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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 24 février 2021 15:29

Invités sur la montagne. Mc 9, 2-10.

J'ai partagé une première piste de réflexion sur le texte de Genèse, aujourd'hui je continue ma méditation avec le texte de la transfiguration en Marc. Nous sommes invités sur la montagne pour vivre ensemble une magnifique découverte. La montagne, nous le savons tous, est le symbole de cet état d'esprit libre qui nous permet de rencontrer le Seigneur ressusicté et mieux comprendre son message à l'exemple d'Abraham. La montagne 'est pas un lieu d'abord mais un état intérieur qui permet une expérience du Christ ressuscité. Jésus vient tout juste d'annoncer sa passion et sa mort à ses disciples, il devait être bouleversés, alors il  révèle où cette mort va le conduire et nous avec lui.

Sur la montagne, Jésus a conduit Pierre, Jacques et Jean. La tradition de l'époque voulait que ce soit les trois fils du roi qui aille chercher l'eau de la vie. Ce sont les   trois forces intérieures de l'être humain qui ont besoin d'être transformées. Pierre est l'home prompt, impulsif qui réagit fortement, Jacques est l'homme de la loi parfois à cheval sur ses principes; Jean est l'homme de coeur, parfois trop sensible. Ces forces intérieures rencontrées ensemble sur la montagne devront être guéries. C'est l'humain ici représenté.

Avec Jésus apparait Moïse et Élie. Moïse est l'homme de la loi. L'évangéliste Marc veut montrer que Jésus n'est pas venu abolir la loi mais comme il le dira lui-même, il est venu la conduire à sa perfection. Jésus est le second Moïse. Élie est le prophète, Jésus est le prophète  des prophètes, le Grand Prophète. Il s'incrit dans la lignée des prophètes de l'ancien Testament pour mener ce ministère sà  perfection.  Le récit de la transfiguration est un récit pascal qui nous condut au terme de la vie de Jésus et de notre propre vie. Jésus enlève son masque humain et se révèle dans la gloire de sa résurrection.

La transfiguraiton, écrit Erhardt Kästmer, est la révélation de ce que nous sommes originellement. Jésus nous révèle notre propre identité d'enfant de Dieu. C'est ce que nous sommes invités à découvrir et à vire le mieux possible. "Écoutez-le". Écoutez-le pour vous laisser transformer, pour vous laisser séduire comme dirait le prophète Osée, parce que le Jeudi saint,  ce sont les disciples que Jésus enverra comme parole à écouter. Jésus Christ est devenu une parole qui ne peut se faire entendre qu'à travers nous chrétiens, disicples bien-aimés. C'est à nous que le Seigneur dit: Toi, mon fils, ma file chérie, en toi je me suis complu. Nous sommes aimés de Dieu et nous devenons parole pour dire cet amour. 

Les disciples gardèrent le silence. Il est nécessaire pour bien intégrer l'événement qu'ils viennent de vire de faire silence en eux. Comme il nou sest nécessaire dans un temps de silence d'intégrer ce message d'amour en nos coeurs pour devenir parole du Père. Seigneur nous voulons monter avec Toi sur la montagne pour comprendre notre transfiguration, pour entendre la voix du Père nous dire que nous sommes tes enfants bien-aimés et que nous devenons ta parole pour te faire connaitre au monde. 

mardi, 23 février 2021 15:25

Notre Père.

Les évangélistes nous rapportent la prière de Jésus, le Notre Père. Est-ce que Jésus leur a donné cette prière textuellement comme ils l'ont écrite? Permettez-moi d'en douter. Ce matin, j'ai réécrit pou rmoi cette prière.

Notre Père, Toi qui es là vivant au plus profond de notre coeur, donne-nous la lumière et la force de sanctifier ton nom,  de réaliser ta volonté et que ta présence soit reconnue dans tout l'univers.

Avec ta présence nous pourrons partager notre pain afin que chaque personne ait sa part, pain du corps, pain du coeur et de l'esprit.  Que nous apprenions de ton pardon l'art de pardonner aux personnes qui nous ont fait du mal,  que la présence de ton Esprit nous permettre de faire les bons choix pour grandir dans  comme ton enfant bien-aimé, et que la force de l'amour et de la bonté  devienne notre pain quotidien pour bâtir la communauté humaine selon ton coeur de Père. Amen.

 

lundi, 22 février 2021 18:35

En route avec Abraham. Gn 22, 1ss.

Les textes de la liturgie de notre 2e dimanche de carême sont tellement intéressant que je me peremts de faire deux méditations cette semaine. Aujourd'hui, nous cheminerons avec Abraham dans le texte coiffé du titre de sacrifice d'Isaac. Nous suivronrs le texte de près dans une lecture spycho-symbolique.

Abraham reçoit un message de Dieu lui demandant de sacrifier son fils Isaac. Il part avec son âne, Isaac et deux serviteurs. Au pied de la montagne indiquée par le Seigneur, Abraham laisse son âne avec ses serviteurs et gravit la montagne. Il prépare l'autel du sacrifice, ligote Isaac et se prépare à l'immoler. Dieu lui dit: non, ce n'est pas cela que je t'ai demandé. Alors Abraham se retooune et voit un bouc empêtré dans des roseaux, il tue et immole le bouc sur l'autel. Dieu le bénit, il redescend de la montagne, il se rend à Bersabée et ils eurent une descendance ausi nombreuse que les étoiles au ciel et les  grains de sable au bord de la mer.

Abraham était venu à Canaan pour devenir le père d'une multitude, père d'un peuple nombreux. Il n'avait qu'un fils. Après avoir entendu le message, Abraham prend son âne.  L'âne est le symbole de toutes nos attaches terrestres qui empêchent de rejoindre Dieu, qui empêchent de bien comprendre les messages divins. alors prit dans ses responsabilités de père avec un fils unique, il comprend que Dieu luoi demande de sacrifier son fils. Pourtant Dieu est contre les sacrifices humains. Mais Abraham est tellement accaparé par ses tâches terrestres -signiifées par l'âne- qu'il accueille le message de Dieu `la manière et avec la compréhension du temps. Notons qu'au pied de la montagne, Abraham laisse son âne. Il laisse ses occupations terrestres pour accéder à cet état intérieur qui lui permet de recevoir autrement le message de Dieu. Le montagne est le symbole de cet état intérieur de contemplation du divin. Abraham est libre, il peut comprendre ce que le Seigneur li demande.

Abraham ligote Isaac pour le placer sur le bûcher. Il prend consciecne que son amour de père d'un  fils unique est en train de ligoter Isaac et l'empêcher ainsi de devenir le père d'une multitude. Alors que de passe-t-il? Abraham tue et immole un bouc. Le bouc est l'image du pouvoir, l'image du père contrôlant en train de ligoter et de faire mourrir son fils. Il tue cette image du père et libère ainsi Isaac. Le Seigneur les bénit et les rend fécond.  Abraham avait imaginé Dieu à son image et il comprit qu'il devait  purifier cette image.

Nous avons tous connus des enfants ligotés, incapables de devenir adultes, prisonniers d'un amour contrôlant et étouffant de parents pas adultes eux-mêmes. J'ai parfois sacrifié mon image de curé pour permettre aux chrétiens d'être féconds dans leur engagement chrétien. Pour cela, nous devons aller sur le montagne et laiser notre âne en bas. Nou situer dans un état de rencontre et d'accueil du Seigneur pour comprendre son message. Dans notre situation d'Église, il nous est indispensable d'aller sur la montagne pour bien saisir la route que l'Esprit nous indique pour l'avenir. Trop souvent avec nos traditions, nos coutumes, nos dogmes, nous ligotons les chrétiens, nous nous ligotons nous-même et vivons devant une impasse. Comme chrétiens, comme parents, comme prêtre, il m'est parfois obligatoire de sacrifier mon image , mes sécurités,  mon pouvoir pour dégager un champ de liberté où chacun pourra exercer sa fécondité spirituelle au service du peuple chrétien.  Comme les parents doivent  libérer  lleurs enfants pour qu'ils puissent exercer leur fécondité propre. Que ce soit notre prière en cette fin de semaine afin que chacun et chacune découvre la force de son baptême.

lundi, 22 février 2021 15:29

La colère libère les forces de l'amour.

 

La colère gronde aujourd'hui non seulement dans les coeurs mais dans les pays face aux structures étouffantes. L'Évangile nous enseigne à canaliser nos colères. La colère en soi n'est pas mauvaise, c e sont les raisons qui nous mettent en colère qui lui donnent une valeur. Jésus a fait de saintes colère et Caïn fit une colère contre Abel. C'est le même sentiment mais le contenu est différent. Si je me mets en colère devant l'injustice faite aux femmes, au pauvres, aux enfants, Moi, je rends grâce au Seigneur de me permettre ces sentiments d'indignation devant l'injustice comme lui-même l'a fait dans l'Évangile. si au contraire, la colère monte à partir d'une blessure non guérie et me fait dénigrer au condamner  les autres,  j'ai besoin d'une gu.érison. C'est la raison qui me met en colère qui est mauvaise.  Et cette raison a parfois besoin d'avantage d'une guérison que d'un pardon.

Voici ce qu'écrit Karol Wojtyla dans un de ses poêmes:

Plus la colère est grande, plus haute est l'explosion de l'Amour. La colère libère les forces de l'Amour.

La colère accuse la Tiédeur, chasse la Pudeur, refuse la suffisance. L'Amour se nourrit de colère.

La colère gronde aujourd'hui parce que la vie est trop souvent  refrénée par le pouvoir, les lois injustes. Au lieu de combattre nos colères, apprenons avec l'Évangile à les canaliser pour qu'elle relfète l'Amour blessé. Libérer la colère nous conduit à la prière de bénédiction.  Apprenons à laisser naitre en nous une colère d'Amour enfanté à la colère d'Amour de Dieu pour nous, et non une colère de vangeace qui brise et condamne. Bonne journée..

dimanche, 21 février 2021 15:20

Bêtes et Anges.

Jésus au désert vivait entre les bêtes sauvages et les anges qui venaient le servir. En chacun de nous, il y a des petites bêtes sauvages qui veulent prendre le contrôle  de nos vies. Jésus vient nous dire aujourd'hui. Vous êtes des êtres spirituels qui vivez une expérience charnelle, terrestre, matérielle. Vous êtes placés devant des choix puisque vous êtes libres. Vous avez à choisir entre ce qui vous fait grandir ou non comme être spirituel.  Comme Adam et Eve, Jésus a été tenté au niveau de biens matériels et non au niveau de sont être spirituel. Adam a choist des bien matériels: le pain, la  pouvoir alors qu eJésus se situe au niveau du  spirituel: L'être humain ne vit pas seulement de pain, tu ne te prendras pas pour un dieu, etc ... Jésus remet les pendules à l'heure et nous fait comprendre qu'avec la force de l'Esprit cela devient possible. Dans notre monde, nous sommes tentés par l'argent, le pouvoir, la sécurité, le confort,  Jésus nous reppelle que comme chrétiens nous sommes des serviteurs et non des maitres.  "Ne vous faites pas appelés maitre, car vous n'avez qu'un seul Maitre."  Aller au désert, c'est aussi reconnaitre notre grandeur d'enfant de Dieu qui est le service dans l'amour. Bon dimanche.  

 

samedi, 20 février 2021 15:20

Pourquoi?

Pourquoi mangez-vous avec les publicains et les pécheurs,  Lc 5, 27-32. Cette phrase, nous l'entendns encore aujourd'hui. Elle a résonné souvent à mes orielles au début de mon ministère. Le publicain qui ne pense pas comme nous est dangereux. Il n'est pas un frère mais un ennemi. Le pécheur n'est pas digne  de nous accueillir à sa table. Nous ne sommes tout même pas pour nous abaisser jusque là. L'Évangile nous a appris à voir l'homme, l'être humain et non le publicain ou le pécheur. Pour moi, un pécheur n'existe pas ou rarement, c'est un être humain blessé ou en marche, en croissance vers autre chose mais à son rythme. Cet être a besoin d'écoute, de compréhension et d'accompagnement et non de rejet. L'affirmation des pharisiens dans l'Évangile est la vision de gens d'un système religieux qui ont peur et qui croient posséder la vérité. Le chrétien dépasse cette vision étroite pour voir l'être humain derrière le masque. Nous possédons nos vérités mais possédons-nous la vérité? Nous sommes tous en marche dans la constuction d'un monde meilleur, si nous sommes enfant d'un même Père, unissons nos forces pour tirer tous dans le même sens. Notre Pasteur François nous y invite souvent.  

 

vendredi, 19 février 2021 15:32

le jeûne que j'aime. Is.58,1-9.

Le jeûne que j'aime dit le Seigneur n'est-ce pas faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, partager ton pain avec ceui qui a faim,  accueillir le pauvre, vêtir celui qui n'a pas de vêtement. Le Seigneur nous donne ce message à travers la voix du prophète Iaaïe. Le jeûne le plus important ne serait-ce pas de jeûner de nos idfées toutes faites, de nos pratiques religieuse et de nos prières toutes faites et vécues trop souvent par habitude, jeûner de nos critiques et jugements etc ... Mais pour nous libérer de la faim, il suffit de manger, pour nous libérer d'habitudes négatives, il faut les remplacer par du positif.  Je fais l'expérience du bien-être intérieur quand je suis positif envers moi et les autres; qund je suis capable de voir le positif chez l'autre et découvrir que ce qui est négatif est une façon, un moyen de découvrir mes blessures et les guérir.   Je fais l'expérience de la qualité de mes relations quand je vois chez l'autre du positif ou des blessures à guérir.  

Quand je rencontre le Christ das la prière ou dans les sacrements surtout le pardon, non seulement et pas d'abord un pardon, mais c'est une guérison. Nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine et nous devons tenir compte de l'humain. Cet humain est en croissance, il est pauvre, il a besoin d'être écouté, compris et accompagné.  Ma plus belle prière n'est pas simplement de dire: Je vais prier pour toi, je vais dire des mots au Seigneur, mais de t'écouter, d'essayer de te comprendre et de t'accompagner. Nous sommes invités à entrer au désert avec le Seigneur pour nous situer devant notre être chrétien aujourd'hui, dans le monde d'aujourd.hui. Bon carême.

 

jeudi, 18 février 2021 15:45

En ce temps-là.

Le texte de Luc ce matin, nous rappelle le sort que le système religieux du temps va réserver à Jésus. Jésus doit souffrir, mourrir et ressusciter. Ce n'étais pas sa mission, mais la conséquence de sa mission. Il réalise ce qu enous dit Moïse dans le texte du Deutéronome: Tu es placé à choisir ce qui te fait vivre et non l'inverse.. Jésus a choisit ce qui le fait vivre mais les hommes en ont décidé autrement. Jésus a voulu être vrai avec son être d'être humain et de Fils de Dieu. Il n'a pas reculé devant les conséquences de ses choix, il a affronté la mort dans la vérité de son être.    La question que  Jésus me psoe ce matin: Quelle parole, quels choix dans le monde d'aujourd'hui, comme chrétien, dois-je tenir? Est-ce que je suis capable d'aller jusqu'au bout de mes choix s'ils sont bons?  Jésus ne me dit pas qu'il faut que je souffre, mais que je dois aller jsuqu'au bout de mes choix si j'y crois vraiement quelqu'en soient les conséquences.  Bonne journée.

 

mercredi, 17 février 2021 18:28

Entre dans ton désert. Mc 1, 12-15.

Nous sommes au premier dimanche du carême. Notre carême est un temps destiné à nous inviter à mieux nous connaitre comme humain  façonné à l'image du Créateur. Aujourd'hui avec Jésus Christ nous sommes invités au creux de notre désert personnel pour découvrir plus profondément notre identité d'enfant de Dieu. C'est un temps de croissance spirituelle. le carême n'est pas d'abord un temps de pénitence, mais un temps de grâce, un temps de croissance personnelle. 

Jésus est allé au désert. Le désert est-il un lieu ou un état d'être? Il peut ête les deux. Mais ici, il s'agit d'un symbole d'un état d'esprit intérieur qui situe Jésus devant sa mission. Le désert est un lieu d'espace, de liberté, où les regards des autres ne viennent pas conditionner notre agir. Le désert est le symbole de ce lieu intérieur où tu descends en toi-même pour découvrir ta richesse intérieure. Jésus est allé dans ce désert intérieur faire le plein devant sa mission. Il est allé s'ajuster sur la mission du Père. Il va faire le chemin inverse de celui des premiers habitants de la terre.  Jésus va nous enseigner que la vie est un don, nous la recevons, nous n'en sommes pas l'origine. La vie nous est donnée.

Jésus est entré en lui-même, il est allé chercher son trésor intérieur qui est la  Parole inscrite au fond de nous-même. Le désert est aussi ce lieu intérieur où nous entendons monter la parole en nous qui éclaire notre route. Le désert n'est pas un lieu de pénitence mais un lieu de rencontres divines où on se laisse guérir. Le désert comme le carême est un lieu où nous apprennons à grandir selon notre identié d'enfant de Dieu façonné à l'image du Créateur. Ce que quelqu'un appelait: Grandir selon la musique de notre être. 

Le désert est un lieu de finaçailles: Je le conduirai au désert, je parlerai à son coeur et le fianceria à moi dans l'amour, tendresse et la fidélité. Osée 2, 16.  ainsi le désert comme notre carême est un lieu pour vivre et célébrer nos fiançailles avec le Christ ressuscité. C'est ce que nous lisons dans le texte de la Genèse aujourd'hui: Voici que j'établirai mon alliance avec vous (...) aucun être humain ne pourra la détruire.  Alors ce que nous commençons aujourd'hui sera pour nous un temps fort d'approfondissement de cette alliance du Christ avec chacun et chaucne de nous. Notre carême sera un temps de découverte et d'action de grâce.  Un temps où nous apprendrons mieux encore  que nous sommes des êtres en croissance, bénéficiaire des dons de Dieu.

Dans ce désert, nous découvrirons que Jésus n'a pas été tenté seulement  par le diable. Marc n'a pas raconté les tentations de Jésus à ce moment précis de l'Évangile, parce que Jésus a été tenté toute sa vie par les hommes et les circonstances Jésus a été tenté par Pierre: Retire-toi derrière-moi satan. Mth 16, 22. ici Pierre est qualifié de Satan. Il est tenté par les foules qui veulent le faire roi, Jn 6, 15. Il est tenté par les chefs: Si tu es le fils de Dieu descends de la croix. Mth 27, 42. Ceci nous fait découvrir que la tentation ne vient pas du diable  mais du monde avec ses petits dieux frabriqués à notre image. 

"Dieu a créé des pays pleins d'eau pour y vivre, et des déserts pour que les hommes y découvrent  leur âme. Car si le désert est lieu d'attente, c'est l'attente d'un visage et d'une rencontre." Ma prière est que notre carême soit vraiment un temps de croissance personelle, un temps pour faire du sacré de sa vie à l'exemple de Jésus.  

mercredi, 17 février 2021 15:52

Ambassadeur.

Nous sommes les ambassadeurs du Christ. 2 Cor, 5, 20. Le Petit Robert nous dit que l'ambassadeur est un envoyé d'un État à un autre État, c'est un envoyé en mission.  Nous sommes envoyés par le Christ auprès du monde pour révéler, faire découvrir le Ressuscité au coeur de monde. Nous ne sommes pas là pour nous mais pour Jésus Christ. Notre mission est de faire découvrir le Christ ressuscité au coeur du monde.   Faire découvrir est important. Nous voulons trop convertir et conduire à la pratique religieuse. Révéler et faire découvrir, voila notre mission d'ambassadeur. 

 

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