu au coeur de la vie. Doucement les distances disparaissent au profit de l'intimité.
Dans sa quête de connaissance de Dieu, l'être humain découvrira avec joie: "Je parlerai à ton coeur, je te fiancerai à moi dans la fidélité, dans l'amour." Os. 2, 32 ... Dieu n'est plus l'être courroucé du jardin de l'eden, ni le libérateur d'Israël, mais le fiancé qui m'acocmpagne et vit avec moi une relation d'alliance. Mais l'être humain a de la difficulté à vivre cette réalité et il s'enferme dans des stuctures religieuses qui l'empoisonnent.
Alors le Seigneur se dit: Il est temps que j'aille moi-même leur dire qui je suis et leur faire comprendre la relation que je veux vivre avec eux et qu'ils doivent vivre aussi les uns avec les autres. Et Jésus Christ est arrivé. Les foules l'ont suivit avec enthousiasme. Il nous a fait comprendre que Dieu n'était pas extérieur à nous. "Le règne de Dieu est en vous," nous dira-t-il en Marc. Il nous fait passéer des commandements aux béatitudes, c'est à dire du faire à l'être. Dans la parabole du fils cadet, il nous fait comprendre que l'inportant n'est pas ce que je fais mais ce que je suis. Il est un Dieu de l'amour, qui prend la défense des pauvres, des petits, des sans voix. Il n'est pas le Dieu du temple mais de la vie et de l'être humain. Il n'est pas le Dieu des systèmes mais d'une relation d'alliance. Il est notre fiancé et nous sommes son ou sa fiancé. Il n'est pas sur un nuage ou dans un drone pour nous surveiller, mais sur la même route que nous pour nous accompagner et la vivre avec nous. "Je suis avec vous jusqu'a la fin des temps."
Ce matin, j'écoutais les nouvelles et j'entendais et voyais les hommes de pouvoir bousculer les gens, même des vieillards sans défence, et utiliser la force pour retrouver l'ordre; j'avais l'impression que la dimension humaine est disparue de notre société. L'homme ne compte plus, c'est le pouvoir. Jésus Christ est encore aujourd'hui condamné et nous, chrétiens, restons muets et attendons que nos églises ouvrent pour retoruver nos célébrations. J'entends rarement parler de retrouver nos communautés, de se retrouver ensemble pour lutter contre le racisme, la violence, l'injustice. On dirait que l'humain est disparu. On ne s'amuse plus à découvrir le Christ vivant en nous. Jésus est là sur la route qui meurt étpouffé sous le genoux du pouvoir, dans la vie des enfants et des femmes maltraités et tués, il est là dans la vie des familles qui n'auront pas de pain sous la dent ce soir, ... J'arrête là ma méditation, ...
Quand je regarde ...
Quand je regarde un crucifix, à quoi je pense?
Je pense à toutes ces personnes qui comme Jésus sont victimes de violences, d'intimidation, d'injustice, de racisme, victimes de pédophilie, de viol, ... et cette semaine nous en avons encore un exemple pénibl dans la mort d'un homme de race noir au Étas Unis.
Je pense à toutes ces personnes qui comme Jésus font du sacré de leur vie en se donnant dans des oeuvres humanitaires, ou aux soins des malades en risquant leur santé et même leur vie pour certains dans ce temps de pandémie.
Je pense à toutes ces personnes qui comme Jésus Christ essaie de changer le coeur de l'être humain et qui accepte de faire un bout de chemin avec eux sur la route d'Emmaüs.
Je pense à cet homme de Nazareth qui est allé jusqu'au bout de l'amour dans une fidélité sans faille à sa mission pour nous révéler la grandeur de l'amour divin semé en nous.
La société par respect pour toutes les personnes avec leur façon de croire et de le vivre a décroché le crucifix du mur des endroits publics. Les murs snont vides, il ne reste que le trou du clou qui portait le crucifix. Il ne faudrait pas que ce vide mural soit le symbole du vide de nos coeurs, vide de nos vies parce qu'un symbole est parti.
Inspiré d'un texte de Stéphane Laporte.
Qu'est-ce que je suis...?
Quelqu'un disait hier à une émission face au confinement que nous vivons présentement: "je me suis posé la question: Qu'est-ce que je suis en dehors du travail?" Nous sommes tellement habitués à être efficace et à exister selon le regard des autres que nous oublions qui nous sommes. Quand le travail cesse, nous demeurons face à nous même et souvent il nous est difficile de nous retrouver.
C'est la question que je me suis posé au moment de me retraité. Qui suis-je quand je n'ai rien à faire? Je me suis souvenu d'une phrase de Jean Cocteau: Plus j'avance en âge, plus je réalise que ce qui ne vieillis pas, ce sont mes rêves. Alors je suis allé cueillir un rêve de mon adolescence: Enseigner et écrire. J'ai accompagné des groupes de partage biblique, j'ai animé des retraites en paroisses et dans des maisons religieuses. Un jour j'ai vécu une expérience enrichissante mais qui m'a valu quelques crampes d'estomac. L'année du congrès eucharistique à Québec, j'ai accepté d'animer la retraite provinciale des prêtres de la fraternité Jésus Caritas à Québec. Imaginez, un petit gars de la Gaspésie, animer la retraites des grands messieurs de Québec et Montréal, c'était une témérité assez difficile à imaginer. Ce fut pour moi une expérience extraordinaire.
J'ai rencontré partout des chrétiennes et chrétiens heureux et assoifés de spiritualité. Quand le confinement me le permettraa, je reprendrai ces rencontres bibliques. Aujourd'hui je m'amuse à vieillir en vous rencontrant sur avanceaularge, ce site que des personnes généreuses m'ont donné.. Même à mon âge je suis encore heureux de prendre le large chaque matin. Voila ce que je suis quand je n'ai rien à faire. Et vous? Qui êtes-vous quand vous n'avez rien à faire?
Un amour gratuit.
Ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour du Christ. Rm 8, 38. Cet amour du Christ est déposé en nous et fait partie de notre être de chrétien. On ne peut l'acheter, on ne peut s'en débarrasser, on peut l'ignorer ou le méconnaitre, mais il sera toujours là gratuitement; nous ne pouvons que le découvrir et le vivre. C'est là que le silence du confinement devient intéressant, il nous permet d'entrer dans notre demeure intérieure pour en découvrir les térsors et nous émerveiller.
Continuons de nous émerveiller
"La fascination des enfants tient à ceci: avec chacun d'eux, le monde se recrée, et c'est tout l'univers qui est remis à l'épreuve." G.K. chersterton. L'enfant pose la question: Pourquoi la pluie descend et ne remonte pas? L'enfant s'émerveille et se questionne pour peu de chose. Pourquoi nous adultes sommes-nous si sérieux?
Nous apprenons à nous émerveiller au cours de la vie. Le temps de confinement nous renvoie en nous même et nous fait décuvrir nos richesses intérieures. Pourrions-nous nous émerveiller devant notre réalité de chrétien. En ce temps où la situation financière de biend es familles est plus précaire, les dons pour les oeuvres humanitaires se font encore très généreux. Nous pourrions découvrir ce que signifie "être chrétien." Comme prêtre, je me rends compte que je dois me situer davantage au niveau du sens de mon ministère et moins de la fonction. Tout ce qui est fonction est sous pause, il nous reste à découvrir le sens profond d'être pasteur au coeur d'une communauté.
Quand je suis arrivé au diocèse en 1969 à la suite d'étude en Europe où des professeurs comme le« Père Chenu, Jounel et autres parlaient à l'époque de "L'Église Épiscopale" et moins diocésaine. On expliquait que le diocèse faisait référence à un territoire à gérer alors Épiscopale faisait référence à l'Évêque épiscope, donc à une communauté. L'accent était placé davantage sur le pasteur et la communauté. J'étais tout heureux de cette découverte. J'ai du rapidement changé de vocabulaire parce qu'on me taxait de n'être plus "catholique" mais devenu "épiscopalien." Nous sommes habitués à regarder davantage la fonction que le sens profond du ministère. Aujourd'hui le temps de confinement nous renvoie à ce sens profond. Il en est de même pour le sens de la vie chrétienne. Comment dans mon quotidien j'exprime ma vie de disciple et de témoin de Jésus Christ? Mgr Dumais, notre ancien évêque, nous parlait souvent de retrouver le sens des ministères en Église et le sens de la vie chrétienne au quotidien. Je m'émerveille de la réaction des chrétiennes et chrétiens dans ce temps de confinement. Je me rends compte que la foi est toujours bien vivante. Tous les systèmes en "arrachemt" et nos église n'y échappent pas. Certaines églises peut être n'ouvriront pas à la suite du confinement. Alors nous serons retourner à l'Église et nous pourrons peut etre nous émerveiller de la vivacité de cette Église qui devra faire des deuils.
Nous pourrons nous émerveiller des chemins nouveaux à explorer, de nouvelles façons d'exprimer et vivre notre foi. Quelqu'un qui ne rêve plus et ne s'émerveille plus est déjà mort. Alors ce matin, j'ai le goût de dire avançons ensemble et nous serons libres. Le meilleur est à venir. Je toruve beaucoup de joie et de dynamisme spirituel à partager avec vous chaque jour un petit mot positif et je me sens de plus en plus pasteur avec vous. Je m'émerveille à découvrir le travail de l'Esprit au coeur de notre Église du terrain et des pasteurs. Ouvrons grand nos yeux pour regarder le monde avec le regard de Jésus Christ et nous aurons peut être recréée notre Église comme l'enfant recrée le monde.
La foi qui sauve. Jn 3, 16-18.
Fête de la Sainte Trinité: pouvez-vous le comprendre, un Dieu en trois personnes? Nous sommes devant un mystère, c'est à dire une réalité que notre intelligence humaine ne peut percevoir dans son entier. C'est une façon pour Dieu de dire qu'IL est, un être de relation et il exprime sa relation avec des mots que nous puissions comprendre. La relation avec nous en est une d'amour parce qu'Il se présente comme un Père, un Frère et un souffle de vie. Il nous pésente le modèle familial. Rappelons-nous la parabole du fils retrouvé où il retrouve un père et une vie de famille. Dieu a un coeur de mère et de père et de frère dans sa relation avec nous. Il est donc quelqu'un qui fait grandir, accompagne, écoute et soutient, tout ce que font les parents envers leurs enfants. Un Dieu qui nous veut fidèles à nous- même comme le Christ l'a été et heureux. Il nous a tellement aimés qu'il est venu s'incarner pour nous révéler la grandeur de son amour. Il est venu nous dire aussi comment vivre ensemble pour faire connaitre son amour envers l'humanité. Il avait assez confiance en nous pour faire de nous le sacrement de sa résence et de son amour.
Jésus nous dit dans l'Évangile de Jean que toutes personnes qui croient au fils a la vie éternelle. Une des dimensions essentielles de notre relation avec la divinité en nous après l'amour est la foi. Alors je voudrais simplement méditer un peu cette réalité de la foi. Nous suivrons l 'exemple de Moïse et irons sur la montagne. Aller sur la montagne, c'est se placer devant le Seigneur pour méditer et ainsi se dégager de tout ce qui nous empêcherait de le rencontrer.
Dans l'Évangile de Mathieu 20, 29, Jésus guérit deux aveugles qui se mirent à sa suite. Les aveugles ont eu confiance en Jésus parce qu'ils ont eu une expérience de sa présence avec eux. La foi est pour ainsi dire le fruit de la rencontre de deux amours, celle de Jésus qui nous rejoint et le nôtre qui devient réponse. Les gens dans l'Évangile ont cru en Jésus à partir de l'expérience de vie qu'ils ont fait avec lui. Nous écoutons souvent des témoignages de vie de personnes qui ont vécu une expérience de foi avec le Christ et presque toujours il y a derrière une rencontre ou cette profonde recherche de Jésus. La foi nait d'une expérience de vie, elle n'a pas toujours l'aspect foudroyant de l'expérience de Paul. Cette expérience de foi nous met en relation de communion avec le Seigneur en nous, c'est alors que de développe la prière. Une attitude fondamentale qui découle de la foi est l'attitude de prière. Une prière qui n'est pas seulement répétition de mots, mais état de communion profonde avec le Christ. Comme l''aveugle de l'Évangile, nous prenons la route à la suite de Jésus. Si nous sommes à l'école de Jésus, si la foi nous met sur la route à le suite de Jésus, elle nous place aussi à l'écoute de sa Parole. La parole, l'enseignement du Christ devient une nourriture quotidienne pour notre vie de foi.
La foi bien vécue non seulement nous ait contempler Jésus, mais nous engage aussi à sa suite. Elle fait de nous ses témoins. Saint Jacques nous dit: "C'est par mes oeuvres que je te montre ma foi. La foi sans les oeuvres est une foi morte." Jc 2, 14-18. "En réalité, tout chrétien qui traduit sa foi à travers son travail, ses loisirs, ses relations exerce en l'absence de tout discours sur Dieu ou sur Jésus un véritable apostolat." Beaucoup de gens aujoud'hui: pompier, menuisier, boulanger etc. révèlent Dieu à leur façon sans le nommer. Nous ne sommes pas habitués à cette façon ayant grandi dans un monde de chrétienté mais note foi nous invite à faire ce pas.
Trop souvent nous écoutons la Parole de Dieu comme nous écoutons une pièce de piano; nous n'apprenons pas à jouer du piano, il en est souvent ainsi de la Parole de Dieu. Nous devons comme Moïse aller sur la montagne pour bien goûter la parole de Dieu. Ce temps de confinement que nous vivons nous donne le temps, à nous chrétiens, de méditer la parole chaque dimanche pour nourrir notre quotidien. Ce temps nous permet aussi de voir comment les chrétiens vivent cet enseignement de Jésu à travers toutes ces personnes qui aussure les soins essentiels des autres. Dieu se fait connaitre là aussi dans son mystère profond comme Père, fils et Esprit. Il est dans une relation de famille pour donenr du souffle à notre engagement. Dieu est plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer, nous dit Saint Paul.
Ce matin, Seigneur, entraine-moi sur la montagne, où dans le silence je puisse faire une expérience merveilleuse de ta présence qui fera de moi un témoin docile à ton amour.
S'émerveiller.
"Cultiver l'émerveillement, c'est offrir à nos enfants un terrain fertile où ils puissent découvrir tranquillement les mystèrs et les beautés du monde. Un enfant émerveillé devant un adulte émerveillé, pour qui jamais ne s'éteint la soif d'apprendre."
Quand la haine crie trop fort, l'amour ne peut rester silencieux. Écrit sur la façade d'une maison aux États Unis.
