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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 26 octobre 2020 14:40

Le problème du N.

La télé nous apporte dans notre salon le problème soulevé par l'utilisation de mots commençant en N... J'ai compris toute l'ampleur de la question en écoutant des gens discuter du problème à la télé. Dans ma petite tête à moi, je me disais: un nègre ça n'existe pas, tout comme un voleur, un malade etc  ... Ce qui existe est un être humain dont la couleur de la peau est noire ou jaune ou blanche, tout comme un être humain atteint de maladie ou qui a fait un vol. Nous n'avons pas encore l'habitude de bien nommer les choses.  Ne faudrait-il pas commencer par changer notre mentalité. À mon avis, défendre l'utilisation ne règle pas le problème. Nous pouvons gagner une bataille mais pas la guerre. Le problème restera vivant en sourdine et éclatera un jour ou l'autre. Le problème du racisme est le même que celui de gays, des mariés au civil pour les Églises, etc ..  C'est regarder de l'extérieur la réalité des personnes.

Si nous pouvions écouter en vérité les personnes qui souffrent de racisme, comprendre la charge de négativisme contenu dans les mots, ceci est vrai pour les amérindiens comme pour les autres personnes notre mentalité pourraient changer et notre vocabulaire aussi. Nous n'avons pas besoin de lois ou de défenses, nous avons besoin d'être éduqués simplement. Nous avons besoin de compprendre que la valeur d'un être humain n'a aucun rapport avec la couleur de sa peau parce qu'il y aurait beaucoup de blancs qui seraient mal pris, mais c'est la qualité du coeur et de l'intelligence qui importe. Nous voulons tous, nous les blancs, être écoutés et être compris par les gens arrivés d'ailleurs, il en est de même pour eux avec nous. Plus nous refusons de discuter et régler la question avec les personnes concernées, plus nous posons des lois et des restrictions, plus nous balayons la question sous le tapis  et le propblème reste entier.  L'être humain n'est pas un robot télécommandé. Les invectives sur les réseaux sociaux ne sont que le cri de personnes incapables de regarder le problème  tel qu'il est et de lui apporter une solution.  

 

dimanche, 25 octobre 2020 14:08

L'Arc-en-ciel.

L'arc-en-ciel pour Noé au sortir de l'arche était un pont érigé entre le ciel et la terre. Une alliance venait d'être réalisée. Depuis plusieurs années, le Québec est devenu un arc-en-ciel par la diversité des personnes, des cutltures et des religions. Cet arc-en-ciel est un pont établi entre les nations diverses et la diversité des adhésions religieuses. Un mot doit se manifester avec force dans notre vie: Réconciliation. L'avenir de notre pays,  de notre nation comme de nos religions se vivra dans notre façon de creéer des ponts, de vivre notre arc-en-ciel. Les différentes couleur de l'arc-en-ciel en font la beauté, il en sera de même dans notre société. Au lieu de voir la différences des couleurs comme un danger,  apprenons à les voir comme une richesse. Derrière la couleur de la peau, la différence des croyances, il y a un être humain avec ses valeurs, ses dons, ses couleurs qui embeliisent notre arc-en-ciel. Nous cheminons sur des routes différentes mais nous allons tous et toutes vers le même but. Nous devons créer des ponts, faire disparaitre les divisions pour que chacun joue le rôle qui est le sien dans la construction d'un monde juste dans l'unité. Nous pourrons corriger les erreurs du passé pour que notre arc-en-ciel brille de toutes ses couleurs et que les ponts soient érigés entre les êtres humains. D'ailleurs dans l'Église nous parlons souvent de pontife, du Souverian Pontife, le pontifie n'est pas celui qui pontifie, mais cleui qui crée des ponts.  Que ce soit notre prière aujourd'hui.

 

samedi, 24 octobre 2020 20:55

Le travail de Dieu.

Dans notre vie nous ne réalisons qu'une petite part de l'entreprise qu'est le travail de Dieu. Rien de ce que nous faisons n'est achevé: le Royaume est toujours au-delà de nos possibles.

Nous jetons des semences qui un jour pousseront, portant en elles la promesse du futur. Nous posons des bases sur lesquelles d'autres bâtiront. Nous fournissons le levain qui produit des effets bien au-delà de nos capacités. Nous ne pouvons pas tout faire.

Le comprendre apporte un sentiment de libération et permet de faire quelque chose et de le faire bien. Ce n'est peut être pas fini mais c'est déjà un début, un pas de plus vers le chemin, une opportunité de laisser entrer la grâce du Seigneur qui fera le reste.

Nous pourrons ne jamais voir le résultat final, mais c'est là la différence entre le Maitre et l'ouvrier. Nous sommes ouvriers, pas maitre ni messeie. Nous sommes prophètes du futur non de nous-mêmes.

Mgr Oscar Roméro.

 

vendredi, 23 octobre 2020 15:06

Des signes ...

Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. (...)Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel; pourquoi ce moment-ci ne savz-vous pas l'interpréter?  Les chrétiens ont déserté l'église massivement, les célébrations funéraires se font en quantité au salon funéraire, très peu de mariage de vivent à l'église, le religieux disparait de l'espace publique, comment réagissons-nous? C'est une question qui nous est posée par les chrétiens. C'est un besoin qui demande une réponse. Mgr Gagnon a écrit dans sa lettre sur l'urgence d'agir pour l'avenir des communautés a écrit: Un discernement sérieux s'impose.   Discerner et comprendre ces signes des temps. Nous voyons trop souvent ces événements comme soit un rejet de l'Église ou une ignorance religieuse que l'on qualifie souvent "d'ignorance crasse." Pourquoi ne pas voir ces événements comme une question posée à l'Église. 

Ces chrétiens ne sont-ils des chercheurs de Dieu en quête de sens et de spiritualité. Ils nous demandent un chemin et nous leur donnons une réponse: Venez à la messe. Le gros problème que nous affrontons aujourd'hui ne serait-ce pas l'absence de la communauté et le vide spirituel? Notre église est fermée à cause de la pandémie, laissons-la fermée et occupons-nous de la communauté. Faire communauté, c'est d'abord créer des liens de fraternité, d'entraide, de charité. Cette communauté rassemblée aura la chaleur nécessaire pour célébrer. N'ouiblions pas que nos églises étaent pleines non à cause de la communauté mais à cause de la loi, du péché et de l'enfer. Il nous faut maintenant passer à la communauté et le chemin sera long et ardu. je ne vais pas à la messe parce que je suis obligé ou parce que je suis bapisé; j'y vais pace que je suis un être de communion et que je vis cette communion dans ma communauté avec mes frères et soeurs dans la foi et que je suis en communion avec mon Seigneur. Je suis attiré à l'Eucharistie pour célébrer en communauté cette vie de communion au quotidien.  Un signe évident que nous avons perdu la communauté est que nous allons chercher l'Eucharistie là où M. Le curé célèbre. Encore aujourd'hui , ce n'est pas la communauté qui se rassemble pour célébrer et que le prêtre préside notre prière, nous allons chercher la messe là où elle est célébrée comme on va chercher sa commande d'épicerie.  

Nous avons chosifiée l'Eucharistie, nous en avons fait un rite et l'avons réduit à l'instant de  la célébration, nous disait le Père H. Legrand, o.p.  L'Eucharistie est d'abord une vie. Notre vie est eucharistique comme celle de Jésus, et c'est dans la mesure où je vis cette eucharistie au quotidien, que je peux célébrer en vérité.  Quand les apôtres ont demandé à Jésus: Où veux-tu que nous préparions la Pâque? Il ne les a pas envoyés au temple, mais au coeur de la ville, au soeur de la vie à la rencontre d'un homme qui porte une cruche d'eau, un homme qui porte le souci de la vie, cet homme vous montrera un salle toute prête. La salle est d'abord le coeur de l'être humain, la salle est d'abord au coeur de la vie dans un moment d'entraide, de communion fraternelle. Jésus dira quelques instants plus tard; "Faites ceci en mémoire de moi."  Rendez présent dans le  monde tout ce que j'ai fait au milieu de vous et apprenez à le célébrer. 

Le Pape Frnaçois nous invite à développer la culture de la rencontre, une vraie rencontre où l'autre a beaucoup à nous apprendre. Une rencontre où on apprend à écouter et à comprendre. Faire communauté, c'est aussi aller à la rencontre de l'autre pour écouter et comprendre. Lire les signes des temps c'est aussi aller a la rencontre de l'autre pour écouter,  comprendre et donner le goût de se retrouver ensemble pour vivre et célébrer. L'Église de demain sera celle que nous vivons et préparons aujourd'hui. Assoyons-nous ensemble pour écouter, s'évangéliser et bâtir des liens de fraternité.  

jeudi, 22 octobre 2020 23:36

Un cri...

Alys Robi: Un long cri dans la nuit., 5 années à l'asile. Je viens de terminer la lecture de ce livre où l'auteur raconte sa vie, tant ses succès que ses années d'enfer. On peut y lire les rejets,  les insultes et le mépris de cette vedette ppar des gens qui venaient l'écouter et la dépricier. C'est une histoire touchante, trop inconnue ou méconnue, qui laisse découvrir la misère vécue par certanes personnes même si elles sont des stars. Aujourd'hui nous déplorons le racisme, hier c'était la méchanceté d'une catégorie de personnes. Des gens come elle furent anéantis dans des situations de maladies pourtant curables. Mais le courage des autres pour s'en sortir et reprendre une vie normale nous donne espoir.  La pandémie rend la vie difficile à bien des gens Des histoire comme celle-là nous à rester debout pour avancer. Ce livre date de plusieurs années déjà, mais il fait partie de notre histoire. 

 

jeudi, 22 octobre 2020 13:52

Une page d'histoire.

Hier, à mes yeux, une page doulouresue de l'histoire canadienne s'est écrite au parlement d'Ottawa. Je suis toujours estomaqué de voir comment les valeurs profondes humaianes sont facilement  sacrifiées sur l'autel du pouvoir et des intérêts personnels. Le vote de confiance vécu au parlement me rend perplexe. Je termine une étude sur Gandhi et Mendela qui met en évidence des hommes capabes d'affronter même la prison pour défendre la vérité, la justice et la personne. Que sont devenus nos hommes ou nos femmes politiques. Je laisse aux connaisseurs honnêtes de commenter la situation,  je veux simplement exprimer ma stupéfaction et mon dégoût.   

Si je nous regarde, nous chrétiens, tant que nous nous diviserons en religion à cause des dogmes et des croyances, il nous sera impossible d'être le sel de la terre, le levain dans la pâte et la lumière du monde comme nous le demande Jésus Christ. Cependant je lis dans le soleil de ce matin: Le pardon admirable des parents de Kaven Côté.  L'Esprit est à l'oeuvre dans le coeur des gens de chez nous et les changements viendront d'en bas et non d'en haut. 

 

mercredi, 21 octobre 2020 14:35

J'ai prié.

Ô Dieu je t'ai prié;

Je t'ai prié de me donner la santé et de me guérir: tu m'as donné le courage d'accepter ma condition.

Je t'ai prié d'être présent avec nous dans nos rencontres: tu m'as assuré que tu es toujours là et que je dois être plus attentive à ta présence.

Je t'ai prié pour que vienne  la paix dans les pays en guerre et en conflit: Tu m'as demandé de promouvoir la paix ici même, dans nos familles, dans notre propre pays.

Je t'ai prié pour les victimes des désastres naturels: tu m'as demandé. de faire ma part en participant aux campagnes de dons.

Je t'ai prié pour les personnes vulnérables dans les centres de soins de longues durées: tu m'as exhorté à me tenir au courant des conditions et à revendiquer pour les changements nécessaires et tu m'offres la responsabilité d'exercer du bénévolat dans ces endroits.

Je t'ai prié, Dieu, et tu m'as répondu! Tu n'es ni sorcier, ni magicien, ni marionnettiste. Le plus grand cadeau fait à l'humanité est la liberté de faire des choix. Je continuerai de prier, ô Dieu, et à discerner ce que tu attends de moi en réponse.

Nicole Braudry, Ottawa. Église Unie du Canada.

 

mercredi, 21 octobre 2020 14:22

Reconnaitre le Ressuscité.

Je me suis posé cette question ce matin, et voici ce que Sébastien Doane m'a proposé:

Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux.  Mth 18, 20.

Notre coeur n'était-il pas tout brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures.  Lc 24, 32.

Ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l'ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent. Lc 24, 30.

J'avais faim et vous m'avez donné à manger; j'avais soif et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger et vous m'avez accueilli; j'étais nu et vous m'avez  habillé; j'étais malade et vous m'avezx visité; j'étais en prison et vous êtes venu jusqu'à moi!. Mth 25, 35=36.

Voila des lieux privilégiés pour reconnaitre le Christ ressuscité, nous pouvons en ajouter d'autres pour notre propre quotidien.

 

mardi, 20 octobre 2020 19:57

Une personne?

Le christianisme n'est pas d'abord une doctrine, c'est une personne: la personne même de Jésus Christ. La personne même du Christ est à la fois source et  centre de la vie du chrétien. Toute notre vie de chrétien s'accomplit dans la personne même du Christ Jésus.  Et cette présence du Christ nous rend libre parce qu'll nous invite a grandir selon notre être personnel. Cette présence ne nous impose pas de normes extérieures, mais une invitation à grandir dans l'amour. Alléluia.

 

mardi, 20 octobre 2020 15:47

Je t'aime tout court. Mth 22, 34-40.

Je t'aime tout court, je n'ai pas besoin de mots pour te dire que je t'aime. L'amour n'est qu'un mot, chante Nicolas Ciccone. L'amour n'est qu'un mot. Mais si l'amour etait plus ou autre chose qu'un mot. L'amour en se dit pas, il se donne.  L'amour n'est pas seulement un mot, il est une façon de vivre ensemble.

Dans l'Évangile de ce dimanche, Mathieu fait appel au grand commandement de l'amour donné par Jésus. Un commandement nous signifie un ordre venant de l'extérieur qui oblige; pour le commandement de Jésus, j'aimerais mieux parler de l'invitation de Jésus à aimer. Cela s'inscrit dans la logique des béatitudes.  L'amour ne se dit pas d'abord avc desmots, mais  par une attitude, une façon d'être. Les parents disent d'abord leur amour aux enfants par des gestes; ne me dis pas que tu m'aimes, je le sens, ton attitude me le révèle.

Aimer, c'est accepter l'autre dans toutes ses différences et prendre la route avec lui pour aller plus loin à l'exmple de Jésus avec les disciples d'Emmaüs. "Nous ne pouvons aimer vraiment les autres, nous ne pouvons leur ouvrir un espace où ils se sentent accuiellis que pour les aider à acquérir au plutôt devenir, comme nous devons le faire nous-même, cette valeur infinie qui seule mérite un amour infini."

L'amour rend libre. Aimer quelqu'un c'est enlever notre pouvoir sur l'autre pour l'aider à grandir selon la musique de son être.  L'amour ne veut pas changer l'autre, mais le faire grandir selon ce qu'il est. L'amour fait découvrir la richesse de l'autre à cause de ses différences et nous fait grandir ensemble grâce à ces différences.

Nous pouvons aimer les autres grâce à l'amour divin déposé en nous. Si nous nou l aissons baigner de cet amour divin, nous  pourrons aimer comme Jésus Chirst nous aime. Méditons l'accueil de  la samaritaine, de Zachée, la parabole du fils cadet pour apprendre la manière d'aimer et d'accueillir comme le Christ. Jésus nous apprend à aimer quelqu'un non à partir de ce qu'il fait, mais à cuase de ce qu'il est, une soeur ou un frère bien-amés.

L'attitude de Jésus nous apprend que l'amour ne pose pas de contraintes de l'extérieur, mais c'est une poussée intérieure qui nous fait agir. Nous n'aimons pas nos parents par obligation, nous les aimons simplement. C'est naturel. Nous n'allons pas à la messe par obligation mais parce que nou sy sommes attirés. Il s'agit d'un mouvement du coeur qui nous attire comme la samaritaine qui part annoncer le Christ. Pour découvrir cet  amour au fond de nous-mêmeil s'agit simplement de faire taire les bruits pou récouter cette musique silencieuse qui monte en nous. La musique du Dieu vivant.

Notre communion au Seigneur tant dans sa parole que dans l'Eucharistie, si elle est vraie, fera disparaitre doucement cette notion de racisme qui blesse notre monde depuis trop longtemps pour nous apprendre à vivre ensemble en frères et soeurs. Ce sera notre musique intéreure. 

 

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