Étrange que le Seigneur nous dise: Si vous suivez mes commandements, vous porterez beaucoup de fruits. Il ne dit pas vous produirez beaucoup de fruits, mais vous porterez ... Si nous sommes bien alignés sur la volonté de Dieu avec nous, il nous fera porter du fruit. Les fruits ne viennent pas de nous seulement. Ils ne viennent pas sans nous. Ces fruits dépassent notre seule capacité de produire des actes d'Évangile. Cependant je crois qu'il faut éviter de tout remettre en les mains du Seigneur et d'attendre les fruits. Le Seigneur a besoin de nous, c'est à travers nous qu'il agit en faveur de son peuple. C'est pourquoi il insiste: Si vous gardes mes commandements vous demeurerez dans mon amour, vous porterez des fruits et des fruits qui demeurent. Jn 15, 10-17. Nous sommes parties prenantes du projet de Dieu sur le monde et il attend patiemment notre collaboration. Notre agir suit la qualité de notre être et ne vient pas d'un ordre extérieur.
Sommes-nous assez conscients de cette mission de Dieu avec nous? C'est extraordinaire qu'un Dieu se fie à nous pour réaliser ce porjet avec lui. Notre vie doit un temps d'Action de grâce et d'émerveillement. C'est ce que je nous souhaite aujourd'hui. Bonne journée.
2022 est à la veille de s'éteindre pour faire place à 2023. Ce matin, je me permets de rêver comme je le fais souvent. Que sera ce 2023? Il sera ce que nous le ferons.
Mon premier rêve ce matin est que cette nouvelle année nous permette à chacun et chacune de nous de découvrir et devenir mieux encore ce que nos sommes intérieurement. Que nous apprenions à être avant de faire. Que nous apprenions à l'école de Jésus à nous évaluer sur notre qualité d'être et pas seulement sur les réussites. Les réussites seront la conséquences de notre qualité d'être.
Comme chrétien je rêve que nous apprenions à faire notre place dans une société laïque. Il ne s'agit pas de changer la société, de critiquer parce que les gens ne viennent plus `à la messe, il s'agit de prendre conscience que nous vivons dans une société laïque et que comme chrétien j'ai à faire ma place et vivre ma vie de foi, vie chrétienne, vie de prière et de témoignage à l'intérieur de cette socété. Trop souvent dans l'évangélisation nous voulons ramener les gens à l'église. Il s'agit plutôt de faire Église ensemble dans une société laïque.
À vous toutes et tous en ce 31 décembre 2022, je souhaite que vous continuiez de rêver pour que notre monde découvre la bonté et l'amour d'un Dieu qui l'habite et vit avec nous. Ouvrons grand les bras pour accueillir 2023. Bonne Année.
dans quelques heures, 2022 sera du passé et 2023 sera entrée dans notre histoire.
Je viens d'écouter une vidéo sur l'avenir de l'Église. La fin de l'année avec ses bilans invite à jeter un regard sur l'avenir réservé à l'Église et à nos églises.
La situation financière comme la pratique se détériorent chaque anne dans beaucoup de pays. Il faut se dire que l.Église cherche à trouver sa place ou raison d'ètre dans un monde sécularisé. La place d'hier n.est plus possible et il faut revenir davantage à la mission du Chrst, moins à la structure et à un e présence de pouvoir. Notrr problème en Église est que les changements sont top lents pour ceux dans la société. Jésus est né et a grandi en dehors du circuit ordinaire religeux de son temps. Et il y eut des problèmes. C'est ce que nous vivons aujourd,hui encore.
Nous sommes appelés à la crèche de Bethléem et à méditer. Il y a là un message très précieux pour aujourd'hui. J'y reviendrai, je me remets doucement d'une bonne grippe et je me ferai un plaisir de piquer une jassette avec vous.
À vous toutes et tous qui me lisez fidèlement je veux vous faire une petite salutation spéciale à l'occasion de Noël
En ce temps difficile de maladie et de guerre, j'aimerais sortir un peu du folkclore de Noël pour vous souhaiter à tous et toutes à l'image de celui de Marie et Joseph.
Un Noël simple, mais heureux. Un Noël où on se rencontre au niveau du coeur pour se dire l'amour dont il est plein.
Un Noël où l'étoile des bergers éclaire notre route vers les autres. Une étoile qui sème la paix, l'accueil et l ajoie de vivre.
Et que la bénédiction du Seigneur descende en vous pour nourrir votre vie durant toute votre vie.
La première chose imortante dans nos vies ne sont pas nos oeuvres, mais l'amour. Dieu ne regarde pas d'.abord nos oeuvres que s'il y a l'amour. (Catherine Aubin) C'est pourquoi il est important de se bien connaitre avec tous les trésors déposés en nous. C'est pourquoi mon premeir souhait de Noël sera qu'ensemble nous découvrions le mieux possible ce que nous sommes intérieurement comme un être spirituel rempli de l'Esprit divin en voyage sur la terre pour une randonnée de croissance spirituelle et humaine. Nous sommes des êtres en croissance, en découverte de notre être profond. En découverte de cet amour déposé en nous que nous ne pouvons nous donner ni maitriser. Nous avons trop longtemps mis l'accent sur l'agir et l'état de pécheur qui est négatif. Nous sommes des êtres en croissance et l'amour du Seigneur en nous et améliorer par la prière et l'Eucharistie nous permet de grandir spirituellement. Bon dimanche.
On dirait que notre Église s'en va à la dérive. Les églises ferment et passent à une autre vocation, les chrétiens en sont plus au rendez-vous, le monde semble vivre sans Dieu. Et combien de plaintes n'entendons-nous pas aujourd'hui. Il est vrai que si nous comparons avec hier, la situation n'est pas emballante. Mais en sirotant mon café ce matin, je me permettais de méditer sur hier.
Hier, plusieurs fabriques devaient organiser des bingos pour payer leurs factures et on se disant: Ces paroisses sont sous la respiration artificielle. Quand une paroisse doit avoir recours au jeu à l'argent pour payer ses factures, elle est déjà à l'agonie. Je suis conscient aujourd'hui que nous avions un signe qu'il fallait être plus vigilant et retourner à l'essentiel. La situation que nous vivons aujourd'hui ne date pas de ce matin et nous ne l'avons pas bien réalisé en temps voulu. Aujourd'hui, il sera plus difficile de reprendre la route autrement
Il nous faut retourner à 'essentiel qui est la Parole de Dieu et la communauté. Nous avons érigé un système religieux qui ne correspond plus aux besoins des chrétiens d'aujourd'hui. Nous avons besoin de discerner avec les gens dans la prière pour trouver la route carossable pour aujourd'hui. L'Évangile nous donne des indications profitables qu'il nous faut découvrir. Jésus n'a jamais voulu d'un système religieux ou d'une Église organisation; il a voulu un courant spirituel au coeur de la vie. Une façon de vivre comme des enfants de Dieu, comme des disicples du Christ.
À Joseph, l'ange dira: Ce qui va naitre vient de l'Esprit. Alors au lieu de nous lamenter sur ce que nous perdons, regardons ce qui nait, beaucoup de choses viennent de l'Esprit. Chaque jour autour de nous dans nos paroisses, l'Église nait sur le terran à travers les personnes qui se donnent au service des malades, des pauvres, des gens dans le besoin, les oeuvres de charité d'hier, dirigée par les communautés religieuses, continuent de servir autrement animées par des chrétiens et des chrétiennes. De nouvelles oeuvres naissent sous l'égide de femmes et d'hommes envoyés par l'Esprit du seigneur pour améliorer la qualité de vie autour d'eux.
Hier dans les pensionnats autochtones, nous avons détruits des temples de Jésus Christ; aujourd'hui ce sont les temples de pierres, bâtit de mains d'hommes, qui tombent. Est-ce plus triste? Le temps de l'Avent sera pour nous un temps merveileux pour méditer, découvrir et accueillir ces nouvelles avenues de vie chrétienne que l'Esprit est en train de faire naitre au ceour de notre monde. Soyons attentifs à la vie qui nait.
Notre ami Isaïe, ce matin, nous trace des lignes d'évangélisation pour aujourd'hui et demain. Les champs arides vont fleurir. Fortifiez les mains fragiles, affermissez les genous qui fléchisent, dites aux gens qui s'affolent: Soyez forts. ouvrez les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Isaïe nous ouvre une route d'évangélisation.
Que vient-il nous dire ce bon monsieur à travers ces images? Le premier mouvement est d'écouter, de regarder pour bien connaitre le champ que nous devons fertiliser, car si nous donnons le mauvais engrais nous raterons l'objectif et nous travaillerons pour rien. De quoi nos voisins ont-ils besoin pour vivre en chrétiens? Il nous faut partir de l'humain pour les conduire au spirituel. Nous avons trop longtemps ignoré la dimension humaine dans la personne. J'ai expérimenté cette dimension lorsque j'arrivais comme pasteur dans une nouvelle paroisse. Il me falleit presque deux ans pour bine connaitre le milieu et être en mesure de donner la nourriture nécessaire et adéquate à la population.
Beaucoup de personnes à la télé nous fournissent des éléments importants. Hier soir à Tout le monde en parle, les participants se sont présentés comem de vrais évangélisateurs sans le savoir. Deux dames nous ont parlé de la lutte contre la violence faite aux femmes et de leur droit d'être reconnues commes de sêtres humains égaux avec l'homme, d'autres ont parlé de la nature ou de l'usage des boissons alcoolisées. On voulait comme di Isaïe, rendre fertile les champs arides, affermir le genoux flanchissant, etc ... Évangéliser, ce n'est pas d'abord partir de nous pour dire ce que l'on sait, mais partir de la personne pour lui faire découvrir ce qu'elle est. Nous ne sommes pas des enseignants mais des accompagnateurs. Il nous reste encore un bon bout de chamin à faire.
Convertissez-vous. Ce cri de Jean le Baptiste retentit encore aujourd'hui au coeur de nos vies. Que signifie-t-il pour nous dans notre monde boulversé? Le premier mouvement à mes yeux est de se convertir à ce que nous sommes vraiment: Des êtres humains créés à l'image et ressemblance du Créateur. Avons-nous pris conscience de cette grande réalité? Je ne crois pas. Jean Vanier disait: "Si tu ne peux pas t'agenouiller devant les blessés de la vie, tu ne peux pas t'agenouiller en vérité devant le grand blessé." Se convertir ne serait-ce pas reconnaitre d'abord la dignité de l'être humain enfant de Dieu et fait à son image. Pensons à toutes ces personnes mérpisées, violentées et souillées, blessées et en prison, victimes d'injustices, ces enfants mal aimés et abandonnés ... Notre monde s'est fait un dieu de l'argent et de la résussite au détriment de l'être humain.
Nous avons un grand bout de chemin à parcourir pour apprendre à accueillir et relever l'être humain bafoué et méprisé. Ne serait-ce pas cela se convertir come l edemande Jean le Baptiste? Notre foi s'incarne dans un monde précis. Jésus est venu pour rencontrer ce monde et l'accompagner pour le faire grandir. Toujours dans notre histoire, des femmes et des hommes se sont levés pour vivre l'Évangile et défendre les personnes et ils s'en lèvera encore pourssés par l'Esprit Saint. L'ange a dit à Joseph: "Ce qui est en train de naitre vient de Dieu." Cette parole jaillit encore aujourd'hui, ce qui est en train de naitre autour de nous de différent vient de Dieu. J'ai le sentiment personnellement que de belles choses sont en train de naitre dans notre monde et notre Église, des femmes et des hommes comme des jeunes se lèvent contre l'injustice, la violence, la guerre, l'oppression, l'intimidation. C'est un surgissement timide de l'Évangile mais très prometteur. Nous sommes habitués à vivre des rites à l'église, mais n'avons-nous pas oublié de vivre l'Eucharistie au quotidien? N'oublions pas que renconter et aider l'être humain à grandir comme enfant de Dieu, c'est rencontrer Dieu.
Joseph fait un rêve dans lequel on lui dit: Accueille ce qui va naitre de Marie et tu le nommeras: JÉSUS. IL reçoit une mission, donner le nom à Jésus, Dieu avec nous ou EN nous. À partir de Joseph, nous sommes tous investit de cette mission de nommer Jésus dans ce qui se vit autour de nous. Nommer Jésus dans les événements de la vie, c'est reconnaitre sa présence et son action dans notre monde.
Pour ma part, quand je vois tout le dévouement qui se donne dans nos milieux tant pour les personnes blessées dans leur intelligence et dans leur coeur, pour les personnes âgées seules, les banques alimentaires, et combien d'autres services, je vois, je sens la présence et l'action du Christ ressuscité et de son Esprit dans notre monde. Personne ne le nomme publiquement, tous en vivent sans le savoir parfois et sans le nommer. Souvent on se dit que les gens ne savent plus reconnaitre Jésus dans leur vie, cependant quand les gens ont demandé à Jésus: Quand avons-nous fait quelque chose pour toi?" Jésus leur a dit: "Tout ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le fairtes." Mth. 25, 40. Aujourd'hui encore beaucoup rendent service à Jésus sans le savoir, mais qu'importe l'action est là.
Parce que les gens ont délaissé la pratique religieuse, nous sommes enclins à être négatifs et nous ignorons l'action du christ ressuscité qui continue sa présence discrète dans le monde. L'image que nous avons trop souvent du christ nous empêche de voir sa présence agissante au coeur du monde auprès des personnes blessées et mal aimées. Nous avons à devenir plus chrétiens, plus à l'écoute de la vie. Le Christ est en nous comme une force de vie. Il est difficile dans notre monde de nommer Jésus, ne serait-il pas plus important de le faire découvrir par les gens au coeur de la vie. Découvrir cette présence, c'est cela évangéliser. Nous sommes davantage porter à dire et imposer une conviction et non à prmettre aux gens de faire l'expérience. La relation au Seigneur n'est pas au niveau de la tête, mais du oceur.
L'année litrugique commence demain avec le temps de l'Avent. Ce temps représente le temps de préparation à la naissance de Jésus. Cette année nous cheminerons avec l'évangéliste Mathieu. Mathieu a sa façon à lui de présenter la venue de Jésus. Je trouve dommage que la liturgie des dimanches ne suive pas cet Évangile pas à pas.
Mathieu commence avec la généalogie de Jésus. Il le situe dans le monde présent non dans un monde imaginaire ou irréel. Dans cette généalogie les nom de quatre femmes apparaissent et elles sont toutes de sprostituées. Dès le point de départ, Jésus est présenté comme celui qui vient pour les exclus, les mal aimés, les pauvres a tout point de vue. Sa mission nous est présentée. Une cinquième femme est nommée: Marie. Celle-ci conduit à Dieu avec la naissance de Jésus. Jésus est venu s'inscrire dans le monde réel pour lui faire découvrir le projet du Père et le conduire dans la voie de ce projet d'amour. Le généalogie de Jésus commence avec David et Abraham pour se terminer avec Joseph et Marie qui donnèrent naissance à Jésus.
Ce cheminement de Mathieu est extraordinaire. Jésus prend le monde tel qu'il est pour le conduire ailleurs. Il s'inscrit dans un monde en difficulté de croissance pour le développer jusqu'au projet d'amour de Dieu avec lui. Jésus ne condamne pas, il éduque, perfectionne et conduit le monde à son terme. Jésus n'exclut personne. C'est le questionnement qu'il pose à notre façon d'agir en ce début d'Avent. Il nous indique aussi une voie d'évangélisation. Ce qui est premier pour Jésus est la personne. l'important est le vécu chrétien et donc profondément humain de la personne. Jésus s'inscrit au coeur de nos vies pour faire découvrir notre richesse intérieure afin d'en vivre.
Notons que le texte emploie le tremr "engendrer" pour toutes le sgénérations, alors que pour Jésus il écrit: "Joseph e tMarie desquels est né Jésus qu'on appelle Christ." 1, 10. Le terme engendrer signifie que l'on donne son image, on peut reconnaitre la personne à partir de la ressemblance avec la famille. Il ne pouvait en être ainsi de Jésus. Ni Marie ni Joseph ne pouvait engendrer Jésus à leur image. C'est ainsi que Mathieu emploie le terme "naitre."
Durant ce temps de l'Avent nous sommes invités à faire naitre Jésus dans nos vies et notre monde tel qu'il est pour que le Christ ressuscité le transforme et le conduise au Père. Amen
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Pourquoi es-tu là? C'est la question que l'on m'a posée, pourquoi suis-je prêtre encore à mon âge? Être prêtre ordonné à mes yeux, c'est une mission au service de mes soeurs et frères en humanité. Je ne suis pas prêtre pour moi, je suis envoyé par Jésus Christ et je suis a cette mission tant que j'en aurai la capacité. Au cours des années, cette mission change de figure. C'est toujours la même mission mais sa façon de la réaliser change à cause du contexte de la société, de la capacité physique et des défis qui nous sont présentés.
Le monde dans lequel je m'insère aujourd'hui a besoin de sens à la vie, besoin d'amour et de paix. Ma façon de remplir ma mission doit s'ajuster à ces nouveaux besoins. J'ai été longtemsp un faiseur de sacrements et un bâtissers d'équipes; aujourd'hui je crois ces choses dépassées, il faut aller au cour de la vie présenter un Dieu à la recherche de l'être humain, qui veut vivre une relation d'amour avec nous au-delà des structures mais au coeur de notre vie. Ma mission est d'annoncer un Dieu qui nous aime, qui habite au coeur de notre vie quotidienne et nous accompagne vers une éternité de bonheur. Un Dieu qui vit avec nous et fête avec nous. De sorte que nos célébrations ne seront un geste posé par obligation sous peine de péché, mais un geste d'amour en réponse à un Amour.
Si je suis là aujourd'hui encore, c'est que je crois que notre monde a de plus en plus besoin de pasteurs et ma prière quotidienne est que je sois mieux le pasteur dont mes frères et soeurs ont besoin et qui répond à mes capacités du présent. être prêtre est une mission au coeur du monde et cette mission s'arrête avec la mort.
Jésus lève la main vers chacun de nous et dit: Voici mes soeurs, mes frères. ma mère. Nous sommes la famille de Jésus. La famille de Jésus ce sont ceux qui écoutent sa parole et la mettent en pratique. L'enseignement de Jésus est son corps, sa vie, c'est Lui. Jésus nous l'a donnée pour transformer notre vie et devenir ses témoins au quotidien. La grande pauvreté de notre Église est ce manque de témoin sur le terrain. La méconnaissance de l'enseignement de Jésus est une grande faiblesse pour notre vie chrétienne. Nous adorons un Dieu-Roi comme dans la liturgie d'hier et nous oublions que Jésus est d'abord et seulement un pasteur, un frère qui nous accompagne au cours de notre vie. Cette réalités e découvre par expérience et non pas des connaissances. Notre premeir travail d'évangélisation est d'être témoin et de susciter des expériences profondes de vie au quotidien. Notre population n'est pas à la catéchèse, mais au kérigme, c'est à dire à la première annonce et expérience du Christ. La catéchèse vient à la suite expliquer cette expérience. Il nous faut descendre de la tête au coeur.
Dans l'Évangile de ce matin, Luc 19, 45-48, Jésus sort la vadrouille et fait le grand ménage au Temple de Jérusalem. Mais attention! Ce grad ménage il peut vouloir le faire dans mon temple à moi aussi. Ce matin, il vient me dire: surveille tes voleurs, les brigands au coeur de ta vie. Ce sont des désirs mal placés, de la jalousie, de la rancune ou même des vell.éites de haine, que sais-je encore. Jésus n'hésite pas à sortir l'eau de javel pour blanchir le pavé de mon temple.
L'eau de javel de Jésus est l'amour profond qui crée un sentiment à la fois de joie et de respect. Le ménage de notre vie ne se fait pas à cause de lois extérieures qui nous obligent à agir, mais par un sentiment intérieur de bonté et de joie profonde qui nous poussent irrésistiblement à agir.
Ce matin, je lisais un texte sur les soins palliatifs, des soins qui soulagent les malades en fin de vie. Beaucoup de chrétiens sont aussi aux soins palliatifs. Non des soins en fin de vie, mais des soins qui prennent soins, sont attentifs aux besoins, des soins qui écoutent battre la vie telle qu'elle est. À l'approche de Noël, les familles ont l'habitude de faire du ménage, de la cuisine en vue des fêtes. Au plan spirituel, quel ménage allons-nous faire en nous? Quelle nourriture vais-je préparer pour servir à moi et ma famille? La plus belle nourritue, je crois, est l'amour, l'écoute, l'accueil. Faudra en reparler n'est-ce pas?
À la Dame élue de Dieu et à ses enfants que j'aime en vérité, j'adresse une demande: Aimons-nous les uns les autres. 2 Jean 1, 1... Voila la salutation que Saint Jean adresse à son Église et que je fais mienne ce matin pour daluer l'Église que j'ai servie. Dans cette Église de chez-nous, je salue la Maison Louise-Amélie qui prend en charge les femmes victimes de violences et d'agressions; la maison Enfantaisie qui vient en aide aux enfants en difficulté d'apprentissage pour les accompagner; tous les services du Centre de Bénévolat qui supervise plusieurs services venant en aide aux personnes qui vivent des difficultés tant psychologiques qui matérielles. Tous ces serives étalés sur le terrain en Gaspésie. J'y vois l'Évangile vécu: Tout ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites. J'y vois aussi des femmes et des hommes engagés dans la volonté d'améliorer la qualité de vie des familles, leur procurer de bons logements,... à cette Dame élue de Dieu je veux aujourd'hui la saluer aimablement et lui souhaiter de dépasser ses difficultés et ses mésententes occasionnelles pour vivre pleinement la parole de Jésus Christ: Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Cette Élue de Dieu que j'ai aimée et aime encore profondément, quand je la regarde sur le terrain, elle est belle malgré ses rides et ses blessures. Cette Église a besoin de plus en plus d'être aimée et accompagnée sur la route parce qu'elle est blessée par toutes sortes d'abus, sa confiance en ses pasteurs est minée, sa foi est menacée ... Plus que jamais elle a besoin de pasteurs courageux, dévoués et aimants. L'important pour nous est de se tenir à l'enseignement de Jésus Christ et à bien comprendre ce que veut dire pour nous: Vous serez mes témoins jusqu'aux confins du monde. Notre Église élue de Dieu a de plus en plus besoin de témoins de Jésus Christ, des femmes et des hommes sur le terrain de la vie au quotidien qui laisse passer la présence amoureuse de Jésus Christ. Il ne suffit plus d'aller à la messe, il nous faut la vivre au quotidien d'abord pour bien la célébrer. Jésus nous a donné une mission,: Tous vous reconnaitront comme mes disciples à l'amour que vous aurez les uns pour les autres. À la Dame élue de Dieu en Gaspésie, c'est ce que je vous souhaite.