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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 17 mai 2021 15:56

Éduquer.

Nous parlons du déclin de la langue française, déclin de la religion, et combien d'autres déclins ne pourrions-nous pas évoquer.  En voyons-nous les causes? Je ne sais pas, mais je crois que nous sommes ou avons été des colonisateurs et non des éducateurs. Les français sont arrivés fondés un colonie et ont voulu faire des français et des catholiques avec les amérindiens. les anglais sont venus tasser les français et faire des anglais avec les français et les amérindiens. On est venu coloniser tout comme les français et les belges sont allés en Afrique et ailleurs coloniser.  Ce dont les gens avaient besoin c'est d'être formés et aidés dans ce qu'ils étaient. Éduquer, c'est partir de ce la personne est pour la conduire plus loin en l'accompagnant. Éduquer, c'est faire des adultes à partir des richesses et des difficutés de chacun. Ce n'est pas changer la personne, mais la faire grandir dans ce qu'elle a de bon comme de moins bon. Je crois aussi que nous avons porté un regard trop négatif sur l'être humain et la société. Enfant nous avons appris  rapidement que nous étions mauvais, pécheurs, le diable nous harponne avec sa fourche, et nous avons négligé ce que nous étions vraiment: un être humain spirituel en état de croissance. L'accent fut mis très fort sur notre état de pécheur et non sur  notre état d'enfant bien aimé du Père. 

Jésus a été un grand psychologue et un grand éducateur. Nous devrions nous laisser éduquer, évangéliser par l'Évangile et le témoignage du Christ. Méditer profondéement et en vérité la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, Zachée, Pierre après son reniement.... IL s'agit de voir le message que Jésus nous apporte aujourd'hui. La rencontre avec la Samaritaine pourrait nous faire réfléchir sur le racisme, notre façon d'accueillir l'autre avec ses différences. Jn 4, 1sss. La renocntre avrc Zachée nous fera comprendre dans tout être humain il y a une perle de bonté qu'il s'agit de faire surgir par un acte de bonté et d'amour. Luc 19, 1sss. La rencontre avec Pierre nous fait comprendre que nos actes sont souvent provoquer par des peurs, des blessures et au lieu de mériter des reproches ne mértient qu'un peu d'amour et de compréhension. Mth 26, 69sss. La rencontre avec le jeune homme riche nous apprend le respect de l'autre dans son rythme de cheminement et souvent son incapacité de nous suivre. Mth 19, 16 sss.

Que dire de la parabole du père miséricordieux Lc 15,, qui nous enseigne comment accueillir les non pratiquants qui demandent un service à l'Église. Laissons-nous évangéliser par le Christ si nous voulons évangéliser à notre tour.

dimanche, 16 mai 2021 18:58

Encore des meurtres.

Chaque jour les nouvelles nous apportent des histoires de violence, de meurtre et notre premier réflexe dera de dire: faut renforcer les lois, faut punir plus durement, etc. À mes  yeux ceci ne régle pas le problème.  Il me semble qu'il ne faut pas punir les personnes, mais guérir et éduquer. Il est nécessaie de punir l'acte, mais faut guérir la personne qui agit ainsi. Trop souvent les vrais coupables continuent de se promener en fumant le gros cigare. Nous avons trop souvent sacrifier le côté humain à la réussite et au pouvoir.  Nous sommes des êtres en croissance; personne ne nait mauvais ou posséder d'un démon. L'être humain est bon fondamentalement, la société, l'éducation, le milieu ambiant développe des sentiments autres et parfois l'agressivité, la frustration, la colère. Le meilleur remède est l'amour, le pardon, l'accueil, l'accompagnement; accompagner les  personnes sur leur chemin de croissance. Notre mentalité ou façon d'agir ne fait souvent qu'empirer les chosees. Nous ne serons jamais trop bon si nous ne sommes pas bonasse.  Être bon, c'est aussi aider l'autre à grandir. 

 

samedi, 15 mai 2021 16:29

On en parle encore.

Eh oui! On en parle encore de l'évangélisation. Si on en parle, c'est que nous n'avons pas encore commencé et que probablement nous ne savons pas quoi faire ou comment faire. Ce qui rassemble les gens, ce qui crée des liens ce sont les valeurs, la vie et non les idées ou les théories.  C'est pour cela que la catéchèse ne rassemble pas et quand les enfants ont fini leur parcours, ils célèbrent et demeurent chez eux. Ils sont au niveau de la connaissance. Comme au Québec, nous avons vécu dans une société catholique, nous n'avons pas eu l'ocasion de faire option pour le Christ. Tout allait de soi. Nous fréquentions l'église, apprenions des choes par coeur, nous n'avions pas cette évangélisation de base qui rassemble et nous unit à Quelqu'un.  L'évolution de la société a mis au rancart toute forme de pratique religieuse qui n'était pas assise sur des valeurs profondes vécues. Vivre sa religion n'est pas apprendre des idées par coeur, mais intérioriser des valeurs, une relation avec Quelqu'un; c'est au niveau du vécu, niveau du coeur. C'est ce que j'entends souvent aujourd'hui de la bouche de bien des chrétiens.  La religion est une forme de pédagogie qui me permet d'intégrer mes valeurs et de les vivre. Ne serait-il pas intéressant de créer le ministère de l'évangélisation? Ne faudrait-il pas préparer des évangélisateurs avant les catéchètes? Ce qui nous reste comme adultes, c'est ce que nous avons intégré à la maison du témoignage de nos parents.  Évangéliser, c'est éveiller le goût de Jésus Christ. Évangéliser, c'est permettre à chaque personne de retrouver son être profond, ses désirs profonds, sa véritble identité d'enfant bien-aimé du Père. Trop souvent l'enfant est éveillé au péché, au "mauvais" avant de connaitre un Dieu AMOUR et ses enfsnts BONS. Nous n'avons pas fini d'en parler.

 

vendredi, 14 mai 2021 18:44

À l'écoute.

Michel Jean: Atuk, elle et nous. Ed. Libre Expression. L'auteur raconte l'histoire de sa grand-mère en parallèle avec des étapes de sa vie à lui. Nous sommes témoins des valeurs et de la spiritualité de ces familles inues ainsi que de la pauvreté et de la misère qu'elles ont vécus. Au coeur de ces vies, il y  avait la liberté. Il nous faut comprendre aussi le vécu de ces gens lorsque les blancs sont venus raser les forêts faisant disparaitre le garde-manger et le coin de liberté de ces gens. Il leur a fallu chercher ailleurs d'autres sources pour nourrir les familles. Cette lecture nous fait pénétrer au coeur même de l'histoire vécue au jour le jour par ces familles, histoire que nous ignorons. S'arrêter à contempler ces vies de lutte et de pavreté nous rend plus positif devant ces nations qui était là avant nous. Bonne lecture.

 

vendredi, 14 mai 2021 18:28

Un message de la Pandémie.

Le confinement nous aura fait découvrir que l'important n'est pas l'activisme, le nombre d'acivités réalisés mais l'attention à l'autre. C'est le message de l'Esprit déposé en chacun et chacune de nous. Il nous est moins possible de fabriquer des réunion, des rnecontres, mais nous pouvons développer un courant de fraternité, de compassion entre nous. Savoir que nous sommes là toujours en communion avec l'autre est important.  Nous sommes heureux d'établir une relation de communication entre nous, mais le rapport de commuion peut aussi être très intense et il est aussi très important. Prendre le temps de s'arrêter pour vivre intensément le moment présent pour découvrir notre richesse intérieure et cueillir la richesse de l'autre est essentiel à notre vie de chrétien. Il est bon pour nous d'apprendre à goûter le moment présent. Alléluia.

 

jeudi, 13 mai 2021 16:53

Jésus guérisseur.

L'évangéliste Marc s'amuse à présenter Jésus comme un guérisseur; non un charlatan mais un guérisseur. Dès le départ de sa mission,  Jésus  guérit la belle-mère de Pierre, 1, 29; fait beaucoup de gu.érisons, 1, 32, guérit un lépreux, i, 40. Dès le point de départ, Jésus est présenté comme cleui qui compatit à la souffance des gens et apporte un soulagement. Et dans le texte de la uérison du  lépreux, il est dit: "Prit de pitié." Jésus est rempli de compassion pour la situaiton du lépruex. Non seulement il est malade, mais il est exclus de la vie normale de la ocmmunauté. Il est mis à part comme s'il était victime de la covid-19. Et quand Jésus parle du pardon, il fait référence à la guérison parce que la maladie était vue qomme la conséquence du péché. Donc si le péché est pardonné, la maladie disparait. Jésus est un gu.érisseur non seulement des corps, mais surtout du coeur et de l'epsrit, guérir des relations difficiles et malades.  Le pardon que Jésus annonce est sous le signe de la guérison. Jésus ne vient pas seulement pardonner, mais surtout guérir.  C'est le ministère donné par le Seigneur à ses apôtres: Un ministère de guérison. Les péchés sont d'abord des maladies du coeur ou de l'âme, conséquences de blessures, ou de difficultés de croissances.  Jésus se présente d'abord comme celui qui guérit nos coeurs. Bonne guérison. 

  

mercredi, 12 mai 2021 14:28

Un prophète s'est éteint.

Serge Bouchard est décédé. Beaucoup d'hommages lui furent rendus. Il laisse derrière lui une trainée lumineuse qui continuera d'éclairer la route encore de longues années. Ce sont deshomms tout d'une pièce qui ont une parole puissante qui "pénètre entre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit" comem dit la lettre aux Hébreux, 4, 12. Ce sont des êtres de conviction qui sont souvent isolés mais imprègnent une marque profonde dans le coeur des gens. Comme dit la grand-mère Jean: Ils l'ont en dedans. Jésus Christ était aussi de ces êtres qui l'ont en dedans et il nous invite à faire de même. la vie chrétienne est d'abord en dedans et non dans des pratiques extérieures. La vie chrétienne est quelque chose que nous portons dans l'écrin de notre coeur pour le laisser transparaitre dans des gestes et des paroles qui font du bien. 

Aujourd'hui beaucoup de nos frères et soeurs dans la foi ont le dedans brisé, blessé, malade qui s'exprime par des actes de violence très graves. Ils ont mal en dedans et souvent nous voulons corriger ou punir de l'extérieur. Le premier remède dont ils ont besoin est le baume de l'amour même si parfois c'est difficile, c'est le baume de l'écoute pour comprendre et accompagner dans la mesure du possible.  "Aimez-vous le suns les autres comme je vous ai aimés." La vie chrétienne avant d'être des actes ou des pratiques est d'abord en dedans, une disposition du coeur, une bonté du regard, l'accueil d'un sourire et non de mépris. Bonne journée.  

 

Quand je travaillais sur la ferme paternelle, mon père, qui était menuisier et ravaillait à l'extérieur, venait à la maison; je lui demandais des conseil pour le travail sur la ferme. Il me répondait, moi, je ferais cela de telle façon, mais c'est toi qui travaille ici et tu sais mieux que moi quoi faire, alors ce que tu décideras seras bon. Il donnait son idée, mais respectait notre décision. Il ne voulait pas, comme nous disions péjorativement, jouer à la "belle-mère". C'était un geste de confiance en nous. C'est un peu ce que Jésus a fait avec ses apôtres au lendemain de la résurrection.

Au lendemain de la résurrection, Jésus dira à ses apôtres: "Allez dans le  monde entier. Pproclamez l'Évangile à toute la création." Jésus a donné une misison aux siens, il leur fait confiance et retourne vers son Père. Il reste présent d'une autre façon tout en respectant la liberté de ses apôtres. Il n'est pas un espion qui surveille pour prendre en défaut ou donner des ordres. Il dit aux siens, ma part est faite, maintenant c'est votre tour et je vous fait confiance. L'avenir de l'Église est maintenant entre nos mains. Nous sommes l'Église; il s'agit moins de s'engager au service de l'Église que de faire Église ensemble.  Et nous savons mieux que quiconque ce dont nous avons besoin dans nos communautés chrétiennes pour faire Église. L'Esprit Saint est toujours à l'oeuvre et donne les charismes nécessaires pour la vitlaité de nos communautés. Il s'agit de faire Église ensemble.

Le Christ ressuscité et l'Esprit Saint sont là au coeur de l'Église un peu comme une bonne vieille grand-maman qui accueille, écoute, réconforte accompagne, éclaire mais laisse vivre dans la liberté. Comme s'il disait: C'est vous qui vivez dans telle communauté, vous qui savez ce qui est meilleur pour la vie de la communauté, alors allez. Pour le Christ l'important n'est pas l'uniformité mais l'unité entre les chrétiens dans la communauté.

Le fête de l'Asecension est la fête de la présence discrète,  amoureuse, respectueuse du Ressuscité dans le service de la mission. "Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusq'aux confins de la terres." vous serez mes témoins au Québec, en Afrique, et jusqu'aux limites de la terre. Retenons que le Seigneur nous invite à être ses témoins. Notre première mission n'est pas d'enseigner des doctrines mais d'être TÉMOINS.  Il reste avec nous discrètement pour donner à nos communautés des pasteurs, des apôtres, des proph<ètes, des enseignants et ainsi organiser la communauté en vue de bâtir le corps du Christ.  La communauté chrétienne est pourvue des ministères dont elle a besoin pour s'auto-animer. C'est la promesse de l'Esprit Saint. Des communautés furent découvertes qui n'avaient pas vue de prêtres depuis 32 ans et se réunissainet chaque dimanche pour la prière et assuraient les services nécessités par la vie. Signe que l'Esprit travaille toujours au coeur des chrétiennes et chrétiens. L'Esprit avait fait naitre les pasteurs nécessaires à la vie communautaire. Dans le temps d'Église que nous vivons, belle-maman  est toujours là  pour écouter, éclairer, accompagner. Cette Fête de l'Ascension doit ranimer notre foi en cette présence du Ressuscité au coeur de nos vies.

 

 

 

 

 

mission n'estpas d'enseigner des doctrines, mais d'être des témoins. Pour vivre cette mission

 

lundi, 10 mai 2021 14:02

Marie, présente à la vie

Luc écrit que Marie était présente a cénacle avec les apôtres lorsque l'Esprit est venu jeté les apôtres dehors. Elle était là en prière avec eux. Marie était à la naissance de Jésus et elle est encore présente à la naissance de l'Église. Luc notre que l'Esprit plane sur les apôtres. L'Esprit était sur Marie pour la naissance de Jésus, il est encore présent à la naissance de l'Église. quand l'Esprit descend sur quelqu'un, il y a toujours une naissance qui se produit. Marie est présente à l'incanation de la parole dans le Fils de Dieu comme à l'incarnation de la Parole dans la naissance de l'Église. Elle était présente à Noël, Elle le sera encore à la Pentecôte, second Noël. Elle devrait inspirer notre action pour la renaissance de l'Église. Une présence aux personnes, à la vie, à l'appel du Seigneur.

Marie aux bras ouverts apprends-nous l'accueil. Marie au pas alerte, appredns-nous le chemin.  Marie au couer de feu, apprends-nous l'amour. Marie, la femme, Marie, la mère, marei de l'Évangile, apprends-nous Jésus.

 

dimanche, 09 mai 2021 14:32

Marie, Mère de l'Église.

Nous avons médité brièvement quatre visages de Marie donnés pa rles quatre évangélistes. On nous dit que Marie est mère de l'Église. Je trouve personnellement que le culte à Marie ne rend pas jsutice à ces visages de notre Mère, sans doute parce qu'il a été créé par des hommes célibataires dans une société patriarcale. Marie invite l'Église à être une Église à l'écoute des gens, à l'écoute de la vie pour donner une réponse selon leur besoins. Elle invite l'Église à être une Église de la route allant partager sa joie  d'être témoin du ressuscité et en même apporter le Christ au monde. elle nous invite comme Église à être tournés vers la vie et l'avenir, à sortir de ssentiers battus pour rejoindre le monde sur sa route comme Jésus l'a fait avec les disciples d'Emmaüs. Elle nous invite comme Église à quitter le tombeau vide du matin de Pâque pour la Galiée où retrouver le ressuscité au coeur  de notre monde qui a soif d'amour et de liberté. Marie n'est pas  la petite fille priante et soumise les mains jointes et les yeux fermés comme nos statues; ellee st le témoin de la foi dans un monde en recherche de sa foi et sa liberté. elel nous invite avec elle sur la route de l'évangélisation.  

 

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