Jos. Deschênes
Nous voudrions voir Jésus.
Nous avons chanté: "Je veux voir la mer." Les gens demandent aux disciple: "Nous voulons voir Jésus." Est-ce que voir la mer et voir Jésus est la même chose. Peut être que plusieurs le vivront de la même façon. Voir Jésus, c'est le rencontrer, faire l'expérience de sa présence, communier à sa mission; voir Jésus, cela change un peu la vie. Le temps de confinement nous invite à retrouver l'essentiel, le sens profond de la vie et des événements.
Nous avons hâte de retrouver nos célébrations`à l'église un peu comme nous voulons nous retrouver au magasin pour se voir et fraterniser. Ce n'est pas mauvais. Mais nous voulons voir Jésus, nous voulons rencontrer Jésus, nous voulons faire l'expérience du ressuscité dans nos vies. Mais voir Jésus, c'est au quotidien que nous le ferons. Jésus dira à la samaritaine: Ce n'est plus dans le temple ou sur la montagne que voua adorerez mais dans la vie et le oceur des chaque personne. Nous voulons voir Jésus, allons dans les hôpitaux auprès du personnel soignant et des malades, allons dans les prisons écouter les prisonniers à la fois du pouvoiret de leur propre prison intérieure, allons dans les maisons de personnes âgées qui se bercent en attendant la mort, allons dans les familles qui triment dur pour mettre du pain sur la table ... C'est là d'abord que Jésus se fait voir. Quand j'irai à la messe avec mes frères et soeurs de la communauté, c'est tout ce que j'aurai vu de Jésus, toute l'expérience que j'aurai fait de sa présence au coeur du monde que je déposerai sur la patène pour être christiphié. Il faut éviter que le retour à l'église après la pandémie soit une belle amicale d'anciens contents de se retrouver mais que Jésus y soit absent parce qu'il est sur la route de la Galilée auprès de chrétiens qui cherchent Jésus. Je veux essayer de vivre une montée pascale avec un groupe sur Messenger afin d'y mettre toout notre vécu et que cela réponde mieux à nos beosins spirituels. Est-ce que je veux voir Jésus ou regarder Jésus?
La liberté.
Tous nous voulons être libre. Et nous cherchons par tous les moyens de nous libérés de certaines entraves extérieures. Mais nous oublions que la première liberté et la plus importante est la liberté intérieure. Nous sommes tous des êtres en croissance et tributaire de nos milieux de vie respectifs. Comme nous sommes des êtres créés donc imparfaits et sur la route d'une vie en plénitude, nous avons tous un travail de croissance à vivre. Cette liberté intérieure que l'on acquiert progressivement en faisant un travail sur soi. Trois sages nous ont parlé de cette liberté intérieure.
Aux yeux de Bouddha, la vraie liberté est celle que chaque être humain doit aquérir en combattant ses passions, ses désirs, ses envies qui sont des chaines qui le lient. Pour Socrate, c'est par le connaissance de soi, du bien et du juste que nous devenons des êtres bons et justes. Pour Jésus c'est la connaissance de la Parole qui conduit à la vérité et la vérité rend libre. La vérité est en nous et faire la vérité, c'est comprendre ce qui nous fait agir. Ces enseignements de nos trois sages nous invitent à une bonne connaissance de soi. Notre liberté est brisée par des blessures infligées par notre milieu social ou famillial, blessures pas encore guérit. Nos gestes que nous qualifions de péchés donc coupables sont souvent causés par ces blessures qui entravent notre liberté d'agir. Il est important de remonter à la cause de notre agir. Il est important de faire la vérité sur notre être intérieur et cette vérité nous rendra libre. D'ou l'importance du sacrement de la guérison intérieur qui doit dépasser le simple aveu des fautes pour accompagner la personne sur sa route de croissance. Bonne réflexion.
Trois sages.
Frédéric Lenoir: Socarte, Jésus, Bouddha, trois maitres de vie. Cette étude date déjà de quelques années, mais demeure une source de méditation. L'auteur fait une étude comparative entre ces trois maitres à penser et de vie. Le fond de l'enseignement est le même mais ils diffèrent un peu sur les modalités d'enseignement. C'est intéressant de voir que la parole de ces trois maitres a traversé les siècles et à transformé le monde. Ils ne s'enferment pas dans des dogmes ou dans des conceptions étroites, ils présentent une parole de liberté. Ils répondent à leur façon et "sans détour à la question essentielle du sens de la vie."
Une page de vie.
Dans l'Évangile de Jean ce matin, des gens se posent des questions devant Jésus. Jn 7, 40-53. Les uns disent que c'est vraiment lui le Messie annoncé, D'autres disent que ce n'est pas possible parce qu'il vient de Galilée et aucun prophète ne sort de Galilée. Si tu viens de la ville tu as plus de chance d'être entendu qu'un gars de la campagne. Si tu es enfant d'un millionnaire tu seras plus écouté qu'un petit morveuzx de la campagne. Pour Jésus l'important n'est pas l'épaisseur du compte de banque ou la ville d'où tu viens, mais le coeur de la personne. Nous voyons beaucoup d'artistes populaires et très talentueux aujourd'hui qui viennent de petite bourgades comme la Galilée. L'humilité consiste à prendre sa place, toute sa place mais seulement sa place. J'ai mes valeurs et mes talents, je les mets au service de la communauté en toute simplicité de coeur. Nous sommes reconnus et nous influençons le milieu par la qualité de notre présence et de notre coeur. En ce temps de confinement, temps où les rencontres sont limitées, il est plus que jamais important de développer ces qualités du coeur. Bonne journée.
S. Joseph
L'Évangile ne parle que très peu de Sant Joseph. Il fait un court passage en Mathieu pour donner le nom à Jésus. Mais il nou slaisse un bon moment de méditation. C'est lui qui donne le nom à Jésus: Tu le nommeras Emmanuel, le Saeigneur sauve. Joseph a donné l'identité à Jésus, il lui a donné son nom. Joseph était un bon juif qui connaissait l'Écriture ce qui lui permetait de mieux saisir le message de Dieu d'accueillir Marie et son Fils. C'est l'Exemple que Joseph et les juifs nous donnent de lire les Écritures et d'être au courant de la Révélation. Ce qui lui permet aussi de comprendre ce qui vient de Dieu et prend Marie chez lui. Il prend ce qui vient de Dieu.
Quand je médite ce texte, je me dis que Joseph a pris un risque. Ce qui venait de Dieu a chamboulé sa vie et celle de toute sa région. Jésus arrive chez un couple pas encore marié, comme beaucoup d'enfants aujourd'hui. Jésus ne conteste pas le mariage mais il invite à un autre regard moins figé sur cette institution à l'époque avec la condamnation à la lapidation. Il invite peut être chacun et chacune de nous à porter sur les couples un regard plus miséricordieux et moins figé. Jésus est contestataire et ne s'inscrit pas dans un registre tout ordonné davance. Il est l'être de la liberté et Joseph devra s'inscrire lui aussi dans cette démarche. C'est ainsi que Joseph devient très inspirant pour nous dans notre contexte de soicété. Joseph s'inscrit dans la mouvance de Jésus et de la Parole qui met l'accent sur la personne et la vie.
Joseph prend chez lui ce qui vient de Dieu. Pour nous aujourd'hui il ne nous est pas toujours facile de découvrir ce qui vient de Dieu ou des hommes. Beacoup de sécurités, de pratiques, de coutumes sont bousculés ou disparus. Qu'est-ce qui vient de Dieu ou des hommes dans tout cela? Ce n'est pas plus facile pour nous que pour Joseph et nous avons peut être le goût de répudier bien des choses qui étaient bonnes hier et mal venues aujourd'hui. Joseph nous dirait ce matin: tournez-vous vers la Parole de Dieu inscrite en vous, écoutez-la sérieusement, confiez vos décisions à l'Esprit dans la prière et la méditaiton profonde des valeurs qui sont présentées. La docilité à l'Esprit est sans doute la meilleure avenue pour nous. En communauté, dans l'échange et la prière, laissons-nous guider par le voix de Dieu inscrite au fond de nous-même à l'exemple de notre ami Joseph. Bonne journée avec Joseph.
Le veau d'or. Ex 32, 7-14
En l'absence de Moïse, le peuple se sentant abandonné s'était fabriqué un dieu à leur taille. Moïse doit redescendre de la montagne et mettre de l'ordre dans la maison. Je me suis posé la question: Quel est mon veau d'or? Quel dieu ou image de Dieu me suis-je fabriqué? Nous avons souvent dans notre vie de pettits veaux d'or. Ce peut être l'argent, la pouvoir, la pssession de biens et des autres autour de nous, de la bonne nourriture, et souvent notre façon de considérer Dieu comme un serviteur qui répond à nos besoins ou que nous avons besoin d'amadouer, on lui allume des cierges pour avoir des faveurs, etc... Chacun se tricote son veau d'or à l'occasion. Ceci vient poser une question à ma foi: En quel Dieu j'ai foi? Dieu est une force extraordinaire qui m'habite, me soutien dans les difficultés, se réjouit avec moi dans les bons moments, qui m.éclaire dans les choix parfois difficiles, mets du sel dans ma vie quand ça va mal, etc ... Quand j'allume une bougie à l'église ou dans mon appartement, c'est une lumière d'action de grâce qui me rappelle cette présence de lumière en moi. Cette bougie ne change rien en Dieu, elle est pour moi un symbole de la lumière du Christ en moi et me rappelle que le Seigneur m'a dit: Vous êtes la lumière du monde. Elle me rappelle ainsi que je dois être lumière du Christ autour de moi. Changeons nos veaux d'or en objet d'action de grâce et de reconnaissance. Bonne journée.
Le veau d'or. Ex 32, 7-14
En l'absence de Moïse, le peuple se sentant abandonné s'était fabriqué un dieu à leur taille. Moïse doit redescendre de la montagne et mettre de l'ordre dans la maison. Je me suis posé la question: Quel est mon veau d'or? Quel dieu ou image de Dieu me suis-je fabriqué? Nous avons souvent dans notre vie de pettits veaux d'or. Ce peut être l'argent, la pouvoir, la pssession de biens et des autres autour de nous, de la bonne nourriture, et souvent notre façon de considérer Dieu comme un serviteur qui répond à nos besoins ou que nous avons besoin d'amadouer, on lui allume des cierges pour avoir des faveurs, etc... Chacun se tricote son veau d'or à l'occasion. Ceci vient poser une question à ma foi: En quel Dieu j'ai foi? Dieu est une force extraordinaire qui m'habite, me soutien dans les difficultés, se réjouit avec moi dans les bons moments, qui m.éclaire dans les choix parfois difficiles, mets du sel dans ma vie quand ça va mal, etc ... Quand j'allume une bougie à l'église ou dans mon appartement, c'est une lumière d'action de grâce qui me rappelle cette présence de lumière en moi. Cette bougie ne change rien en Dieu, elle est pour moi un symbole de la lumière du Christ en moi et me rappelle que le Seigneur m'a dit: Vous êtes la lumière du monde. Elle me rappelle ainsi que je dois être lumière du Christ autour de moi. Changeons nos veaux d'or en objet d'action de grâce et de reconnaissance. Bonen journée.
Le Dieu du présent
Notre Dieu est un Dieu du présent, c'est un dieu du coeur et non de la mémoire. Notre danger est d'idolâtrer le passé. C'était bien mieux hier. Il est bon de se souvenir, mais il sera néfaste de croire que nous pouvons revenir en arrière et retrouver notre vie d'hier, retourner à nos pratiques religieuses et nos prières. Ce serait prêcher contre l'espérance. L'écrivain C,S. Lewis écrivait que la seule prière que Dieu n'exauce pas est celle qui tourne autour du mot "encore". "Seigneur donne-moi encore ce que tu m'as déjà donné, fais-moi vivre encore ... Dieu ne redonne pas ce que nous avons déjà eut parce qu'il a mieux à nous donner. La vie est changé, nous avons avancé dans notre espérience spirituelle et la nouvelle expérience sera différente.
La vie change, nos espériences spirituelles s'approfondissent, nos défis sont différents et alors notre prière comme nos célébrations devront s'ajuster à ce nouveau mode de vie. Notre Dieu est un Dieu de la vie et non des souvenirs. Nous devons avoir les yeux tournés vers l'avenir et non vers le passé. Le christ nous attend sur la route de la vie avec nos frères et soeurs d'aujourd'hui. Nous ne devons pas être des disques qui répètent, mais des êtres vivants qui avancent sur la route de la vie éternelle. Bonne journée.
Une découverte. Jér. 31, 31-34; Jn 12, 20-33.
Je voudrais aujourd'hui commencer ma méditation avec le texte de Jérémie qui nous conduit au coeur même de notre vie chrétienne et de rencontre avec le Seigneur. Je mettair ma loi au plus profond d'eux-mêmes; je l'inscrirai sur leur coeur. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. L'alliance ancienne conclut avec le peuple consistait en des lois et obligations venant de l'extérieur et demandait une obéissance à ces règles, l'homme pouvait alors la transgresser. Cette alliance nouvelle est inscrite au fond du coeur de l'être humaoin. Elle fait partie de la vie. Elle n'est pas imposée, elle vient du dedans. L'homme ne peut la transgresser sans se renier lui-même. C'est le coeur de l'être humain qui est changé, l'Esprit de Dieu est implanté au coeur des personnes.
Cette nouvelle alliance n'est pas le fruit de connaissances apprises et venant de l'extérieur, mais le fruit d'une expérience intérieure de l'Esprit Saint en nous. Il s'agit simplement de le découvrir à l'intérieur de nous. C'est toute la démarche de l'évangélisation. Avec Moïse la loi était écrite sur des tables de pierres; Cette nouvelle alliance sera inscrite dans des coeurs de chair. La loi ne change pas, mais le coeur de l'homme est changé. la conséquence de cela est que nous sommes le peuple de Dieu. Nous n'avons pas à le devenir par des sacrifices ou des mérites, mais à le découvrir au coeur de nos vies. Il ne s'agit pas d'acquérir des connaissances mais de faire une expérience personnelle d'une présence en nous. La loi ancienne disait: Si vous observez mes lois, vous serez mon peuple; l'alliance nouvelle dit: Je suis votre Dieu et vous êtes mon peuple. Ce n'est plus une exigence, mais une réalité. On ne reconnaite plus Dieu d'une manière livresque, mais par une exérience de vie. Cette alliance sera conclue dans la mort-résurrection du Christ. Dans cette mort-résurrection, Jésus sera glorifié comme nous le dit l'Évangile de Jean. Il sera reconnu définitivement comme Fils bien-aimé du Père venu guérir le monde de ses erreurs, de ses maladies, de ses faiblesses.
La graine qui meurt en terre donne du fruit. Il nous faudra à notre tour mourir à nos penchants trop humains, notre désir de pouvoir, de contrôle sur les autres afin de favoriser l'autonomie à l'exemple de Jésus. Nous devrons mourir à nos désirs de possession pour respecter les autres dans leur propre cheminement. Nous devorns mourir à nos idées toutes fiates et immuables pour accuiellir les autres dans leur propre chemin de foi. Nous vivons dans une société qui accueille des gens de toutes croyances, cultures, expériences de vie; cette diversité est une richesse mais devient trp souvent sujet de division. La graine qui meurt produit des fruits d'amour, d'accueil, de respect et nous apprend à grandir dans sa foi et sa culture au milieu de cette richesse qui nous entoure au lieu de se laisser assimiler ou d'assimiler les autres. C'est dans les fruits récoltés dans cette différence que le Christ sera glorifié aujurd'hui.
L'heure est venue de glorifier le Fils de Dieu. Le glorifier,c 'est le faire connaitre tel qu'il est avec son message d'amour, de miséricorde et de paix. L'heure est venue de retrouver l'Évangile au quotidien. L'heure est venue pour nous dans une société en changement de mourir à certaines traditions pour nous ouvrir à l'accueil de façons nouvelles de vivre et d'apporter le fruit de notre expérience de vie. Nos églises se sont vidées des gens face aux coutumes traditionnelles, l'heure est venue de nous ouvrir aux différences pour nous unir dans un amour qui voit et accepte les valeurs des autres. Laissons entrer Jésus dans nos vies sur le petit âne de nos défauts et faiblesses humaines pour nous ouvrir à la construction d'un monde plus juste, plus respectueux de l'autre dans ses différences. Ce sera l'avènement du règne du seigneur au coeur de nos vies. Nous avons tous besoin d'une nouvelle spiritualité de communion qui "nous fasse découvrirdans l'autre ce qu'il y a de positif pour l'accueillir et le valoriser comme un don de Dieu."
Seigneur, donne-nous cette ouverture du coeur qui nous fasse découvrir ta présence dans celle ou celui que nous rencontrons. Donne-nous de les aimer comme toi tu les aimes et que nos différences deviennent une richesse de vie, un magnifique don de ton amour.
Debout.
Ce matin, Jésus dit à bon monsieur: Ote-toi les doigts dans le nez, prends ta vie en main et marche, cesse de compter sur les autres. Jn 5, 1-16. L'intervention de Jésus auprès de l'homme au bord de la piscine qui attend que d'autres le pousse dans l'eau me rejoint et rejoint aussi bon nombre de personnes incapables de prendre leur propre décision. La mission de Jésus fut de redonner la dignité et la force de décision aux personnes victimes de faiblesses psychologique et qui compte toujours sur les autres pour avancer. Cet état d'esprit est trop souvent la conséquence de l'exercice du pouvoir. Le Pape Pie X11 écrivait du système capitaliste: "Sans la permission duquel nul ne peut plus respirer." L'exercice du pouvoir est en général un éteignoir de bonne volonté. Nous devons attendre la permission d'un autre pour décider ou agir. J'ai vécu cela en paroisse où les gens disait: On va demander à Monsieur le curé s'il est d'accord. J'ai lutté contre cet état d'esprit qui infantilise les gens. Jésus nous dirait: Ne donne à personne le pouvoir sur ta vie de décider à ta place. "Prends ta vie en main et rentre chez toi." Rentre dans ta maison intérieure trouver la force et la lumière pour agir. Va l'avenir t'appartient.
