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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 17 juin 2021 14:54

Être meilleur qu'hier.

Un artiste disait à la télé: En me levant, je me dis: Aujourd'hui il me faut être meilleur qu'hier. J'ai trouvé cette remarque intéressante. en me levant ce matin, aujourd'hui je vai sessayer d'être meilleur chrétien qu'hier. C'est sans doute ce que le sportif se dit avant chaque partie: Je vais essayer d'être meilleur que la dernière fois. Alors quelle a été ma faiblesse hier?  Sur quoi ai-je besoin de travailler? Il ne s'agit pas de courir à la performance ou le succès. Si je suis conscient que je suis un être en croissance, je dois apprendre à développer mes talents, mes charismes déposés en moi. Je dois apprendre les causes de mes actions mauvaises pour guérir. Je serai en apprentissage de la vie jusqu'à la fin et je ne serai jamais parfait.  En apprenant à devenir plus humain et donc plus divin, j'apprend à servir mieux mon milieu de vie. Mes dons, mes charismes, mes talent doivent être au service de la communauté où je vis. Ce n'est pas un bien personnel. si j'apprends à mieux être, j'apprends en même temps à mieux servir.  C'est la parabole des talents dans l'Évangile, Mth 25, 14. Bonne journée.

 

mercredi, 16 juin 2021 14:38

Je serai votre Dieu. Ez. 36, 28.

J'enlèverai votre coeur de pierre, dit le Seigneur, et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit: vous serz mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. Voila le message que le Segneur nous envoie ce matin par notre ami Ezéchiel. Le divin qui nous habite transforme notre coeur en un bloc d'amour, de tendresse, d'accueil, de pardon. Il change notre coeur à l'image de son coeur. Nous sommes le peuple de Dieu et lui est notre Dieu, Être peuple de Dieu, c'est être en communion les uns avec les autres et avec le Seigneur présent au coeur de nos vies.  Pour y arriver, il nous est souvent nécessaire de guérir des blessures qui nous empêchent de communier à l'amour de Dieu en nous et dans les autres. C'est pourquoi Jésus s'est présenté souvent comme un guérisseur. Comme nous sommes des êtres en croissance,  certaines zones de nos vies sont marqués par des blessures causées par notre environnement, c'est ainsi que le Seigneur enlève ces obstacles et transforme notre coeur.  Laissons-nous aimer et uérir par le Seigneur. 

 

Le soir venu, la nuit tombait sur la terre, c'est le moment où les esprits viennent, c'est le moment qui symbolise souvent la nuit dans nos vies. Ce soir-là Jésus part avec ses disciples pour l'autre rive. Le soir tombe sur la terre comme il tombe dans la vie des disicples parce que Jésus va dans un pays païen, un pays interdit aux juifs. Les disciples très religieux s'embarquent pour un endroit qui leur est interdit. Il fait noir en eux comme au dehors. La tempête s'annonce. Eux, aller visiter les païens! Woire si ça du bon sens, comme dirait les vieux chez nous. Les apôtres spnt chex eux en sécurité et sur l'autre rive, c'est le territoire païen où un bon juif n'entre pas. Et pourtant c'est là que Jésus veut aller avec les siens.  

Passons sur l'autre rive, dit jésus. Sortons de nos sentiers battus, de nos sécurités, de notre petit monde religieux pour visiter nos amis païens. Ils ont des choses à nous apprendre. Les disciples ont peur et plus la barque approche de l'autre rive plus la tempête intérieure est grande. le vent et les flots viennent submerger le peu de force et de courage qui leur reste. Ils se sentent envahis entièrement par la peur.  Pendant ce temps Jésus dort. Ce texte nous rappelle Jonas qui voulut fuir la mission donnée par le Seigneur. Une tempête s'élève sur la mer et Jonas est ramené à sa mission. le refus de Jonas de suivre la mission du Seigneur provoque une tempête. La peur des disciples de suivre la mission du Christ provoque aussi une tempête.  C'est le symbole de cette tempête intérieure qui nous empêche de quitter nos sécurités pour rester dans nos sentiers battus. Nous en faisons l'expérience très souvent dans nos vies. 

Comme les disciples  nous sommes invités à passer sur l'autre rive., c'est la rive de l'Évangile, rive de la vie, rive de l'évangélisation.  Notre barque est balottée par le vent de l'incertitude, de l'insécurité, de la peur du lendemain; le vent du doute nous dérange et le flots de la peur nous envahissent. Nous vivons trop souvent ces situations depuis le Concile et la révolution tranquille au Québec. Rien ne va plus comme avant au Québec et la mer est houleuse.  Durant tout ce temps Jésus dort dans notre barque. Le peuple chrétien nous attend sur l'autre rive et Jésus nous y conduit. Il dort parce qu'il nous a donné la mission de traverser sur l'autre rive et Il veut que nous prenions nos responsabiltités. Il veut que nous découvrions les chemins nouveaux qui se présentent à nous pour une évangélisation nouvelle, nouvelle dans son ardeur, sa forme, sa façon d'être présentée, comme nous le rappelait Jean-Paul 11. Le Pape nous invitait sur l'autre rive. Comme les disciples avons-nous peurs? Ou comme Jonas, avons-nous le goût de lâcher?

Aller sur l'autre rive, c'eat aller à la rencontre de tous ces gens qui au quotidien de leur vie lutte pour la justice, la santé, le respect des personnes, contre la violence et l'agressivité sous toutes ses formes. C'est aller à la rencontre de toutes ces personnes qui ont quitté mais sur le terrain surtout en ce temps de pandémie vivent l'Évangile dans des conditions difficiles et souvent sans le savoir. En ce temps où nous pensons le regroupement des paroisses et la fermeture de certaines églises, nous sommes questionnés sur l'autre rive où le Seigneur nous conduit. Nous sommes invités sur la rive de la communauté, rive de l'Église. Comment allons-nous faire communauté chez nous? Comment allons-nous nous rasssembler chez nous?  Nous sommes invités sur l'autre rive de l'Église.   C'est sur cette rive aussi que Jésus nous envoie. Peut être que par notre absence et notre silence nous laissons dormir Jésus au creux de notre barque et manquons la mission donnée par le Seigneur. Notons que Jésus ne nous envoie pas seul sur l'autre rive. Il est là dans la barque avec nous et il veut que nous tracions nos propres chemins. 

Est-ce que notre Eucharistie d'aujurd'hui nous permettra de dominer nos peurs pour sortir des sentiers battus et traverser sur l'autre rive ave cle Christ.  Aujourd'hi, nous fermns des églises, regroupons des paroisses, nous avons un prêtre pour plusieurs communautés; le Seigneur nous invite sur l'autre rive. De par notre baptême, le Seigneur nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour animer nos communautés chrétiennes. Nous sommes prêtres pour la prière, prophète pour la parole, pasteur pour le rassemblement. le temps est venu pour nous d'être fiers de notre foi, fiers d'être enfant du Père, fiers d'être chrétien et avec le Christ de traverser sur l'autre rive. 

lundi, 14 juin 2021 14:15

Oeil pour oeil?

Vous avez appris qu'il a été  dit: Oeil pour oeil et dent pour dent. Eh bien, moi je vous dis: Si quelqu'un vous gifle sur la joue gauche, présentez la droite.  Mth 5, 38. Voila la nouveauté de l'Évangile. Jésus ne se situe pas dans une relation de vengeance, mais d'éducation.  Seule le force de l'amour peut à long terme guérir des plaies et préparer des relations nourrissantes. Faut-il se laisser manger la laine sur le dos sans mot dire (maudire)? Surement pas, mais ce n'est pas avec la force et la peur que nous réglons les difficultés de relations humaines. Avec la force, la vengeance nous pouvons gagner une bataille, mais jamais une guerre. La force d'un être humain est sa capacité d'aimer et de pardonner. Un vieux dicton: Nous prenons plus de mouches avec une cuiller de miel qu'avec un baril de vinaigre. C'est parfois très décevant  à court terme mais c'est toujours profitable à long terme. C'est aussi un moyen de devenir davantage humain. Bonne journée.

 

vendredi, 11 juin 2021 14:16

Osée à oser nous dire.

Le prophète Osée nous dit ce matin: "Ainsi parle le Seigneur: Oui, j'ai aimé Israël, dès son enfance. C'est moi qui lui apprennais à marcher, (...) Je le traitais  comme un nourrisson que l'on soulève contre sa joue." C'est à nous que cette parole s'adresse aujourd'hui. Oui, je t'ai aimé dès ton enfance, je  t'ai appris à marcher; c'est nous révéler la relation que le Seigneur veut vivre avec chacun de nous. Cette divinité qui nous habite n'est pas là pour nous punir ou nous châtier, mais pour aimer et faire grandir. Laissons-nous imprégner de cette image: Je t'ai aimé dès ta naissance, je t'ai appris à marcher ... Bonne journée.

mercredi, 09 juin 2021 22:43

Il faut lire.

Frédéric Lenoir: Vivre, dans un monde imprévisible. Ed. Fayard. En bon philosophe, l'auteur nous donne quelques idées pour vivre d'une façon positive le temps de pandémie dans lequel nous sommes projetés. Il aborde des sujets très à point comme s'adapter, cultiver le plaisir et les émotions positives,  savourer l'instant, créer des liens, etc ...  Il cotoie de sphilosophes de l'antiquité, il s'amuse avec des spychologues reconnus. "Vivre, ce n'est pas attendre que l'orage passe,  c'est apprendre à danser sous la pluie." C'est une lecture positive dans ce temps où nous sommes un peu amortis par les problèmes de la pandémie. à lire et à méditer. 

 

mercredi, 09 juin 2021 14:35

Donner du sens.

Demain, il y aura 54 ans que je suis prêtre. Le 10 juin 1967, le Seigneur m'envoyais en mission en Gaspésie annoncer son projet d'amour avec le monde. Si je regarde dans le rétroviseur aujourd'hui, je suis content de ces anées de service au coeur de l'Église. À travers des bons et mauvais coups, je crois avoir quand même donner le meilleur de moi-même au service  de l'Évangile. J'ai fait de mon mieux pour que la barque de Pierre ne prenne pas trop l'eau en Gaspésie mais je ne suis pas certain d'avoir réussi. J'ai bénéficié d'un amour inconditionnel du Seigneur et j'ai travaillé avec des chrétiennes et chrétiens et des  Évêques de grandes qualité qui m'ont propulsé vers l'avenir d'une Église peuple de Dieu et toute entière ministérielle. Si je regarde en arrière, je puis dire que malgré mes nombreuses erreurs de parcours, il y a beaucoup  de chemins pavés d'amour et service. J'espère quele Seigneur ne sera pas trop déçu de m'avois envoyé en mission. C'est un mot d'action de grâce que je laisse monter aujourd'hui. je termine avec ce mot du poête Tagore: "J'ai été invité au festival du monde, j'ai joué d e mon instrument de mon mieux, quand la mrort  passera, je ne veux pas que la visiteuse reparte les mains vides, je lui présenterai la pleine coupe de ma vie."  

   

mardi, 08 juin 2021 14:15

Que ton règne vienne. Marc 4, 26-34.

Que ton règne vienne, disons-nous dans le notre Père. Le règne de Dieu est là en nous gravé au fond de notre vie et de notre ceur. C'est en nous d'abord qu'il faut le laisser naitre et grandir. Marc s'amuse à nous le présenter au moyen de  paraboles toutes simples qu'il est fascinant de méditer.

Le règne de Dieu est semé en nous et il grandit par lui-même même durant notre sommeil. Il se développe jsuqu'à la récolte. Il est aussi une petite graine de moutarde jeté dans notre terre qui devient un grand arbre. L'homme qui jette en terre une semence récoltera ce qu'il a semé. Celui qui jette une graine de moutarde récoltera de la moutarde et non des carottes même s'il veut des carottes. je retiens une idée importante pour moi. Le règne de Dieu n'est pas mon règne et c'est dans la mesure où je le laisserai pousser selon ce qu'il est  que nous récolterons des fruits. Si je veux en faire mon règne, il y a un risque d'échec. C'est dans la mesure où j'assurerai que l'être humain que je suis devienne de plus en plus humain en conformité avec l'Évangile que le règne de Dieu arrivera. Le règne de Dieu est de faire grsandir l'être humain le mieux possible en tant qu'enfant du Père. Faire grandir l'être humain "selon la musique de son être." 

Ainsi une des qualités essentielles pour y arriver est l'ÉCOUTE. Écouter l'Esprit Saint parler en nous, écouter les besoins spirituels de mon être chrétien, écouter mon coeur d'enfant de Dieu. Éviter de bâtir le règne de Dieu à partir de théories extérieures apprises. Il est là au fond de nous, écoutons-le. Que je dorme ou soit éveillé, il grandit. La petite graine de moutarde possède cette force pour se réaliser pleinement. Ces semences se réaliseront dans la mesure où nous leur donnons ce dont ils ont besoin pour grandir. Le règne de Dieu se réalisera plus facilement si nous sommes positifs et faisons grandir nos qualités, notre soif de spiritualité, les bontés du coeur et moins le négatif. Nous sommes des êtres en croissance et pour croitre nous devons regarder nos forces d'abord avant nos faiblesse. Chaque personne est différente et nous devons repsecter ces différences en donnant à chacun ce dont il a besoin pour grandir en amour et bonté.

Ces paraboles nous font réfléchir aussi sur la puissance de la semence qui a tout ce dont elle a besoin pour grandir. Ce rêgne de Dieu qui m'habite est puissant en lui-même. que je dorme ou me lève, il pousse. Le Seigneur nous demande d'être à l'écoute pour comprendre les besoins de la semence en nous. Un des besoins essentiels est le besoin du soleil de l'amour et du respect. Trop souvent avec nos théories nous voulons faire notre règne et nous oublions le règne de Dieu. Et nous disons que le schrétiens ne veulent rien savoir. Si c'était Dieu en eux qui ne veux rien savoir de nos théories?  Aimer la personne telle q'elle est et l'aider à grandir telle qu'elle est. Le règne de Dieu ne s'enferme pas  dans des partiques ou des théories, il est libre de la liberté même de l'Évangile.

Dans notre société changée et changeante, ce besoin d'écoute est de plus en plus essentiel. Le règne de Dieu est au coeur des personnes qui ne viennent plus à la messe ou ne font plus de funérailles à l'église. Il est là aussi et nous  questionne. Nous n'avons qu'à regarder tout ce qui se fait de beua et de grand durant la pandémie. Le règne de Dieu est à l'oeuvre au coeur du monde. Il a besoin d'être écouter et respecter dans de plus petits gestes. Je prendrai une petite ramure sur le tête du grand cèdre, je la planterai et elle produira un grand arbre, lisons-nous au livre des Nombres. 

Nous avons besoin d'écouter le rêgne  de Dieu qui se vit autour de nous pour en connaitre les beosoins et l'aider, l'accompagner dans sa croissance. Amen.

lundi, 07 juin 2021 14:40

C'est difficile.

J'entends beaucoup de réflexions sur le fait qu'il n'y  pas d'Eucharistie aux funérailles et mariage. Il n'y en a pas aux baptêmes et personnes ne parlent. Pourquoi? Simplement parce qu'il n'y en a jamais eu. C'est quoi l'important? Est-ce de célébrer une messe dans laquelle on met un mort ou des mariés, ou de célébrer un événement avec des familles en deuil et des gens qui célèbent leur amour.  Les personnes âgées déplorent le fait que les jeunes ne sont plus à la messe et que faut fermer les églises. Quand on parle d'évangélisation, le propblème n'est pas de savoir comment le faire, mais simplement de savoir quoi dire. La question majeure est de savoir quoi dire. On ne sait plus quoi dire parce que notre parole n'est plus adaptée aux gens qui écoutent. Il faut se rapprocher de l'humain,  découvrir qui nous sommes créées a`l'image de Dieu, tatoués de l'Esprit même de Dieu. Après cette expérience nous pourrons parler de Dieu et faire un enseignememt qui pourra être reçu. Écoutons notre monde dans ses besoins, sa soif, ses difficultés, c'est le ressuscité qui nous parle. 

 

samedi, 05 juin 2021 14:01

L'aumône de la veuce.

Cette veuve a mis de son nécessaire pour vivre alors que les riches ont déposé de leur superflu, Mc 12, 44. En paroisse quand nous avions besoin d'un coup de main bénévole pour un projet, nous demandions toujours à quelqu'un qui n'avait plus de temps parce que les personnes qui avaient du temps n'avaient jamais le temps. J'entends aujourd'hui des gens à la retraite me dire qu'ils n'ont pas assez de temps. 

De ce texte de l'Évangile, je retiens deux idées pour ma méditation. D'abord la grande générosité de la veuve qui donne de son nécessaire; générosité et aussi grandeur  de sa foi. Nous avons souvent fait l'éloge   de cette dame, de la grandeur de son coeur.

Je retiens une deuxième idée. Nous sommes devant un système religieux qui demande à une pauvre veuve de déposé de son nécessaire pour faire vivre le temple. Ne sommes-nous pas aujourd'hui un peu dans la même situation? 

Ceci nous conduit à l'essentiel. C'est quoi ou qui la religion? De quoi avons-nous besoin? Aujourd'hui nous ne manquons pas d'argent, nous ne manquons pas de prêtres, nous manquons de communautés, nous n'avons qu'une poignée de personnes âgées qui viennent à la messe. Ce qu'il nous faut déposer, ce n'est pas des pièces des monnaies dans le tronc, mais une parole rassembleuse qui fait communaué. Notre mission est de faire Église ensemble. Nous avons bâti des églises, maintenant l'Esprit nous demande de bâtir l'Église. C'est moins facile que de clouer des planches sur un mur. Mais Jésus nous dit: Je suis avec vous pour le faire. La foi de la veuve nous inspirera. Bonne jounée.    

 

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