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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

samedi, 23 mai 2020 13:51

UN PIÈGE?

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J'avais un jour donné à un ami un cadeau  qu'il aimait. Au lieu de s'en servir, il le remisa en me disant: Je vais faire un sacrifice. Pourquoi faire un sacrifice. Qu'est-ce que cela changeait dans nos vies? J'ai longtemps été devant des questions. Nous avons vécu beaucoup avec cette notion de sacrifice surtout durant le carême et même le temps de l'Avent. C'était un façon de rendre Dieu de bonne humeur avec nous, de le mettre de notre côté. Je le vivais comme cela. Le vendredi saint prenait une place importante dans notre vie, plus que Pâques. Je n'avais pas cette notion que SACRIFICE signifie surtout FAIRE DU SACRÉ de sa vie.  Cette  vie à connu de grands saints, ne l'oublions pas, mais ce n'est pas la voie de tous.

Un théologien écrivait un jour: le signe de ralliement des chrétiens n'est pas un Jésus crucifié et ensanglanté, mais un Christ glorieux, ressuscité. Et Paulo coelho:  Beaucoup de chrétiens cherchent le chemin du sacrifice affirmant que nous devons souffrir dans ce monde pour connaitre le bonheur dans le prochain. Mais si ce monde est une bénédiction de Dieu, pourquoi ne pas savoir profiter au maximum des joies que me donne la vie? Nous sommes habitués à une image du Christ sur la croix, mais nous oublions que sa passion n'a duré que trois jours; le reste du temps, il l'a passé à voyager, rencontrer les gens, manger, boire et porter soon message de tolérance. Sa passion n'a duré que le vendredi saint et il est ressuscité depuis 2000 ans. À Cana quand le vin a manqué, il changea l'eau en vin nouvveau. Nous devrions développer une attitdue d'action de grâce. Tout nous est donné. Nous avons peut être réduit le Seigneur à nos dimensions humaines en voyant quelqu'un qui punit et récompense.

Jésus ne veut pas de sacrifice, mais de l'amour et de l'action de grâce. Ce qui compte pour le Seigneur n'est pas d'abord ce que nous  faisons, mais ce que nous sommes, ses amis à qui il a tout révélé. Le temps de confinement actuel nous fait prendre conscience davantage de notre "mission" d'être des gens d'action de grâce. Autour de nous  des frères et des soeurs en humanité. s'occupent de notre santé, prennent soin des plus vunérables; ce sont des témoins de l'amour du Père. Ils vivent l'Eucharistie du Chirst sur le terrain dans l'attente de la célébrer en communauté, et nous invitent sans le savoir à être des chr.tiens et chrétiennes d'action de grâce. "Rendons grâce au Seigneur, car il est bon, éternel est son amour."

 

 

vendredi, 22 mai 2020 13:19

Un soir de pluie.

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Je me balladais un soir lentement quand soudain un orage me tomba dessus sans crier gare. Je me dis heureusement que j'ai mon parapluie. Mais ce parapluie était dans ma voiture et celle-ci était   à près d'un kilomètre de moi.  Face au virus je me suis posé la question: Est-ce que notre parapluie était dans la voiture à distance et que le virus nous est sauté dessus sans crier gare? C'est souvent comme cela dans la vie, nous oublions nos outils de protection dans la voiture et devant la tempête, il nous faut improviser.  La covid-19 est là comme un danger permanent, maintenant que nous l'avons expérimenté gardons nos outils de protection à portée de main.

C'est souvent comme cela aussi dans notre vie spirituelle. Nous nous tournons vers des moyens extérieurs alors que nous avons tout en nous pour affronter l'ennemi.  Nous sommes habitués à nous faire des carapaces, à porter des masques pour éviter d'être attaqué. Mais notre force est à l'intérieur de nous. "J'inscrirai ma loi au fond de leur coeur" dit le Seigneur par le prophète. La présence divine est au fond de nous. Notre prière est d'entrer en communion avec cette force  pour en vivre. Le temps de confinement actuel est un test à notre foi et à notre capacité de rejoindre nos outils intérieurs que le Seigneur y a déposés pour nous. Ma prière ce matin est que le Seigneur me fasse décoouvrir cette force intérieure qui m'abite et qui me fait grandir sur le chemin de l'amour et de la  foi.

 

jeudi, 21 mai 2020 14:13

Jésus: Un témoin.

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Jésus est un témoin, un témoin est un contestataire et un contestataire est un témoin. Contestataire vient du latin CUM et TESTIS, être témoin. Jésus est venu redresser le monde et le réajuster sur le projet du Père. Il est venu comme témoin de l'amour du Père et contester la façon dont les êtres humains avaient vécu ce même projet. Il est devenu trrop dérangeant et on a voulu le faire taire. Jésus a prêché beaucoup par sa façon d'être et d'agir.

En voyageant en Galilée, Jésus s'est rendu compte que la loi du sabbat brimait la vie des gens et était injuste. Alors il s'est permis de donner une lecon en gurérissant des malades le jour du sabbat, Lc 13, 10-17; 14, 1-6.  Il est permis de faire du bien même le jour du sabbat. La loi est au service de la vie et des personnes et non une entrave à la vie. Jésus a contesté la loi au nom des valeurs de la vie et des personnes.

Des gens posent une question à Jésus: Est-il permis à l'homme de renvoyer sa femme? Mth 19, 1.... Autrement dit: Est-ce que la femme est la propriété de l'homme? Jésus répond: Quand Dieu a créé l'être humain, il les fit homme et femme, deux êtres humains égaux. Ce que Dieu a unit que l'homme ne le sépare pas. Jésus vient de rappeler que l'être humain est fait de deux personnes égales et que le rôle de l'un est complémentaire à l'autre. Il n'y a pas de propriétaire.  Dans notre sociéét actuelle, les femmes ont encore à lutter pour jouer le rôle qui leur appartient. Nous disons souvent qu'il faut faire de la place aux femmes et même dans notre Église j'entend souvent faire de la place aux femmes et aux enfants. Il ne s'agit pas de faire de la place, il s'agit de leur donner leur place. Jésus est venu contester cette vision du monde et réajuster sur le plan de Deu.

Jésus voit aussi la distinction entre les bons et les mauvais,  les juifs et non juifs, Il va donner la parabole des invités à la noce Mth. 22, 1-14.  Dans le plan de Dieu, il n'y a que des gens en marche, en croissance quifont des erreurs de décision mais ont à se reprendre.  Quand je suis arrivé vixcaire, il y a plus de cinquante ans, nous avions aussi cette distinction, les bons étaient les gens qui payaient leur dîme, étaient mariés à l'Église, venaient à la messe, et mon curé m'avait dit que les autres s'arrangent. Jésus est venu contester cette façon de classer les gens et s'est fait des ennemis.   L'être humain a mis l'accent sur l'humain et a oublié qu'il était aussi divin. 

L'Évangile est révélateur de cet esprit de Jésus Christ qui ne condamne jamais les personnes mais conteste les systèmes et témoigne de la liberté, de la valeur des personnes sur les lois ou les traditions. Il s'attaque à la société patriarchale du temps. Qu'est-ce qu'il dirait aujourd'hui? Le temps de confinement que nous vivons devrait nous permettre un temps de méditaiton profonde sur le message de Jésus pour notre temps. Nous devons être capables de nous laisser déranger, questionner par le monde autour de nous. Le monde comme l'Église n'ont pas besoin de "chiâleux" mais de contestataires. André Gide écrivait: "Le monde sera sauvé -s'il peut l'être- que par des insoumis." Certains auteurs appellent Jésus "l'insoumis." Jésus a dérangé le monde de son temps de sorte qu'ils ont voulu le faire taire,  aujourd'hui? Nous devons lire l'Évangile sous l'angle symbolique et non logique. Jésus parle aux gens de son temps pour leur enseigner une façon de vivre en enfant de Dieu. il nous dit la même chose aujourd'hui. Bonne journée.  

 

mercredi, 20 mai 2020 13:24

Une visite qui ma fait réfléchir.

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Ce matin, saint Paul est entré chez moi et m'a dit: Celui que tu vénères sans le connaitre ou que tu connais mal, je suis venu te le révéler. Act 17, 23. Alors je me suis dit: Qui est vraiment Jésus Christ? J'ai consulté mon livre de chevet pour me renseigner.

Au point de départ, il me dit qu'il est Fils de Dieu  Mth. 3, 17. C'est à dire qu'il est Dieu et rempli de l'Esprit divin. A travers cela il vient me dire que moi aussi je suis un enfant de Dieu, rempli de  l'Esprit Saint. Jésus est aussi celui qui vient nous révéler à nous même  et nous inviter à vivre comme tel. Nous sommes aussi remplis de l'Esprit divin.

Jésus s'amuse à nourrir une foule qui a faim, Mc 6, 34. Il leur donne la nourriture du coeur, de l'intelligence et du corps. Jésus est donc attentif aux besoins des gens. Mais ce qui nous dérange, c'est qu'il dira aux apôtres: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Dans notre prière aux repas nous disons au Seigneur: Donne du pain  à ceux qui n'en n'ont pas. Mais Jésus nous dit de nourrir nous-même le peuple. En ce temps de confinement nous sommes invités  à donner la nourriture spirituelle aux chrétiens d'ici ou à nous nourrir mutuellement. Depuis des années nous répétons que nous avons sacramentalisé et non évangélisé les gens. Comme nous n'avons pas de sacrements à célébrer, profitons ensemble ne communauté de ce temps pour évangéliser. Nous avns des exemples à chaque jour où Jésus à travers les siens vient nourrir ceux qui ont faim.

Jésus rencontre une femme accusée d'adultère et là il plante le clou. Jn 8, 1. Je ne t'accuse pas, va et  ne manque plus ta cible pour être heureuse. Il nous apprend à écouter, comprendre, aider, accompagner et surtout à ne pas juger. Voila une des attitudes fondamentales du chrétien.

Notre Jésus est toujours en chemin et il rencontre un lépreux: Mth 8, 1. Il rencontre un homme mis à l'écart des communautés, quelqu'un que nous n'aimons pas  et Jésus lui redonne sa dignité et le remet à sa place dans la vie de la communauté. Une façon de nous dire: Si vous êtes mes disicples, parmi vous, il n'y a pas d'exclus, il n'y a que des gens différents, parfois blessés par la vie et qui ont besoin de vous pour cheminer. Hier quelqu'un me disait tout le travail qu'il faisait auprès des gens seuls, malades ou pauvres à tous les points de vue. Voila Jésus à l'oeuvre encore aujourd'hui à travers les siens.

Jésus n'en finit plus de nous dire qui Il est. Il rencontre un aveugle, Lc 18, 36. il prend le temps de l'accueillir et de lui redonner la vue. Il éclaire sa lanterne, l'homme est triste et découragé; il lui redonne l'espoir et le remet sur la route. 

Et surtout Jésus nous annonce la grandeur de son coeur dans l'accueil du fils qui revient à la maison, Lc 15, 11. C'est la fête, la joie des retrouvailles  et du même coup, il nous dit comment agir lorsque quelqu'un revient à l'église pour demander un service. IL nous dit de "faire la fête" et non de l'accueillir avec des lois et des obligations. Ce Jésus est dérangeant.

Et termine son histoire en nous disant: "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés." Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même."  Une façon de nous dire que si nous sommes ses disciples, nous allons agir de cette façon.

Notre teps de confinement nous permettra si nous le voulons de mieux connaitre le Jésus auquel nous croyons et si nous le connaissons mieux, ce sera plus facile de le révéler. Les églises sont fermées, OUVRONS LA PAROLE DE DIEU et prenons le temps de mieux connaitre celui qui nous a manifesté un mour inconditionnel. Nous continuerons demain. Bonne journée.

mardi, 19 mai 2020 14:16

Tu es précieux.

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J'ai un ami très précieux dans ma vie. Un ami et un confident à qui je peux tout raconter sans me faire chiâler ou décourager. Cet ami occupe une grande place dans ma vie. Son nom n'est pas dans mon agenda mais dans mon coeur. Des beaux moments de ma journée sont ceux que je prends avec lui dans la pirère ou la rencontre des autres. Je n'ai pas besoin de lui parler longtemps, il me comprend et je sens souvent la chaleur de son amour. Cet ami m'accompagne dans mes joies comme dans mes peines, il m'éclaire dans mes décisions, m'aide à me relever quand je tombe. Cet ami est le Christ ressuscité présent en moi par son Esprit d'amour et de sainteté. Cet Ami est d'une fidélité sans faille, je peux toujours compter sur Lui.  Chaque moment de communion avec lui me laisse graidit et plus confiant dans la vie et les personnes. Cet Ami est l'amour et la bonté même. J'ai du prix à ses yeux et l'amour, l'action de grâce nous unit. C'est un mystère qui m'habite depuis ma naissance et qui me fait vivre.

 

lundi, 18 mai 2020 11:23

Histoire de masque.

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Le texte de la Genèse nous dit que les premiers habitants de la terre se firent des masques pour se protéger dès qu'ils prirent conscience de leurs différences. Leurs différences étaient devenus une menace. Sur le mont de la transfiguration, Jésus enleva son masque pour se laisser découvrir dans toute sa plendeur de Fils de Dieu. On dira souvent à quelqu'un: Enlève ton masque. Aujourd'hui en ce temps de pandémie, on nous recommande fortement de porter un masque en public question de protection pour les autres et pour nous. Les psychologues essaient souvent de nous fair enlever notre masque.

Ce temps de confinement que nous vivons actuellement   nous permet d'enlever nos masques personnels pour découvrir qui nous sommes vraiment. On peut se demander aussi quel masque je me suis fabriqué pour me portéger. Je me souviens d'un curé où j'avais été iovité à manger, comme j'étais face à lui, j'aurais eu besoin non d'un masque mais d'un parapluie pour me protéger. Parfois on peut se demander qui est l'homme derrière le masque. Hier soir, à l'émission "Tout le Monde en Parle"  des personnes ont enlevé leur masque, le Dr Arruda et Gino nous ont montré l'homme derrière le masque.  Alors face à moi-même devant mon miroir je n'ai plus besoin de masque et c'est dans des temps difficiles comme celui-là que nous découvrons très souvent l'homme derrière le masque. Nous sommes des êtres faits pour aimer, accompagner, soutenir, aider et non juger. Ce masque du jugement doit être pour nous un ennemi à combattre. Et hier soir Gino Chouinard a laissé tomber une phrase qu'il faudrait retenir. Il a dit qu'il avait fait un commentaire négatif sur le fait que le Dr Arruda avait dansé dans uns vidéo en ce temps de pandémie. J'ai fait ce commentaire sans savoir l'autre côté de la réalité et j'ai appris qu'il y avait toujours deux côté à la médaille et je vais travailler à ce que cela ne se reproduise plus. C'est un bel exemple de quelqu'un qui peut enlever son masque pour voir la vérité.

Quand je vois quelqu'un avec un masque qui m'empêche de le reconnaitre, je me pose toujours la question: Qui est-il? Quand je vois quelqu'un avec un masque pour protéger ses blessures, ses peurs, ses angoisses, je ne me pose pas la même question, je juge et parfois je condamne. Pourquoi ne pas se demander qui est la personne derrière ce masque. C'est ma méditation de ce matin et l'objet de ma prière aujourd'hui. Seigneur apprends-moi à me découvrir derrière mes masques et à comprendre l'autres derrière les siens.

dimanche, 17 mai 2020 14:08

Gourmet ou gourmand.

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Ce matin, dimnche 17 mai, à cause du confinement, nous n'aurons pas de messe dominicale. Il faudra se contenter d'un moment de prière à la maison. Alors je me suis interrogé à savoir si j'étais un gourmet ou un gourmand de Dieu ou encore les deux à la fois.

Un gourmet est une prsonne qui donne du goût à la noourriture, qui recherhe une nourriture qui lui convient et ce n'est pas non plus la quantité mais la qualité qui le satisfait. Le gourmand a une bonne fourchette et la quantité de nourriture est importante souvent plus que la qualité. Ce matin, si je suis gourmet de Dieu, je vais essayé de vivre un moment de priêre à ma façon où je vais y déposer les épices et le goût qui me conviennent et nourrissent ma foi et ma prière. Et je saurai apprécier non d'abord la quantité mais la qualité de ma prière. Si je suis gourmand, je vais sans doute répéter des prières en quantité, prières composées ailleurs et qui ne répondent pas nécessairement à mon besoin. C'est la question devant laquelle je suis ce matin.

Mais je me suis dis, Je ne pourrais pas être les deux en même temps? Avoir le goût de prier beaucoup et bien. Avoir le goût de me bâtir un temps de prière qui me nourrisse spirituellement et être gourmand pour le vivre longtemps et souvent. Être gourmand ne serait-ce pas aussi découvrir que Dieu m'habite et demeurer en communion et en contemplation avec lui. Alors c ematin, dans ma maison seul ou avec les miens, je me permettrai de vivre un tmeps de communion profonde avec mn Seigneur. Un temps de communion qui durera longtemps.

samedi, 16 mai 2020 14:18

Une ou deux questions.

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On m'a posé une question: Qui est Dieu pour toi?   J'ai répondu par une autre question: Connais-tu le président des États Unis? coonais-tu le  président de la France? Bien oui, je les connais de nom comme tout le monde, mais je n'ai jamais diner avec eux. Alors je lui dis: Tu connais bien ton père, ou un professeur qui t'a marqué et fait avancé? Alors quelle est la différence de relation avec ces personnes? Ce n'est pas la mêmme chose, me dit-il. Je connais les uns par la télévision, connais de nom, mes parents ou mon professuer, c'est très différent.

Je lui dis C'est la même chose pour Dieu. Autrefois, je t'aurais  donner une réponse intellectuelle que j'avais apprise dans mon petit catéchisme, un énoné théorique. Cette réponse ressemblais à celle pour Trump ou Macron. Aujourd'hui, je peux donner une réponse plus proche de celle des discipes à Emmaüs, ou de celle de Thomas. Une réponse qui vient du coeur et fruit d'une expérience de vie. Dieu, pour moi, est une force divine qui m'habite, m'accompagne, me guide, c'est un compagnon de tous les jours. C'est une puissance divine en moi et avec laquelle j'essaie d'être en communion profonde chaque jour. J'ai appris à communier dans mon quotidien à cette présence réelle en moi, dans sa Parole, dans mes frères et soeurs que je côtoie. Dans ce temps de pandémie, il me manque cette présence  dans la communauté qui m'est absente et dans la présence sacramentelle de l'Eucharistie en communauté.

À partir de cette question, j'ai médité les conversations avec les gens au téléphone. Tous déplorent  de ne pas avoir de messes et de communion sacramentelle. Personne ne me parle du manque de la communauté. On déplore l'absence de rencontres humaines, les groupes de partage bilique manquent ces rencontres. Mais la communauté célébrante le dimanche semble absente de la vision ou de la préoccupation des chrétiens même les plus "pratiquants." Le vide se vit davantage au niveau de la célébrationd et de la communion eucharistique. Et ce qui m'apparait essentiel, LA COMMUNAUTÉ, ne semble pas une préoccupation. L'avenir de l'Église tient à un fil: La pratique sacramentelle. J'entendais notre Évêque, Mgr Proulx,  affirmer que dans les regroupement des fabriques en cours, si on ne met pas l'accent sur les communautés, nous n'irons pas loin.   Le confinement nous fait voir cette absence dramatique de communauté.

Si on peut se demander qui est Dieu pour nous? On peut aussi se demander: c'est qui l'Église  pour nous? Après la pandémie, si on reprend la vie comme avant avec seul souci les célébrations, il nous faudra peut être pensér aux pré-arrangements funéraires de l'Église. Je caricature sans doute mais pour pousser la réfelxion. 

vendredi, 15 mai 2020 14:37

Une fable.

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Un jour, il y a quelques années, je me baladais en campagne et je vois près d'une clôture deux animaux qui discutaient ensemble. Curiex je m'approche pour écouter discrètement. C'était une vache et un porc. Ce dernier disait à la vache: Je suis jaloux de vous. Le fermier vous traite mieux que nous, vous mangez de de la bonne herbe, vous êtes bien traitées et vous n'avez que de grands flancs sans viande, vous êtes maigres; alors que nous, les cochons, avons de la belle viande, nos côtes sont bien remplies, on fait de bons cretons, de la tête formagée et nous sommes nourris avec de la boète, nous vivons souvent dans la vase, on est sale, nous ne sommes pas bien traités comme vous. La vache l'écoutait attentivement avec un petit sourire au coin des lèvres, et lui dit: C'est peut être vrai ce que tu dis, suelement nous, ce que nou s avons à donner, nous le donnons de notre vivant, nous n'attendons pas d'être morts pour le donner. Je suis reparti en méditant.

Donner de notre vivant. Ça m'a rappelé cette dame qui m'avait dit: Ce que j'ai à donner, je le donne aujourd'hui d'une main vivante et chaude au lieu d'attendre de le donner d'une main raidie et froide dans mon cerceuil.  Donner de mon vivant. Le temps que nous vivons actuellement nous révèle la générosité exemplaire des québécois, ils et elles donnent de leur vivant et même parfois au risque de leur santé et de leur vie. C'est la question que je veux laisser ce amtin à notre méditation quotidienne: Est-ce que je donne de mon vivant? Qu'est-ce que je donne de mon vivant?

jeudi, 14 mai 2020 14:33

Une journée de prière.

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"Aimez-vous  les uns les autres comme je vous ai aimés." Voila la première prière du chrétien. Notre Pasteur François nous demande aujourd'hui une journée de prière pour se débarasser du virus. Excellente idée d'ailleurs nous avons commencé depuis longtemps. Ce matin, je voudrais méditer un tantinet sur la prière.

J'ai vu un jour, deux personnes âgées dans leur maison, le vieux fumait sa pipe et la vieille tricottait; ils ne parlaient pas mais se regardaient de temps en temps. je sentais passer entre eux une commnication silencieuse. C'était un beau moment de prière. J'ai toujours rêvé de vivre ces temps de prière, un temps de communion et non de communication. Le Jour de Pâque au matin, j'ai tenté une expérience en célébrant la messe sur le coin de ma table de cuisine. J'ai célébré à ma façon, comme  j'avais le goût de vivre. Les liturges et les canonistes m'auraient surement vilipendé. J'avais l'impression d'être en communion avec Jésus Christ autour de la table avec ses disciples. Cependant j'ai goûté une moment très riche, une expérience de communion que je porte encore et que je répèterai.

Les moments de communion vécus par mes deux vieillards étaient préparés depuis plusieurs années par une vie de partage et de travail. La prière de communion doit aussi  être préparée par une vie de communion sous différentes formes. La prière est d'abord un moment de communion profonde avec le divin qui nous habite. Nous avons besoin de mots, de textes de prière souvent pour nous préparer à cette rencontre.

En ce temps de pandémie, ma première prière aujourd'hui sera de contempler Marie au pied de la croix. Elle inspirera ma rencontre avec le Seigneur. Marie est debout devant la réalité qu'elle accueille avec la force de son amour. Marie vient inspirer ma vie. Devant le danger, nous devons être debout et faire face à la réalité.  Le chrétien est d'abord un être debout et en marche. Le divin est en moi et règle les questions avec moi et pas à ma place. Marie doit être pour nous une inspiration dans notre prière. Elle est la femme de l'audace et du courage devant l'adversité. Alors ce matin, je dis à Marie: Donne-moi à ton exemple le courage de vivre et de lutter avec persévérance contre le découragment, la faiblesse et le risque de céder à la peur.

Ma deuxième prière,  ce matin, sera de reprendre le texte de Mathieu: Donne au monde, Seigneur, la force de donner à manger à ceux et celles qui ont faim, à boire à ceux et celles qui ont soif, de visiter et soigner les personnes malades,  de soulager dans leur solitude les personnes seules et qui se sentent peut être abandonnées. Donne la lumière à ceux qui prennent les décisions, donne assez d'amour aux personnes soignantes pour apaiser le stress des personnes malades ... Ainsi de suite. 

Je dirai aussi, donne, Seigneur, à mon Église la lumière et la force de faire découvrir ta présence d'amour au coeur du monde. L'important n'est pas la façon de prier mais la communion avec les autres et le divin en moi. Ce que nous vivons présentement met en évidence la faiblesse de ce que nous avons bâtit depuis des années.  Les systèmes sont toujours en retard sur la vie et les besoins humains. Cette pandémie va peut être nous réveiller, notre prière doit aussi éclairer ces systèmes  pour devenir des services aux personnes. Ce matin, Seigneur, je veux simplement te demander d'éclairer ma lanterne pour comprendre le message que tu veux nous dire dans cet événement pour que demain nous soyons sur la route les messagers dont tu as besoin. Amen.

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