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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

jeudi, 13 août 2020 13:51

Le compost.

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Un aumônier de prison raconte cette histoire. Lors d'une visite, un prisonnier lui dit: "Ma vie, c'est de la merde!" L'aumônier lui dit: "Les cultivateurs font pousser de bons légumes et fruits avec de la merde. Le jeune découvrit ses valerus, se prit en main et fit lever de bons légumes dans sa vie. C'est l'histoire du compost qui développe un engrais très bon avec des déchets. Cela nous rappelle l'Évangile où Jésus fait naitre de bonnes actions à partir de l'expérience de nos échecs. Si nous apprenions à voir nos échecs ou difficultés comme des actes de croissance nous changerions facilement notre façon de voir. Jésus dans l'Évangile voit toujours ce qui est bon à fraire grandir au lieu de taper sur ce qui est moins bon. Nous ne sommes pas d'abord des pécheurs à punir mais des êtres en croissance à accompagner.

Le ccompost est le résultat fermenté de nos déchets et devient le meilleur engrais pour la culture. Il est naturel. Nous apprenons à nous servir de ces déchets pour produire de bons légumes ou fruits. Pourquoi n'en serait-il pas ainsi dans notre vie. Nos difficultés, nos erreurs, nos péchés sont matière à croissance au lieu de nous déprimer.  Aujourd'hui bien des gens me disent douter, ne plus croire à Dieu, ou ne plus savoir ce qui est vrai ou faux. J'accueille ces questionnements comme une piste de lancement vers un meilleur. Les quesitonnements nous permettent d'approfondir notre foi et d'améliorer notre vie chrétienne. Il ne faut jamais rejeter ces questionnements, c'est un bon compost. Pour rester fidèle à notre foi et à notre Église, il nous a fallu composter bien des choses apprises, bien des déchets, bien des peurs et des blessures pour garder vivante l'aventure de notre vie de témoin de Jésus Christ. La nature est une école de vie et de vie de foi extraordinaire que nous n'exploitons pas assez. Amis chrétiens et chrétiennes faisons du compost avec nos péchés et nos difficultés, ils peuvent devenir un engrais fertile pour nos vies de chrétien. Si nous avions développer cette dimension importante de notre vie, ily aurait peut être moins de pécheurs et de rpisonniers. Bonne journée.    

 

mercredi, 12 août 2020 14:42

Un regard.

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Nos vivons dans une société où l'être humain est davantage un objet qu'un sujet. Tout est vu en fonction du rendement, de l'efficacité. L'être humain est jugé en fonction de son rendement. L'école prépare des personnes capables d'être efficace et rentable pour la société.  L'homme est bien vu s'il est rentable. Je fais le rêve d'une société basée sur la personne où le critère est la qualité de la vie et des rencontres. Les biens matériels sont au service de la vie et non un but. Tout est prévu en fonction des rencontres entre les personnes, la qualité de la vie et les biens deviennent au service de la vie. C'est un rêve surement irréalisable.

Le temps de pandémie a appauvri nos églises par manque de revenus; des églises n'ouvriront sans doute pa dans l'après pandémie. L'important est la quealité de nos communautés chrétiennes qui assurent la qualité des rencontres. Cependant, nous disons souvent: avec leur voiture, ils peuvent venir à la messe dans la paroisse voisine, ils viennent chercher leur épicerie, donc ... ou encore, il n'y a que quelques personnes à l'église, fermons et ils viendront chez nous. Si nous nou sécoutonsparler, ne sommes-nous pas un peu comme la société au niveau de l'efficacité et non des personnes, au niveau des services et non de la vie. Les églises sont devenues des lieux de services religieux et non de rencontres et de vie. Nous sommes tombés dans le piège de la société. Hier les curés me disaient chea nous la foi est bonne car j'ai de bonnes quêtes le dimanche.  Nous pouvons l'entendre comme une boutade, mais elle révèle une mentalité, une façon de voir l'Église.  Le manque d'argent va nous aider à retrouver la communauté, à mettre l'accent sur la communion et les rencontres et moins sur les pratiques. Nous avons là un chemin où l'Esprit du Seigneur nous envoie et qu'il ne faudrait pas manquer. Il ne s'agit pas d'assister à la fin d'une façon de faire, mais de faire naitre une nouvelle façon de vivre en Église. Continuons de réfléchir.

 

mardi, 11 août 2020 13:37

Délinquance vs délinquant.

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Notre société actuelle a son lot de délinquants,  de jeunes et pafois de moins jeunes qui se posent comme délinquants.. Dans ce mouvement nous avons à regarder deux apsect: la délinquance et le délinqnuant.  La sociét s'occupe de la délinquance. Elle a mis en place un système de police et de justice pour punir les actes de délinquance. La délinquance est un comportement mal ajusté et souvent néfaste au bon ordre de la vie en soiété. la délinquance fait face à justice.

Derrière la délinquasnce, il y a un délinquant qui est une personne humaine en croissance. Dans cette période de  construction de son être, il a des comportements  parfois le conduisent à la délinquance. Il reste toujours un être humain en état de croissance. Il devrait faire face à l'école et je dirais à l'Église dont la mission est d'aider la personne à devenir pleinement humaine. Le délinquant devrai têtre la préoccupation constante de l'Église pour l'accompagner dans la construction de son être d'enfant de Dieu. "Là où nous voyons une faute à punir, Dieu voit une plaie à guérir." La télé nous apporte presque chaque jour les faiblesses du système tant judiciaire que de santé. Des gens se lèvent pour réclamer plus de soin pour les maladies mentales. C'est là un champ d'action de premières lignes  pour nos Églises: Travailler à rendre le milieu plus humain et donc plus chrétien.

Ne sommes-nous pas trop structurés sur le modèle de la société civile. La société veut repartir l'économie, le rendement, remettent les gens au boulôt. Nous, nous voulons ouvrir nos églises pour se remettre au boulôt de la liturgie.  Je ne peux m'empêcher ce matin de penser à toutes ces personnes qui se lèvent pour la défense des malades, des pettis, des pauvres, des jeunes en constructions de leur être. Je trouve que comme prêtre et comme Église nous sommes silencieux.  L'Église du terrain est là sur la ligne de front au service des personnes et de la vie; je l'ai déjà écrit et j'y reviens parce que comme Albert Jacquard, ce n«'est qu'un rêve.  Bonne journée.

 

lundi, 10 août 2020 13:38

Une rencontre.

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Jésus rencontre la Cananéenne dans l'Évangile, Mth 14,22. Cet Évangile me conduit à une réflexion sur ma vie chrétienne et de pasteur. La femme dit à Jésus: Les petits chiens peuvent manger les miettes qui tombent de la table du maitre. Je me suis retourné pour méditer mes années comme curé de paroisse. Est-ce que les chrétiens n'ont été que de petits chiens qui ont mangé les miettes que je leur donnais. Autrement dit: est-ce que les chrétiens ont été des membres à part entières en Églises ou des serviteurs? Nous utilisons un vocabulaire qui me questionne beaucoup. Nous parlons de leadership partagé, ou de délégué des choses aux laïcs parce que nous manquons de prêtres. Nous partageons une responsabiltié parce que nous manquons de prêtres, donc le jour où il y aura un prêtre, les chrétiens devront retourner à la maison. Ceci ne m'apparait pas très stimulant pour l'engagement des chrétiens. Comme prêtre, c'est la vision que l'on m'a donnée. C'est une vision où le chrétien m'apparait plsu un objet qu'un sujet. C'est l'image de notre société. J'ai comme l'impression que Vatican 11 a de la misère  à faire sa place aujourd'hui encore. Nous n'entendons pas parler souvent du sacerdoce du baptême. Je ne voudrais pas chiâler, mais je suis questionné beaucoup aujourd'hui. Vous ne serez certes pas d'accord mais je suis convaincu que depuis Vatican 11 nous essayons de sauver un système pltôt que de faire vivre une Église. Revenons à notre Cananéenne et lassions-nous imprégner par cette rencontre afin qu'elle convertisse les nôtres. Bone journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 09 août 2020 13:50

Dieu passe.

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Il y eut un ouragan, Dieu n'était pas dans l'ouragan. IL y eut un tremblement de terre, Dieu n'était pas dans le tremblement de terre.  Il y eut un feu, Dieu n'était pas dans le feu. Il y eut une brise l`égère, Dieu était dans la brise légère.  Quand la divinité agit dans nos vies, Il le fait dans le silence et le calme. C'est à dire qu'il apaise nos ouragans intérieurs, nos feux qui consument pour un feu qui ne consume jamais. Dans notre monde et en nous parfois, il y a des ouragans. Ce matin encore des ouragans grondent en Syrie, même au Québec des tremblements de terres se font sentir dans des villes contre   l'oppression. Un brise légère semble vouloir se faire jour, j'entendais un député parler d'une étude sur l'exploitation sexuelle des mineures et mineurs; on veut contrer ce désastre de vies entières. Des chrétiens se lèvent pour faire passer l'amour et le respect des personnes. Espérons que cela se passe dans une brise légère qui donne des résultats et non des coups d'éclat sans lendemain. 

Élie se couvrit de son manteau et sortit à l'entrée de la caverne. Élie nous invite à revêtir le manteau de la foi, de l'amour, de l'audace pour sortir à la défense des petits, des pauvres, des mal aimés dans la société. Les femmes,  les hommes, le enfants de chez nous ont un immense besoin d'être aimés tels qu'ils sont, respectés dans ce qu'ils sont, soutenus dans leurs rêves. À travers ces personnes victimes ou celles qui luttent sur le terrain, Jé.sus nous tend la main comme il a fait à Pierre qui s'enfonçait près de la barque, pour nous inviter à ses côtés dans la lutte pour la justice et le respect des personnes. Prendrons-nous cette main? 

 

samedi, 08 août 2020 14:00

Devenir créatif.

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Le temps de confinement nous aura fait découvrir notre qualité foncière de créateur. On nous dit que nous sommes fait à l'image et ressemblance de Dieu. Et Dieu nous est présenté dans un premeir geste créateur dans la Genèse. Ne serions-nous pas nous aussi des êtres créatifs? Le temps de confinement nous a révélé des artistes de tout acabit se manifesté avec beaucoup de créativité ce qui a permis à l'art de survivre bellement à ce confinement. Le génie de l'être humain est un génie puissant qui peut s'adapter aux différentes situations de vie.

Pendant ce temps de confinement des personnes ont réalisé l'importance du silence, l'importance de prendre du temps pour soi, l'importance de la vie de famille; certains ont redécouvert les valeurs spirituelles profondes au coeur de l'être humain, d'autres auront découvert l'importance de l'être sur le faire. Les artistes à la télé nous font découvrir l'influence positive que le confinement à provoqué dans leur vie. Les individus ont découvert des richesses intérieures mises en veilleuses trop souvent par le travail, la réussite, le rendement ou la volonté de paraitre. Le confinement nous a fait passer du paraitre à l'être. Une médaille a toujours deux côtés et s'il y avait un côté négatif, nsu avons exploré aussi un côté positif.

Comme chrétien qu'avons-nous découvert? À quoi nous a conduit ce temps de confinement? J'avoue que je n'ai pas vu beaucoup de chose sur le sujet sauf notre désespérance de ne pas avoir de messe. Pour ma part, j'ai mieux compris l'importance du silence dans ma vie spirituelle. Ce temps de silence nous met en communion profonde avec le Dieu qui nous habite. Ce temps de silence et de non célébration m'a fait mieux réaliser le vide spirituel que les chrétiens vivent en grand nombre aujourd'hui. J'ai essayé de découvrir et faire découvrir qu'avant la communion sacramentelle, il y avait un état de communion indipensable pour une bonne communion au sacrement de l'Eucharistie. Je me suis créé des moments de silence-communion qui m'ont comblé. Je me suis créé des façons de célébrer l'Eucharistie qui m'ont remplie de la présence divine. Je me suis dit: si nos artistes sont assez créateurs pour inventer des moments de communicaiton pour survivre dans leur art, pourqui , moi, je ne pourrais pas dans ma vie spirituelle me créer des moments de célébrations et de prière qui me nourrissent.  Le confinement m'aura fait dépasser le rite pour attreindre un niveau de célébration qui puisse nourrir ma foi et mn engagement chrétien. 

C'est à cela que je voudrais vous inviter ce matin: être créateur ou créatrice dans votre vie de prière et de communion avec le Seigneur. Développer des formes de prièrs et de célébrations qui vous fassent sortir des ornières de la coutume et du répétitif pour à l'exemple du Dieu crésateur devenir créateur de vie et de bauté. Nous sommes invités à devenir créateur et créatrice de VIE.

 Une belle réflexion à lire: Natacha St-Pier: Chanter le foi. Laissons-nous évangéliser.

vendredi, 07 août 2020 14:20

Un leader. Mth 14, 22-28.

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Jésus fut un leader, nous dit Mathieu aujourd'hui. C'est qui ou quoi un leader au juste. Un leader est quelqu'un qui prend la tête et entraine à sa suite. C'est quelqu'un qui invite à se dépasser, à reconnaitre ses dons et charismes et à les mettre au service de la communauté.  Ce n'est pas quelqu'un qui décide, mais donne le goût de faire ensemble. C'est quequ'un de plus grand que nous et nous  à devenir plus grand avec lui. C'est quelqu'un qui par son exemple et son témoignage de vie donne le goût d'aller plus loin et de servir. C'est quelqu'un qui laisse derrière lui un groupe capable de cntinuer le travail commencer. Jésus a laissé derrière lui un groupe d'apôtres qui ont permis que l'Évangile et son message d'amour parviennent jusquà nous.

Je cois que notre société et nos Églises ont un urgent besoin de leaders. Ma conviction est que le prêtre dans une paroisse est un leader. Mais un leader n'est pas quelqu'un qui délègue des choses, mais un éveilleur de leaders. Un leader ne donne pas un moeceau de ce qu'il est quitte à le récupérer quand bon lui semble; il éveille les chrétiens à leurs leaderships et leur repsonsabiltié. comme Église. dans la société. Il en est ainsi des politiciens qui doivent être non des maitres mais des leaders, des éveilleurs.

Dans la situation vécue en Église aujourd'hui, nous avons un urgent besoin de leaders qui fassent naitre des communautés. Les communautés paroissiales, dimension juridique ou territoriale, vont disparaitre. Ce n'est pas un problème parce que l'Église est une communauté de chrétiens autour de Jésus Christ.  Le problème majeure que nous devons affronter est de faire naitre des communautés de disciples et de témoins.  La difficulté n'est pas de croire en de nouvelles façons de vivre en Église, mais c'est de laisser nos façons actuelles, nos sécurités et surtout notre pouvoir. 

La société est traversée par un fort courant encore embryonnaire de démocratie. Les  gens veulent avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent et sentent qu'ils sont écoutés et non seulement entendus. L'Église n'est pas une démocratie, ni une ploutocratie, ni une oligarchie; elle est autre, elle est communion de personne rassemblées par le Christ. Elle n'est pas modelée sur les formes des diverses sociétés, elle a un caractère unique. Dans l'Église , il n'y a pas de maitres qui commandent, il n'y a que des leaders qui entrainent sur les pas de Jésus Christ. C'est ainsi qu'aujourd'hui la tâche de pasteur avec beaucoup de parroisses devient très difficile.  Nous sommes invités, nous chrétiennes et chrétiens, à découvrir nos charismes déposés en nous par l'Esprit du Seigneur et à nous engager sur le route de l'évangélisation. Nous devons retrouver la mission du Christ au coeur de notre monde  et mettre nos charismes au service de cette mission. Notre premier mouvement sera de nous tourner vers la Parole de Dieu qui éclaire notre route et notre engagement chrétien. Le Seigneur nous invite à devenir comme lui leader de l'amour, de la foi, de la miséricorde dans notre monde. Nous sommes invités à prendre le leadership dans la nouvelle naissance de l'Église, le leadership du prophétisme à l'exemple du Christ. Nous sommes invités à prendre la spiritualité de Nazareth qui est spiritualité de la naissance,  du prophétisme et de l'Évangile. N'ayez pas peur, je suis là avec vous, nous dit Jésus.

jeudi, 06 août 2020 13:55

Sur la montagne.

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Dans l'Évangile, Jésus m'invite avec lui sur la montagne, Mth 17, 1-9. Jésus m'invite à un moment de silence intérieur pour faire l'expérience de sa présence en moi. Le temps de conmfinement est propice à ce temps de rencontre intérieur avec mon Seigneur.  Aller sur la montagne avec le Christ, c'est se donner ce temps de communion avec lui. Dans le silence nous pouvons laisser sortir de leur cachette nos joies, nos peines, nos espoirs et nos rêves et leur donner de l'espace. Nous pouvons aller sur le montagne dans la maison près de la table de cuisine, dans la nature comme dans une église il s'agit simplement quand nous le trouvons de le chrérir. C'est dans le silence que nous découvrons vraiment qui nous sommes. C'est dans le silence aussi que je découvre la mission du Christ pour moi aujourd'hui. Parfois le silence nous fait peur. Se trouver seul face avec soi-même n'est par toujours un repos. Là aussi nous devons conserver la persévérance.

Le texte de Mathieu nous dit: Une nuée lumineuse les couvrit de son ombre. J'ai aussi à découvrir ce qui vient faire  de l'ombre dans ma vie intérieure. Quels sont les nuages, les zones d'ombre qui m'empêchent de rencontrer vraiment le Seigneur. Ce peut être mon travail, mes préoccupations pécunières, des inquiétudes pour mes enfants, il me faut découvrir ces zones d'ombre pour les traverser sereinement. Jésus m'attend au pied de ma montagne  pour la mission. "Releve-toi et sois sans crainte" me dit Jésus, je suis avec toi. 

Le silence m'apprend la première qualité de la prière: l'écoute. Le foyer de toute prière est bien l'écoute.   Écrivait Making All Thing New Prier, c'est d'abord être tout oreille pour Dieu. Prier n'est pas d'abord dire des prières à Dieu, c'est écouter le Seigneur parler à notre coeur. Nous pourrons nous convertir à l'Évangile et à la pratique de la vie chrétienne que dans la mesure où nous écouterons ce que le Seigneur vient me dire aujourd'hui. Dans notre contexte de société le Seigneur me parle à travers les événements et les personnes. Actuellement nous recommençons les activités dans nos églises et des questions surgissent: Quelles églises nous allons ouvrir d'abord? Nous trouvons le gouvernement trop restrictif sur l'ouverture des églises: Il ouvre les bars mais pas les églises. Cela nous conduit à une question fondamentale: Qu'est-ce qui est le plus important pour nous? Ouvrir des bâtisses de pierres ou bien ouvrir les coeurs à la vie avec Dieu  et amener des témoins sur le terrain? Partir à la défense des personnes âgées qui manquent de soin et de senfants qui meurrent martyrs? Où est-ce que je mets mes priorités? L'un n'exclut pas l'autre évidemment, mais ..... Jésus m'invite avec Lui sur la montagne pour découvrir mes priorités. Bonne journée.

 

mercredi, 05 août 2020 14:20

Des vagues sont passées.

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La vague de la Covid-19 a déferlé sur le Québec laissant une trainée de décès. Mais cette vague a fait surgir la situation précaire de nos maisons de santé et leur incapacité à répondre aux besoins des personnes âgées.  Des personnes se sont levées pour dénoncer ce vécu pas très dignes des vieillards en soins prolongés.

Une autre vague est passée, celle des dénonciaitons de violence faite aux femmes les blessant dans leur dignité et leur être d'être humain. Cette vague  fait ressortir la faiblesse de notre système de justice mal préparé pour rendre jsutice à ces personnes.

Une autre vague souffle sur le Québec, celle d'enfants disparus, maltraités et subissent la mort trop souvent. Cette vague a fait ressortir notre incapacité comme société de protéger ces êtres les plus faibles et  de prévenir ces actes criminels en même temps d'accompagner  les auteurs  pour éviter d'autres désastres dans l'avenir.

Toutes ces vagues ont fait ressortir le vide spirituel dont souffre notre société, la soif de sens et de valeurs,  et en même temps notre incapacité de combler ce vide. Nous avons attendu silencieusement l'ouverture des portes de nos temples en rouspétant contre le gouvernement qui ne répndait pas à nos désirs. 

C'est dans l'adversité et devant l'inconnu que l'on découvre de "quel bois chacun et chacune se chauffent." Comme chrétien, comme prêtre aujourd'hui je suis questionné par ma façon de répondre à la mission du Christ: "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Pourtant l'Église du terrain s'est levée pour dénoncer ces situations: infirmères, médecins, préposés, parents,   

Toi, mon églises aux chaises vides, ton Dieu aurait-il disparu? Ta religion a pris des rides, Dieu est parti vivre dans la rue.  Je parodie un peu ce chant:

J'ai toruvé ton visage dans le regard triste du vieillard qui meurt assoifé d'amour, j'ai trouvé ton visage dans les yeux terrifiés de l'enfant qui voit le couteau de lever pour le frapper. J'ai toruvé ton visage dans le regard de l'adulte affamé de liberté, de sens à sa vie, et désespéré. Mon Dieu, tu es parti vivre à la rue.

Inspiré du chant de Jean=Claude Gianadda. 

 

mardi, 04 août 2020 19:10

Une vocation.

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"L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer." Ce sont les mots d'une catéchèse pour la fête du Saint curé d'Ars. Prier et aimer sont des actes de communion. L'être humain est d'abord un être de communion, communion avec son Dieu et avec les autres humains. Prier, c'est entrer en communion avec Dieu et les autres. Prier n'est pas d'abord des mots, mais une atitude de communion profonde. Prier est un acte d'amour envers Dieu. Prier n'est pas simplement dire des formules de prière,  ces formules sont parfois nécessiares pour nous mettre en situation de prière. Notre grande vocation de disicple du Christ est d'être un être de communion dans l'amour et la prière. Le curé d'Ars est un exem^ple qui doit inspirer notre vie.  Il fut un être rempli d'amour du Seigneur et de ses frères et soeurs, il fut un être de communion. Que Saint Jean-Marie Vianney nous accompagne afin que nous vivons pleinement notre vocation d'aimer.

 

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