Textes de réflexion

Jusqu'où pouvons-nous supporter les autres dans leurs différences. Voila une question importante par les temps  qui courent. Une grande difficulté dans notre accueil et de vie en comunauté et l'acceptation des différences. Au Paradis Terrestre lrosque Adam et Eve découvrirent qu'ils étaient diffrents, ils se firent des pagnes- des maques- pour se protéger. Les différences entre les peuples et les personnes a toujour sété sujet de discorde et de division. Jésus nous dit ce matin dans l'Évangile: Qui vous accueille m'accueille, et qui m'accueille acueille Celui qui m'a envoyé.

Jésus est venu rassembler une communauté de frères et de soeurs. Au coeur d'une communauté. vivante est l'accueil de l'autre avec toutes ses différences. Puique Jésus est présent chacun et chacune de nous, accueillir l'autre est donc aussi accueillir le Christ ressuscité. Qui vous accueille, m'accueille.  C'est ainsi que la question nous est posée par l'Évangile: Jusqu'où puis-je accpeter les différences des autres? Aujourd'hui nou saccueillons les émigrés, des gens venus d'autres culture, nations, d'autres couleurs, sommes-nous conscient des richesses que leur accueil  nous apporte?

Les apôtres qui sont partis annoncer Jésus Christ n'étaient-ils pas des étrtangers dans ces pays? Les prêtres, nous avons connus la difficulté d'adaptation dans un changement de paroisse.  M. Le curé  d'avant faisait pas cela comme câ. J'ai dû apprendre parfois ;a faire du patinage de fantaisie. Les différences sont à la fois une richesse comme un obstacle si nous ne savons pas bien les gérer. J'ai eu le bonheur d'accueillir, avec moi, un prêtre du Congo pendant un an, Il a vécu un apprentissage surtout à la température et moi une grande richesse au contact d'une autre culture.. À la suite j'ai accueilli deux jeunes vietnamiens, ce fut une autre école avec la langue. Mais ce fut une richesse qui nous conduit à d'autres façons de vivre, d'autres problèmes, d'autres cultures.

Le terme que nous traduisoons pas "accueillir" signidie également "recevoir en échange". Déjà lorsque nous accueillons quelqu'un nous sommes récompensés par ce qu'il peut nous apporter. Et parfois il a pour nou sune parole qui vient du Seigneur  et nous rend service. C'est ce que Jésus affirme aujourd'hui: Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète, reçevra une récompnse de prophète. Il en est ainsi du juste. Un prophète est quelqu'un qui parle au nom de Dieu. tout chrétien qui a la foi peut à l'occasion être prophète.Dans une rencontre nous avons parfois des paroles qui surgissent en nous et nous ne savons pas toujours d'où vient l'inspiration. N'oublions pas qu enous  pouvons être prophète parfois sans en être conscient.

Les disciples d'Emmaüs ont accueilli quelqu'un sans le reconnaitre. S'ils avaient refusé l'accueil que serait-ils devenus? Combiend efois un étranger où un inconnu est intervenu dans ma vie pour m.apporter une parole constructive et à mon insu. Jésus a accueilli la femme accusée d'adultère; au lieu de sortir le code de lois pour la blâmer, il lui demande à boire.  C'est un exemple d'accueil qu enous devons méditer profondément aujourd'hui. N'oublions jamai sque la personne que nous accueillons est l'enfant bien-aimé du Père dans lequel Il a mis tout son amour. Ce pourquoi nous sommes fait, c'est vivre pelinement notre, nos valeurs sans juger les autres. C'est notre présence à l'Eucharistie qui est comme le ciment de nos relations humaines et chrétiennes.     

Quelqu'un em disait dernièerement que notre monde n'a plus de témoin. Les jeunes cherchent un modèle qu'ils ne trouvent pas.  la mission du chrétien est d'être témoin du ressuscité. Nous ne sommes pas des haut-parleurs, ni des magnétophones, mais des témoins et ce n'est pas facile de témoigner dans un monde ne perpétuel changement. Vous serez mes témoins jusqu'aux confins du monde nous a dit Jésus et je serai avec vous pour le vivre. 

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, le Seigneur nous dit: N'ayez pas peur, témoigner de ce que vous croyez. Le témoin est d'abord quelqu'un qui a fait une expérience profonde en lui de la présence du Christ ressuscité. Sans cette expérience vraie, il risque d'être une cimbale retentissante, un simple haut-parleur. C'est dans un lent compagnonnage avec le Christ dans sa Parole et dans le quotidien que le témoin se prépare èa sa mission. Un témoin n'est pas un enseignant qui donne des connaissances, mais un accompagnateur qui fait découvrir une réalité en nous. Quelqu'un qui ouvre le coeur au ressuscité. le témoin n'est pas quelquù'un qui dit quoi faire, mais montre comment ÊTRE. C'est quelqu'un qui donne sens et goût a la vie.

Le témoin est quelqu'un qui laisse passer Jésus Christ. Quand je regarde les vitraux d'une église représentant un saint, la lumièere passe dans le vitral. C'est l'image du témoin qui laisse passer le Christ a travers son agir et son être. Nous sommes davantage préparé a laisser passer des doctrines, des façcon de faire et de croire et pas assez le Christ ressuscité.

Le témoin est quelqu'un qui donne du sens et du goût a la vie chrétienne et a la façcon de célébrer. Ce n'est pas  un maitre d'école qui enseigne mais quelqu'un qui présente un Autre par son agir. C'est un peu le modèele d'une Église tout terrain -quatre par quatre- qui est présente partout ou il y a de la vie. Ce que je vous dis présentez le dans la lumière. 

Le témoin doit aussi savoir écouter la parole autour de lui afin d'ajuster son témoignage selon les besoins du milieu. C'est quelqu'un qui propose sans imposer parce qu'il a fait une profonde expérience du Christ ressuscité qu,il laissepasser dans sa vie.  Comme témoin aujourd'hui que dirai-je aujourd'hui a quelqu'un qui me dit: Je ne crois pas a ce que tu crois. Ĉa te donne quoi d'aller a la messe, tu as aussi mauvais caractère après qu'avant? Moi,  je ne fais pas baptiser mes enfants, je ne crois pas  a cela? Nous chercerions sans doute des réponses pour éclairer et lui dire que.... 

Un témoin de Jésus Christ est aussi quelqu'un qui a le coeur ouvert au monde d'ajourd'hui, aux continuels changements,  Dans l'Eucharistie, je trouve la lumnère et la force pour témoigner aujourd'hui dans notre monde d'un Christ vivant et au coeur de nos vies. 

Demain la liturgie nous fera célébrer la fête communément appelée Fâte du Sacré-Coeur de Jésus. comme québécois, nous sommes beaucoup centrés sur les dévotions et cette fête en est une. la dévotion au coeur de Jésus.

Fêter le Sacré-coeur, c'est reconnaitre la profondeur d el'amour du christ pour chacun et chacune de nous. Chaque page de l'Évangile nous raconte la grandeur extraordinaire de l'amour de Jésus Christ pour l'humanité. Nous sommes le fruit de l'amour et l'objet continuel d el'amour du >christ à notre endroit. Notre premeir mouvement est un geste de reconnaissance et d'action de grâce à l'égard du Christ qui se donne continuellement pour nous acocmpagner. Il nous a montér la fidélité à lui-même en acceptant la mort plutôt que de se renier pour plaire aux autorités de son temps. il se donne à nous chaque jour par une présence  spirituelle d'accompagnement et il se donne d'une façon sacramentelle dans l'Eucharistie comme une force pour nous aider à bien vivre notre vie de fille et de fils de Dieu.

Ainsi fêter le Sacré-coeur n'estpas un acte de dévotion mais une vie de communion dans l'amour aavec la source mêm de notre amour. L'amour de Dieu est en nous comme nous sommes en lui.

Anselm Grûn:  Touver son équilibre intérieur. Ed. Salvator. Une démarche que nous avons trop souvent négligée pour ne pas dire oubliée. Retrouver son équilibre intérieure est tellement nécessaire pour bien vivre sa vie et rendre le monde plus heureux. "Vis tes valeurs et ne juge personne; sois ouvert à tout mais sois ta propre étoile, C'est une lecture à méditer.

Collectif: Questions controversées sur Jésus. des auteurs différents répondent à des questions profondes et actuelles pou rnous: Jésus a-t-il changer l'eau en vin à Cana? Est-il vraiment ressuscité? Est-il féministe?

Les spécialistes répondent à partir des textes bibliques avec le plus de justesse possible. Une lecture qui nous conduit ailleurs.

Nous venons de vivre le feux de forêts et avons vécu aussi l'importance des bergers dans une telle catastrophe. Les maires, les ministres ont suivit le peuple chaque jour dnans leur aventure. Des pasteurs se sont levés dans chaque paroisse pour accueillir les gens évacués et leur donner abri et nourriture. Dans des moments difficiles, des pasteurs se lèvent pour soulager la misère. Jésus en voyant la foule abattue et découragé s'était dit: ils sont comme des brebis sans bergers. Alors il appela les siens et leur dit: Soyez les bergers de ce peuple. Les périodes difficiles font naitre les bergers. Aujourd'hui le monde attend des bergers, des modèles qui peuvent inspirer la vie pour bâtir celle de d'aujourd'hui et de demain. Beaucoup de nos contemporains  qui ont quitté la pratique sont sur un terrain vague. Notre prière et notre action est de voir à ce que des bergers selon le coeu de Dieu se lèvent pour acompagner les chrétiens et non suelement leur dire quoi faire.

Le berger ou bergère est quelqu'un si se nourrit du pain de vie qu'est d'abord la Parole de Dieu; quelqu'un qui se laisse modeler par la Parole de Dieu non pour imiter le Christ mais pour s'inspirer de son témoignage de vie afin de le vivre dans le monde d'aujourd'hui qui n'est plus celui d'hier. Le pasteur est celui ou celle qui aime et accompagne et non celui qui dit quoi faire. Le pasteur devient pain de vie pour les autres.  Une grande qualité du pasteur aujourd'hui est sa capacité d'écouter, de se taire et de témoigner. La qualité du témoignage de vie parle plus fort souvent que la parole. Les pasteurs sont d'abord des témoins.

Jésus appelle les siens et leur donne sa mission: Ne prenez pas la manière des Samaritains, la manière de vivre des paiëns ou des juifs. Allez vers les brebis d'Israël qui chercvhent des pasteurs. (...) Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, explusez les démons, donnez gratuitement. Qu'est-ce à dire? Jésus dit aux siens, soyez vous-même et ne condamnez personne. Les malades à guérir sont les souffrants intérieurement, les gens blessés pa rla vie, par de mauvais exemples, des paroles blessantes, etc... Ressusiter les morts, c'est redonner le goût de vivre à ceux qui sont désemparés, dégoutés de la vie, c'est aussi faire communauté parce que l'être humain n'est pas une ile, nous avons besoin du support d'une communauté pour avancer. Les pasteurs dont nous avons besoin sont d'abord des être rassembleurs autour de Jésus Christ. Des chrétiens et chrétiennes qui sont au niveau de l'être avant le faire. Jésus nous a donné dans le pain la force d'être témoin de sa présence et de donner la preuve que le royaume de Dieu est arrivé. Comme me disait un vieux grand père: Nos jeunes ont besoin de modèle non à imiter mais  pour s'inspirer afin de bâtir leur propre vie. Dans le texte d el,ÉÉxode, le Seigneur nous dit:Vous  serez pour moi  un peuple de prêtres,  une natin sainte. Nous sommes tous prêtres pour être témoin du Christ présent au coeur de nos vies

L'Eucharistie est le moment de nous laisser transformer par le Christ, de faire ensemble comunauté pour devenir de vrais pasteurs dans notre monde d'aujourd'hui. Il ne s'agit plus de répéter mais d'inspirer. La preuve qu eDieu nous aime, dit Saint Paul, est que le Christ a accepté de mourir pour devenir un modèle de fid`lité pour nous.

Les feux de forêt me donne l'occasion de parler de l'Eucharistie, ce don merveilleux donné par Jésus. Jésus vivant veut rester présent à nos vies pour accomplir sa mission, d'une part et d'autre part, il nous laisse à notre propre responsabilité de travailler à sa mission. Le jeudi saint Jésus est passé de la communication à la communion.  Jésus n'est plus là visible à l'oeil nu, Il est là visible avec l'oeil du coeur.  Ce soir-là, Jésus nnous dit continuez ma mission, je serai avec vous comme un pain, une nouriture, une force pour la vivre.

Quand je vois des gens travailler avec force et courage des heures et des heures de suite pour protéger leurs biens, quand je vois tant de générosité et de fraternité entre les personnes au prise avec tant de difficulté, quand je vois les gens de Chibougamou et de Roberval lors de l'évacutaion de la ville en une nuit, je me dis: C'est ça aussi l'Eucharistie et le Christ est là pour accompagner et soutenir ces personnes. Un jour ils iront à l'église célébrer dans l'action de grâce ce vécu chrétien au coeur de la vie.

Nous avons réduit la messe à une célébration: Allez la messe est dite, disions-nous autrefois. Le don de Jésus christ est une mission de faire connaitre l'amour du Père et de rassembler en communauté.  La communion donne la force de persévérer même quand c'est difficile., comme c'est le cas dans les feux de forêt aujouird'hui. Ce que nous voyons autour de nous comme fraternité, générosité, entraide, c'est l'Évangile vécu sur le terrain.

Il m'apparait que pour mieux comprendre le don de Jésus, l'Eucharistie, nous devons remonter un petit peu dans l'enseignement de Jésus. En Mathieu 28, Il dira à ses apôtres: Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du fils et de l'Esprit. Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps. Et aujourd'hui en Jean, il dira: Prenez et mangez, prenez et buvez.. C'est comme s'il disait: je vous ai promis d'être avec vous, et bien voila, je resterai en vous  pour vous aider à bien vivre votre mission. Alors ce que Jésus nous donne est un moyen de bien remplir notre mission de chrétien et non une fin en soi.

Si vous voulez bien remplir votre mission de faire des disciples, vous devrez me manger, c'est-à-dire: vous nourrir de ma parole, de mon témoignage de vie, de tout ce que j'ai été avec vous non pas pour le reproduire, mais le vivre entièrement dans les sociétés où vous vivres.  Manger son corps et boire son sang, nous savons bien qu'il ne s'agit pas de sa chair, mais de nous nourrir de sa préssence, de ce qu'il a enseigné et vécu avec nous sur terre. C'est pourquoi la parole de Dieu est si importante dans nos célébrations et même dans des célébrations de la Parole sans eucharistie. La fin de l'Eucharistie est la mission et non la communion. La communion eucharistique est le moyen que Jésus nous donne pour bien remplir SA mission.

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Méditons bien ce mot demeurer. Jésus se fait comme égal à nous pour être en nous, répondre à nos besoins. Jésus  veut simplement que nous soyons en communion avec son Père, en communion avec Lui et avec les autres autour de nous, que nous aimions nos ennemis et que nous sachions pardonner. Et pour que nous y arrivions le mieux possible: Je suis avec vous comme une nourriture, une force pour vous permettre de le vivre.  Demeurer dans le Christ, c'est se nourrir spirituellement à sa parole pour qu'il demeure en nous et nous acompagne. Manger le corps du Christ ne  consiste pas en un acte de mastication comme pour le pain, mais en un acte intérieur de méditation qui transforme et fait ressembler au Christ. Quand je mange, j'assimile la nourriture à moi et quand je communie, le Christ m'assimile davantage à Lui.

 Ce que Jésus a voulu, c'est faire communuté, faire une famille avec les enfants de Dieu et l'Eucharistie, qui est action de grâce, est comme le ciment que fair soude les membres de la communaut  communauté, je vais accueillir le don du Christ à ma vie chrétienne. L'Eucharistie de Jésus se vit au quotidien en communauté et se célèbre en action de grâce.  

Comme prêtre, je ne dis pas la messe, je mets à la disposition de la communauté le don de Dieu pour qu'ensemble nous fassions action de grâce et que nous recevions la force de mieux vivre la mission du Christ dans notre monde d'aujourd'hui. Notre Eucharistie n'est-elle pas devenue un célébration ou un acte de dévotion que je dois faire le dimanche. Souvent les prêtres me disaient: J'ai dit MA messe et les chrétiens vont assister à la messeé Messe vient de "mittere" qui signifie "ENVOYÉ. Alors à la fin de la célébration faudrait peut être dire: Allez la messe commence. Allez à la mission faire des disciples.

C'est le printemps, période du grand ménage. Ce matin, Jésus entre dans mon temple intérieur pour le nettoyer. Dans sa marche à Jérusalem, Jésus entre au Temple et chasse les vendeurs, les commerçants qui se sont inventé une forme de prière qui ne convient pas à ce lieu.

Par cet exemple, Jésus me dit qu'il entre chez moi pour faire du ménage. Il veut chasser ce petits vendeurs installés dans les recoins de mon temple intérieur. Ces petits commerçants que sont la colère, la vengeance, la haine, l'injustice, la jalousie et que sais-je encore. Il y a toujours un peu de place pour en mettre un nouveau. Il s'agit simplement de les remplacer par la bonté, le pardon, le partage etc ... Ne faisons jamais le vide. Il ne s'agit pas de mettre ces petits commerces dehors et laisser un vide; il est important de faire le plein de bons commerces et les autres vont déguerpir. Rien ne résiste à l'amour et la grâce du Seigneur.

Le mois de mai se meure, demain il sera au salon funéraire. Aujourd'hui il nous parle de Marie qui visite sa cousine Élisabeth.  Nous saluons Marie femme de la route, femme à l'écoute de la vie. Marie nou sinvite à l'action de grâce. Nos prières sont souvent négatives alors qu eMarie nous apprend à rendre grâce: Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.  À l'écoute de Marie nous pourrions apprendre cette dimension d'action de grâce dans notre rapport avec le Seigneur. C'est dans la maison de Nazareth que cette prière retentit. La maison est notre premier temple pour la prière. Marie nous donne l'exemple du pasteur à l'écoute de la vie. Laissons-nous imprégner de cette présence de Marie pour apprendre à prier comme elle.