Notre Évêque Mgr Lamoureux vient de rendre public sa lettre pastorale pour l'année en cours. Hier à gaspé se rencontraient des personnes de toutes les paroisses du diocèse pour participer à une séance de travail en pastorale pour l'année en coiurs. À cette occasion, notre Évêque a transmis sa lettre pastorale pour l'année.
Le tout début de cette lettre m'a invité à une bonne réflexion. Nous sommes associés étroitement comme membres de l'Église à la mission inclusive du christ chez nous aujourd'hui. Nous sommes un peuple en marche en complémentarité sur le route de l'Église. Bénéficiaires de dons et charismes variés nous sommes complémentaires dans la mission et la brique que chacun peut poser à l'édifice spirituel est d'une grande importance.
Nous avons deux jambes pour réaliser la mission et avancer ensemble: L'écoute et le travail en équipe. S'avoir écouter l'Esprit et le monde qui souvent parlent d'une même voix. Écouter est plus qu'entendre. Écouter est comprendre, discerner et agir. Travailler en équipe, en complémentarit, en cooresponsabilité sous la houlette d'un pasteur, (notez que j'écris un pasteur, ce peut être une femme, un homme, un laïc, un prêtre) Dieu ne se limite pas à nos catégoris. C'est la force de l'Église.
Des mots reviennent souvent dans cette lettre pastorale: Écouter, témoigner, accompagner et inviter. Et notre Évêque reprend un texte du Pape François qui décrit bien le coeur d'un pasteur: Combien je désire que les années à venir soient comme imprégnes de miséricore pour aller à la rencontre de chacun en lui offrant la bonté et la tendresse de Dieu! Qu'a tous, croyants ou loin de la foi, puisse parvenir le baume de l a miséricorde comme signe du règne de Dieu déjà présent au milieu de nous. Ce texte, il nous faut le lire et le méditer en petit groupe de partage et d'amitié qui sont des piliers de l'Église d'aujourd'hui et de demain.
Mon bon ami le prophète Aggée vient me chuchotter à l'oreille ce matin: Tu veux réparer nom Église, rassembler les gens, "regardele chemin parcouru. tu as voulu faire des structures nouvelles, inventer de nouvaux ministères et de nouveaux programmes de catéchèse et cela n'a pas fonctionné. Alors, va sur la montagne et rapporte le bois nécessaire." Aggée 1, 5-7.
Allez sur la montagne, c'est s'arrêter, rentrer en nous-même pour bien comprendre tout le travail fait dans le passé, les objectifs poursuivis et les résultats obtenus. C'est aussi prendre le temps de compprendre le mnde dans lequel nous vivons avec ses valeurs, ses besoins, ses défis afin de ne pas travailler dans le vide.
Rapporter le bois, c'est écouter l'Esprit présent en nous et dans le peuple chrétien. L'Esprit nous dictera le chemin le meilleur pour réaliser le plan du Seigneur. Mettez-vous au travail, je suis avec vous, nous dit le Seigneur. Nous ne pouvons pas retrouver l'Église d'hier, c'est l'Église d'aujourd'hui que nous devons bâtir. Et pour cela il nous faut dépasser nos façons de voir et de vivre en Église pour s'ajuster sur les besoins d'aujourd'hui. Écoutons l'Esprit du Seigneur qui parle en nous et autour de nous. Les défis et les besoins du monde d'aujourd'hui sont aussi la parole de l'Esprit dans le monde. Nous ne conduisons pas une automobile en regardant dans le rétroviseur mais dans le pare-brise.
Jésus mange avec des publicains, des pécheurs et pêcheurs, (Mth 9, 9-13), il n'est pas digne de son rang. S'il savait avec qui il mange, il prendrait surement la porte. S'il était vraiment Fils de Dieu, il ne serait pas assis à cette table, pensait-on autour de lui. Combiend e fois n'ai-je pas entendu ces réflexions.
Quand j'étais curé à Ste-Anne des Monts, une agente de pastorale présidait à la célébrations des baptême et prononçait les homélies le dimanche. On me disait: Pourquoi la laissé faire, elle prend votre place. Je répondais simplement: Elle ne prend pas ma place. elle prend sa place. La situation dérangeait les vieux chrétiens. Elle avait fait l'homélie à la messe télévisée à Radio-Canada en 1986.
Nous avons simplement oublié de reconnaitre les ministères du baptême, les ministères des baptisés et avons tout réduit entre les mains des ministres ordonnés. Aujourd'hui nous manquons de prêtres et aussi de services à la communauté alors qu ele sministres dorment sur leur ministères.
Le synode qui s'ouvre à Rome ouvrira-t-il une brèche dans ce mur bien boulonné? Des chrétiens, femmes et hommes, participent à ces assises peut être qu'ils pousseront un brin la porte de la salle des ministères. C'est à espérer.
Aujourd'hui, 14 septembre, fête de la croix glorieuse. Ma méditation devant la croix du Christ est à double tour. D'abord sur ce gibet, le Christ a souffert la passion; voulait-il apaiser le colère de Dieu, j'en doute. Dieu ne connait pas la colère comme nous, à moins d'avoir une graine d'humanité. Jésus a souffert pour nous faire comprendre la cruauté de l'être humain. L'homme est prêt éliminer celui qui ne pense pas comme lui. souvent nos traditions et nos coutumes sont si ancrées que nous sommes prêts à donner la mort plutôt que de se convertir. Jésus avait tellement dérangé les chefs religieux juifs que ceux-ci voulurent s'en débarraser; et aussi il avait déçu l'espérance du peuple qui le voyait comme un libérateur du peuple de l'emprise des romains. Alors comme Jésus n'était pas à notre taille, on l'a supprimé.
Jésus a souffert sa passion pour nous indiquer sa fidélité à sa mission. Trop souvent nous acceptons de tergiverser ou de changer d'avis pour éviter le rejet ou la souffrance. Jésus a voulu rester fidèle à lui-même et à sa mission mpeme devant la mort et la souffrance. Ceci me rappelle Martin Luther King, Louis Riel, Mgr Ramero et combien d'autres qui n'ont pas voulu renier leur être profond et leur mission et ont subit la mort. Devant la croix accueillons le message d'amour et de fidélité du Christ Jésus.
L'ami Paul vante beaucoup les thessaloniciens pour leur foi et leur engagement. Il est vrai que ces gens ont bien répondu aux cris de Paul. Que dirait-il de nos paroisses d'aujourd'hui avec nos églises vides, les participants sont viellissants, sdes églises se vendent. Pouvopns-nous n'être que pessimistes devant cette réalité? Est-ce que nous pourrions y voir un appel, une invitation à aller plus loin, aller ailleurs versd 'autre réalités, un autre vécu.
La question pou moi n'est pas de se demander qu'allons-nous faire? Mais à quoi sommes-nous invités à vivre? Nous voulons inviter les gens et surtout les jeunes à vivre la foi chrétienne; alors demandons-nous qu'est-ce qu'ils ont besoin? il ne s'agit pas de leur donner ce qu enous voulons, mais ce dont eux ont besoin. Évangéliser, c'est accompagner, donner le goût, faire découvrir... Les gens sont avides de spiritualité, alors...
À un bébé qui demande du lait, nous ne donnons pas un steak. Je crois que nous réfléchissons trop à partir de ce que nous avons vécu et notre parole tombe dans le vide. Nous devons aussi apprendre la patience: Semer et laisser germer même si c'est lent. Nous sommes invités à retourner à l'essentiel. C'est un virage à 380 degrés à la Parole de Dieu que nous devons faire et ce virage est exigeant. L'importa«nt c'est la personne et non d'abord la pratique ou les dogmes. Méditons le texte de Jérémie de dimanche prochain.
L'ami Paul vante beaucoup les thessaloniciens pour leur foi et leur engagement. Il est vrai que ces gens ont bien répondu aux cris de Paul. Que dirait-il de nos paroisses d'aujourd'hui avec nos églises vides, les participants sont viellissants, sdes églises se vendent. Pouvopns-nous n'être que pessimistes devant cette réalité? Est-ce que nous pourrions y voir un appel, une invitation à aller plus loin, aller ailleurs versd 'autre réalités, un autre vécu.
La question pou moi n'est pas de se demander qu'allons-nous faire? Mais à quoi sommes-nous invités à vivre? Nous voulons inviter les gens et surtout les jeunes à vivre la foi chrétienne; alors demandons-nous qu'est-ce qu'ils ont besoin? il ne s'agit pas de leur donner ce qu enous voulons, mais ce dont eux ont besoin. Évangéliser, c'est accompagner, donner le goût, faire découvrir... Les gens sont avides de spiritualité, alors...
À un bébé qui demande du lait, nous ne donnons pas un steak. Je crois que nous réfléchissons trop à partir de ce que nous avons vécu et notre parole tombe dans le vide. Nous devons aussi apprendre la patience: Semer et laisser germer même si c'est lent. Nous sommes invités à retourner à l'essentiel. C'est un virage à 380 degrés à la Parole de Dieu que nous devons faire et ce virage est exigeant. L'importa«nt c'est la personne et non d'abord la pratique ou les dogmes. Méditons le texte de Jérémie de dimanche prochain.
Ce matin en fouillant dans les rayons de ma petite bibliothèque, je découvre un petit livre écrit en 2015 et intitulé: Réinventer la Paroisse. Évidemment ce petit livre date un peu, mais j'y ai découvert des analyses très intéressantes. Aujourd'hui alors que les églises ferment et sont vendues déjà pour plusieurs, il me semble que cette lecture devient de plus en plus urgentes à méditer en communauté. Devant la situation difficile de de nos paroisses, on ne semble pas jeter un regard très stimulant sur l'avenir. Nous semblons écrasés par la situation et n'avons pas trop envie de réveiller l'apathie de nos paroisses. La mort semble inévitable.
Nous essayons beaucoup de transposer des aménagements de structures à un nouveau contexte. Je crois qu'il faudrait s'inspirer du passé pour bâtir quelque chose de nouveau correspondant aux besoins actuels. Réaménager des structures ne fait que retarder la chute réfinitive. J'en ai vécu la preuve. Je crois qu'il faut repenser l'Église, les différents ministères; l'important est le contenu et non seulement le contenant.
Dans ce petit livre: Réinventer la paroisse, certains articles m'ont ouvert sur l'avenir. Je cite l'écrit de Marc Pelchat et de Alain Faubert, ces deux prêtres sont devenus Évêques, ils ont peut être changé de vision, mais ces écrits sont inspirants. Ce livre fut édité chez Médiaspaul, en 2015. En lisant ces textes, je me disais: Il nous faut redevenir plus chrétien, plus évangélique. Nous devrons avori le courage de nous arrêter, de nous asseoir ensemble pour s'inspirer du passé, écouter l'Esprit Saint afin de regarder l'avenir avec sérénité et confiance.
Au Québec, nous sommes en manque. On manque de professeurs, on maznque d'infirmière, on manque de prêtres, on manque d'argent dans la plupart des paroisses... Cependant notre manque le flagrant dans l'Église est que nous manquons de chrétiens. Comme Église, nous sommes devenus stériles, incapables d'enfanter de nouveaux chrétiens comme un vorix couple âgé.
Si je regarde autour de moi, je me dis: Est-ce que l'Église n'est pas sortie de l'ég;ise. Nous manquons de ministres ordonnés, mais des pasteurs nous entourent. Si je regarde le nombre de services communautaires organisés au service de la qualité de vie chez nous, c'est merveilleux. Ceci tant pour les enfantd dans le besoin que les fasmilles ou les personnes atteintes de maladie mentales. Ceci n'existait pas avant ces dernières années. Et quand j'écoute parler les responsables, je crois entendre des pasteurs selon l'Évangile.
Manquons-nous d eprêtres ou ne savons-nous pas reconnaitre ceux quel'Esprit nous envoie parce qu'ils ne rentrent pas dans nos cadres. Il me semble que l'Esprit est encore à l'oeuvre au coeur de la vie et questionne nos façons de faire. Méditons le pépin de pomme.
Demain nous fêterons la visitation de Marie à Elisabeth. Nous prendrons la route de la Galilée par monts et vallées pour visiter notre communauté chrétienne. Marie est allée porter Jésus à Jean le Baptiste avant sa naissance. Dès l'arrivée de Marie, l'enfant trassaillit dans le sein de sa mère. Marie nous enseigne notre façon d'être disciple du Christ. Mais dans notre monde cette mission peut revêtir différentes modalités.
Nous rencontrons des gens indifférents à toute valeur religieuse et qui ne prêterons une oreille pas très attentive à notre discours. «nous rencontrerns des gens blessés qui refuseront notre présence, il y aura aussi des gens en recherche de spiritualité qui ont besoin de mieux connaitre les valeurs spirituelles et le sens de la vie, il y aura aussi des personnes chrétiennes qui voudront participer à une prière féconde à Marie. Devant cette diversité de présences, nous aurons à ajuster notre présence pour laisser passer le Christ.
Je crois que Marie se situe dans un mode d'évangélisation. Elle ne va pas prêcher. elle partage sa joie avec Elisabeth et laisse passer le Christ qui va rencontrer Jean et le préparer à sa mission. Ne serait-ce pas notre première démarche de laisser passer le Seigneur Jésus qui a la possibilité mieux que nous de répondre exactement aux besoins des personnes d'aujourd'hui. Alors ma prière à Marie:
Marie, mère de mon Seigneur et ami, aide=moi à devenir transparent pour laisser Jésus libre d'accomplir sa mission au coeur de notre monde. Trop souvent, Marie, j'empêche Jésus de remplis sa mission avec mes façons de faire ou de croire, mes préjugés et mes jugements hâtifs.
Nous connaissons les commandements de Dieu que nous avns sagement appris par coeur. Dans le texte de la Bible on ne parle pas de commandements mais de paroles., au chapitre 33 et 34 de l'Exode. Dieu parle à Moïse comme "d'homme à homme" nous di tle texte. Nous avons à cotoyer un dieu plein d'amour qui nous invite et non nous commande, qui nous invite à poser des gestes pleins de sens et qui nous font grandir. Nous aimons parler de commandement, nous aimons l'obéissance. Comme disait Jean Vanier "dans l'Église les moutons bêlent tous en même temps."
Les paroles de Dieu sont une invitation à une vie de communion avec le Seigneur et les uns avec les autres. Elles sont une invitation à bâtir le règne d'amour du Père et un règne d'amour ne se bâtit pas dans la peur. Apprendre les parole du Seigneur, c'est comme disaient les disciples d'Emmaüs, apprendre des mots qui réchauffent le coeur sur la route de la vie. Nous pourrions apprendre les parole de Dieu dans cet esprit de communin et d'amour.
Plus...
Marthe accueille Jésus dans la maison et pendant qu'elle prépare le reoas, Marie est assise aux pieds de Jésus et laisse Marthe seule à la cusine. Alors la pauvre Marthe se plaint à Jésus et celui-ci répond: Marie a choisi la meilleure part et elle ne lui sera pas enlevée. Se laisser instruire par Jésus est une dimension importante de notre vie. Mais l'action aussi est importante. Le problème est quand l'action devient seulement une activité nécessaire mais sans plus. Marthe doit découvrir que son accueil et son travail pour le repas est aussi sa prière. Elle fait la prière de la cuisinière alors que Marie fait celle de la contemplative. Notre agir s'il est fait avec amour devient aussi prière. Préparer une bonne recette pour accueillir le Christ devient prière comme mon travail aujourd'hui. J'aime bien la prière du chaurdon ou du marteau ... que notre vie quotitienne devienne prière et louange au Seigneur.
Nous avons besoin aussi de moments de silence et de recueillement au pied de Jésus. J'en vis souvent en sirotant mon café le matin devant la belle nature qui nous entoure. Laisser parler le silence, il est riche en leçons de vie. Si je veux que mon travail devienne prière, j'ai besoin que dans le silence je laisse grandir ma capacité d'écoute et de communion. Dans l'émission "Y a du monde à messe," on nous a parlé de la nature, elle est source et richesse de spiritualité. C'est une vraie université. S'asseoir aux pieds de Jésus, c'est aussi s'asseoir prés d'un cours d'eau pour se laisser instruire; s'asseoir aux pieds d'un arbre pour se laisser renforcer dans notre foi... marie m'apprends la sagesse du repos alors que Marthe m'apprend la force de la prière active.
le Pape François nous invite ce matin à une petite réflexion`il nous dit que le texte de la bible ébraique ne parle pas de commandement mais de "dix paroles." Le mot commandement implique un ordre et demande obéissance ou punition. La punition vient de l'extérieur imposée par celui qui a fait le commandement.
La parole invite à une communion, invite à prendre une décision selon ce qui est meilleur pour nous, ce qui a du sens et fait grandir. Dieu qui est présent en chacun de nous ne donne pas d'ordre et de punition, Il invite à grandir en communion avec Lui. si nous prenons la mauvaise décision au lieu de garandir spirituellement nous retardons notre croissance et la difficulté ne nous est pas transmise de l'extérieur mais elle vient de nous. le Seigneur nous laisse la responsabilité de notre décision.
L'être humain ne grandit pas avec des lois, mais avec l'amour et le respect. Le Seigneur nous invite à vivre selon "la musique de notre être." Jésus n'a parlé que du commandement de l'amour parce qu'il est le sens même de notre vie.
Heureux les paovres de coeur, le royaume des cieux est `s eux. Jésus nou sparle de la pauvreté du coeur. Il ne s'agit pas de manger du gruau et de la bouille tous les jours. Le Seigneur nous invite à cette liberté intérieure qui nou srend libre devant l'usage des biens. Jésus ne veut pas qu enous soyons esclaves du pouvoir, des richesses, de l'esprit de possession. La pauvreté du coeur nous invite à cette liberté qui permet un bon usage des biens, et peremt aussi de partager avec les pauvres matériellement.
Nous avons à apprendre cette liberté intérieure dans une société de gaspillage qui n'a pas appris encore à dépasser le matériel pour attendre l'essentiel. dans notre neuvaine à Saint Anne demandons-lui d enus aider à éclairer notre lanterne pour parvenir à cette liberté importante.
Aujourd'hui, Jésus rencontre un sourd-muet et le guérit. C'est moi que Jésus rencontre ce matin pour me dire: Ouvre-toi au monde qui t'entoure, sors de ta tour d'ivoire.
Je suis invité à regarder ce qui me rend muet et sourd. De quoi ai-je peur pour éviter de comprendre le monde autour de moi. Combien de fois n'ai-je pas dit devant une situation difficile ou qui me dérange: "Je ne veux plus en entendre parler." je me réfugie dans mon mnde intérieure où je ne sens pas menacé.