Pour moi, le coeur de l'Évangile, ce sont les pauvres.... Personne ne peut se sentir exempté de la préoccupation pour les pauvres et la jsutice sociale. La pandémie fait ressortir davantage le besoin des familles qui souffrent de pauvreté. Le besoin des banques alimentaires ne cesse de grandir. Ainsi le coeur des chrétiens s'élargit aux dimensions de la misère humaine. Khalil Gibran écrivait; "Il y a ceux qui ont peu et qui donnent tout entier. Ils croient en la vie et en son abondance."
Considérer les autres comme des problèmes, c'est les réduire à l'état d'objet. L'autre est d'abord un sujet en état de croissance avec tout le myatère qui lui appartient.
Un jour, je renocntrais une maman célibataire qui vivait des moments très difficile psychologiquement et financièrement. elle me dit: Vous être prêtre, vous croyez ne Dieu. Où est-ce qu'il est votre Dieu?
Je l'ai regardée un moment en silence et lui dit en la montrant du doigt: IL EST LÀ .
Par ma fenêtre, je vois les feuilles surgir doucement sans faire de bruit sur les branches du bouleau face à moi. Je me dis que cet arbre est allé dans ses racines chercher la vie nécessaire à redonner ces fleurs nouvelles et si belles. Ce bouleau me parle beaucoup, il m'invite à descendre en moi chercher la vie nécessaire et déposer par l'Esprit Saint pour me permettre aujourd'hui de produire les feuilles qui alimenteront mon quotidien. J'ai le goût aussi de dire merci à Alphonse, Marie-Anna, Didier, Adèle, Pierre et tous les autres qui m'ont précédés et ont déposé leurs feuilles d'amour et de foi qui m'ont permis aujourd'hui de faire surgir les miennes. C'est un chant à la Vie que je veux laisser monter. Prenons le temps de nous souvenir avec reconnaissance de tous ceux et celles qui nous ont permis d'être ce que nos sommes. Alléluia.
A la télévision, nous entendons beaucoup de gens, des artistes comme des gens de la rue dire qu'ils ont besoin de retrouver leurs amis, leur public; les relations humaines manquent. C'est étrange j'entends très peu ce langage des chrétiens qu'on dit pratiquants. Ce que j'entends: Quand est-ce que les évêques vont nous redonner notre messe. J'aimerais entendre: J'ai hâte de retrouver ma communauté, j'ai hête de me retrouver assis à côté de mes frères et soeurs pour prier ensemble. On dirait que le communauté n'existe pas. On dirait que le plan humain est évacué complètement. La pandémie nous fait vivre l'Eucharistie au quotidien et devrair nous donner le goût de nous rencontrer ensemble pour célébrer, nous donner le goût de célébrer ce que nous vivons pour nous donner le goût de retourner dans la vie vivre ensemble ce que nous avons célébrer ensemble. Nous sommes devenus l'Église du dimanche, pourrions-nous devenir l'Église de la semaine aussi.
Ma vieille compagne, ce matin, m'a dit: Vous aussi, vous êtes dans la peine, mais votre peine se changera en joie. Jn 16, 23. Alors j'ai pensé au coronavirus. Nous sommes confinés, nous vivons sans doute un peu de stress ou de crainte pour ne pas dire de peur, mais un jour cette crainte se changera en joie quand nous comprendrons tout ce que ce temps nous a fait découvrir, les leçons de vie qu'il nous a apportées, les forces en nous que nous avons découvertes. Le soir, un animateur d'une émission de télé prend un café avec une personne âgée à distance. Cette rencontre nous fait découvrir comment les gens âgés peuvent vvire avec sérénité ces moments de confinement, c'est réconfortant pour eux et pour nous. Le déconfinement terminé, nous découvrirons ensemble dans un bonne jasette autour d'un café ou d'une bière, tout ce que ce temps nous a apporté d'amour, d'entraide, de bonté; nous aurons entendu battre le coeur de Dieu autour de nous. Oui, demain, nous oublierons nos peines dans la joie des retrouvailles.
Les textes de la fête de S. Eugène de Mazenod nous parle beaucoup de l'Esprit Saint dans la vie chrétienne. "Ils furent tous rmplis de l'Esprit Saint et disaient la parole de Dieu avec assurance." Act. 4, 31-35. Et l'Évangile nous dit de Jésus: L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Lc 4, 14-22. Nous disons souvent de quelqu'un: il a l'esprit de son père ou de sa mère. Il est ben le fils d'un tel, il pense et marche comme lui. Avoir l'Esprit de Jésus, c'est d'abrord acquérir sa façon de penser, de voir les gens, la vie. ... On pourrait dire de quelqu'un: il est bien un disciple du Christ, il a son esprit, il pense comme lui. Avoir l'Esprit de Jésus, c'est se laisser transformer par Lui pour endosser son message et "prononcer la parole avec assurance."
Être rempli de l'Esprit de Jésus, c'est découvrir cette force divine qui nous anime pour bâtir le rêgne du Père en nous et autour de nous. Avoir l'Esprit de Jésus, c'est pouvoir dire du fond du coeur: Abba, Père.
Un enfant denabde à un ami d'une école voisine: Dans ton école, y a-t-il des chinois, des musulmans, des chrétiens?
L'autre répond: Non, dans mon école, il n'y a que des enfants.
Je vous fait part d'un texte de Léonard Audet, c.s.v. sur l'Eucharietie et la Bible. Il nous invite à méditer neuf aspects de l'Eucharistie Je veux simnplement nous mettre l'eau à la bouche et inviter à la lecture et méditation de ce texte.
L'Eucharistie est le repas de la charité fraternelle et de l'amour.
Dans l'Eucharistie, nous devenons corps du Christ, elle fait la communauté chrétienne.
Elle est bénédiction. Jésus prit du pain et dit une prière de bénédiction au Père.
Elle est action de grâce: Il prit du vin et dit une prière d'action de grâce.
Ellee est sacrement de la présence, Jésus est au milieu de nous pour nous transformer en lui et faire que nos vies soient illuminées de sa grâce libératrice.
Dans l'Eucharistie nous sommes invités à assumer l'événement mort-résurrection du Christ et à nous approprier le dynamisme de libération qu'il contient.
Dans l'Eucharistie, nous ratifions la Nouvelle Alliance et nous nous engageons sur les pas du Christ.
L'assemblée chrétienne est appelée à s'ouvrir sur le monde, nous sommes envoyés en mission. La fin de l'Eucharistie est la mission.
Voila les neufs aspects que le Père Audet nous présente. Je médite ce texte riche qui nous fait découvrir des aspects importants de l'Eucharistie qui pourraient être des moments de partage et de méditation en vue du retour aux célébrations après le confinement.
Le Pape François a laisé parler son coeur dans une conversation: Je crois en l'homme. pulié chez Flammarion Jeen-Paul 11 écrivait: Celui qui met vraiment l'homme au centre, place aussi l'homme au centre. Et celui qui met l'homme au centre, met Dieu au centre. Ce fut la vision de Vatican 11. L'être humain avec Dieu au coeur de la vie. L'évangélisation ne se fera qu'à partir de l'être humain. L'évangélisation ne se fera qu'à le condition de prendre la route avec l'homme d'aujourd'hui et de cheminer avec lui comme Jésus sur la route d'Emmaüs. Écrit Martin Werlen, o.s.b.
"Aujourd'hui, l'Église a ce défi de se mettre en route avec l'homme concrêt, avec des hommes qui connaissent beaucoup de faits, mais qui sentent que ce n'est pas suffisant.; avec des hommes dont l'espérance est brisée, avec des hommes qui ne voient plus d'avenir. Dans le coeur de l'être humain, il y a encore des braises de la foi qu'il s'agit de raviver avec beaucoup d'amour, d'écoute et de foi en l'homme. Laissons-nous convertir durant la pandémie pour être prêt prendre la route dans la suite. C'est à la fois ma prière et mon espérance.
Jésus n'essaie jamais de convaincre du bien-fondé de son enseignement, il éveille ce qu'il y a au coeur de l'homme pour que celui-ci se laisse entrainer par un mouvement intérieur.
Plus...
Ce matin, je laisse monter ce psaume qui nous rappelle le texte du Bon Pasteur dans L'Évangile de Jean:
Seigneur, tu me sondes et me connais, que je me lève ou m'assois, tu le sais, tu perces de loin mes pensées;
que je marche ou me couche, tu le sens, mes voies me sont toutes familières.
Oui, le Seigneur connais ses brebis et elles le connaissent.
Jeudi 14 mai, demain, est un jour de prière en communion avec notre Pasteur François en ce temps de pandémie. Le monde entier indépendemment de ses coyances religieuses sera certes uni dans un geste de communion. La pandémie du coronavirus aura réussit un tour de force extraordinaire. Dans mon petit alcove, je serai en union et communion avec toutes ces femmes et ces hommes à travers le monde pour découvrir ensemble la force de l'Esprit qui éclaire notre route en vue des meilleures décisions à prendre, cet Esprit qui donne la force de rester debout devant l'adversité comme Marie au pied de la croix. Cet Esprit qui éclaire notre intelligence pour découvrir les meilleures réponses aux problèmes actuels comme Jésus à douze ans devant les grands prêtres. Cet Esprit en nous qui nous garde en communion les uns avec les autres dans l'amour et avec le Seigneur dans une charité profonde. Cet Esprit qui nous fait dire: ABBA. Demain, allons cueillir les leçons de foi, de courage et d'espérance données par nos ancêtres dans la foi pour laisser inspirer notre quotidien. Nous te saluons Marie, femme de courage et d'audace qui inspire notre foi, Merci. A demain.
Pendant longtemps, nous chrétiens, avons pensé à ce que nous apportons au monde. Aujourd'hui le monde écoute moins, alors prenons le temps de nous demander ce que le monde peut nous apporter. Le monde est travaillé par l'Esprit Saint. Ce sont ces femmes et ces hommes que nous appelons laïques qui sont les transmetteurs de la foi, qui donneront aux communautés les pasteurs dont elles ont besoin et assureront l'avenir de l'Église du Christ. Le temps de confinement nous permettra de réfléchir à ces questions fondamentales. Si nous regardons attentivement ce qui se passse autour de nous aujourd'hui, nous pourrons nous laisser questionner et même édifier par ce monde que nous appelons laïque. Nous pouvons enlever la structure des Églises, nous ne pourrons jamais enlever la base de l'être humain qui est un être spirituel. Nous pourrons enlever ce qui est permis ou défendu, c'est de l'accidentel; mais nous ne pourrons jamais enlever ce qui est le centre de tout notre agir: le sens, ce qui nous fait grandir ou non. Et cela, c'est L'Évangile. Cela c'est l'Église du Christ. L'Église doit être une école de sens. Je crois que le monde nous oblige aujourd'hui à redevenir cette école des valeurs fondamentales. C'est pour cela que nous avons beaucoup à apprendre du monde pour que nos communautés chrétiennes deviennent le sel de l'Évangile qui donne du goût et du sens à la vie. Une chance qu'on s'a m'a beaucoup questionné hier soir.
Au travail, l'important n'est pas le titre qu'on obtient, mais bien le chapitre que l'on écrit au dessous. Auteur anonyme. Cette phrase m'a rappelé des souvenirs. En 1971 lorsque j'ai été nommé à la pastorale diocésaine et vicaire général du diocèse, je croyais avoir monté en grade. J'étais encore naïf. Je me suis vite rendu compte que j'avais un service à rendre à mon Église diocésaine. C'était un service et non un pouvoir. Je vais laisser à d'autres de regarder le chapitre que j'ai écrit au dessous. Ce fut une leçon pour le reste de ma vie.