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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 28 décembre 2020 15:34

Monsieur Marc

Bonne journée à vous toutes et tous mes amis. Ce matin, j'ai le goût de saluer l'évangéliste Marc dont nous avons commencé la lecture en cette année B de la liturgie. Arrêtons-nous ensemble sur le chapitre 4 de l'Évangile où Marc nous présente des paraboles. La parabole est un message enveloppé un peu comme un oignon, il s'agit d'enlever l'écorce pour saisir le contenu. La parabole nous fait entrer dans l'événement, nous devenons acteur de l'événement contrairement à une histoire.

Marc commence avec la paprabole du semeur. Le semeur qui jette la semence partout avec confiance sans se soucier du terrain qui la reçoit. Nous sommes invités à contempler Jésus semeur du royaume du Père dans le monde. L'important est la semence qu'il dépose en terre. Il a confiance en la puissance de la parole semée. Il laisse à la terre la liberté d'accueillir ou non la  Parole. Il est admirable ce semeur. Il donne sans condition. Il compte sur la capacité d'accueil de celui qui reçoit la Parole.  Si la terre est revêche et ne produit rien, il ne condamne pas, il attend. Il respecte le rythme de chacun. Nous avons à méditer profondément cette attitude de Jésus. Pourquoi obligeons-nous les gens à faire des choses?

Marc poursuit son texte avec la parabole de la lumière, 4, 21. Attention, Jésus est la lumière; attention, nous sommes la lumière. La lumière du Christ la plaçons-nous sous le boissseau?  La lumière de notre foi, où la plaçons-nous? La lumière aussi ne s'impose pas, elle éclaire la personne qui l'accepte. Nous pouvons la cacher en fermant nos fenêtres et rester dans l'obscurité. La lumière de l'Évangile nous fait comprendre des chsoes que nous aimons mieux ne pas  voir.

Enfin Marc nous parle de la puissance de la parole semée en nous et de la petite graince de moutarde qui devient un grand arbre.

Une première leçon que ces paraboles me laissent est que pour être discile du Christ, ça ne demande pas d'efforts, simplement d'être disponible et attentif à l'action du Christ en nous.  Pour cela il suffit d'être à l'écoute de l'action de l'Esprit en nous. Le Christ réalise le royaume du Père en nous et avec nous. Il respecte notre liberté et n'agit pas sans nous ou contre nous. Si je compare à mon interent, il est là, il ma'pporte des choses de l'autre bout du monde, mais je dois le comprendre, le respecter et agir avec lui pour qu'il me donne tout ce qu'il m'offre. Je sais que mon internet peut me donner beaucoup plus que ce que je lui demande parce que je ne le connais pas assez. Il en est de même avec le Seigneur. Il peut me donner bien plus que ce que je lui demande,  mais je suis trop restreint à mes demandes et pas assez attentif et accueillant à ce que lui peut me donner.

Seigneur apprends-moi ce matin  à apaiser les tempêtes dans ma vie pour être disponible à accueillir ta présence et l'action de l'Esprit en moi aujourd'hui.  Apprends-moi l'écoute et le silence afin de devenir un peu plus ton disciple. Amen. 

dimanche, 27 décembre 2020 15:38

La Sainte Famille.

La liturgie nous fait célébrer aujourd'hui la Sainte Famille et du même coup nous ramène à nos familles. La famille de Nazareth est un modèle qui inspire la vie de nos familles; ce n'est pas un modèle à imiter mais qui inspire notre vie.  Beaucoup de  nos familles aujourd'hui ne sont plus dans le modèle traditionnel mais elles doivent être toujorus des familles. La famille est un milieu de vie, d'amour, de rencontre et de fraternité. Quelque soit le modèle vécu, nous devons toujours revenir à l'essentiel: La vie et l'amour. C'est là le modèle qui  nous inspire de la famille de Nazareth: Revenir à l'essentiel. Ce qui nous reste de nos familles le plus souvent, c'est ce qu'elle nous a donné, ce qu'elle a inscrit au fond du coeur. La famille peut connaitre des échecs, prendre de nouvelles façons d'être avec d'autres conjoints: l'essentiel doit toujours demeurer. Nous le réalisons quand souvent des enfants vont appeler papa ou maman le nouveau conjoint  ou la nouvelle conjointe venue dans la maison. L'essentiel est la vie et l'amour et non la forme. C'est ce que Marie et Joseph ont le goût de nous dire aujourd'hui.

 

dimanche, 27 décembre 2020 15:18

L'avenir...

L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre. A. de St Exupéry. J'ajouterais: L'avenir de l'Église ou de ta vie spirituelle, tu n'as qu'à le laisser advenir, l'Esprit Saint s'en occupe.

 

samedi, 26 décembre 2020 15:35

Hier, j'ai écouté ...

Hier, j'ai écouté deux célébrations à la télé,  les deux se situaient dans une église. L'une était une messe dominicale et l'autre, l'émission "y à du monde a messe."  Les deux avaient des airs de Noël. Je ne veux pas comparer, mais l'émission a retenu mon attention et m'a laissé le goût de revenir. Nos célébrations sont vécues en fonction d'un rite à respecter et le message du Christ n'est pas toujours bien dégagé, alors que l'émission était vécue en fonction de la vie, des situations présentes et transmettaient un message vivant. je me suis dit: Il serait temps de réinventer nos célébrations en fonction de la psychologie et des besoins des chrétiens d'aujourd'hui. Je me permets de me rappeler trois moyens d'améliorer nos célébrations, moyens que mes professeurs de liturgie m'ont donnés.

D'abord nos célébrations devraient être tournées vers l'action de grâce alors que nous parlons beaucoup de péchés, de pardon, nous sommes négatifs. Il me semble que demander pardon un fois ce serait suffisant. L'Eucharistie est un chant d'acion de grâce en même temps qu'un envoie en mission. "Rendez grâce au Seigneur car il est bon, éternel est son amour."

 Une autre chose importante pour moi est la proclamation de la Parole. On ne lit pas un texte en liturgie, nous proclamons un message, c'est quelqu'un qui nous parle. Les personnes qui font les lectures devraient être mieux formées afin de bien préparer la lecture pour en dégager le message. Réalité que j'ai beaucoup de difficulté à vivre. Je crois que nous ne croyons pas à l'importance de la Parole dans la célébration. Henri Bergeron nous disait lors d'une session sur l'homélie: Moi, j'ai quelques minutes de nouvelles à donner et je passe beaucoup de temps à lire et relire le texte pour donner une nouvelle et vous, vous avez la parole de Dieu et vous ne la lisez même pas avant la célébration" J'ai mis mon chapeau. Prochainement, nous aurons le dimanche de la Parole, comment allons-nous le vivre? le ferons-nous à l'intérieur d'une messe? Pourquoi ne pas enlever l'Eucharistie et faire un dimanche de la Parole? Peut être faut-il attendre de croire à la Pparole de Dieu pour être en mesure de la célébrer. Les Évêques de l'Inter Est nous parle de la Parole comme sacrement en citant Benoit XVI. On écrit: "LEsprit Saint nous accompagne pour nous aider à découvrir le mystère de la présence du Christ dans sa Parole." Dans l'apocalypse:  Je m'en fus trouver l'ange pour me remettre le livre, il me dit: tiens, mange-le, il te remplira les entrailles d'amertume, mais en ta bouche il aura la douceur du miel. Apoc. 10, 9 ss. En Ezéchiel nous lisons le même message: "Fils d'homme, ce qui t'est présenté, mange ce livre et va parler à la maison d'Israël. Ez 2, 3.  Mange ce livre avant de parler. Nourris-toi de la Parole avant d'en parler. Si nous croyons à l'importance de la Parole, faudra bien le montrer. 

Actuellement, les artistes à la télévision nous interpellent fortement. Nous avons un message à donner, nous avons quelqu'un à présenter et ma convition comme prêtre est que nous sommes mal préparer pour le faire parce que le monde a changé, les défis sont autres et les chrétiens sont plus exigeants qu'hier. Que l'Esprit Saint nous éclaire. 

vendredi, 25 décembre 2020 15:40

Des témoins nous parlent. Lc 2, 22-40

Le texte de l'Évangile d'ajourd'hui est riche de message en plus l'Église a baptisé ce dimanche, le dimanche de la Sainte Famille. Cette appellation du dimanche de la sainte Famille me conduit à faire une pettie méditation sur ce point parce qu'elle a de quoi questionner.  D'abord Marie est enceinte avant mariage, elle mérite donc la lapidation, Joseph n'est pas le père naturelle de l'enfant, si Jésus avait été baptié au Québec il y a quelques années, il aurait  été inscrit, né de parents inconnus. Cette famille est en dehors des normes établies par le système religieux et encore aujourd'hui. Les mères célibataires en savent quelque chose.  Les couples non mariés à l'Église sont encore très mal venus dans la pastorale de l'Église. Je crois que la famille de Jésus comme la parabole du père en Luc 15, nous dit que ce qui compte pour le Seigneur ce n'est pas d'abord ce que tu fais de bon ou pas, mais ce que tu es, l'enfant bien-aimé du Père.  Pour Dieu ce qui compte c'est ce que nous sommes. Je rencontre beaucoup de personnes aujourd'hui encore qui souffrent de cette incompréhension et des lois qui oppriment. Mettons-nous ça bien en tête: ce qui compte pour le Seigneur, c'est ce que nous sommes,  ses enfants bien-aimés et des êtres en croissance qui ont besoin d'être accompagner  et non des êtres mauvais qu'ils faut sauver

Mais je voudrais méditer l'Évangile de ce jour qui est d'une grande actualité. il nous présente des témoins et notre monde a tellement besois de témoins. Nous avons de la difficulté à les reconnaitre. Marie et Joseph viennent au temple pour remplir une obligation légale, répndre à une loi. Siméon s'y présente comme un témoin de la foi et il y est conduit pas l'Esprit du Seigneur. Le contraste de ces deux situations nous fait passer du plan légal au plan spirituel. Nous sommes invités à passer du respect des lois à une expérience spirituelle. En lisant cette page d'.Évangile je pensais à l'obligation de la messe dominicale. Quand nous avons besoin d'une loi pour amener les chrétiens à la messe, nous avons un problème. 

Siméon devient pour nous le témoin d'une expérience spirituelle profonde qui transforme sa vie et le motive à agir. Il vient au temple poussé par une motion intérieure: "Tu peux maintenant laisser ton serviteur s'en aller en paix parce qu'il a vu le salut." Siméon est un homme rempli de Divin, rempli de l'Esprit du Seigneur et sa venue au temple est un geste d'amour et de reconaissance. C'est comme s'il disait: Je suis prêt à aller vivre avec toi. C'est le mot de Jésus sur la croix: Père je remets mon esprit, je suis prêt à vivre auprès de toi. C'est le mot que beaucoup de chrétiens m'ont dit au momenrt de mourrir: je m'en vais vivre librement.  Ce devrait être notre mot à tous. Siméon nous invite à passer de l'obéissance de la loi à un geste d'amour et de liberté intérieure.  Siméon nous fait comprendre que la foi est adhésion à Quelqu'un Jésus Christ. Les témoins proclament les louanges de Dieu. Notre prière aujour'hui sera de d'espérer que nous reconnaissions mieux les témoins que le Seigneur met sur notre route en ce temps de pandémie; ces femmes et ces hommes qui nous disent Dieu à travers leur service quotidien.

jeudi, 24 décembre 2020 18:50

Des témoins.

La liturgie de l'Avent nous présente le visage de témoins pour enrichir notre méditation. Et le dernier numéro de Columbia, journal des Chevaliers de Colomb, nous présente le visage d'un témoin inspirant en la personne du fondateur de l'Ordre L'Abbé Michael Mc givney qui vient d'être béatifié. L'aumônier écrit: "L'Abbé Mcgivney continue à fournir aux curés un exemple, un modèle pour le renouveau de la vie sacerdotale, renouveau si urgent et si nécessaire, et si profondément désiré par le saint peuple de Dieu." Cette petite affirmation m'a rejoint au plus profond de moi-même et m'a conduit à méditer un peu.

Quand je médite la vie de ces témoins, une chose qui me retient est cette capacité ou cette volonté de lire les besoins du peuple chrétien et de créer des réponses à ces besoins.  Ce sont des personnes sur le terrain, atelés sur la charrue de la vie au quotidien et qui laboure un terrain réel et non imaginaire, un terrain d'aujourd'hui et non d'hier. Ce ne sont pas des gens qui bâtissent des projets dans leur bureau pour ensuite les imposer au peuple, comme nous faisons trop souvent et comme j'ai fait souvent.  Aujourd'hui, comme prêtre, nous ne savons pas trop quoi faire parce que les gens ne sont plus à l'église et notre vie comme prêtre a été façonnée par la liturgie. Un bon vieux théologien nous disait que nous sommes devenus des "fabriquants de sacrements." Le défi devant nous est d'être des missionnaires. Et pour être missionnaire, il nous faut retrouver la mission de Jésus Christ que nous avons perdue depuis des siècles. Et depuis longtemps quand je discute avec des prêtres, j'ai nettement  l'impression que cette mission ne fait plus partie de l'action pastorale. si je repasse toutes mes années de formation, la mission du Christ n'était à l'avant plan de notre préparation pastorale. Le Pape François fait de grands efforts pour changer la courbe,  mais c'est très difficile.  Mon voeu aujourd'hui pour Noël est que l'exemple de ces témoins nous imprègne profondément et change non seulement notre mentalité, mais aussi notre façon d'être et d'agir. Que comme chrétien nous puissions redécouvrir notre mission de baptisés, notre sacerdoce baptismal et que nous prêtres retrouvions notre vrai rôle de pasteur dans une Église en attente  de lumière. Bon Noël à chacune et chacun de vous.   

 

mercredi, 23 décembre 2020 16:45

Jésus frappe à la porte.

"Voici qu ej eme tiens à la porte et je frappe, dit le Seigneur, si quelqu'un entend ma voix et ouvre j'entrerai chez lui, je prendrai mon repas avc lui et lui avec moi." ap. 3, 20. En ce temps-là, Jésus était dehors et frappait pour entrer; aujourd'hui dit le Pape François, Jésus est en dedans et frappe pour sortir rencontrer le mnonde. Où avons-nous enfermé Jésus christ?

 

mercredi, 23 décembre 2020 15:50

Comment s'appellera-t-il?

Après la naissance de l'enfant, on demanda comment il s'appellerait. La mère dit: Jean. Ça n'a pas de sens, qu'on lui dit: Personne ne porte ce nom dans votre famille, c'est contre la tradition. Alors on demande à Zacharie: Comment on va l'appeler? Celui-ci écrit: Son nom est Jean. Et soudain le pauvre muet se mit à parler. Lc 1, 57-66. D'abord posons-nous la question: Que signifie pour nous être muet? Zacharie était prêtre dans le système religieux du temps et l'ange le visita au temple pendant son service religieux. L'annonce de l'ange ne correspond pas du tout avec son état religieux, il ne comprend pas ce qui se passe et devient incapable de le dire. Sa parole ne passe pas dans le peuple. Il est comme un muet. Ne serait-ce pas un peu ce que nous vivons aujourd'hi? La parole de l'Église officielle n'est pas très entendue et respectée. Les chrétiens ne comprennent plus le message. Beaucoup de gens ont lâché prise et d'autres me disent parfois qu'ils ferment le son et prient à leur façon. Nous avons comme Église un problème de langage, un problème de mutisme qu'on l'accepte ou non. Nous aurions besoin comme Zacharie d'écrire "son nom est Jean."  Nous aurions besoin  d'entrer dans l'Évangile et retrouver le langage de Jésus.

Dès que Zacharie entra dans le projet de Dieu, il avait les mots pour le dire et il était compris. Comme les apôtres au matin de la Pentecôte. Cet texte m'nvite à me tourner vers la parole de Dieu pour mieux comprendre son message, le méditer profondément pour entrer dans ce projet et avoir les mots pour le dire. J'ai beesoin de récupérer le message du Seigneur en moi pour être capable de le révéler. je n'ai pas à dire des choses, enseigner des théories ou des coutumes, mais à révéler quelqu'un. J'ai à dire quelqu'un au monde d'ajourd'hui. Pour le dire, je dois d'abord l'avoir reconnu en moi et le liasser passer. Je crois que ce temps de pandémie, où tous nous sommes un peu inquiet de demain, est un moment efficace pour laisser passer ce Jésus lumière, force et joie du monde. Bonne journée. 

 

mardi, 22 décembre 2020 17:45

Au commencement. Jn, 1-18.

Pour la fête de Noël, je méditerai l'Évangile de la messe du jour, l'Évangile de Saint Jean. Le premier livre de la Bilble débute par ce mot: Au commencement, Gn 1, 1. Le second débute par le même mot: Au commencement. La genèse utilisait le mot DABAR qui signifie une action de Dieu: Dieu dit que la lumière soit et la lumière fut. Saint Jean utilise le mot LOGOS, la parole est quelque chose d'intérieur. La Parole était, donc une rélité qui vientt du dedans, indique un état. Le Verbe était Dieu, était tourné vers Dieu. Une autre façon de dire que Jésus était Dieu. 

Il s'agit donc d'un point de départ, d'une nouvelle création. C'est la venue en ce monde du Créateur lui-même et c'estr aussi le premier jour de la victoire de la vie sur la mort. L'être humain avait défiguré le visage de Dieu en le faisant apparaitre comme un être qui punit, se venge, se met ne colère. L'être humain avait créé Dieu à son image. Les prophètes avaient été envoyés  pour réparer cette image, mais le peuple s'était buté et avait tué les prophètes. Alors Dieu décida de venir lui-même apporter son coup de pinceau au portrait du Père fabriqué par les hommes.  

Le Verbe descend dans l'humain pour se dire à l'être humain. Il ne prend pas de longues théories, il se fait homme comme nous. Non seulement il se fait humain comme nous, il révèle l'humain dans toute sa profondeur. Il nous indique ce qu'est l'humain et comment vivre comme tel. Un humain fait`a l'image de son Créateur.  Le Seigneur n'impose pas sa divinité, il se laisse découvrir dans une expérience de vie et ainsi respecte notre liberté. Il n'oblige personne à croire. Il est AMOUR et l'amour ne se commande pas, il se donne et s'accueille.

Au commencement: une nouvelle façon de voir Dieu commence. Il n'est pas celui que les hommes se sont fabriqué: Il est l'amour, pardon, accueil, respect des personnes et miséricorde. Cette attitude de Jésus nous révèle le Père: "Qui m'a vu a vu le Père," Jn 14, 8. D'ailleurs la parabole du père en Luc 15 nous donne un bel exemple du Père. Au retour du fils, le père ne demande pas d'aveu et ne songe pas à punir, il remet l'enfant come membre de la famille. Il est libre. Toute la vie de J»ésus nous invite à méditer ce visage amoureux du Père à notre égard.

Et l'évangéliste Jean ajoute: "À ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu." L'enfant de Dieu est celui qui croit au Christ, se met à son école, prend la route avec lui.  Nous sommes baptisés dans l'Esprit du Christ Jésus, nous sommes remplis de son Esprit, nous sommes les enfants bien-aimés du Père. Le vrai visage du Père est inscrit en moi.

Célébrer Noël, c'est  célébrer la naissance d'un monde nouveau, c'est célébrer la naissance d'un Dieu nomade, toujours sur la route qui va à la rencontre du monde nouveau en train de naitre chez nous. Célébrer Noël, c'est sortir de nos routines, sortir des sentiers battus pour faire naitre le vrai visage du Père dans notre monde. Essayons d'habiter le mieux possible L'enfant de Dieu en nous pour le transmettre autour de nous. Au commencement est toujours actuel et surtout en ce temps de confinement où nos célébrations seront limitées, nous devrons inventer des façons nouvelles de communier au Christ et les uns avec les autres. Que nos coeurs s'ouvrent à ce renouveau dans l'Esprit Saint.

 

mardi, 22 décembre 2020 15:25

Partageons

Lors de la multiplication des pains, le Seigneur donna le pain aux disciples et c'est dans leurs mains qu'il se multiplia. Ce matin dans le livre de Samuel, Anne dit:"À mon tour, je donne au Seigneur pour qu'il en dispose."  Les dons du Seigneur ne sont pas fait pour être enfermés dans nos mains mais pour être partagés.  Je crois que le temps de confinement que nous vivons nous incite davantage à partager: partager de la joie avec les perosnnes seules, partager des moments de communion avec d'autres personnes qui s'ennuient, partager un morcea de pain avec les plus démunis, etc ... Le bonheur nait souvent du partage. C'est dans le partage que Jésus se fait reconnaitre par les disciples d'Emmaüs. Ces moments de partage et de bonheur, je les vis avec des personnes même souvent dont je n'ai pas de contact depuis longtemps. Ces moments sont profitables à tout le monde.  Jésus est venu en ce monde pour partager sa vie divine avec nous. Et Il se fait reconnaitre à travers ces moments de bonté et de partage. Jésus nous donne le pain dont nous avons besoin -pain de la tendresse, de la douceur, de l'accueil, de l'amour pour nourrir les gens autour de nous. Si nous sommes privés de la célébration de l'Eucharistie dans nos églises, nous pouvons facilement vivre l'eucharistie à la maison avec les personnes qui nous entourent. l'Eucharistie est un moment ou l'on reçoit pour donner, pour partager. En ce temps de pandémie, les besoins de partager se multiplient. "Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tout garder," chantons-nous. Bonne journée.  

 

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