Nous avons un bpon avocat, même un excellent juge et c'est en plus un ami du ministre Barrette. Jésus nous dit ce matin: Je vous enverrai un défenseur d'auoprès du Père. Un défenseur dans la bible signifie un "avocat" dans notre langue. Jésus ne nous laisse pas seul. Il dépose en nous un Esprit de vérité qui nous accompagne, nous écliare et nous permet de prendre les bonnes décisions si nous savons l'écouter. Nous sommes conscients que l'une des difficultés de notre vie chrétienne et en Église est d'écouter la voix de l'Esprit à l'intérieur de nous.
Et poourtant c'est la recommandation donnée au peuple dans le désert: Écoute Israël le Seigneur ton Dieu. Écouter, ce n'est pas seulement entendre, mais savoir méditer et prendre la route avec l'Esprit en nous. Dans le silence du coeur savoir faire nôtre la Parole de Dieu qui nous est adressée. Écouter, c'est se laisser habiter par la Parole de Dieu de sorte que nous devenons parole à la suite du Christ. Dieu je n'en parle pas, je le vis; disait Maurice Zundel. La foi est une vie et non seulement une connaissance ou les articles d'un credo.
Cette présence fait de nous des témoins non des haut-parleurs. Nous voulons convrancre par des énoncés doctrinaux, des obligations, des lois, mais la vie chrétienne se fait pas attirance et non par obligation. Je ne vais pas à la messe oou d'autres formes de pratique à cause d'une loi sous peine de péché mortel, Je le fais par attirance de mon Dieu et d ema communauté. Je le fais pour nourrir ma vie psirituelle et faire communauté avec les autres chrétiens et chétiennes. Je suis témoin avant d'être partiquant.
Ce n'est pas vous qui m'avez chois, c'est moi qui vous ai chosis et établis afin que vous alliez et portiez du fruit. Avons-nous bien mesuré dans notre vie ce que signifie être choisi par le Seigneur pour servir en sa présence e tporter du fruit? C'est extraordinaire quand nous y pensons vraiment. J'ai l'impression que nous sommes venus sur terre en mission: Vivre et révéler par notre témoignage l'orignine et l'Auteur de notre vie. Nous n'avons pas besoin de nous chercher du travail, il nous fut donné à notre naissance, il s'agit de le découvrir et de le vivre. Et cette mission est l'amour. aimez-vous le suns les autres comme je vous ai aimés.
Le monde a de la difficulté à aimer et pourtant c'est une loi inscrite au fond du coeur de chaque être humain. Mais aimer vraiment aujourd'hui, c'est presque marcher à contre courant du monde. Nous sommes engagés dans des rouages où priment l'ambition, la jajousie, la réussite à tout prix, la renommée, la possession, et la personne qui marche à côté de ce mouvement fait presque cavalier seule. L'Évangile de Jésus Christ me donne une façon de surmnter ce problème et c'est l'amour de soi et des autres. Accepter l«,autre avec ses blessures, ses misères pour cheminer avec lui. Nous avons tous des blessures et notre éducation qui changent notre façon d'être avec les autres. Connais-toi, toi-même pour mieux connaitre l'autre et l'accepter tel qu'il est. Il n'y a pas de recette magique mais c'est une m,agnifique aventure que de se découvrir avec ses plaies et ses beutés, ses richesses et ses pauvretés. Alors partons à l'aventure. Inspiré de Jean 15, 12-17.
Les Actes des Apôtres nous présentent les débuts de l'Église et comment les Apôtres ont répondu aux besoins de la communauté naissante. Les apôtres étaient missionnaires dans le monde envoyés faire connaitre le plan de Dieu avec les hommes. La communauté naissante et grandissante leur présentait des besoins de vie auxquels ils ne pouvaient répondre sans délaisser leur mission. Alors ils décidèrent de choisir des aides qui répondraient à ces besoins. Ils les appelèrent des diacres, des aides précieux, des collaborateurs importants. À leur façon ils exerçaient le sacerdoce de leur baptême. C'est le message du texte des Actes de demain dimanche.
Le baptême nous fait participer au sacerdoce du Christ qui s'étale dans la communauté dans une panoplie de services aussi importants les uns que les autres. Ces services sont donnés au niveau du sens du ministère et du service et non dans un ordre de dignité qui rend les uns subordonnés aux autres. L'Église n'est pas une échelle qu'il faut gravir pour attendre plus de pouvoir ou de dignité. Celui qui est le plus grand doit être le serviteur de tous. Le pouvoir dans l'Église est un service d'autorité. L'autorité est un service qui rassemble et met en communion.
Ne sommes-nous pas aujourd'hui un peu comme les Apôtres où nous devons commencer à rassembler les chrétiens dans l'amour et rebâtir des communautés chrétiennes et retrouver la force du sacerdoce baptismal. L'Église n'est pas un pouvoir qui descend d'en haut mais une force qu monte d'en bas. Nous avons perdu la force depuis longtemps et restons avec le pouvoir. Nous devons remettre l'Église à l'endroit et rebâtir des communautés chrétiennes. Vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destinée au salut. Voila la mission que S. Pierre nous donne aujourd'hui.
Il y a 100 ans, un premier Évêque traversait en chaloupe la Baie de Gaspé à travers les gleces pour accoster à son nouvea diocèse. Demain un nouvel Évêque traversera la Baie en limousine pour arriver à son évêché. Aujourd.hui nous ne pouvons que saluer et accueillir avec reconnaissance et amour cet homme, Mgr Claude Lamoureux, missionnaire et courageux qui arrive comme pasteur dans notre Église diocésaine. L'Évêque est comme un père de famille qui accueille, écoute, aime et rassemble dans la diversité des dons et des caractères de chacun. J'ai eu dans le passé la joie de participer à cees fêtes en Église; aujourd'hui je ne peux que prier silencieusement dans mon "igloo" et de rendre grâce en communion avec l'Église de Gaspé.
Je veux simplement remercier Mgr claude pour son amour de l'Église qu'il vient partager avec nous. Je prierai en communion avec lui et mon Église diocésaine pour qu'ensemble nous fassions grandir la foi et la vie chrétienne chez nous.
Aujourd'hui, dimanche du Bon Pasteur, appelé aussi dimanche des vocations. Moi, je préfère parler du dimanchye de la Vocation. À mes yeux, il n'y a qu'une vocation, celle de la vie chrétienne, vie de disciple du Christ et d'enfant de Dieu. Les vocations sont des appels à servir la Vocation, à servir la communauté chrétienne. Ces vocations sont des choix de l'Esprit au coeur de la communauté que celle-ci reconnait et que l'Évêque authentifient. Une communauté chrétienne a besoin de ces vocations particulières pour la rassembler et l'animer. L'Esprit suscite dans chaque communauté les engagements dont la communauté a besoin pour sa survie.
À mes yeux la Vocation chrétienne est trop faible pour répondre aux besoins de service de la communauté d'une part, et d'autre part, je crois que le vie cléricale de l'Église n'a jamais favorisé ou encouragé la prise en charge des communautés et les chrétiens ont fui la communauté pour s'engager dans différents services en faveur de la vie. Notre prière aujourd'hui doit s'orienter vers cette vocation chrétienne qui est le fondement de toute vocations en Église. Esprit Saint viens réchauffer notre Église du terrain à ton image afin qu'elle fasse émerger les pasteur et pasteures dont elle a besoin. merci
Les souvenirs de plusieurs décennies d'engagement dans l'Église gaspésienne refont souvent surface et me questionnent. Nous avions voulu vivre plus pleinement le sacerdoce du baptême, sacerdoce des chrétiens qui est le fondement de l'Église. Nous avons imaginé des structures nouvelles: des zones pastorales d'abord avec des équipes pastorales de zone; plus tard nous avons imagin.é des secteurs pastoraux et des équipes qui devaient être coresponsables avec les prêtres de la vie de la communauté. Nous avons connus des agents et agentes de pastorales qui présidaient au baptême, faisaient homélies, animaient des célébrations de la parole de Dieu en paroisse, et présidaient à des mariages. Tout cela est disparu et nos églises sont vident et changent de vocation. Quel regard jeté sur tout cela. Je pose humblement le mien qui fut artisan avec beausoup d'autres de cette vision ecclésiale.
Primo, nous nous sommes attaqués â une structure et une structure ne change presque jamais, elle préfère mourir. Et aujourd'hui j'ai le sentiment que involontairement nous avons continuer la même structure avec des chrétiens et moins de prêtres.
Secundo, le cléricalisme était trop fort dans l'Église pour permettre que se dé.veloppe une telle volonté de retrouver la force du sacerdoce baptismal. Beaucoup de chrétiens sont repartis déçus et ont pris leur distance de l'Église. Il nous faudrait sans doute revoir la question du sacerdoce tant du baptême que céricale.
Tertio, le peuple chrétien, surtout avec la participation des femmes, n'était pas préparé à cet engagement et à la lutte nécessaire pour y arriver.
Aujourd'hui je crois que nous avions commencé par en haut en descendant et l'Église part d'en bas pour faire communauté. Nous n'avions pas mis suffisamment l'accent sur la communauté et les personnes.
Dans ma réflexion une phrase de Jésus est montée en moi: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez." Nouas avions cherché Jésus à Jérusalem et Il nous attendait en Glalilée. Au coeur de tous ces chrétiens naissent aujourd'hui des engagement très variés au service des pauvres, des mal gommés de la société. Des fondations voient le jour et de petites communautés se forment au coeur de la pauvreté dans toutes ses dimensions. Les femmes luttent de plus en plus pour se faire reconnaitre comme des personnes entières en Église. Se vit de plus en plus cette voix de Jésus: "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Jésus nous attend encore en Galilée.
Nptre glise doit subir une cure de rajeunissement pour s'ajuster au monde d'aujourd'hui. Le Pape François nous y invite dans "La Joie de l'Évangile." Il parle beaucoup de l'évangélisation et l'une des caractéristiques de l'évangélisation est le kérigme, l'annonce de Jésus Christ et la découverte de son message. Une grande catastéristique de l'évangélisation est la découverte de soi. Nous sommes des êtres spirituels remplis de l'Esprit du Seigneur et avant d'apprendre à faire, il nous faut apprendre à être. Découvrir ce que signifie être un enfant de Dieu rempli de son Esprit Saint.
Le chrétien est un être sociale et communautaire, de là l'importance de la communauté. C'est au coeur d'une communauté que la vie chrétienne fleurira le mieux. Paul Vi affirmait qu'il faut veiller au développement de tout l'être humain tant individuel que social et communautaire.
Une autre dimension importance est l'écoute des témoins de l'Évangile. Ces témoins nous redisent le message de Jésus pour aujourd'hui. Évangéliser, c'est se laisser renouvler par le Christ, c'est acquérir une visin nouvelle du monde, une façon neuve de vivre le message du Christ. C'.est un appel constant à la conversion. Relisons avec amour "La joie de l'Évangile" du Pape François.
Qu'est-ce que cela change dans ma vie que Jésus soit là en moi ce matin? Moi, je crois que Jésus n'est pas ressuscité parce que Dieu ne peut mourir. Il a toujours été vivant et les apôtres ont fait l'espérience de cette nouvelle forme de présence. Jésus était présent sous une forme de communication et Il est passé à son état normal sous forme de COMMUNION. C'est l'expérience que les apôtres ont fait et que nous devons vivre nous aussi. C'est passé de la communication à l'amour et à la foi dans la communion.
Devant un Jésus vivant et présent en moi, j'ai à retrouver son message et sa mission. Jésus sort du tombeau et m'invite à sortir avec lui. Jésus nous envoie en Galilée. La Galilée du quotidien où les gens prient, luttent, souffrent, espèrent, c'est là que vous me verrez nous dit le Christ. Au tombeau vide, c'est l'amour qui porte la nouvelle en ces femmes venues près de Celui que leur coeur aime. Jésus nous envoie semer l'amour autour de nous. Seul l'amour peut rendre compte de la présence du Christ et nous faire réaliser que nous sommes "des êtres éternels," comme dit le philosophe.
Le jeudi soir, dans un moment de communion avec ses disciples, Jésus a posé un geste, il a fait un don merveilleux à l'humanité. Il prit un pain, le brisa en morceaux qu'il donna aux siens. Ce que vous mangé,c'est moi, mon témoignage de vie, mon enseignement et je reste avec vous comme une nourriture, une force pour vivre cette mission. Notons qu eJésus n'a pas fait ce don au temple, ou a la synagogue, mais dans une salle au coeur de la vie.
Avec des morceaux, dans un geste de communion, Jésus vient rassembler les siens en un seul corps. Ils deviendront demain le corps viant du ressuscité. Avec des brisures, des morceaux Jésus refait l'unité et en plus il se donne comme force pour réaliser la mission. Jésus fait communauté.
Quand je viens à l'Eucharistie, je viens faire communauté. Je viens communier à Celui qui brise les séparations, guérit les peurs pour que je sois unit avec les frères et soeurs en un seul corps, le corps vivant du Christ ressuscité. Dans l'Eucharistie, il y a un temps et un moment. Le temps est la vie, le quotidien; le moment est la célébration de cette vie. L'Eucharistie est d'abord à vivre au quotidien que je viens ensuite célébrer avec la communauté pour raffermir les liens d'unité et de fraternité les uns avec les autres et avec le Christ ressuscité.. Je viens faire communauté. N'avons-nou spas trop réduit l'Eucharistie à la célébration?
Au cours de la Semaine Sainte, nousoméditons sur le mystère de Jésus, sa mort et sa résurrction. Mystère avec lequel bien des gens ont de la misère à comprendre. Nous avons grandit dans une société de sacrifice et de mérite. La mort de Jésus fut interprété à partir de l'image des sacrifices de l'ancien Testament. Jésus est mort pour "apaiser le couroux de Dieu" comme on chantait autrefois. Il nous fallait faire des sacrifices pour mettre Dieu de notre côté, pour avoir des faveurs et des grâces.
Jésus est mort pour "briser ce cercle vicieux de la performance et la violence qui en découle et ressortir le sacré en tant que don de Dieu." Dieu donne gratuitement, il n'a pas besoin de nos sacrifices et nous n'avons pas besoin de performance pour mériter ce qui est donner gratuitement. Il s'agit pour nous d'être une terre d'accueil pour prendre soin des dons de Dieu. Jésus a donné sa vie pour nous dire l'amour du Père, le Père vous aime asssez que je donne ma vie pour vous le prouver. "Ma vie personne ne la prend, je la donne de moi-même," dira Jésus.
Jacky Stinckens a de belles pages sur le sujet dans son livre Le Sacré de la Vie. Profitons d enotre semaine ppour entrer davantge dans le sens de ce mystère et accueillir les dons gratuits du Seigneur dans l'action de grâce.
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La semaine sainte est à nos portes. Dimanche Jésus entre à Jérusalem pour subir son procès et sa mise à mort. Nous revivrons ces souvenirs de 2000 ans passés. Ce sera une semaine de prière avec le Christ. Mais c'est quoi prier? J'ai posé la question à de bons vieux sages et voici ce qu'ils m'ont répondu.
Prier, c'est entrer en communion avec quelqu'un, Jésus Christ ressuscité et présent en nous. Je distingure communication et communion. Ma prière commence ordinairement par la communication. J'ai besoin de mots pour entrer en prière et soudain le silence se fait et j'entre en communion. Cette communion se fait à partir du soleil, de la lumière, des gens qui entrent au travail, de quelqu'un qui m'apporte un bol de soupe, etc. La prière est un état de communion intérieure et silencieuse avec la divinité qui m'abite. La beauté d'un geste, la bonté de quelqu'un, le sourire d'un autre nous conduisent dans un état de reconnaissance et de communion. Il faut savoir prier avec la nature.
La Semaine Sante nous conduit dans cet état de communion avec Jésus Christ. Quelle leçon merveilleuse de vie il vient nous donner. Jésus vient me dire que je dois rester fidèle à moi-même dans toutes les circonstances de ma vie. Plutôt que de se renier et de renier sa mission, il a accepté la croix. L'amour pour l'humanité l'a conduit au Calvaire. Dans un temps de silence, je vais communier à ce message.
Demain, 25 mars ce sera une fête de la Vierge Marie communément appelée Fête de l'Annonciation. Marie reçue la visite de l'ange lui annonçant la naissance du Christ Jésus. Marie me donne de nombreux exemples de vie: elle est la femme forte qui accpete la mission de donner Jésus à l'humanité et d'en assumer les conséquences.
Ma prière à Marie est pour lui demander sa claivoyance devant le sproblèmes d'aujourd'hui afin de poser le regard qui convient afin d'aider mes frères et soeurs dans leur vie chrétienne. J'aimerais que Marie me partage sa foi afin de reprendre sa parole à Cana: "Faites tout ce qu'il vous dira." Qu'elle me partage sa spontanéité de sa visite à Élisabeth pour partager ma joie, mon bonhuer et mes peines autour de moi. Je ne donne rien à Marie, je veux accueillir son message de vie pour réussir ma vie comme elle l'a fait.
Le Pape nous demande de consacrer le monde à Marie. Ceci m'inquièteun peu. On te consacre notre monde, arrange-toi avec, moi je vais dormir. Devant ce monde en diffifulté, je demande à Marie de me donner sa claivoyance pour faire ma part pour la paix, la justice, l'amour, le pardon ...
O Marie, aide-moi à connaitre l'Évangile, à le vivre ....
Les Évêques allemands ont demandé au Pape de revoir la question du célibat des pêtres. La question refait surface par suite du manque de prêtres dnas beaucoup d'endroits comme au Québec. C'est dommage que cette question prend de l'importance à cause d'un manque et non de sa valeur intrinsèque. Le célibat devrait être un libre choix pour le prêtre. Je peux opter pou rl'un ou l'autre au moment de l'ordination. Le célibat comme le mariage a un valeur en soi et doit faire l'objet d'un choix et non d'une obligation. Il est évident que l'obligation du célibat a privé l'Église du service de bons pasteurs.
Pour moi, cette situation pose une question plus profonde encore. C'est l'ordination et le ministère du prêtre dans son sens profond qui est mis en cause. Nous serons invités à revoir le sens et la mission du prêtre à l'intérieur d'une communauté chrétienne. Est-il représentant d'un système religieux qui le délègue dans une fonction ou l'élu du peuple chrétien qui le mandate et à qui l'évêque impose les mains et reconnait? Ne serait-=ce pas la communauté qui envoie un menbre en mission? Les thologiens auront à débattre ces questions.
François a entendu cette demande dans la petite chapelle d'Assise où il priait. Aujourd'hui 4 mars dans la liturgie, le Seigneur dit à Abraham: "Quitte ton pays et va vers le pays que je te montrerai." Jésus est venu montrer aux hommes un autre pays, une autre façon de faire Église et les gens l'ont fait mourir pour le faire taire. Il était trop dérangeant.
Cette vois du Seigneur, il me semble l'entendre encore aujourd'hui. Nos églises sont vides, les chrétiens sont partis massivemant. Cette désertion aussi grande la pratique religieuse à la suite du Concile et de la Révolution tranquille au Québec est pour moi un appel du Seigneur à quitter nos formes de pratiques pour découvrir avec lui le pays où il nous attend. les jeunes ne reprendront pas la pratique comme nous, les jeunes ne ne seront pas prêtres comme nous, une autre culture se met en place et ue autre forme de vie chrétienne et de pratique se dessinent doucement. Nous devons quitter nos pratiques, nos formes de célébrations pour découvir un autre monde. Le contenu reste le même, la foi ne change pas, c'est la façon de la vivre et de la comprendre qui change.
À mon âge je ne peux plus prendre la route pour annoncer la Bonne Nouvelle, et beaucoup d'autres le sont comme moi. Il nous reste la prière pour que ceux et celles qui le peuvent aient le courage et la force de quitter leur pays pour celui que le Seigneur nous montre. Bonne aventure.