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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

jeudi, 16 juillet 2020 15:36

A la Sylvie Fréchette.

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Demain 17 juillet, commence la neuvaine à Sainte Anne. Ce matin, je me suis posé une question: Est-ce que je vais y participer à la Sy;vie Fréchette, une course à la performance en vue d'une médaille le 26 au soir? Nombre de messes, de chapelets, d'heures d'adoration, de chemns de croix et autres choses de bonne qualité, je pourrai ainsi mesurer ma fidélité.  La seule question que je devrai me poser: Qu.est-ce que cette semaine a changé dans ma vie? Comment ce temps de prière a changé mon regard sur moi-même et sur les autres ou encore ma façon de les accueillir ou de les juger? 

Le premier pilier de ma neuvaine est le silence et la méditation de la Parole de Dieu. Faire un temps de silence pour laisser surgir la parole de Dieu en moi. C'est la Parole qui me convertit et me permet de vivre et de célébrer en vérité. Lire un petit bout de l'Évangile et le laisser monter en moi pour me transformer. Et mon critère d'évaluation sera ma façon de vivre le chapitre 25 de MAthieu: "Ce que tu fais au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que tu le fais."  Ainsi ma neuvaine sera plus surement un temps de conversion intérieure et non une démarche de performance pour une médaille.

Un second pilier efficace sera ma participation à l'Eucharistie. Célébrer l'Eucharistie, c'est devenir de plus en plus un être de communion. L'Eucharistie n'est pas un acte de dévotion, mais la célébration en communauté de notre vie de communion ensemble et avec le Seigneur.  Je célèbre parce que je suis un être de communion et cette rencontre intensifie cette communion avec les autres et mon Dieu. Ainsi mon regard  sur les autres changent, ma façon de voir la vie change, j'acquière davantage le regard de Jésus, le coeur de Jésus, les lèvres de Jésus, dans ma relation avec les autres. La neuvaine devient un temps de rencontres qui approfondit ma vie au quotidien. 

Le temps de confinement nous permet ces moments de silence, d'intériorité pour faire de ma neuvaine non un temps de performance mais un moment de converison intérieure ou j'apprends à aimer.

mercredi, 15 juillet 2020 13:54

Je t'aime tout court.

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Dans le titre de ma  méditation d'aujourd'hui, vous aurez reconnu le chant de «Nicolas Ciccone: Je t'aime tout court. Nous avons l'habitude de dire aux gens craintifs: Aie confiance en toi, vas-y t'es capable. Nous mettons l'accent sur la capacité de l'individu. Ceci peut nous conduire facilement sur le chemin de la performance. "Je suis bon, suis capable." Il y a un autre chemin qui me semble plus sur, c'est celui de l'amour. Aime-toi comme tu es avec tes valeurs, tes peurs, tes blessures et apprends à grandir selon tes capacités. Apprendre à aimer plutôt qu'à faire. L'amour de soi est un pilier fondamantal de toute vie et possède un excellent pouvoir de guérison. Tous les grands sages de l'humanité  ont prôné l'amour de soi et des autres: "Aimez-vous les uns les autres" disait Jésus. Pour aimer les autres, il est nécessaire de s'aimer soi-même. L'amour est toujours la réponse aux problèmes.  je l'ai expérimenté souvent en paroisse où l'amour a été la solution durable à bien des conflits. Si je peux m'accepter et m'aimer comme je suis, il me sera plus facile d'aimer les autres comme ils sont et au lieu de les juger, je pourrai les accompagner pour grandir ensemble.

Ordinairement quand je critique ou juge les autres, c'est ma propre blessure ou faiblesse que je proclame et porte sur les autres. Si j'apprends à m'aimer comme je suis je serai moins porté à juger les autres, je pourrai leur donner de l'amour et la vie en sera embellie. Je me souviens d'une dame qui un jour m'avait critiqué sévèrement. Le dimanche à l'église, je vois une dame asisse suele qui réécite son chapelet, je vais la saluer et la dame semble mal à l'aise. elle me dit«; C'est moi qui vous ai dit des bêtises lundi dernier. Je la regarde avec un sourire et lui dit; vous êtes donc fine de me l'avouer, je vous fais la bise sur les deux joues.  Ce fut une excellente amie. L'amour est la réponse à tout.  Si je porte l'amour en moi et que je le répands, inévitablement le courant va s'établir.La vie est une fleur. L'amour en est le miel. Victor Hugo.

source:  François Lemay: Tout est toujours parfait.

mardi, 14 juillet 2020 14:23

Un moment de réflexion.

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Le titre d'un article de revue m'a fait sursauter: "Les Grands frères des petites soeurs." Pourquoi les frères sont grands et les soeurs petites? L'article raconte l'aide apporté par les Chevaliers de Colomb aux petites soeurs des pauvres. C'est un magnifique témoignage de charité des chevaliers à l'endroit des besoins des victimes de la pauvreté. Mais le titre de l'article m'a conduit à une petite réflexion que vous jugerez sans doute saugrenue. Les grands frères et les petites soeurs, ça m'apparait un peu condescendants. La photo présente le Chevalier suprême avec un Monsieur Cardinal près de la petite soeur.  Les chevaliers sont grands dans le geste qu'ils ont posé, c'est vrai. Ils sont grands non par la somme d'argent donnée, mais la grandeur et la générosité de leur coeur. Je n'aime pas les GRANDS et les PETITES. Les petites soeurs sont grasndes aussi dans leurs gestes et leur présence auprès des personnes malades ou victimes de la  pauvreté. Les chevaliers se sont tenus debout à côté des religieuses pour la défense de leur liberté d'action. Oui, chevaliers, nous sommes grands de part la motivation qui nous fait agir sur les pas du fondateur. Cette grandeur, je l'ai vécue aussi dans les paroisses où j'ai travaillé; les chevaliers ont été un bras droit important pour venir au secours des familles dans le besoin. Les chevaliers sont des hommes de coeur toujours sur la sellette devant la souffrance et la misère d'un frère ou d'une soeur.  Comme le dit le Chevalier suprême: Ne laissez aucun voisin derrière vous. Comme tant d'autres dans ce temps de pandémie, nous devons être comme chevalier et comme chrétien sur la ligne de front  pour apporter un baume sur la souffrance de l'autre. C'est la mission donnée par le Christ le jeudi sant au soir. Faites ceci en mémoire de moi.

 

lundi, 13 juillet 2020 13:42

Que voulons-nous?

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Depuis le Concile Vtica 11, nous parlons de la nécessité de l'évangélisation. Le Pape Paul V1 a écrit une lettre sur la question et le Pape  Jean-Paul 11 nous parlait de la nécessité d'une évangélisation nouvelle. Sur le terrain, il nous est très difficile de réaliser cette mission. Une des raisons principales est que nous ne sommes pas évangélisés et donc nous ne savons pas comment le faire. C'est la question que je me pose moi-même depuis plusieurs années. À l'émission "Y a du monde à messe", un médecin m'a apporté une piste de réflexion que je me permet de partager ce matin.

Notre première piste serait de bien savoir ce que signifie aujourd'hui ÉVANGÉLISER et pourquoi on le fait. L'important n'est pas ce que je vais faire ou dire, mais ce que je vais être. Évangéliser est une façon d'être avant une façon de faire. Ma façon d'agir découle de ce que je suis un êtte évangélisé. Ma première démarche sera de m'évangéliser et pour cela je devrai mettre sur "pause" toutes mes connaissances théologiques, mes pratiques religieuses, mes dévotions dans ma présence avec les gens. 

Cette démarche me conduit à découvrir qui je suis et avec les autres je découvrirai qui nous sommes vraiment, pas seulement des gens qui pratiquent une religion mais des chrétiens qui témoigent de leur foi.  Il m'apparait important de découvrir qui nous sommes comme être humain remplis de l'Esprit même de Dieu, témoin et sacrement d'une réalité spirituelle. J'ai appris à pratiquer avant de savoir pourquoi. La pratique chrétienne découle de notre être d'où l'importance de savoir qui nous sommes.

Une autre démarche essentielle est de créer des liens de personne à personne. Il est important que nous nous rencontrions comme personne, créer des liens humains de confiance m'apparait essentiel dans une démarche d'évangélisation. Et pour cela, il est nécessaire de savoir écouter pour que notre présence et notre parole soient ajuster sur les besoins de l'autre.  L'attitude et les mots sont extrêmement importants. Écouter pour savoir pourquoi les gens vivent loin de l'Église, pourquoi notre parole ne passe plus, qu'est-ce que les gens rejettent dans notre façon d'être ou notre approche. Les mots sont très importants parce que les chrétiens aujourd'hui sont beaucoup plus critiques que nous l'étions. Ils veulent être accompagnés et non organisés.

Ceci nous conduira à accorder notre vie sur ce que nous sommes et non sur des données théoriques ou des obligations venues de l'extérieur. Qunad j'ai découvert qui je suis, que j'ai guérit mes blessures et mes peurs, quand j'ai acquis une certaine liberté intérieure, je peux ajuster ma pratique chrétienne sur mon être, sur ma foi, conforme à ma vie. Ceci vient de l'intérieur. Je ne suis plus au niveau de dévotions ou de pratiques, mais d'un agir qui nait de l'intérieur et cela devient une façon d'être et non une réponse à une oblgation de l'extérieur.

Pour cela, il nous faut du temps et de la patience. Jésus a pris trois ans et les gens l'ont crucifié et les apôtres ont fuit. Ceci nous conduira certes à découvrir une nouvelle vision de l'Église et de la place du presbytre dans la communauté. Est-ce que c'est rêver en couleur? Probablement. Le temps de confinement aura été un moment béni de nous pencher sur cette question, de bien méditer les enjeux qu'elle pose, mais il m'apparait que nous avons simplement attendu que les églises ouvrent pour dire la messe. Il nous faidra du temps et de la patience. Sainte patience priez pour nous disions-nous autrefois.

dimanche, 12 juillet 2020 13:39

Un terrain mal préparé.

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Les paroles sont tombées sur un sol pierreux, où il n'y avait pas beaoucoup de terre; elles ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s'étant levé, elles ont brûlées et, faute de racine, elles sont séchées. Mth. 3,1-20. Voila une terre mal préparée a recevoir la semence. Si nous voulons que la parole de Dieu germe et porte du fruit, la terre doit être préparée en conséquence. Nous avons semé sans nous occuper de bien préparer la terre, c'est ma conviction. Nous avons grandi au Québec comme ailleurs dans une société de dévotion et de croyances. Nous avons mis l'accent sur la pratique sacramentelle et pas assez sur la préparation de la terre. Le confinement nous a mis en présence de cette réalité avec acuité. Nous vivons dans une société malade qui n'a pas de racines spirituelle et humaine et dès que la pratique religieuse diminue, le vide apparait. Nous avons vécu des drames dans les maisons de soins pour personnes âgées durant le confinement et cette semaine un drame épouvantable a fait la UNE des journaux. Nous n'avons pas de racines spirituelles et humaines, quand les difficultés de la vie arrivent notre vie sèche faute de racines.

Nous nous occupons trop des conséquences et oublions les causes des problèmes. Pourquoi tant de souffrances dans notre monde,. pourquoi tant de violence? Les psychologues nous le redisent à tous les jours. Le médecin qui a parlé à l'émission "Y du monde a messe" nous l'a bien expliqué et nous a donné une belle démarche pour corriger la situation. Magnifique démarche d'évangélisation pour nous chrétiens si nous savons écouté le monde.  Les  êtres humains sont blessés, et les réponses ne sont pas suffisantes. Nous devons retrouver la force des sacrements; retrouve rla force de l'Eucharistie comme puissance de communion en nous et avec le Seigneur, force que nous avons ensevelis dans des rites; retrouver la table de la communion. Nous devons retrouver la puissance de guérison du sacrement du pardon dans une rencontre personnelle vraie qui nous fait voir les causes de notre agir et qui refuse de s'arrêter seulement aux conséquences. Nous devons prendre le temps de nous arrêter pour épierrer notre terrain afin que la parole de vie puisse germer. Ce que nous appelons péché est d'abord une maladie de l'âme, une maladie spirituelle qui a des causes. L'aveu dans la rencontre sacramentelle est le point de départ qui nous conduit à la cause de notre agir et c'est là que le Seigneur agit pour nous guérir. Tant que nous nous occuperons que de la plante qui ne poussee pas sans s'ocucper de bien préparer notre terre, l'avenir n'est pas assuré.

Alors ma rencontre eucharistique d'aujourd'hui sera une rencontre de guérisons. Je m'arrêterai à regarder mes pierres pour bien préparer ma terre intérieure à la mission. Aujourd'hui au lieu d'aller à la messe, j'irai esarter mon terrain pour que la force de la communion avec mes frères et soeurs et avec le Seigneur fasse de moi un être nouveau, un être de communion et de mission. 

samedi, 11 juillet 2020 13:58

Vivre en cohérence.

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Quand nous entrons en communication avec quelqu'un, parfois on se dit: Il n'a pas besoin de parler, je sais ce qu'il va dire avant d'ouvrir la bouche. Souvent des persones m'appellent et me disent: Je sais que ce que je vais te dire, tu ne seras pas d'accord, c'est pas ta vision d'Église. Nos valeurs, ce qui fait notre vie profonde, c'est ce que nous laissons paraitre et que nous défendons. Nous savons de quel bois il se chauffe, entendons nous souvent. Parfois aussi on se dit: Lui ou elle, faut pas trop se fier à ce qu'ils disent, ils faussent la réalité, ils ne disent pas toujours ce qu'ils pensent.

Hier soir à l'émission:" Y a du monde à messe" des invités nous ont dit l'importance qu'ils portent à dire ce qu'ls vivent et pensent. N'oublions pas que notre parole est alignées sur nos valeurs, notre idéal et nos convictions. Si je suis un être de structures et de lois, je vais placer l'importance sur ces réalités et souvent au détriment des personnes et de la vie, si je suis un être de relation, mon discours le dégagera. "Nous sommes le reflet de nos pensées, nous devenons le fruit de nos convictions. Notre vie est le résultat de notre discours intérieur." Vivre en cohérence, c'est accorder notre discours et notre vie sur nos valeurs et nos convictions.  D'où l'importance de se bien connaitre pour être fidèle à ce que nous sommes. Être fisèle à ce que nous sommes et non à ce que les autres voudraient que nous soyons.

N'oublions jamais que nous sommes une merveille de la nature, nous sommes le plus grand miracle du monde et c'est parce que j'y crois et que je vous aime que chaque jour je vous rends visite avec ce moment de réflexion. Bonne journée.

 

vendredi, 10 juillet 2020 12:56

Avance en eau profonde.

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C'est à l'endroit où l'eau est la plus profonde qu'elle est la plus calme. William shakespear. C'est une invitation que nous adresse ce bon William à descendre en nous, dans nos valeurs intérieures pour trouver le calme et la paix. Nous vivons dans un monde agité où tout va vite et nous perdons souvent notre calme intérieur. Nous vivons trop souvent à la surface de nous  même et le moindre petit vent contraire nous déboussole et nous fait perdre le nord. Le confinement nous donne le temps de descendre en nous, de nous retoruver face à nous-même sans peur parce qu'en dedans même s'il y a des blessures, il y a de la beauté et de la grandeur. Dieu dit: Je vous ai fait à mon image et ressemblance. Et plus tard il ajoute: J'ai mis ma loi et mon amour au fond de votre coeur. Il ne dit pas, je l'ai écrit sur votre front, mais au fond de votre coeur. C'est en dedans que nous devons aller la trouver.

C'est dans le calme au fond du coeur que nous trouverons la paix intérieure et au lieu de vivre accablé par le poids des péchés sous le regard d'un Dieu qui surveille pour nous punir, nous apprendrons à découvrir notre merveille intérieure et notre vie deviendra un dialogue et une marche avec Jésus christ dans l'Esprit Saint nous laissant regarder par l'Amour qui libère et fait vivre. Avance en eau profonde nous dit Jésus, ne reste pas sur le bord du rivage, ne reste pas à la surface de toi-même pour entrer dsns une nouvelle connaissance de toi-même, celle de la présence de Dieu au plus profond de ta vie. "Si on prenait le temps d'écouter, de regarder et d'aimer, renaitrait l'homme nouveau" dit la chanson. Aujourd'hui donnons-nous des temps de silence intérieur pour trouver le sens même et profond de ce que nous sommes. Découvrons que nous sommes des MERVEILLES.  

 

jeudi, 09 juillet 2020 13:26

"Choisir la charité"

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J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'éditorial de la revue des Chevaliers de Colomb qui parle de l'option fondamentale du fondateur pour la charité. Devant l'épidémie d'actes racistes dans la société actuellement, ce texte nous rappelle des valeurs fondamentales prônées par l'Abbé McGivney, valeurs fodamentales de base pour toute vie en société. L'article fait référence à l'objectif d'une publication des chevaliers: L'Élévation morale et sociale de nos membres.  Relever le niveau humain et spiriuel du milieu, dirait une communauté religieuse bien connue. Une rencontre fut tenue entre différents responsables d'Églises et les chevaliers pour s'entendre sur une voie commune contre le racisme. C'est intéressant de voir qu'on se rassemble au niveau de la vie et des personnes, c'est le message de l'Évangile qui passe. Il nous faut remplacer les jugements, les divisions, la haine et la violence par l'accueil, le respect de l'autre dans ses différences, le pardon et la justice.  "Nous avons plus que jamais besoin de témoignage de charité, d'unité et fraternité. Paul V1 disait: Les jeunes ne suivent plus les maitres, mais les témoins. Le monde n'a pas besoin de haut-parleurs qui laissent passer des doctrines, mais il a un urgent besoin de témoins. "Si nous voulons bâtir la civilisation de l'amour, nous devons choisir le chemin de la charité."  Nous avons là un défi présenté aux chevaliers: être témoins de la charité du Christ sur le terrain.  La chevalerie est une école qui nous aide à vivre le message de l'Évangile au quotidien. Nous ne sommes pas un club social, mais une école où nous apprenons ensemble à vivre un témoignage "de communioon fraternelle qui devienne attrayant et lumineux. (C. Anderson). Que tous puissent admirer comment vous prenez soin les uns des autres, comment vous vous encourager mutuellement et comment vous vous accompagnez. Pape François." Ce défi ne s'adresse pas seulement aux Chevaliers mais à nous tous et toutes qui nous disons chrétiens. Choisir la charité au lieu du jugement.    

  

 

mercredi, 08 juillet 2020 16:54

Il y a 80 ans.

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En avril 1940, le gouvernement du Québec votait le droit de vote pour les femmes au Québec. Je suis allé relire cette histoire de la lutte des femmes chez nous, C'est assez pénible pour ne pas dire scandaleux. Nos grands hommes politiques et religieux on tenus des propos assez peu dignes de gens qui se prétendaient catholiques. Même nos évêques n'ont pas échappé à ces style scandaleux. Je n'écrirai pas de citations par respect pour ma mère qui était une femme à ce que je sache. Est-ce que la mentalité s'est améliorée, j'en doute.  Je lisais que l'Archevêque de Libreville au Gabon vient de se lever contre la levée de la loi condamnant l'homoséxualité. Ses propos sont assez gênants.  Nous interdisons l'accès au sacerdoce pour un homme qui se révélerait homo avant l'ordination, est-ce mieux? Est-ce que le Seigneur réserve son appel selon le sexe ou l'orientation sexuelle? Je ne veux pas partir de polémique, mais simplement dire mon indignation et inviter à la réflexion. Je crois que nous avons encore un long chemin à parcourir.

 

mercredi, 08 juillet 2020 14:39

A méditer.

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Le sage Lao Tseu disait: Si tu as tendance à être anxieux, c'est parce que tu vis dans le futur. Si tu as tendance à être dépressif, c'est que tu vis dans le passé. Si tu as tendance à être en paix, c'est parce que tu vis le moment présent. Voila une clé importante pour nous qui vivons agités et toujours tendu vers l'avenir. Le meilleur moyen de bâtir l'avenir est de bien vivre le moment présent. La peur de l'avenir, la nostalgie du passé nous empêchent de bien vivre l'aujourd'hui de Dieu. Le moment le plus important de ma journée est le moment présent où devant mon ordinateur je m'entretiens avec vous. Le meilleur moyen d'assurer l'avenir de notre Église et des vocations est de bien vivre le moment d'aujourd'hui, de bien répondre aux besoins spirituels des chrétiens aujourd'hui.  le temps de confinement nous a appris cette sagesse. Est-ce que j'ai vécu ce temps dans l'attente que les églises ouvrent pour avoir ma messe ou si je l'ai vécu comme un temps riche de découverte spirituelle, de redécouverte de la prière comme moment de communion et non seulement de paroles, comme un moment pour redécouvrir mes valeurs intérieures? Nous avons peur de l'avenir parce que nous ne retrouverons pas ce que nous avons vécu, nous regrettons le passé parce que ce n'est plus pareil et nous oublions de voir les beautés, les richesses de ce qui se vit aujourd'hui. Nous devons retrouver et admirer la vie chrétienne en 2020 et non plus en 1950. VIVONS BIEN LE MOMENT PRÉSENT ET NOUS SERONS HEUREUX. C'est comme cela que la vie est belle.    

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