Jos. Deschênes
Un miracle s.v.p.
Sortant de Capharanum, Jésus rencontre un bon monsieur qui lui demande un miracle: Quéris mon fils. Notons que l'évangéliste Jean ne parle pas de miracles, mais de signes. Jésus ne fait pas de miracle pour épater la galerie, il pose des gestes chargés d'un message. Jésus pose un geste d'amour comme un père pour son enfant. Il vient indiquer sa façon d'aimer. Aimer, c'est faire grandir, faire avancer selon les capacité et le rythme des personnes. C'est parfois difficile d'équilibrer notre amour, nous aimons trop ou pas assez. Le fils de cet homme est peut être paralysé par un amour trop accaparant qui l'étouffe et l'empêche de grandir intérieurement. Jésus enseigne le véritable amour. Comme disait l'autre: "Un amour qui fait grandir chacun selon la musique de son être. " Nous savons que la personne est toujours plus importante et plus grande que ses erreurs. L'amour nous fait voir la personne au-delà de ses erreurs. À la manière du peère qui accueille son enfant revenant de son eacapade de jeunesse dans la parabole du père en luc 15,11. "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés."
Ca s'en vient.
Aujourd'hui, les chrétiens nous avons célébré à cent personnes dans nos églises. Nous avons retrouver une possibilité de célébrer ensemble. Mais avons nous pris conscience que durant tout ce temps de confinement, on ne nous avait pas enlevé l'Eucharistie, mais seulement la célébration en communauté. Ce que Jésus nous a donné c'est d'abord la mission, c'est un vécu au quotidien que nous allons célébrer en communauté pour nous donner plus de force pour vivre cette mission. Parce que je suis un être de communion, je vais célébrer en communion avec le Christ et les membres de ma communauté. C'est moi et les autres qui célèbrent avec le prêtre, lui préside notre célébration. N'allons plus à la messe, allons faire Eucharistie ensemble, allons célébrer eucharistie ensemble. Le temps de confinement nous aura fait mieux découvrir que notre vie était eucharistique. Soyons eucharistie.
Ce que veut le Seigneur?
Je veux la fidélité et non les sacrifices, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. Osée 6, 6. L'Esprit Saint qui nous habite est au niveau du coeur, au niveau de l'expérience de vie et non de connaissances intellectuelles. La relation que je vis avec mes parents ou mes amis est une relation au niveau du coeur. Je suis un êrtre de communion. Jésus m'a révélé que ma relation à la divinité est celle d'un enfant avec ses parents, avec ses soeurs et ses frères. Je vais à l'Eucharistie parce que je suis un être de communion et que j'ai le goût de communier à mes frères et seours et avec mon Dieu. le confinement nous a fait mieux comprendre cette vérrité. La rencontre avec les amis, les parents nous manquent beaucoup. Ces moments de communion avec les autres sont très importants pour un bon éqilibre de vie. Nous pouvons communier au Christ dans sa parole, dans des rencontres virtuelles, mais il y aura toujours un vide. La célébration communautaire reste pour nous un besoin essentiel. Comme famille chrétienne nous avons besoin les uns des autres. Le rassemblement dominical est essentiel à la vie en Église quelqu'en soit la forme. L'Eucharistie est le rassemblement par excellence, mais il ne faut pas limiter le rassemblement de la communauté à cette seule forme de rassemblement. Si l'Eucharistie n'est pas possible, et aujourd'hui c'est fréquent, la communauté doit se rassembler quand même avec d'autres formes de rassmeblement. Il s'agit de trouver la forme de rassemblement qui parle aux gens et leur donne le goût de venir. La communauté doit avoir assez d'initiative pour se créer ses propres formes de rassemblement. L'accent doit être placé sur le rassemblement et non seulement sur la forme. C'est aussi notre mission comme prêtre de développer et d'encourager le rassemblement de la communauté sous différentes formes. Le dimance a besoin d'être redécouvert comme le jour de l'assemblée, le jour où les chrétiens se réunissent. Les Évêques du Canada insistent pour rappeler que lorsque l'Eucharistie n'est pas possible, la communauté doit se rassmebler autour de la Parole et la prière. Ce n'est pas une faculté, c'est essentiel à la vie de l'Église. Alors le confinement terminé ...
La pandémie.
Mon père a connu la 1ère guerre mondiale, mes frères ont connu la 2e guerre mondiale, moi j'ai connu la 3e guerre mondiale, celle du coronavirus. Ces trois événements ne sont pas nés spontanément, ils ont été longuement préparés. Les guerres le sont par l'appat du gain et du pouvoir de conquérants, la pandémie le fut parce que nous avons brisé la loi de la nature comme le sont les inondations. Aujourd'hui il ne suffit pas de simplement gagner une bataille avec les vaccins, nous devons gagenr la guerre avec un changement de mentalité et un retour à l'essentiel. Un bon monsieur disait cela hier soir: Le virus nous apprend à respecter la vie et la nature. Si nous continuons à vivre comme avant le virus sera toujours là, les inondations continuerons de détruire des villages et des vies, les feux continuerons de détruire les forêts, la violence continura de détruire des vies. Nous sommes invités à réfléchir profondément sur notre façon de vivre et d'utiliser la nature. Dieu a donné la nature à l'être humain non pour la détruire mais pour en découvrir les richesses et s'en servir à bon escient. Nous sommes invités à "mettre de l'âme dans notre économie" dans notre vie. Il nous faut sortir des routines, des ornières du pouvoir et du rendement pour retrouver les valeurs de la vie et les richesses de la vie humaine. Le plus grand commandement est celui de l'amour. Aimer la vie, aimer la nature, aimer les personnes, aimer n'est pas s'accaparer, mais faire grandir. Comme chrétien, nous devons être des porteurs de changement, changement de mentalité. qui changera la façon d'agir. Changement de mentalité qui donnera le goût de vivre autrement. Aimer ne doit pas être seulement un MOT. Bonne journée.
C'est par Béelzébul.
C'est par Béelzéboul qu'il chasse les démons. Ce texte de Luc est bien intéressant. Il nous renvoie notre image. Jésus guérit une personne et tout de suite des gens voient un mauvais côté, ils soupçonnent Le Christ d'être de conivence avec les démons. N'est-ce pas ce que nous faisons trop souvent. Quelqu'un agit mal et on le qualifie de tous les noms; il agit bien, on se dit qu'il doit y avoir anguille sous roche.. Nous essayons de trouver des bibites. Ce n'est pas normal qu'il agisse de cette façon.
Jésus nous renvoie à notre propre façon de regarder les autres et de juger. Le temps de confinement et de silance actuel nous invite à descendre en nous pour regarder notre propre vie intérieure. Avons-nous un regard positif ou négatif sur l'autre près de nous? Nous remarquons plus facilement le négatif ou ce que nous considérons comme tel. Un moine vint un jour demander à son Abbé une parole de réconfort, celui-ci lui répondit: Retourne dans ta cellule, et dans le silence elle t'enseignera tout. le silence du confinement laissera monter en nous la parole de Dieu qui nous enseignera tout.
Un AN.
Il y a un an, on noua annonçait la pandémie de la covid-19. Il y a un an, on pointait notre vie vers autre chose, on nous conduisait sur un chemin de restrictions mais aussi de découvertes. Aujourd'hui si nous voulons célébrer à notre façon cette année, nous devons nous demander ce que cette anée nous a fait comprendre et découvrir. Dans le psaume 15 ce matin on nous dit: Tu m'as montreé Segnuer, la route de la vie. Tous les événements de la vie, sont des routes nouvelles sur lesquelles le Seigneur nous accompagne pour cheminer et aller plus loin. Sur la route de la vie, nous ne marchons pas comme des automates, nous sommes des êtres en croissance, en cheminement et chaque situation de vie nous amène plus loin. Depuis un an, chaque matin, j'ai voulu faire un moment de méditation avec vous pour cheminer ensemble et tirer des leçons de ce que nous devions vivre. Ces moment furent pour moi des moments de grâces que le Seigneur m'a permis de vivre et qui ont nourris ma foi en l'être humain et donc m'ont rapproché de Dieu. Le silence de mon appartement m'a permis de mieux découvrir la présence de Dieu au coeur de ma vie et dans le coeur des autres autour de moi. Beaucoup de gens à la télé m'on donné des leçons de vie. Beaucoup ont découvert l'importance de la relation humaine, du respect de l'autre dans ses différences, de prendre du temps avec sa famille, etc... Demain nous ferons un moment de pause pour reconnaitre cette année et se souvenir des personnes qui sont parties fauchées par le virus. Nous nous souviendrons. Mais nous nous souviendrons aussi de toutes les personnes qui ont été sur la ligne de front au service des malades et des services essentiels à la vie dans les autres moments du quotidien. Ce sera un geste du coeur. Un geste de reconnaissance en tous les sens.
Un AN.
Il y a un an, on noua annonçait la pandémie de la covid-19. Il y a un an, on pointait notre vie vers autre chose, on nous conduisait sur un chemin de restrictions maia aussi de découvertes. Aujourd'hui si nous voulons célébrer à notre façon cette année, nous devons nous demander aussi ce que cette anée nous a fait comprendre et découvrir. Dans le psaume 15 ce matin on nous dit: Tu m'as montreé Segnuer, la route de la vie. tous les événements de la vie, sont des routes nouvelles sur lesquelles le Seigneur nous accompagne pour cheminer et aller plus loin. Su rla route de la vie, nous ne marchons pas comme des automates, nous sommes des êtres en croissance, en cheminement et chaque situation de vie nous amène plus loin. Depuis un an, chaque matin, j'ai voulu faire un moment de méditation avec vous pour cheminer ensemble et tirer des leçons de ce que nous devions vivre. Ces moment furent pou rmoi des grâces que le Seigneur m'a permis de vivre et qui ont nourris ma foi en l'être humain et donc m'ont rapproché de Dieu. Le silence d emon appartement m'a permis de mieux découvrir la présence de Dieu au coeur de ma vie et dans le coeur des autres autour de moi. Beaucoup de gens à la télé m'on donné des leçons de vie
Un AN.
Il y a un an, on noua annonçait la pandémie de la covid-19. Il y a un an, on pointait notre vie vers autre chose, on nous conduisait sur un chemin de restrictions maia aussi de découvertes. Aujourd'hui si nous voulons célébrer à notre façon cette année, nous devons nous demander aussi ce que cette anée nous a fait comprendre et découvrir. Dans le psaume 15 ce matin on nous dit: Tu m'as montreé Segnuer, la route de la vie. tous les événements de la vie, sont des routes nouvelles sur lesquelles le Seigneur nous accompagne pour cheminer et aller plus loin. Su rla route de la vie, nous ne marchons pas comme des automates, nous sommes des êtres en croissance, en cheminement et chaque situation de vie nous amène plus loin. Depuis un an, chaque matin, j'ai voulu faire un moment de méditation avec vous pour cheminer ensemble et tirer des leçons de ce que nous devions vivre. Ces moment furent pou rmoi des grâces que le Seigneur m'a permis de vivre et qui ont nourris ma foi en l'être humain et donc m'ont rapproché de Dieu. Le silence d emon appartement m'a permis de mieux découvrir la présence de Dieu au coeur de ma vie et dans le coeur des autres autour de moi. Beaucoup de gens à la télé m'on donné des leçons de vie
Jésus dit que ...
Nous vivons dans une société qui met l'accent sur l'avoir, le rendement et l'efficacité. Jésus est venu nous dire que le plus important n'est pas l'avoir, le compte de banque même si cela est important, mais le plus important c'est l'être. Je suis important parce que je suis un être humain. Tout l'emseignement de Jésus, le témoignage de toute sa vie sont basés sur l'être humain. Il s'enfuit lorsqu'on veut le faire roi. Ne vous faites pas appeler maitre, vous n'avez qu'un seul maitre. Il parle avec autorité parce qu'il parle avec son coeur.
Un roman qui parle
Eric Emmanuel Schmitt: Monsieur Ibrahim et les fleurs de mai. Ed Albin Michel. Un petit roman qui fait ressortir la sagesse d'un vieux à l'égard d'un enfant abandonné par un foyer sans amour. C'est une parole d'amour d'un homme de coeur. d'une lecture intéressante. Bonne lecture.
