Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous. Ce sanctuaire de Dieu est saint. 1 Cor. 9, 16. Nous sommes le Temple de l'Esprit de Dieu. Nous sommes des tabernacles vivants. Lorsque nous détruisons les personnes, nous détruisons ce temple, ce sanctuaire de Dieu. Cet dans cet esprit que nous devons nous approcher du Seigneur dans la prière comme dans les célébrations sacramentelles. Notre vie deviendrait une vie d'action de grâce devant les merveilles que le Seigneur a fait pour nous et de nous. Que notre vie soit MERCI et ACTION DE GRÂCE au Seigneur pour tant de mervceille. Marie nous a laissé un chant merveilleux: Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Heureux es-tu si tu deviens un artisan de paix: Tu seras appelé fils de Dieu. La béatitude de Jésus est une invitation à nous mettre en route pour devenir le plus possible un artisan de paix. La paix, ça commence d'abord au fond de notre coeur; avant d'êttre un geste, c'est d'abord une façon d'être. si nous n'avons pas la paix en nous, il sera très difficile d'être artisan de paix autour de nous. Que mon regard soit un regard qui sème la douceur et la paix; que mon accueil soit uassi un geste qui fait grandir la paix. Ma plus belle prière est de devenir moi-même artisan de paix en moi et autour de moi, c'est ainsi que la paix grandira chez nous. La paix suppose aussi le respect de l'autre dans tout ce qu'il est. Il ne s'agit pas d'être d'accord avec tout ce qu'il fait, mais d'aimer ce qu'il est. Voila mon voeur pour aujourd'hui.
Ô Dieu je t'ai prié;
Je t'ai prié de me donner la santé et de me guérir: tu m'as donné le courage d'accepter ma condition.
Je t'ai prié d'être présent avec nous dans nos rencontres: tu m'as assuré que tu es toujours là et que je dois être plus attentive à ta présence.
Je t'ai prié pour que vienne la paix dans les pays en guerre et en conflit: Tu m'as demandé de promouvoir la paix ici même, dans nos familles, dans notre propre pays.
Je t'ai prié pour les victimes des désastres naturels: tu m'as demandé. de faire ma part en participant aux campagnes de dons.
Je t'ai prié pour les personnes vulnérables dans les centres de soins de longues durées: tu m'as exhorté à me tenir au courant des conditions et à revendiquer pour les changements nécessaires et tu m'offres la responsabilité d'exercer du bénévolat dans ces endroits.
Je t'ai prié, Dieu, et tu m'as répondu! Tu n'es ni sorcier, ni magicien, ni marionnettiste. Le plus grand cadeau fait à l'humanité est la liberté de faire des choix. Je continuerai de prier, ô Dieu, et à discerner ce que tu attends de moi en réponse.
Nicole Braudry, Ottawa. Église Unie du Canada.
Le christianisme n'est pas d'abord une doctrine, c'est une personne: la personne même de Jésus Christ. La personne même du Christ est à la fois source et centre de la vie du chrétien. Toute notre vie de chrétien s'accomplit dans la personne même du Christ Jésus. Et cette présence du Christ nous rend libre parce qu'll nous invite a grandir selon notre être personnel. Cette présence ne nous impose pas de normes extérieures, mais une invitation à grandir dans l'amour. Alléluia.
L'amour rend service, l'amour ne jalouse pas, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil, il ne fait rien d'inconvenant, il ne cherche pas son intérêt, il n'entretient pas de rancune, il touve sa jie dans ce qui est vrai, l'amour ne passera jamais. Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité; mais la plus grande des trois, c'est la charité. 1 cor. 13, 13.
Sant Paul nous dit ce matin: Il n'y a plus ni juif, ni grec, il n'y a plus d'esclave ni homme libre, il n'y a plus l'homme et la femme, car tous, vou sne faites plus qu'un dans le Christ Jésus. voila! Nous sommes le corps du Christ. C'est que nous disons à chaque Eucharistie à l'épiclèse sur le peuple. "Que par la force de l'Esprit nous devenions un seul corps." Chaque fois que nous communions, c'est à ce corps aussi que nous communions. À l'Eucharistie, c'est nous qui devenons corps de Jésus Christ. La communauté devient corps du Christ donné au monde pour bâtir ensemble le règne du Père dans les coeurs. Au sortir de la messe pouvons-nous encore "manger du prochain", c'est peut être nous que nous mangeons.
"À nous tous, nous ne formons qu'un seul corps," écrit Sant Paul aux Corinthiens. Nous sommes très respectueux du Corps du Christ à l'Eucharistie, mais nous sommes le vrai corps du Christ, mon voisin que je n'aime pas est aussi le corps du Christ. Le Seigneur ne me demande-t-il pas d'avoir le même respect pour son corps qui vit à mes côtés et même son corps que je suis? "Vous êtes le corps du Christ" avons-nous chanter.
Jésus dit à quelqu'un: Suis-moi. L'homme lui répondit: Laisse-moi aller enterrer moi d'abord enterrer mon père. Jésus lui dit: Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars et anonce le règne de Dieu. Lc 9, 60. Cette parole de Jésus semble dur à entendre, mais c'est une parole symbolique. Le père est le symbole de toutes ces attaches qui m'empêchent de répondre à l'appel de Jésus dans ma vie; c'est le symbole de toutes mes dépendances qui m'empêchent de partir, c'est le symbole de tous les liens que j'ai tissés et qui m'empêchent d'être au service de la vigne du Seigneur. J'ai besoin de m'en libérer pour devenir artisans du règne de Dieu.
Grégory Charles: N'oublie jamais. Ed. La Pressse. L'auteur adresse un récit de sa vie à sa fille. Dans ce récit il montre surtout la bonté et la sagesse de sa mère et la grandeur de son père. Il nous révèle la source de son énergie et de sa créativité en même temps que la leçon de vie que sa mère lui a donnée. Je que je retiens de plus merveilleux est que sa mère, dans les moments difficiles où il doutait et voulait abandonner, lui a toujours donner confiance en lui même et l'a retoruné à ses propres talents et valeurs. Elle lui a appris à être responsable de sa vie. Ce sont de belles pages de vie qui nourrissent le courage. Bonne lecture.
Luc 9, 9 nous dit: "Qui est cet homme dont j'entends dire de telles choses? Et il cherchait à le voir." Il s'agit ici d'un mot d'Hérode concernant Jésus. Je me suis dit: À la fin de mon homélie, est-ce que les paroissiens ont le goût de dire la même chose? Ce que les gens disaient de Jésus donnait le goût ou la curiosité de le rencontrer. Je me laisse questionner beaucoup apr les annonceurs à la télé. Pour un petit moment de nouvelles, ils consacrent des heures à se préparer parce qu'ils ont souci du public. Je voudrais les imiter, mais je n'ai pas la préparaiton nécessaire. J'entends souvent des chrétiens me dire qu'ils entrent à l'église, prennent un Prions, ferment le son et prit à leur façon jusqu'à la ocmmunion puis rentre chez eux. Ce que nous leur disaons en avant ne les intéresse plus. Que ma parole aujourd'hui puisse provoquer cette réaction: Qui est cet homme dont j'entends dire de belles choses? Chacun agit avec ses pauvres myens.
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Jésus leur donna autorité pour faire des guérisons. Lc 9, 2. Nous avons mis l'accent souvent sur la guérison du corps mais pas assez sur celle du coeur. Une des têches du sacrement du pardon est d'assurer ces guérisons du coeur dans un dialogue spirituel fécond. Nous avons peut être oublié ce sens dans nos célébrations du pardon et nos rencontres individuelles sont trop superficielles. "Pardonne-moi pârce que j'ai péché, tu diras deux ave pour ta pénitence. Avec la célébration collective, j'ai eu l'occasion, comme j'avais plus de temps disponible, et le bonheur de vivre des rencontres individuelles plus riches et de conduire à des guérisons et faire disparaitre bien des "péchés." Ce serait peut être un minstère à développer chez les chrétiens dans nos paroisses. Nous pourrions sans doute découvrir des charismes insoupçonnés dans nos milieux. Ils se vivent certainement sans que nous le sachions. L'Esprit souffle où il veut.
Hier soir, je regardais les Gémeaux à la télé. Je pensais à toutes ces mamans qui ont donné naissance à des "trallés" d'enfants parfois au risque de leur vie et même plusieurs y ont laissé leur vie. je pensais à tous ces hommes qui nt travaillé dans les chantiers dans des conditions insalubres comme mes frères l'on vécu. Je pensais à tous ces enfants qui meurent de faim aujourd'hui encore parce des millionnaires entassent les sous dans les paradis fiscaux. Je me disais tous ces gens n'auront pas de gémeaux sur la terre, mais j'espère que le Seigneur a pour eux un beau gémeau dans son paradis.
Hier, Monsieur Luc nous présentait une amoureuse venue au pied de Jésus. Aujourd'hui, lc 8, 1-3, nous présente plusieurs femmes aux trousses de Jésus. Dans l'Évangile de Luc, les femmes ont joué un grand rôle dans le ministère de Jésus. N'oublions pas qu'elles furent les premières à annoncer la résurrection. Nous savons tous cela. Ce qui me questionne, c'est la lenteur des Églises à reconnaitre ce ministère féminin dans l'Église. Certaines Églises font des percées intéressantes mais je crois que la faiblesses de ces avancées consiste a`imiter le ministère de l'homme. Il me semble que le ministère de la femme est différent de celui de l'homme, aussi important et complémentaire. J'en ai déjà parlé et j'y reviens encore parce que cela m'apparait primordial pour l'avenir de l'Église. S'il n'y avaitpas de femmes dans l'Églsie au Québc et en Europe, l'Église n'existerait plus. Pensons-y bien.
Ce matin, dans l'Évangile de Luc, 7, 36-50, une amoureuse vient se placer aux pieds de Jésus pour lui baigner les pieds de parfum et les essuyer de ses cheveux. L'Évangéliste parle d'une pécheresse, je préfère parler d'une amoureuse, d'une femme remplie de respect et d'amour pour son Seigneur. Il s'agit d'une femme libre devant les lois de son temps, c'est une femme de coeur. L'accueil que le Seigneur lui fait doit inspirer notre agir pastorale. La qualité de l'accueil que nous réservons aux gens en dit long sur notre capacité de pasteur parce que nous sommes tous et toutes pasteurs de par notre baptême. La qualité de notre accueil en dit beaucoup plus sur nous que la pâté dans notre assiette.