Si tu as tendance à être anxieux, c'est parce que tu vis dans le futur. Si tu as tendance à être dépressif, c'est que tu vis dans le passé.si tu as tendance à être en paix, c'est parce que tu vis au moment présent." Et j'ajouterais: la clé pour en arriver à être bien, c'est de devenir capable de vvire pleinement le moment le plus important de notre vie: LE MOMENT PRÉSENT.
Un oiseau assis sur un arbre n'a jamais peur que la branche casse parce que sa confiance n'est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes.
Et moi? où est ma confince?
Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité; mais la plus grande des trois, c'est la charité. 1 Cor, 13, 13. Alors notre ami Paul vient nous poser une question: Pour toi, c'est quoi la charité? Je me suis surpris à essayer de répondre. Il y a la charité envers les pauvres qui ont besoin de nourriture ou des biens nécessaires à la vie, il y a la charité envers les pauvres de coeur, blessés dans leur intelligence ou leur psychologie, il y a la charité envers les pauvres spirituellement ou intellectuellement. Alors, moi ce matin, où est-ce que je me situe?
Un petit mot pour vous qui ne célébrerez pas l'Eucharistie à l'occasion de la Fête du Saint-Sacrement soit à cause du confinement ou bien prce que vous n'avez plus le goût de célébrer. Souvenons-nous que l'Eucharistie est d'abord un repas de fraternité, un repas de communion. Le repas de la famille autour de la table est un moment précieux pour redécouvrir l'Eucharistie. Le premier mouvement sera de reconnaitre que partager la nourriture est un moment de communion. Surtout quand le repas a été préparé par les parents avec amour. Alors avant de prendre la nourriture, réservons-nous un petit moment pour rendre grâce pour toutes ces personnes qui ont permis de nous nourrir aujourd'hui. Rendre grâce aussi pour l'auteur de tous ces biens. Un bon myen de remercier est de manger avec goût et de s'assurer que rien ne se perde. je suggère une petite formule de prière que vous pourrez aménager selon votre situation. La formule la meilleure sera la vôtre.
Béni sois-tu, toi que nous appelons Dieu pour les biens de la terre et pour toutes les personnes qui ont permis que ces biens soient sur notre table aujourd'hui.
Nous voulons les partager avec amour en pensant à ceux et celles qui n'ont rien à manger aujourd'hui.
Permets-nous la capacité de faire notre petite part pour que chaque être humain puisse se nourrir selon ses besoins.
Béni sois-tu, Dieu, Toi qui habites en chacun et chacune de nous, de nous aider à tisser ces liens de communion entre nous et avec toi.
Nous sommes tes enfants bien-aimés et c'est dans cet esprit de partage et de famille que nous voulons vivre ce moment de repas de fraternité. Amen.
Pour qu'il y ait la paix dans le monde, il faut que les nations vivent en paix.
Pour qu'il y ait la paix entre les nations, les villes ne doivnet pas se soulever l'un contre l'autre.
Pour qu'il y ait la paix dans les villes, les voisins doivent se comprendre.
Pour qu'il y ait la paix entre les voisins, il faut que l'harmonie règne au foyer.
Pour qu'il y ait la paix chez soi, il faut la toruver dans son propre coeur.
Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes: je ne suis pas venu abolir main accomplir. Mth. 5, 17. En méditant cette affirmation de Jésus ce matin, je me posais cette question: Aujourd'hui dans notre monde où les communautés religieuses et l'Église en général gèrent la décroissance, le temps est-il à laisser mourrir ces reéalités ou à les porter à leur achèvement? Est-ce que la mission des prêtres et des religieuses comme des chrétiens en géréral est une façon de faire ou une façon d'être? Est-ce que porter à leur accomplissement ces formes d'engagement dans l'Église n'attendent pas d'être redéfinies pour s'accomplir pleinement dans un monde en changement? Jésus n'a pas aboli la prière, l'amour, le service, etc... Il les a conduit à une forme plus adaptée aux besoins du monde et au plan de Dieu. Si je regarde tous les engagements qui se vivent en ce temps de pandémie, les services sont encore là, les engagements se vivent encore, la fome a changée. Nous pourrions peut être y réfléchir un peu.
Moi, est-ce que je vais à la messe ou si je vais célébrer l'Eucharistie et faire communauté? J'ai parfois dit aux chrétiens, je veux plus que vous veniez à la messe. Je veux que vous veniez célébrer l'Eucharistie. Moi, je célèbre avec vous et je préside votre prière. Nous célébrons ensemble et je préside votre prière. Vous célébrez parce que vous êtes prêtre, nous sommes prêtres de par notre baptême. Et moi, de par l'ordination, je suis missionné pour présider votre rassemblement en Église. Quand nos églises réouvriront, nous irons célébrer ensemble, nous irons faire communauté et moi je serai heureux de présider votre prière, votre rassemblement et faire Église avec vous. Profitns de ce temps de jeûne pour approfondir cette vision d'Église. Bonen journée.
En ce dimanche de la Trinité, dimanche de la tendresse de Dieu envers nous. je m'inspire de Pauline Julien pour méditer un peu: J'ai l'âme à la tendresse, tresser avec des liens d'amitié et de délicatesse.
Un mot, un regard, un silence, un sourire. J'attendrai la fin du confinement pour approfondir les amitiés et en créer de nouvelles. Mais au coeur de ma vie, au tréfond de ma solitude, je sais que la tendresse de mon Dieu est toujours là. Et cette tendresse, je veux la partager avec vous aujourd'hui. Bonne journée.
Dans l'Évangile de Marc, Jésus remarque le geste de la veuve qui dépose une pièce dans le tronc du temple. Jésus ne loue pas le geste mais le remarque. Nous pouvons interpréter ce texte de différentes façons. Ce matin, il me renvoie à notre situation d'Église. Cette femme est devant un système religieux qui stimule les gens à déposer même de leur nécessaire pour faire vivre le templ.e. Et nous, au sortir de la pandémie devant les besoins urgents des fabriques, où serons-nous? Vous me direz sans doute, c'est facile pour toi, retraité, de penser ainsi. Vous avez raison. L'héritage que vous avez entre les mains, j'en suis aussi un peu resonsable. Mais ceci ne m'empêche pas de réflechir et de voir la réalité en face. Bonne journée.
Nous possédons beaucoup et nous ne le voyons pas. Nous possédons la caresse du soleil, la douceur du vent, la beauté des fleurs,
On pssède chacun de quoi embellir la vie d'un autre, des autres. On possède le don de s'émerveiller, de partager, de donner.
On possède la volupté de la musique, la grâce de la danse, la poésie des mots.
Et par-dessus tout, on possède le temps d'en profiter. (Grégoire Delacourt.)
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Quand je regarde un crucifix, à quoi je pense?
Je pense à toutes ces personnes qui comme Jésus sont victimes de violences, d'intimidation, d'injustice, de racisme, victimes de pédophilie, de viol, ... et cette semaine nous en avons encore un exemple pénibl dans la mort d'un homme de race noir au Étas Unis.
Je pense à toutes ces personnes qui comme Jésus font du sacré de leur vie en se donnant dans des oeuvres humanitaires, ou aux soins des malades en risquant leur santé et même leur vie pour certains dans ce temps de pandémie.
Je pense à toutes ces personnes qui comme Jésus Christ essaie de changer le coeur de l'être humain et qui accepte de faire un bout de chemin avec eux sur la route d'Emmaüs.
Je pense à cet homme de Nazareth qui est allé jusqu'au bout de l'amour dans une fidélité sans faille à sa mission pour nous révéler la grandeur de l'amour divin semé en nous.
La société par respect pour toutes les personnes avec leur façon de croire et de le vivre a décroché le crucifix du mur des endroits publics. Les murs snont vides, il ne reste que le trou du clou qui portait le crucifix. Il ne faudrait pas que ce vide mural soit le symbole du vide de nos coeurs, vide de nos vies parce qu'un symbole est parti.
Inspiré d'un texte de Stéphane Laporte.
Ni la mort, ni la vie, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l'amour du Christ. Rm 8, 38. Cet amour du Christ est déposé en nous et fait partie de notre être de chrétien. On ne peut l'acheter, on ne peut s'en débarrasser, on peut l'ignorer ou le méconnaitre, mais il sera toujours là gratuitement; nous ne pouvons que le découvrir et le vivre. C'est là que le silence du confinement devient intéressant, il nous permet d'entrer dans notre demeure intérieure pour en découvrir les térsors et nous émerveiller.
"Cultiver l'émerveillement, c'est offrir à nos enfants un terrain fertile où ils puissent découvrir tranquillement les mystèrs et les beautés du monde. Un enfant émerveillé devant un adulte émerveillé, pour qui jamais ne s'éteint la soif d'apprendre."
Quand la haine crie trop fort, l'amour ne peut rester silencieux. Écrit sur la façade d'une maison aux États Unis.
Nous gagnons notre vie par ce que nous recevons, nous faisons notre vie par ce que nous donnons. W. Churchil.