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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 20 juillet 2021 15:57

Magnifique pique-nique. Mc 6, 1-15.

En ce temps-là, Jésus passa sur l'autre de la mer de Galilée.  Jésus traverse avec les siens sur l'autre rive. Quand Jésus se déplace, il nous invite à une conversion, à un changement de façon de voir ou d'agir. Il nous donne une leçon. Il nous invite à cheminer avec lui. Sur l'autre rive, une foule l'attend pour boire ses paroles. Les disciples ne savent plus quoi faire. Ils n'ont pas  de nourriture pour tant de monde. Ils sont désemparés et leur premier réflexe est de les retourner chez eux.

Nous sommes dans la même situation que les disciples, nous ne savons plus quoi faire. Nos églises sont vides et n'arrivent plus à se financer. Les chrétiens n'écoutent plus la voix de l'Église; comme les disciples nous ne savons plus quoi faire. Jésus nous dit comme aux disciples  que la réponse est dans le peuple chrétien. Nous cherchons sans doute une réponse là où elle n'est plus. Nous avons tous besoin de nourriture pour vivre, nourriture physique, intellectuelle et spirituelle. Nous voulons une nourriture adaptée à nos besoins. Nous offrons des réponses toutes faites, de théories et le monde est indifférent. Le monde a besoin d'une parole qui rassemble et nourrit et nous avons de la difficulté à les rejoindre. Comment  rassembler nos communautés aujourd'hui?

Dans l'Évangile, Jésus dit aux disciples: La réponse à votre question est dans le peuple ici rassemblé. Il nous dit à nous aussi: La réponse à vos questions est dans le monde, elle est dans la communauté. Et le beau geste de Jésus qui se tourne vers un enfant qui donne ses pains et ses poissons. Un entanf au temps de Jésus n'a pas de valeur. Remarquons la façon dont les disciples parlent de l'enfant: Il y a bien là un jeune garçon avec cinq pains et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde?  Au matin de Pâques, les disciples disaient: Les femmes sont allés au tombeau et nous ont dit que le tombeau était vide." Ce ne sont que de femmes et des enfants, c'est pas très crédible. Ce sont des affirmations que l'ont entend encore aujourd'hui. "Les gens demandent des choses mais ils ne viennent plus à la messe, et ne paie plus leur dîme, alors..."  Jésus nous dit que la réponse à nos questions est à l'intérieur du peuple chrétien. Jésus nous dit aussi de traverser sur l'autre rive pour rejoindre les chrétiens là où ils sont et marcher avec eux. Nous leur apportons trop souvent nos réponses et ils ne les comprennent pas. Le Pape François nous demande d'être des contemplatifs du monde et de la parole de notre Dieu. C'est l'invitation que le Seigneur nous propose aujourd'hui. Découvrir à l'intérieur du peuple chrétien qui a quitté la pratique sacramentelle la présence de  l'Esprit qui travaille a répondre aux besoins et aux défis de notre monde.

Contemplons aussi l'attitude de Jésus: Il prend soin de la foule. Il s'occupe des gens et leur donne la nourriture dont ils ont besoin. Attitude merveilleuse du pasteur qui connait ses brebis et prend soin d'elles. Nos frères et soeurs ont quitté l'église et s'efforce de prendre soin des plus vulnéralbes de la société. Ils attendent une parole spirituelle qui donne du goût à ce qu'ils font, qui leur fasse découvrir la présence du Christ au milieu d'eux. Nous avns beosin de créer des communautés chrétiennes capables de prendre soin des pauvres, des malades des mal gommés de la société. Allons à la recherche de nos enfants qui nous offrent leur cinq pains et leurs deux poissons. C'est là que Jésus nous attend: "Allez en Galilée, c'est là que vous le verrez."  C'est notre mission.

Jésus nous donne une dernière leçon: Ramassez les morceaux afin que rien ne se perde."  La  nourriture est un don précieux qu'il nous faut préserver. Aujurd'hui des tonnes de nourriture se gaspillent chaque jour. Quand Jésus donne,  il y en a pour tout le monde et même un peu plus. Il faut conserver le surplus pour les autres affamés.  Partager avec les pauvres est un geste d'amour extraordinaire. Jésus donne sans mesure.  La foule veut prendre Jésus comme roi, et lui s'éclipse. Le partage ne se fait pas pour la gloire de celui qui donne, mais par amour pour l'autre dans le besoin.  Le partage est un geste d'amour gratuit et non pour recevoir des honneurs. "Que ta main gauche ignore que ce donne ta main droite." Communier au Christ dans l'Eucharistie, c'est communier à cette volonté d'être au service des plus démunis de notre société. Méditons bien les leçons données par le Christ aujourd'hui.

  

 

lundi, 19 juillet 2021 13:47

Les miracles de Jésus.

Frédéric Lenoir écrit que les miralces de jésus sont utiles pour trois raisons à son avis:

Attirer les foules et les convaincre qu'il est envoyé de Dieu et pourtant Jésus se plaint que cette génération ne veut que des signes. Mc 8, 11.

Jésus rencontre beaucoup de malades et les guérit, il donne des signes de libération. Il est venu libérer les gens de leur prison intérieure.

Dans ces guérisons il donne un grand signe de compassion envers les gens en difficulté: Il eut pitié de la foule qui était comme des brebis sans berger. Mc 6, 34.

Cependant Jésus n'utilise pas les miracles pour se sauver lui-même de la croix. Sa force spirituelle, Jésus l'utilise pour les autres: notons le pardon sur la croix, son pardon à Pierre après le reniement.

Les miracles attirent les foules et Jésus en profite pour les enseigner. C'est d'abord ce qu'il est et fait avec les gens qui les rassemble, sa parole suscite l'intérêt et change la vie des gens. Il y a là, il me semble, un modèle d'évangélisation. Commencer par rassembler les gens au niveau de leurs besoins, de leur attentes, pour ensuite donner un sens à ce vécu. Nous avons un gros travail à faire en amont de nos célébrations. Il est intéressant et instructif de relire notre histoire pour en dégager l'héritage. Non pas seulement rappeler des faits ou des événements mais dégager une pensée ou une vision, comprendre les chemins pris, en mesurer les effets et à cette lumière regarder le présent et  l'avenir.  L'Évangile est là pour éclairer notre démarche. Ce sera une belle piste de réflexion.

   

dimanche, 18 juillet 2021 14:38

Le Seigneur est mon berger.

Nous chanterons aujourd'hui: Le Seigneur est mon berger, rien en saursait me manquer. Allons-nous seulement le chanter ou le vire aussi? Voila une grosse question. Irons-nous à la messe ou vivre et célébrer l'Eucharistie? Nous ne devons pas réduire le sacrement au moment de la célébration. Je suis baptisé et non j'ai été baptisé parce que la force du sacrement me permet de mieux vivre ma réalité d'enfat de Dieu. Je célèbre l'Eucharistie parce que le sacrement me permet de mieux vivre ma réalité d'homme de communion au quotidien. Les sacrements sont une vie que nous célébrons et qui nous donne la force de mieux les vivre. 

Dans notre société laïque, nous avons à redécouvrir l'Église et les sacrements. Nous les avons beaucoup réduit à l'acte liturgique, ce qui a fait de l'église est devenu un lieu de service religieux où nous allons chercher notre messe et souvent nous allons à l'église qui nous convient et à l'heure qui nous convient. Nous n'allons pas faire Église et communauté chrétienne, mais au dépanneur chercher notre messe. Les chrétiens  ont délaissé massivement cette vision de l'Église. La route sera longue pour retrouver le vrai sens de la mission donnée par le Christ le jeudi sant au soir.  Je célèbre l'Eucharistie du Seigneur avec ma famille chrétienne dans mon lkieu de rassemblement et le prêtre est mandaté pour présider notre célébration au nom de l'Église et en communion  avec l'Église universelle. C'est ainsi que le Père Carré O.P. traduit la salutation d'ouverture "Le Seigneur est avec vous." lLe verbe au présent.  C'est un acte de foi en la présence du Christ dans la commuauté Un acte de foi en la communauté premier sacrement de la présence du Ressuscité..  Et la communauté répond: "Et avec toi, l'Esprit." Nous reconnaissons en toi celui que l'Esprit nous envoie pour présider notre célébration.  Prenons la route à la découverte de notre Eucharistie. Bon dimanche

samedi, 17 juillet 2021 14:27

Une neuvaine...

Aujourd'hui s'ouvre la neuvaine à Sainte Anne dans les différents sanctuaires au Québec du moins. C'est un temps de foi indéniable. Des pèlerins afflueront de partout dans les sanctuaires dédiés à Sainte Anne. C'est l'expression d'une foi populaire. La présence actuellement dans ces lieux de proère a perdu de l'importance.  C'est peut être le moment pour nous de redécouvrir l'importance de ces temps forts  de la vie chrétienne. Nous avons l'habitude de faire des neuvaines pour obtenir des miracles, des guérisons, pour confier nos misères à un saint ou une sainte personne.

La neuvaine doit être un temps fort de croissance personnelle dans la foi et le témoignage chrétien. Prier un saint, c'est d'abord se laisser inspirer par son témoignage de vie pour grandir personnellement dans la commuion avec le Seigneur ressuscité. Nous ne savons presque rien de Sainte Anne sauf qu'elle est la mère de Marie. Une chose est certaine, comme bonne juive elle méditait la parole de Dieu, la révélation divine. Elle doit nous inspirer de nous laisser imprégner par le message de l'Évangile qu'elle n'a pas sans doute ele-même connu. Prier sainte Anne, c'est développer ce goût de la parole de Dieu dans notre quotidien, c'est devenir ainsi davantage des êtres de communion avec le Seigneur et les uns avec les autres.  Aujourd'hui l'Évangile de notre liturgie nous présente Jésus qui guérit les malades. Il guérit les corps, les coeurs, les intelligence.  Nous somms donc invités à écouter les autres pour apporter le baume de la miséricorde sur les coeurs endoloris, à nous écouter nous même pour guérir nos blessures intérieures. La neuvaine est un temps pour grandir personnellement dans la foi et l'amour et l'Eucharistie est ce sacrement de la guérison intérieure par l'amour et notre communion profonde avec le guérisseur Jésus Christ.

 

vendredi, 16 juillet 2021 14:24

Pourquoi rester...

Pourquoi rester dans l'Église à la suite de toutes les tragédies dont elle est complice ou auteure? Telle est la question que plusieurs se pose, que l'on m'a posée et qui est bien légitime. Mais  je dirais: Pourquoi rester au Canada qui a commis tant de crime comme celui des pensionnats autochtones? Où trouver un pays ou une Église qui n'a jamais commis d'erreurs déplorables?  "À qui irions-nous tu as les paroles de la vie éternelle?  Jésus a aimé l'être humain malgré ou avec ses erreurs et ses péchés et il m'e enseigné de faire de même. "Faites ceci en mémoire de moi." "Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre." La célébration de l'Eucharistie ne doit pas être seulement un rite, mais célébration de la vie. Et ce que je célèbre doit être vrai dans mon quotidien sinon "je ne suis qu'une cimbale retentissante." Le Pape François nous en donne un bel exemple.  Nous sommes dans cette barque avec Jésus et la tempête fait rage au dehors et en dedans. C'est avec le Christ que nous règlerons la question et non en dehors. C'est dans l'amour de l'être humain dans toutes ses dimensions que nous bâtirons l'Église du Christ aujourd'hui pour demain.  Bonne jounée.

jeudi, 15 juillet 2021 14:42

Le monde est-il dans le champ?

Est-ce que les valeur smodernes peuvent éclairer notre vie chrétienne? Ce mlonde est-il dans le champ? Nous prenons conscience que l'Églsie a mis l'accent sur la morale, ses pratiques et ses lois; le monde d'aujourd'hui met l'accent sur la spiritualité, sur la personne et son développement personnel intérieur. Le monde ne part plus de normes  extérieures pour avancer mais davantage de ses valeurs, ses besoins et veut grandir â partir de ses propres  valeurs. Nous prenons conscience aussi que dans les pays où la démocratie prend plus d'importance, le religieux diminue. Il y a là un langage important à décoder et à comprendre. La modernité ou la société laïque nous oblige à redécouvrir le christianisme de l'intérieur.  Les gens veulent avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent. Le mnde cherche moins à fonctionner à partir de lois ou de coutumes extérieures mais davantage à partir de leurs valeurs et veulent avancer en fonction de leurs besoins et leurs valeurs moins à partir de normes extérieures contraignantes. Il y a là matière à réflexion et à partage pour l'avenir. Faudra s'y mettre un jour. Au lieu de rejeter le présent s'en servir pour bâtir demain.  Bonne journée.

 

jeudi, 15 juillet 2021 14:30

Devenir partenaire ...

Michel Cantin: Devenir partenaire de Dieu. Pistes pour une pratique chrétienne dans une société laïque. Ed. Carte Blanche. 2015. L'auteur philosophe et théologien,  devant les difficultés de l'Église aujourd'hui pose des jalons de réflexion éclairés par des textes bibliques sur la vie chrétienne et l'histoir.e dans une société laïque. Au lieu de jeter la serviette, il s'inscrit d'une façon positive devant l'histoire et force à redécouvrir le christianisme d'une façon intéressante pour l'avenir tout en constatant les difficultés de conversion nécessaires pour passer de la morale avec ses normes et ses pratiqes,  à la spiritualité qui invite à grandir selon nos talents et nos charismes. La préface de Pierre-René Côté est très éclairante. Bonne lecture.

 

mercredi, 14 juillet 2021 14:26

Je t'envoie. Ex 3, 9-12.

Dieu dit à Moïse: "Va, je t'envoie chez Pharaon pour libérer le peuple juif de l'esclavage." La mission donnée à M»oïse le dépasse de beaucoup. Il est impuissant à la réaliser. Mais Dieu lui répond: "Je suis avec toi." Le Seigneur a tellement confiance en l'être pour lui confier des mission qui le dépasse. Il nous appartient de le reconnaitre et d'être les collaborateurs de Dieu.  Au jour de notre baptême nous devenons témoin du Christ ressuscité et notre mission est de le révéler. Cette mission nous dépasse. Et Dieu nous demande des choses qui nous dépassent pour que nous comptions sur lui pour les réaliser. Il y a en nous cette force divine qui  nous permet de vivre la mission du Christ malgré les difficultés. C'est cela la FOI.

 

mardi, 13 juillet 2021 14:06

Une parole qui rassemble. Mc 6, 30-34.

Les lectures de notre dimanche tant l'Évangile que le texte de JÉrémie nous dégage l,Importance de la parole de Dieu dans nos vies et notre Église. Jésus accueille les disicples au retour de mission et les invite à l'écart pour se reposer car la foule les assaille et les empêche même de manger. Descendant de barque, sur l'autre rive, une foule nombreuse les attend. Jésus a compassion de cette foule et les instruit longuement. Jésus nourrit le coeur et l'esprit des personnes qui viennent à lui. Notons que Jésus a compassion, on traduisait autrefois par "avoir pitié."  Jésus répond aux besoins de la foule, il la prend en charge au lieu de la renvoyer. "Avoir pitié" c'est prendre en charge, s'ocucper de  ... C'est ce que Jésus nous enseigne aujourd'hui: s'occuper des gens et répondre à leurs besoins.

La parole de Jésus est une parole qui rassemble. On vient de loin pour l'entendre. La parole de Jésus donne le goût de revenir l'écouter. La parole rassemble, convertit et met en état de célébrer. Ce texte nous fait voir l'importance de la parole et d'une parole qui rejoint les gens et les rassemblent.  La parole de Dieu est la base de toute vie chrétienne et de toute vie d'Église. Dans l'Église comme nous n'avions pas le droit de lire la bible, nous l'avons remplacée par les sermons et les dévotions et aujourd'hui nous nous retrouvons devant un vide spirituel profond. La parole de Dieu assoit notre foi sur une personne et un enseignement de vie. La parole estr un souffle qui a une odeur. Si je mange de l'ail mes voisins vont vite le réaliser et sans doute s'éloigner. Si j'enseigne la parole et que les gens n'écoutent pas ou ne reviennent plus, j'ai peut être mangé de l'ail. La parole de «jésus a une odeur qui donne le goût de revenir.

Ceci questionne notre parole: qu'elle odeur a-t-elle? On se plaint aujourd'hui que les gens n'écoutent plus la parole. Je crois que ce n'est pas les autres qu'il faut questionner mais nous. Des gens me disaient dernièrement: Quand j'arrive à l'église, je prends mon Prions, je ferme le son et je prie. Ce que vous dites en avant ne nous intéresse plus.  Ne devrions-nous pas méditer le texte de Jérémie? Devant nos églises vides et le peuple dispersé, le Seigneur nous dit: Je susciterai pour elles des pasteurs qui les conduiront, elles ne seront plus apeurées ni effrayées.  Regardons autour de nous, peut être quele Seigneur fait surgir du milieu du peueple des rassembleurs, des pasteurs selon son coeur.  Il s'agirait simplement pour nous de les reconnaitre et les suivre.

Ces textes de lectures d'aujourd'hui nous renvoient aussi à notre mission de pasteurs. Jésus enseigne non seulement pas sa parle, mais surtout pas son agir, sa qualité de présence auprès de gens. Nous devons réaliser qu'entre nous et le peuple surtout les jeunes, il y a un fossé que nous n'arrivons pas à combler. Nous sommes au niveau de la tête, des idées, et eux sont au niveua du coeur, de la vie. Parmi eux, le Seigneur suscite des pasteurs que nous n'arrivons pas à reconnaitre. C'est ma conviction aujourd'hui que le Seigneur continue d'enseigner et d'envoyer en mission. Regardons ces femmes et ces hommes qui président les funérailes au salon funéraire avec une belle qualité de présence pour la plupart. Pensons à toutes les personnes qui travaillent dans les services caritatifs en paroisse.; toutes les perosnnes dans les services aux malades, je rencontrais des bénévoles qui mettent sur pied un service pour les personnes âgées à la maison afin de les aider à rester à la maison le plus longtemps possible. Le Seigneur continue de susciter les pasteurs dont son peuple a besoin. Comme dit le Pape François: des pasteurs qui sentent le mouton, des pasteurs contemplatifs de la Parole et du monde; des pasteurs qui ne sont pas nécessairement efficaces mais féconds. L'homme efficace réussit des choses, l'homme fécond rassemble et fait grandir la vie. La Parole d'aujourd'hui nous invite à prendre la route de la conversion pour avoir une parole qui vient du coeur et rassemble. 

"C'est par la force de l'Évangile que l'Esprit Saint rajeunit l'Église et la renouvelle sans cesse" affirme Vatican 11. Nous vivons à une époque où nous devons bâtir une Église biblique, c'est à dire une Église bâtit sur la Parole de Dieu et non des traditions humaines,  sur la loi divine et non sur des normes humaines, bref une Église selon le coeur de Dieu., écrivait Lucien Dess en 1991 et la route est encore devant nous.

 

lundi, 12 juillet 2021 14:07

Trop d'hommes!

Dans le livre de l'Exode, Pharaon prend peur devant la population grandissante du peuple juif.  Alors il demande de tuer tous les garçons et de ne laisser vivre que les filles. Les garçons peuvent faire la guerre et se défendre et deviennent un danger pour le pouvoir du roi, les filles non à cette époque. Au lieu de voir la population juive comme une force, il la voit comme un danger. C'est ce que nous vivons souvent devant la présence des autres religions ou des sectes religieuses. Au lieu de les voir comme  une source de questionnement et renforcement  pour notre foi, nous les considérons comme un danger. Le danger pour la foi ne vient pas de l'extérieur, mais de l'intérieur. L'extérieur vient questionner la qualité de ma foi et la raffermir. Le danger est la faiblesse de ma foi qui ne tient qu'à des arguments ou des pratiques. Chaque fois que je suis questionné, je dois raffermir mes convictions, approfondir ma foi, faire une expérience plus forte de la présence du Christ en moi. N'ayons pas peur de l'autre devant qui vient nous questionner, mais pensons à la qualité de notre qui ne sait plus se jsutifier. Bonne journée.

 

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