Les Évêques du Québec ont réaffirmé l'importance actuellement de célébrer les funérailles sans l'Euchariste et donc sans la communion sacramentelle. Évidemment ceci vient brusquer certaines personnes habitués à l'Eucharistie. Cette nouvelle façon de célébrer répond mieux à mon avis à la situation ecclésiale que nous vivons.
La célébration des funérailles est une célébration d'adieu avec une famille endeuillée. Les participants à cette célébration sont en grande partie des personnes qui ont délaissé la pratique sacramentelle depuis un ertain nombre d'années. En ce qui me concerne, les dernières funérailles que j'ai présidées avec Eucharistie m'ont rendu très inconfortable. Comme président, je suis très mal à l'aise devant une foule qui ne pratique plus et à qui ont impose une messe. Ces gens sont présents non pour la messe ou la prière, mais par sympathie pour la famiile ou par lien de parenté. Si je veux respecter ces personnes dans leur cheminement de foi, je vais en brusquer d'autres à cause des habitudes créées. Le rituel de la messe n'est plus adapté à la psychologie et à la sensibilité de beaucoup de gens. J'ai fait l'expérience avec ma belle-seour l'été dernier où j'ai ajusté avec la famille une célébration de la Parole conformément à leur foi et leur besoin.
"Une célébration de la Parole n'est pas une célébration à rabais." Nous avons à découvrir de nouvelles façons de communier au Christ. Il est présent d'une présence réelle dans sa parole comme dans l'Eucharistie. Nous communions au même Jésus Christ dans la Parole que dans l'Eucharistie. La première présence du Christ ressuscité est dans l'assemblée réunie pour la prière. Une autre est dans la Parole proclamée. La Parole à la célébration n'est pas la lecture d'un texte, mais une personne qui me parle: Jésus Christ. Jésus est présent dans sa Parole sous l'apprence des mots et dans l'Eucharistie sous l'apparence du pain. Ces célébrations nous permettent de vivre d'autres façons de communier au Christ dont nous ne sommes pas habitués.
Comme nous sommes habitués à l'obligation de la messe du dimanche, plusieurs se disent que la messe des funérailles le samedi compte pour la messe du dimanche. Nous sommes au niveau d'une obligation, d'un rite et non d'une célébration de la communauté. Une funérailles est une célébration en soi, un mariage est une célébration en soi, et la messe est une célébration en soi. Nous avons fait de la messe un rite et un obligation; nous célébrons la messe pour beaucoup trop de raisons et d'occasions et l'avons en partie vidé de son sens et de son dynamisme. La messe doit redévenir la célébration de foi d'un peuple rassemblé autour du Christ ressuscité et non un rite que l'on met à toutes les occasions de se rassembler.
Ce que nous vivons présentement en Église est une occasion en or pour redécouvrir le sens profond de l'Eucharistie et des autres sacrements. Nous avons besoin dans nos paroisses d'un bon temps de réflexion et de catéchèse pour redécouvrir le sens profond des sacrements et de l'Église. Comme pour les disciples d'Emmaüs, nous avons besoin d'un long réchauffement à la parole de Dieu comme chemin de conversion pour apprendre à célébrer un événement avec nos frères et soeurs au lieu de répéter un rite que la plupart ont abandonné. Nous en reparlerons.
Si quelqu'un te gifle sur la joe droite, présente-lui la gauche. Drôle de Seigneur qui nous recommande de se laisser gifler. Qu'est-ce que le Christ vient me dire ce matin avec ce texte. Ceci me rappelle un événement que j'ai vécu lors de mes premières visites des familles à Gaspé. À l'époque nous faisions la visite paroissiale.
J'arrive un soir dans une famille, la dame est seule. Je me présente et elle m'indique un siège près de la porte. Elle prend un "pouff" et va s'asseoir devant la télé le dos à moi. Nous ne sommes que les deux... le mari entre et s'assoit sans aucune conversation, mes efforts restent vains . J'étais un peu paniqué. La dame ferme la télé, vient s'asseoir face à moi et commence à descendre les évêques, les curés, les sacrements, tout y passait. Elle était en colère envers l'Église. Après trente-cinq minutes, je dois partir parce que d'autres maisons m'attendent. Je me lève, donne la main à la dame en lui disant: "Madame, vous avez du souffrir beaucoup de l'Église pour avoir tant de colère et de douleur en vous." Le couple m'a regardé un peu étonné et me dit: Monsieur, revenez nous vois, on aimerait cela parler avec vous.
J'étais prêt présenter l'autre joue pour permettre à ces gens de vider leur souffance et déception. Je venais de vivre les bienfaits de l'écoute. Ces gens vivaient beaucoup de déception, de frustration et ils avaient besoin de parler pour retrouver un équilibre. Aujourd'hui j'écoute beaucoup les chrétiennes et chrétiens qui ont quitté l'Église et la pratique sacramentelle. Les uns ne veulent rien savoir de nous, mais ils ont besoin de parler et d'être écouté. On se plaint que les jeunes ne croient plus parce que nous ne les écoutons pas. On veut qu'ils nous écoutent. Eux souvent mettent l'accent sur la ^personne et la vie" alors que nous plaçons l'importance sur "pratique et les croyances."
Ce matin, Jésus me dit: (Mth 5, 38) Quand quelqu'un te lance des flèches, accueille-les. Écoute-le et essaie de comprendre pourquoi il est dans un tel état. Beaucoup de divisions entre chrétiens ont pour source le manque d'écoute, d'accueil et de compréhension.
Jésus nous dit, Mth. 5, 13: Vous êtes le sel de la terre. Quand est-ce que j'ai été du sel autour de moi? quand ai-je donné du goût à la vie autour de moi? Chaque fois que j'ai aidé quelqu'un dans le besoin, chaue fois que j'ai écouté quelqu'un en difficulté et qui voulait parler, chaque fois où j'ai évité de juger pour comprendre et aider. Jésus prend des symboles pour nous inviter à agir dans la vie. Nous sommes davantage enclins à juger qu'à écouter, aimer et aider.
Autour de nous aujourd'hui beaucoup de choes sont en train de naitre, de nouvelles façons de célébrer et de vvire sa foi. Ces naissances ont beosin d'être aimées, comprises et acompagnées. Quand un enfant nait, si les parents lui disent: Tu n'es bon à rien, tu ne te lave pas seul, tu ne mange pas seul, et on le laisse là. Vivra-t-il? C'est un peu ce que l'on fait avec les gens qui ne viennent plus à l'église et qui vivent autrement leur foi et leur engagement. Les participants au documentaire, l'Heureux Naufrage, nous ont dit: On s'est senti abandonné quand on a voulu vivre autrement dans l'Église.
Pour être le sel de la terre, nous sommes invités à passer par Nazareth. Nazareth vit la spiritualité de la naissance. Jésus y est né, sa vie puplique y a prit naissance à Cana. Une vision nouvelle d'Église naissait, une façon nouvelle de vivre sa foi faisait surface. C'était aussi le passage des commandements de l'Ancien Testament aux Béatitudes. Comme l'écrit Mgr Roo, c'était "le passage de l'obéissance puérile à des commandements qui nous disent quoi faire à notre vocation responsable à vivre l'invitation des béatitudes."
La distance prise par les chrétiens de la pratique sacramentelle, les funérailles célébrées dans des sallons funéraires, tout cela est une question à notre façon de faire et une invitation au cheminement spirituel face à de nouveaux besoins. C'est une parole de Dieu qui nous invite à être dans ce monde nouveau le sel de la terre. Le sel qui donne du goût à cette vie nouvelle et l'accompagne sur cette nouvelle route d'apprentissage de la foi. Mettons du sel dans notre vie chrétienne, mais juste assez pour relever le goût; parfois il en manque et la vie perd du goût, d'autres fois nous en mettons trop et la nourriture est rejetée. Méditons bien pour doser notre sel.
Dimanche nous fêtons la Pentecôte, fête de l'éclatement de la vie dans l'Esprit de Jésus. L'Esprit de Jésus était là mais emprisonné par la peur des apôtres. Ceux-ci s'étaient murés dans une salle à Jérusalem en attente du coup de pied qui les ferait sortir. L'Esprit Saint est patient et attend que nous le laisisons agir en nous. Les apôtres avaient tourné le dos à la mission de Jésus prisonniers de la peur, tout comme les disciples d'Emmaüs avaient toruné le dos par incompréhension de l'événememnt mort et résurrection du Christ. Nous avions chez nous à Ste-Octave un monsieur qui élevait des puces dans un panier sur la table de la cuissine. Comme les puces s'amusaient et pasaient par dessus le panier, il décida de fabriquer une palette et de s'asseoir près de la table. Dès que les puces sautaient trop haut, il leur frappait sur la tête. Les puces s'habituèrent et restèrent fidèlement dans le panier. Le monsieur mourut et le fils prit la relève mais délaissa la palette et les puces se mirent à sauter haut, à sortir du panier. elles étaient libres. Ce fut la fête et un genre de débandade. C'est le cas de l'Esprit dans les apôtres. L'Esprit a libéré les apôtres de la peur et fut libre d'agir dans la commnauté
Aujourd'hui, l'Esprit du ressuscité a encore besoin d'être libéré de nos peurs et structures qui paralysent son action. Il a besoin que nous l'écoutions bien sérieusement pour retrouver notre agir chrétien dans le monde d'aujourd'hui. Déposons religieusement notre palette qui oblige l'Esprit à faire notre volonté et laisons-nous animer par l'Esprit saint. Esprit de Pentecôte, vient transformer ton Église.
Autrefois nous fêtions l'ascension du Seigneur le jeudi. Jésus était-il monté au ciel un jeudi? On ne me l'a jamais dit. Une vieille dams su rle point de mourir entendait ses enfants parler de son départ. Elle ouvre le syeux doucement et leur dit: "Je ne part pas, j'arrive." Voila l,ascension du Seigneur, il n'est pas parti, il est arrivé en nous d'une autre façon. Jean Cocteau disait: Le vrai tombeau des défunts est le coeur des vivants. Le vrai tombeau du Christ est le coeur des croyants. Le Christ repose maintenant dans le coeur de chacune et chacun de nous. C'est là que nous devons l'adorer. Si nous reconnaissions cette réalité nos relations humaines seraient chengées.
Une des raisons d'être de l'être humain sur terre est d'être le tombeau du Christ mort et ressuscité. Prenons un moment de silence pour méditer cette vérité, prendre conscience de notre raison d'être, ceci transformera complètement la qualité de nos relations humaines. Je ne suis pas parti, je suis arrivé en vous.
Jésus utilise souvent le verbe "demeurer." Le petit Robert parle de faire ta demeure. Celui qui fait sa meure en Jésus Christ porte du fruit. Faire se demeure suppose donner du temps, et surtout un temps d'écoute et de dialogue. Écouter le Seigneur me parler, m'aider à lire le monde avec ses yeux, m'aider à comprendre le chemin qu'il nous indique pour aujourd'hui. Écouter ce que le Seigneur veut me dire à travers les personnes et les défis que je rencpntre; écouter veut dire aussi se donner le temps de comprendre avant de contredire ou de nier. Nous avons tous besoin de méditer l'attitude de Jésus dans ses rencontres au quotidien. Jésus regarde toujours le "verre à moitié plein et non à moitié vide." Faire sa demeure ne Jésus c'est vouloir acquérir ses yeux pour regarder les autres, ses mains pour le saider, son coeur pour les aimer ...
Le texte des Actes des apôtres aujourd'hui (13, 14 ss) nous plonge dans notre vécu quotidien même un vécu de plusieurs années. Il a presque toujours existé deux courants d'idées dans la société et l'Eglise.
Cela est normal. Aujourd'hui nous parlons surtout de la GAUCHE ET DE LA DROITE. Jésus était sans doute centre-gauche et est toujours en contradiction avec la droite qui veut conserver ses acquis. Les apôtres devront aussi se confronter à cette réalité et iront facilement vers les païens qui sont plus réceptifs à la Bonne Nouvelle. Pourtant Jésus ne condamne jamais, il invite à la réflexion; il invite à approfondir le sens de la vie, il ne se situe pas souvent du côté de la loi mais essaie de faire découvrir le sens de la vie, le sens des relations humaines, la richesse des différences ... Et pour y arriver Jésus nous dit: Je connais mes brebis, elles me connaissent et suivront ma voix. Personne ne peut les arracher de ma main. Si je comprends bien, une condition essentielle est la connaissance de l'autre. Bien connaitre les personnes avec qui nous avons à travailler, être vrai et sincère avec les gens pour que notre parole soit crédible.
Je remarque surtout que cette difficulté se rencontre davantage dans les système ou les conflits de pouvoir. Les aspirants à la chefferie d'un parti politique veulent le pouvoir; ceux qui dirigent un système veulent le conserver intact et le défendent avec les lois et les coutumes. Quand nous n'avons rien à défendre ou a sauver, nous pouvons plus facilement accepter les idées adverses. Continuosn de méditer. Bonne journée.
Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Jn 6, 60-69. L'enseignement de Jésus est parfois dur à entendre parce qu'il vient déranger nos habitudes et nous conduire ailleurs. Trop souvent au lei d'utiliser l'enseignement de Jésus pour réfléchir et améliorer sa pensée, on rejette ou condamne. Jésus veut suscite rla réflexion et la conversion de vie et non susciter des controverses. Et c'est aussi le cas pour bien des enseignements et des réflexions qui au lieu de développer la réflexion suscite des controverses.
C'est vrai de plus en plus aujourd'hui à cause d'un passé où tant de gens furent brimés, dévalorisés et même condamnés par les pouvoirs. Aujourd'hui la sensibilité est à fleur de peau, c'est pourquoi il faut bien choisir notre vocabulaire pour s'exprimer. Jésus s'est exprimer librement et nous savons la suite. Il en fut ainsi pour bien d'autres après lui. La victimisation du passé provoque une grande liberté et sensibilité aujourd'hui. Je pense à l'avortement. Beaucoup de mères sont couchées dans nos cimetières victimes de lois et de conformité d'hier, cependant cette situation inacceptable provoque un très grande liberté aujourd'hui face à la vie humaine. Un excès est souvent la cuase d'un autre excès. La prière peut conforter notre coeur et nous permettre d'espérer un équilibre plus saint. Bonne journée.
L'Évangile d'aujourd'hui, Jn 6, 1-15, nous présente un Jésus un hôte extraordinaire. Plus de 5000 personnes l'ont suivit et il doit dresser la table pour tous ce monde. Imaginons que ce soir autant de monde arrive chez vous pour souper et manger du homard. Sans doute qu'il faudrait aller à l'épicerie. Le chiffre des personnes présentes est un peu fort quand même. C'est le message que l'évangéliste à voulu donner l'important. Qu'est-ce que Jésus vient me dire ce matin?
Jésus vient me dire tout d'abord sa présence d'amour au coeur de nos vies et il manifeste cete présence en soutenant notre vie quotidienne dans ses besoins. Nous avons soif deliberté
L'Évangile d'aujourd'hui, Jn 6, 1-15, nous présente Jésus un hôte extraordinaire. Plus de 5000 personnes l'ont suivit et il doit dresser la table pour tous ce monde. Imaginons que ce soir autant de monde arrive chez vous pour souper et manger du homard. Sans doute qu'il faudrait aller à l'épicerie. Le chiffre des personnes présentes est un peu fort quand même. C'est le message que l'évangéliste à voulu donner l'important. Qu'est-ce que Jésus vient me dire ce matin?
Jésus vient me dire tout d'abord sa présence d'amour au coeur de nos vies et il manifeste cete présence en soutenant notre vie quotidienne dans ses besoins. Nous avons faim de liberté, de paix, de respect et de miséricorde; alors Jésus répond à notre faim. Il nous demande simplement un petit brin de foi. Il nous dit aussi qu'il est généreux dans ses dons. Il ne se contente pas de combler nos faims, il donne en surabondance. Il y en a en masse comme disait les enfants.
Il nous dit un deuxième message très important: Vous avex en vous tout ce dont vous avez besoin pour répondre à vos faims. Ici Jésus se sert des pains et poissons d'un petit garçon. Au lieu d'envoyer les gens cehz Tim horton, il se sert du Tim qu'il y a sur place. Jésus nous invite à regarder en nous Il y a déposé tout notre nécessaire tant pour la cuisine que pour nos pettis bobos. Il est notre nourriture et notre soutien assurés. Faisons confiance et avançons. Bonne journée.
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Quand je lis les Actes des Apôtres, je vois que ces bons messierus sont encore au prise avec les chefs religieux qui les menacent. C'est encore les gens du temple de Jérusalem qui menacent les apôtres parce qu'ils parlent de Jésus ressuscité. C'était des guerres de religion. Faut pas changer le bouquet de fleurs de place dans le choeur de l'église. Est-ce que cela à vraiment changé? La division entre chrétiens, les condamnations à l'intérieur des Églises, tout cela dénote encore un esprit de pouvoir et non de service. Jésus disait: S'ils font du bien même s'ils ne sont pas de notre groupe, laissez-les faire. Ils ne sont pas contre nous. Jésus n'a jamais condamné les gns qui ne pensaient pas comme lui et notre mission n'est pas celle-là non plus. Nous avons beaucoup de gtoupuscules religieux actuerllement, i ne s'agit âs depenser comme eux ou d'accpeter leurs opiniosns, mais de les respecter et de leur laisser leur idées même si nous ne les aimons pas. Ils sont nos frères et soeurs en humanité. Ne nous posons pas en juges mais en frères.
Aujourd'hui, 25 mars, fête de l'évangéliste Saint Marc. El l'Évangile nous adresse un message qui s'adresse autant à Marc qu'à chacn et chacune de nous. Allez dans le monde entier. Proclamez l'Évangileà toute la création, qui croira sera baptisé et sera sauvé." Marc a été envoyé au monde annoncer que le Christ était ressuscité et vivant au milieu de nous. Marc nous invite à vivre une grande réalité de foi: Au coeur de nos vies un Dieu, cette force extraordinaire d'amour a pris place pour nous accompagner au jour le jour. Nous ne serons jamais assez conscient de cette réalité en nous. La religion est un moyen de comprendre cette réalité, d'en vivre et de l'exprimer à travers notre vécu au quotidien.
Si je suis capable d'aime, de pardonner, d'accompagner et de faire grandir dans l'amour, c'est cette force, cette présence divine en moi qui me fait avancer et grandir. Je suis invité à l'action de grâce. Jésus ressuscité n'est pas en dehors de nous sur un nuage, mais dans nos coeurs comme un compagnon de route tous les jours. C'est le fruit d'une expérience de vie.
Les disicples sur la route d'Emmaüs s'arrêtent à l'aiberge et là ils découvrent une présence du ressuscité. Comme auparavant le bon samaritain conduira le blessé à l'auberge pour le faire soigner. L'auberge est donc un lieu important dans la vie de Jésus et du chrétien.
L'auberge est le symbole de l'hospitalité, de l'accueil, comme le fils prodique sera reçu par son père et accueilli comme un fils. Même la graine a besoin de l'hospitalité de la terre pour germer et porter du fruit. La porte et les fenêtres n'ont d'autre utilité que de laisser passer la lumière, que d'éclairer la maison. Mais la maison joue son rôle que dans la mesure où on se sent chez soi, que nous puissions jouir de l'intimité.
Le temps qu enous vivons en Église qujourd'hui nou invite à faire de nos églises comme de notre coeur des auberges accueillantes, ouvertes et remplies d'amour. Des auberges où chacun se sent chez soi et heureux d'y revenir. Prions pour que notre Église devienne une auberge où les chrétiens font l'expérience du ressuscité et ainet le goût de venir célébrer.
Pierre a eu la mauvaise idée de guérir un paralysé sans avoir été mandaté par les grands prêtres. Quelle audace!. Act. 4, 1-12. Les grands prêtres lui demandent de quel droit il se permet d'agir ainsi. Ce texte est très éclairant pour notre vie chrétienne et d'Église. Les grands prêtres sont les défenseurs et les protecteurs de la loi et de la docrine, alors l'Esprit Saint n'a plus le droit d'agir sans leur permission.
Ce teste nous apporte deux pistes de réflexion. D'une part, les défenseurs du système qui questionnent et condamnent et d'autre part, un pasteur qui répond au besoin des gens sous la motion de l'Esprit Saint. L'homme n'est pas guérit par le respect de la loi mais par la force de l'Esprit du ressuscité.
Ceci nous place aussi devant ces mêmes pistes de réflexion. Devons-nous sauver un système religieux ou répondre aux besoins spirituels des chrétiens. Qu'est-ce qui est le plus important pour nous? Ce ne sont pas les façons de faire qu'il faut garder, mais les façons d'être à partir de l'Évangile. Laissons-nous questionner comme chrétiens.