"Je ne suis pas digne que tu entres chez moi" dira le centurion au Seigneur. (Lc 7, 1-10). Nous reprenons cette expression au moment de la communion à chaque Eucharistie. Cette expression me psoe des questions aujourd'hui. Sommes-nous dignes de communier, que le Seigneur entre chez nous? Ne sommes-nous pas enfants de Dieu dès notre conception? Ne sommes-nous pas renplis de l'Esprit Saint dès avant notre naissance? Ne sommes-nus pas des tabernacles vivants? Dieu ne nous habite-t-il pas depuis toujours? Je ne vais pas chercher un Dieu en dehors de moi pour qu'il m'habite, je vais recevoir ce que je suis comme nous dit Saint Augustin. A l'Eucharistie, je vais célébrer ce que je vis et communier sacramentellement et en communauté à ce Dieu qui m'habite. Ne devrais-je pas être en action de grace? Ne devrais-je pas avoir une parole d'action de grâce et de reconnaissance. Nous sommes un peuple de sauvés, de ressuscités; pourquoi restons-nous toujours écrasés au lieu d'être debout et en marche. Moi, j'ai le goût de changer ce texte et je le fais à l'occasion. Il me semble que nous devrions avoir une religion plus joyeuse, avoir un air de sauvé. N'arrêtons pas de réfléchir.
"Que le vie soit un poême, un poême d'amour." Georges Hamel dans le chant: Au sommet des montanges.
Hier soir, à une émission de télé, les animateurs disccutaient de politique et l'un d'eux dit de M. Trudeau qu'il était le seul à avoir du plaisir à faire de la politique. Je réfléchissais à cette affirmation et je me disais qu'il serait sans doute intéressnat que nous les chrétiens ayons du plaisir à être croyants, à célébrer ensemble. Je me disais aussi, est-ce que nous n'avons pas favoriser l'individualisme et même le "nombrilisme" dans nos célébrations? À l'Eucharistie, nous venons faire communauté et chacun est assis dans son coin en silence, en rangée de carottes dans leur banc, on admire le dos des gens en avant de nous. La célébration devient un moment de prière personnelle. Quand ferons-nous communauté?
Un beau moment chrétien s'est vécu à Québec dimanche soir pour aider Petite Vallée à se relever après l'incendie du centre artistique. On me dira mintenant que l'Évangile n'est pas au coeur de notre monde. Personne n'a nommé Jésus Christ, personne n'a parlé de religion, personne n'a fait de prière; mais tous ont dit l'Amour, l'entraide, le suport mutuel, tous ont dit Jésus Christ. Les gestes souvent parlent plus que les paroles. Il y avait beaucoup de monde à messe.
Nous avons fêté des centenaires de nos paroisses avec une messe et quelques vieillards. Pourquoi n'avons-nous pas ce goût de fêter la vie, de fêter en famille? Qu'il est difficile de sortir de nos ornières pieuses d'hier pour rejoindre notre monde d'aujourd'hui. D'aucuns me diront peut être que je suis contre la messe. Peu me chaut, j'aimerais qu'on mettre l'Eucharistie là où elle doit être et retrouver le sens de la fête chrétienne et communautaire. Le spectacle de dimanche soir nous invite à y regarder de plus près.
Si vous ne pouvez pas voler, alors courez;
Si vous ne pouvez pas courir, alors marcher;
Si vou sne pouvez pas marcher, alors rampez;
Mais quoique vous fassiez, vous devez continuez d'avancer. Martin Luther King.
Jérémie, ce matin, (1, 17-19) est envoyé comme prophète pour annoncer aux grands de son monde -princes et prêtres- que le Seigneur demande une conversion. Jérémie devra affronter une opposition féroce mais le Seigneur l'assure de sa présence et qu'il réussira. Dans notre monde, dans notre Église, aujourd'hui encore les prophètes se font rosser et museler. Nos églises sont vides, seuls quelques vieillards osent encore s'y présenter. Est-ce que nos prophètes se sentant impuissants et pas écoutés ont préférés partir? Ont-ils oubliés que le Seigneur les acompagnait? Quoiqu'il en soit, nous avons besoin de prophètes et de pasteurs, d'hommes et de femmes capables de bouleverser notre monde au nom de l'Évangile. Des gens qui peuvent reprendre le spaume 70: Ma bouche annonce chaque jour tes actes de justice et d'amour. Merci.
N'oubliez jamais que:
Dans les moments d'obscurité, l'Amour voit ....
Dans les moments de silence, l'Amour entend.
Dans les moments de chagrin, L'Amour console..
Hier, je visitais les artistes au festival du bois flotté à Ste-Anne des Monts. Un homme était là à côté d'un grosse buche de bois. Aujourd'hui, j'y retourne et l'artiste est à côté d'un petit cheval écrasé sur ses pattes. Je dis à l'homme: Comment savais-tu qu«'il y avait un cheval dans ce morceau de bois? C'est simple, me dit-il, j'ai enlevé les morceaux de trop et j'ai toruvé le cheval.
Je me dis: Ce doit être cela l'évangélisation. Enlever les morceaux de trop pour trouver le Christ en nous. Et chemin faisant, j'ai commencé à regarder quels morceaux je devais enlever pour mieux découvrir mon enfant de Dieu. Je vous invite à faire la même expérience.
Je vous partage aujourd'hui un autre témoignage écrit par une jeune dame dans les jours qui ont précédé sa mort. Elle écrit à sa famille.
J'ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi. Soyez reconnaissants pour les belles années et le bonheur que vous m'avez apporté. Maintenant il est temps pour moi de voyager seule.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés pour quelque temps
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, je ne suis pas loin, je suis jusrte au chaud dans votre coeur. Si vous avez besoin de moi, même si vous ne pouvez me voir et me toucher, je serai là. Écoutez votre coeur. Absente de mon corps mais présente avec Dieu, n'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là. Je suis le scintillement des cristaux de neige, je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin, je suis un tout et aussi, papa et maman, une partie de vous.
Priez, souriez, pensez à moi. Que mon nom garde sa place à la maison. Je suis seulement passée dans la pièce d'à côté. Vous avez besoin d'être entourés de douceur, que ces mots simples trouvent un sens pour vous. Ensemble prenez soin de vous.
Vous êtes beaux.
Nathalie.
J'entends souvent autour de moi cette question: Comment faire pour intéresser les jeunes? On organise des messes pour eux et ils ne viennent pas; on leur fait de la catéchèse et une fois terminée, on ne les revoit plus. Dans ces questions, j'y lis du découragement et de la souffrance.
Un jour, quelqu'un décida que dans sa paroisse, les gens avaient besoin d'enseignement et il se créa une école de la foi. Il l'a fait à son image et personne n'est venu. Les gens avaient besoin de conniassance, le seul problème était la forme qu'il donna à son école. Au lieu de transmettre sa passion pour la Parole de Dieu et avec les gens créer la forme d'école dont ils avaient besoin. Il décida du besoin des gens et créa sa propre école. Les gens ne se sentant pas rejoint dans leurs besoins n'y sont pas venus.
Si moi j'ai le goût de la Parole de Dieu, si j'ai le goût de la prière ou le goût de servir dans tel mouvement social, je dois donner ce goût autour de moi et non donner ma forme ou ma façon de le vivre. Les personnes qui vivront le même goût avec moi bâtirons la façon de le vivre. Si je demande aux gens de réaliser ce que je fais, je risque fort de n'être pas entendu et suivit.
Je devrais jamais me demander comment je devrais faire, mais comment je dois être. La vie est un état d'être qui se traduit par un faire. Le faire découle de ce que je suis. Si je me transpose dans L'Église, il est certain que tant que je voudrai imposer ma façon de faire je marcherai vers un échec. Il ne s'agit pas d'amener les gens à la messe, mais de donner mon goût de célébrer et la façon de célébrer s'ajustera sur ce goût. C'est pour cela qu'aujourd'hui avec un rite bien déterminé, il devient plus difficile de créer une forme qui correspond aux besoins. En conséquence, les chrétiens sont absents. Il ne s'agit plus de faire des choses pour amener les gens, mais d'ÊTRE quelque chose qui a du goût et donne le goût, ainsi la façon se mettra en place toute seule. Méditons bien ces réalités.
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Dans le cadre de la neuvaine à Sainte Anne, méditons un peu l'Évangile de ce jour selon l'invitation du Pape François à devenir des contemplatifs de la Parole. "Un jour de sabbat, Jésus traversait un champ de blé. Ses disciples eurent faim et mangèrent des épis de blé.Les pharisiens lui dirent: tes disciples font ce qui n'est pas permis de faire le jour du sabbat." Mth 12, 1-8.
La loi est un genre de balises pour nous indiquer que ce que nous faisons est important et ne doit pas être banalisé; important soit pour nous ou pour la vie en communauté. Mais la loi ne doit pas prendre la place de la vie et des personnes. Elle est au service des personnes. Les disciples ont faim et ils cueillent des épis sans briser la loi du sabbat. Dans notre société moderne, nos gouvernements ne finissent plus de faire des lois. On dirait que le peuple a perdu sa capacité de jugement et de savoir vivre et qu'il faut remplacer par des lois. Il en est un peu ainsi dans l'Église ou se multiplient les orientations pastorales et les directives liturgiques. La loi doit servir la liberté de l'être humain, pourtant Jésus fut privé de sa liberté par des hommes de loi. Devenir contemrplatifs de l'Évangile ne serait-ce pas aussi devenir des êtres libres servant la loi comme un instrument au service de la liberté. Cet Évangile m'apporte une foule de questions. Continuons de méditer......
"Venez à moi vous tous qui peinez, je vous soulagerai. Mon fardeau est léger." Mth 11, 28. C'est l'invitation que le Seigneur nous fait ce matin. Le pape François nous invite à être contemplatifs de la Parole de Dieu et du peuple. Ne serait-ce pas le même chose? Dans le texte de l'Exode d'aujourd'hui, le Seigneur se révèle en ces mots; JE SUIS. Regardez ce que nous allons réaliser ensemble et vous saurez qui je suis. Dieu n'est pas un être assis sur un nuage, les pattes dans l'espace qui nous regarde aller. C'est en contemplant le divin en nous que nous découvrirons Dieu. Devant les difficultés, les moments difficiles à vivre, venez à moi, descendez en vous et cueillez le divin qui vous aidera à passer l'épreuve avec sérénité. C'est au coeur de nos vies que demeure le ressuscité et c'est là qu'il nous précède.
Ce matin, L'Évangile (Mth 11, 25) nous révèle que le Père s'est fait connaitre aux petits et aux pauvres. Il s'est révéler aux personnes capables de l'accueillir et de le découvrir dans leur vie. Mon père disait toujours: Ce qui fait la valeur d'un homme, ce n'est pas ses diplômes ou ses titres, mais ce qu'il a dans le ventre. Autrement dit: la passion qui le fait vivre. La reconnaissance du Père ne se fait pas nécessairement au niveau de l'intelligence et des connaissances mais au niveau du coeur. Le Christ a survécu aux siècles jusqu'à nous grâce à cette passion qui l'animait.Ce qui restera de nous sera aussi ce que nous avons dans le coeur et dans les tripes.C'est la quesiton que l'Évangile m'apporte: Quelle est la passion qui me fait vivre?
On demande un jour au Dalaï Lama: Qu'est-ce qui vou ssurprend le plus dans l'humanité? Il répondit: "Les hommes perdent la santé pour accumuler l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retoruver la santé. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourrir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu, en effaçant leurs traces."