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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

vendredi, 02 novembre 2018 16:33

On a perdu Monsieur Jésus Christ.

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Un curé avait un jour fait disparaitre le statue du Sacré-coeur de son église. Le dimanche, il dit aux gens: "Nous avons perdu Monsieur Jésus Christ. Cette semaine il vous faudra le retrouver." Chaque dimanche au début de la célébration, il faisait la même question: "Avez-vous trouvé M. Jésus Christ?" Personne ne l'avait trouvé.

Un bon dimanche, il revient encore avec sa question: Avez-vous trouvé M. Jésus Christ? Quelqu'un se lève et dit: je l'ai trouvé. Ma mère est décédée cette semaine et les gens de l'Envolée sont venus passé deux nuits avec elle pour l'accompagner dans ses derniers moments et nous permettre de nous reposer. Hier j'ai visité la Maison Louise Amélie où on accueille et accompagne les femmes victimes de violence conjugale, il y a tant d'amour et de soutien, Jésus Christ était là. Beaucoup d'autres personnes se sont levées pour affirmer avoir trouvé M. Jésus Christ. Ils avaient perdu une statue, ils ont retrouvé Jésus Christ. Ne serait-ce pas cela évangéliser?

Inspiré du diaporamma du Père Guy Paiement. s.j.

mercredi, 31 octobre 2018 14:28

Invites sur la route ...

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Depuis un certain temps, nous sommes invités sur la route de l'évangélisation. Est-ce que moi je suis prêt à m'évangéliser ou à me laisser évangéliser. Parce que si je veux évangéliser, il me faut d'abord être moi-même évangélisé. Quand j'étais jeune, nous avions à la radio une publicité de la "soupe Cambell" qui disait: L'ancienne servie à la moderne. Faut éviter que mon évangélisaiton soit simplement de nouvelles épices dans ma vieille soupe.

Pour moi, m'évangéliser, c'est découvrir Jésus Christ ressuscité là où il est. C'est remettre Jésus ressuscité à sa place. Nous avons réduit le Christ au tabernacle et au culte et avons oublié que le premier tabernacle où le ressuscité est présent est ma vie, la vie de tout être humain. C'est là qu'il me faut le découvrir et l'adorer en premier lieu. Jean Vanier nous disait dans ses conférences: si vous ne pouvez pas vous agenouiller devant le blessé de la vie, l'alcoolique, l'infirme, la victime de la drogue, vous ne pouvez pas vous agenouiller devant le Grand Blessé. Pour moi, prêtre, homme du rite et des sacrements, j'ai besoin de m'évangéliser et de retrouver la présence du Christ dans la vie et le coeur des personnes autour de moi.

Évangéliser pour moi, c'est aussi découvrir que ma vie est eucharistique. Nous avons peut être trop enfermé L'Eucharistie dans un rite oubliant que ma vie comme celle de Jésus Christ est eucharistique. Cette vie eucharistique au quotidien, je la célèbre en communauté dans le mystère pascal du Christ. J'entends encore une mère de famille reconstituée qui me disait, le dimanche surtout, quand je me mets à table avec mes enfants et mon conjoint et ses enfants, ensemble nous faisons Église et vivons une eucharistie. Doucement les gens dépassent le rite et s'évangélisent sans le savoir. Il reste un pas à faire, découvrir que cette "Église domestique" fait partie d'une plus grande famiille, elle aussi reconstituée, qu'est la communauté chrétienne.

Une conviction: si je veux que la démarche d'évangélisation soit réussie, je dois accepter d'abord d'être moi-même  évangélisé pour devenir évangélisateur.

 

samedi, 27 octobre 2018 15:16

Le synode ...

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Se vit aujourd'hui le synode sur les jeunes, le svocaitons, etc ... Je regarde l'Évangile et je vois une petite fille choisie pour porter le Christ au monde. Dieu a fait confiance à cette jeune fille pour donner naissance à Jésus.  Son parcours catéchétique n'a pas été très long. Elle a appris sur le tas comme on dit. La leçon que j'en retire est que nous sommes invités à faire confiance aux jeunes, ils ont quelque chose à dire et à vivre comme Marie. Les vieilles Dame comme Anne et Élisabeth ont préparé la route en donnant naisance l'une à Marie et l'autre à Jean Baptiste. Nous sommes invités nous aussi les plus agés et âgées à donner naissance à ces jeunes qui vivront le présent pour bâtir l'avenir et les laisser vivre cet avenir. Le tournant missionnaire s'amorce.

 

vendredi, 26 octobre 2018 17:21

Nazareth.

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La spiritualité de Nazareth est d'une actualité incontournable dans notre démarche de "tournant missionnaire et d'Évangélisation nouvelle". J'ai déjà écrit une réflexion sur le sujt et j'y reviendrai sans doute une autre fois.  Aujourd'hui je reprends un bref extrait  du livre Le visage humain de Dieu à Nazareth  pour méditer. Il s'agit d'un parallèle ente Nazareth et Jéusalem, j'y ajoute entre parenthèse quelques réflexions prsonnelles.

(L'Église de) Nazareth est synonime de charisme et d'engagement; (L'Église de)  Jérusalem est synnime de devoir et d'obligation et de pratique.

À Nazareth, nous parlons de laïcs et d'une liturgie de la vie; à Jérusalem nous rencontrons des prêtres et des lévites.

À Nazareth, c'est une voix prophétique; à Jérusalem ce sont des liturgies, des rituels et des rubriques.

à Nazareth, la parole de Dieu est la force du prophète; à Jérusalem la structure et la loi constituent le pouvoir des prêtres et du roi.

À Nazareth, Dieu s'est incarné; à Jérusalem il est mis à mort, crucifié.

Ce sont là deux trajectoires spirituelles diférentes qui constituent un défi par rapport à notre image de Dieu et de l'Église. Elles remettent en cause notre ecclésiologie et nos liturgies. Elles questionnent notre tournant missionnaire.

Quelle fut la relation du Christ avec ces deux spiritualités?

Où se situe notre Église? et où je me situe, moi?

Suis-je disciple du Christ ou membre pratiquant d'une Église? Ou les deux?

mercredi, 24 octobre 2018 14:42

Un vieux médite ...

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En méditant ce matin au moment d'avaler ma dernière gorgée de café, un texte de Marc me rejoint. Marc 5, 21-34 nous parle de la Dame hémoroîse qui touche le vêtement de Jésus pour être guérie. Cette dame depuis plusieurs années perd son sang, elle laisse couler sa vie, s'affaiblit. Elle a consulté des médecins qui l'ont appauvrit et son état n'a fait qu'empirer. En touchant le vêtement de Jésus, elle est guérie.

Je me dis, c'est mon hisoire et celle de mon Église. Combien de fois ai-je essayé des thecniques, des méthodes ou des prières supposément miraculeuses pour guérir des habitudes mauvaises et j'ai échoué. Seule une meilleure compréhension de mon état et la foi au christ pouvaient me conduire ailleurs.

N'en  n'est-il pas (un peu) ainsi dans notre Église. Depuis la révolution au Québec où la société a changé, notre Église a perdu sa vitalité, elle a souffert de perte de "sang". Les chrétiens ont quitté les uns à la suite des autres, les églises se sont vidées, les vocations comme nous les connaissions sont disparues ou presque. Durant ce temps des médecins -clers et laïcs-  ont prescrit des médicaments pour corriger la situation et le mal  a continué de progresser. Nous avons connu différents projets pastoraux: zones pastorales, comités de toutes sortes, secteurs pastoraux, des priorités diocésaines etc ... Notre Église a continué de s'appauvrir à tous les points de vue, les vocations ne sont plus au rendez-vous. La solution est simple: toucher le vêtement de Jésus.

Toucher le vêtement de Jésus aujourd'hui: Qu'est-ce à dire? Ne serait-ce pas partir de l'être humain? Regarder qui nous sommes devenus comme société, quels sont nos désirs et nos besoins profonds, devant quel vide spirituel sommes-nous placés? Toucher le vêtement de Jésus ne serait-ce pas aussi ouvrir l'Évangile, le méditer et se laisser évangéliser? Nous ne pourrons jamais évangéliser si nous ne sommes pas d'abord nous-mêmes évangélisés. Quand je parle de nous, je pense à nous les prêtres, les vieux chrétiens du dimanche. Toucher le vêtement de Jésus ne serait-ce pas développer l'attitude de Jésus auprès des pauvres, des pécheurs, des mal gommés de la société, les gens qui ne fréquentent plus l'église mais vivent des valeurs chrétiennes profondes? Toucher le vêtement de Jésus ne serait-ce pas aussi prendre des temps d'arrêt, de silence pour écouter Jésus parler à travers la vie, les personnes et vivre des moments de communion porfonde avec Lui?

Ce matin, je dis au Seigneur: Laisse-moi toucher ton vêtement pour être dans mon milieu celui dont tu rêves que je sois pour les gens qui m'entourent.

samedi, 20 octobre 2018 15:01

Vous avez dit: Évangélisation?

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Depuis plusieurs anées déjà, nous parlons d'évangélisation, aujourd'hui nous parlons aussi de tournant missionnaire et d'Église en sortie et non en promenade comme dit le Pape François. J'ai un question:

Évangéliser, c'est quoi au juste? Le Père MArcel Dumais écrit: Évangéliser, c'est éveiller le désir. Le désir de Jésus christ. Donner le goût de Jésus et de l'Évangile.

Je dirais que pour moi évangéliser, c'est découvrir, vivre et fêter ce que je suis. Je suis d'abord un enfant de Dieu, rempli du divin, tatoué de l'Esprit de Jésus; je suis un être bon voué à l'amour. Un être de relation dans l'amour.

Nous parlons de l'Église en sortie, d'aller aux périphéries. Je crois que le premier public à viser sont les bons chrétiens du dimanche, les prêtres,  les religieuses. Benoit XV1 disait: L'Évangélisation se présente non seulement comme une mission "ad extra"; nous sommes personnellement les premiers à avoir besoin  d'une ré-évangélisation. Et dans la même ligne, Marcle Dumais écrit: Comment le témoignage d'une personne disciple pourrait porter fruit s'il est contredit par l'image que projette l'Église en tant qu'institution? Le petit reste de l'Église d'aujourd'hui sera aussi élément important de l'évangélisation nouvelle par son témoignage de foi.

La Bible nous propose quatre modèle d'évangélisation:

Le modèle kérigmatique qui fait découvrir Jésus Christ. Les apôtres partent du modèle qu'ont les juifs du Messie pour leur présenter Jésus Christ.

Dans le modèle d'Athènes, Paul part de la conception qu'ont les grecs du visage de Dieu pour leur faire découvrir le Dieu qu'il recherche dans leur "dieu inconnu".

Dans le modèle d'Emmaüs, Jésus fait découvrir sa présence de ressuscité à l'intérieur de la vie des humains, un Jésus qui habite les disciples.

L'Évangile nous place toujours devant une même démarche: écouter les gens, partir de leurs interrogations, de leur conception du Christ pour cheminer avec eux. Les bons pratiquants ont besoin de dépasser seulement le Dieu de la pratique sacrementelle, et nous les prêtres avons besoin de sortir de nos structures intellectuelles pour retrouver l'humain. Ce n'est pas une démarche unique comme dit le Père Dumais, mais ce peu être un bon départ. Comme disait quelqu'un ON VERRA.

Inspiré de: La nouvelel évangélisation, Marcel Dumais. Médiaspaul.

 

mercredi, 17 octobre 2018 14:46

Une pensée.

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Si je vais au bureau de poste avec un colis, on me demande le contenu sans vérifié, on l'enregistre et il part. Si ce colis passe aux douanes, le contenu sera être vérifié. Parfois je me regarde comme chrétien et je regarde les chrétiens autour de moi, et j'ai l'impression d'être comme ce colis dont le contenu n'a pas été vérifié au départ et qui se trouve un peu vide déballé aux douanes de la vie.

Ce qui me révèle humain et chrétien n'est pas l'emballage mais le contenu de ma vie. Je suis humain lorsque j'échappe au mécanisme des systèmes pour me réaliser. Je suis chrétien lorsque j'échappe aux sentiers battus pour vivre ma foi aujourd'hui. Je ne suis pas humain parce que j'ai des yeux ou des reins, les animaux en ont aussi. Je suis humain par ma capacité de me dépasser, de me changer et de travailler à changer le monde, par mes valeurs spirituelles, par le contenu de mon colis. "L'homme n'est pas  né pour mourir mais pour commencer." M. Zundel.

L'être humain n'est pas simplement une "bébite" qui bouffe, travalle et dort. La vie humaine comme la vie chrétienne qui est tout un  n'est pas quelque chose qu'on entre avec des théories, mais quelque chose qui sort du coeur. Ma conviction ce matin est que l'évngélisation se fera le jour où nous pourrons déballer le colis de chaque personne  pour en découvrir la richesse, les valeurs, les beautés, pour y découvrir la présence de Dieu qui attend qu'on ouvre la porte pour sortir. 

 

mardi, 16 octobre 2018 14:36

Jésus

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Maurice Zundel  écrivait en 1948: "Si nous étions conscients du don de Dieu, toute notre vie serait un pèlerinage vers l'Ami qui demeure en nous." Et il écrivait plus loin: "Pour juger la crise actuelle que nous vivons en Église, nous pouvons porter ce diagnostic, cette crise tient essentiellement à l'ambiquité liée à la notion même de Dieu. Est-ce que Dieu est un pouvoir extérieur à nous qui nous domine, ou bien est-il source en nous et espace illimité ou notre liberté respire?"

Nous sommes préoccupés par le peu de monde à l'église, le manque de ressource financière pour payer les factures qui sont toujours de plus en plus grosses, les gens sont de moins en moins nombreux au confessional, etc ... Et la question est toujours: Comment on va faire pour ramener ce monde au bercail? Nous avons échaffaudé beaucoup de plans, de projets qui sont disparus. Le texte de Zundel me revient ce matin et m'interpelle. Le centre du débat, il me semble, est de passer de ce Dieu extérieur considéré comme un pouvoir, à un Dieu intérieur, secret, silencieux, dépouillé, fragile dans le plus secret et le plus profond de notre intimité; comme l'écrit aussi notre ami Zundel.

Nous devons faire ensemble, comme baptisés, cette expérience de Dieu en nous. Dieu n'est pas un contre maitre sur le chantier de la vie, mais l'hôte intérieur qui nous donne le souffle de réaliser le chantier de la Vie. Ce fut je crois la faiblesse de tant d'écrit sur Jésus de la présenter comme un être en dehros de nous, en avant et qu'il faut rechercher au lieu de le placer comme une force d'amour qui nous anime. Je crois que tant que nous ne serons pas convertis à Dieu et au Dieu de Jésus Christ notre problème demeurera insoluble.

 

vendredi, 12 octobre 2018 23:34

L'Église dont je rêve.

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Dans la coulée de notre priorité diocésaine: Offrons-nous dès maintenant l'Église dont nous rêvons, je me permets une pettie réflexion avant d'aller dormir. Je lisais dernièrement des bulletins paroissiaux et en plusieurs endroits, il n'y avait pas de célébration dominicale parce qu'il n'y avait pas de  prêtre pour l'Eucharistie. Cette réalité m'a conduit à rêver à mon Église.

Je rêve d'une Église communauté chrétienne, communion de personnes autour du christ ressucité. Une Église dont la priorité est de rassembler les brebis dispersées. Une Église qui se préoccupe des plus faibles et des plus pauvres. Une Église ouverte et accueillante. Une Église qui réalise l'importance du rassemblement des chrétiens le jour de la résurrection du Christ. S'il n'y a pas de rassemblement, il ne peut pas y avoir Église. La première importance n'est pas la forme du rassemblement mais LE RASSEMBLEMENT.

Dans la situation actuelle avec un manque de prêtre d'une part et le manque d'intérêt des chrétiens d'autre part, il m'apparait de première nécessité de développer des formes de rassemblement correspondant aux besoins spirituels des chrétiens et aux charismes des membres de la communauté. Les chrétiens ne sont pas le sserviteurs du prêtre mais de la communauté en communion avec le prêtre. Les familles dont les jeunes participent aux parcours catéchétiques devraient être initiées à des formes de rassemblement et de prière communautaire qui pourrait les conduire un jour à l'Eucharistie. Réduire le rassemblement du dimanche à la seule célébration de l'Eucharistie est trop restrictif et nous en connaissons les conséquences aujourd'hui.

Provoquer des rassemblements autour de la Parole de Dieu, de la musique, du chant, de la prière est une route qu'il nous faut inventer. L'important est de rassembler et de faire communauté. L'Eucharistie viendra souder cette communauté un jour. Nous nous rassemblons le dimanche non d'abord pour venir à la messe mais pour faire ommuanuté.

Je rêve donc d'une Église audacieuse, inventive, où nous retroussons nos manches pour bâtir ensemble le royaume du Père en nous. Soyons des bâtisseurs de communautés .....

 

 

 

jeudi, 11 octobre 2018 14:09

Sommes-nous un cadeau?

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Qui suis-je en réalité? Un homme qui mange, qui dort, travaille et gagne sa vie? Il me semble que Jésus m'invite à recevori ma vie comme un cadeau et à devenir un cadeau autour de moi. Qu'est-ce que cela veut dire?

Je regarde tous ces gens qui souvent vont porter de la nourriture ou des vêtements à des familles dans le besoin, ces personnes qui veillent auprès d'une personne en fin de vie, ces hommes et ces femmes qui apaisent la souffrance tant physique que psychologique des autres autour d'eux. Lors d'une collecte pour aider des enfants qui n'ont rien à se mettre sous la dent, un monsieur mit sa montre dans le panier, une montre de valeur, en disant: "On n'a pas besoin de saveur l'heure quand tant d'enfants meurent de faim." J'ai connu un jeune papa qui voulait faire baptiser son bébé. C'était des pauvres de Yahvé en tous les sens. Son curé lui a refusé. Il est allé voir le curé de la paroisse voisine qui l'accueillit avec joie et baptisa l'enfant et conserva un bon contact avec la famille. Quelques années plus tard, le père ne prenait plus de drogue, était membres des chevaliers de colomb et l'enfant était devenu scout. La vie était devenue un cadeau.

Pour ces gens et tant d'autres, la vie est un don reçu et qu'il est bon de partager. Jésus m'invite aujourd'hui à faire de ma vie un cadeau pour l'humanité. Accueillir quelqu'un dans des moments de découragement, maladie, colère pour lui dire: Tu es plus grand que  ta difficulté et l'amener plus loin. Apprenons ensemble à recevoir la vie comme un cadeau et à devenir un cadeau pour les autres. C'est ma prière ce matin. 

 

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