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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

dimanche, 29 novembre 2020 15:13

M. Marc, Bonjour.

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Premier dimanche de l'Avent, 29 novembre 2020. Une nouvelle année liturgique commence. Cette nouvelle année nous fera méditer l'Évangile de Marc. Alors je proposerai une petite pidste de réflexion sur ce bon Monsieur Marc. Réflexion qui pourra être engraissée dans des moments de partage biblique.  Il serait intéressant et profitable durant l'Avent de faire une lecture continue de l'Évangile de Marc en commençant par le premier verset.

D'abord, on attribue cet Évangile à Marc parce que Paul parle de son compagnon Marc, Act. 15,37 et Colossiens 4, 10. Et de plus au 2e siècle Papias écrit: "Marc l'interprète de Pierre a écrit avec axactitude, mais pourtant sans ordre tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur."

A qui s'adresse-t-il? Marc prêche à Rome, donc à une communauté étrangère à la tradition juive et à l'annonce du Messie. Il va donc ajuster son enseignement à cette communauté. Il fait du kérigme, c'est à dire l'annonce de Jésus Christ. Il veut faire connaitre le Christ Jésus. Comme ces gens ne connaissent pas le Christ, il va se demander: Qu'est-ce qu'ils ont besoin d'entendre pour faire une expérience du christ? Cette attitude pastorale de Marc est encore d'un très grande actualité aujourd'hui. Qu'est-ce que les gens d'aujourd'hui ont besoin d'entendre pour connaitre le Christ dans leur vie? L'Évanigle de Marc est d'une très grande actualité et nous essaierons de le méditer pas à pas.

Ceommencement de l'Évangile de Jésus Christ fils de Dieu.  

Commencement: comme pour le texte de la création: Au commencement Dieu créa ... Dès le point de départ, Marc nous annonce que quelque chose va se passer. C'est le début d'un monde nouveau.  C'est une invitation à éveiller notre attention. Nous ne sommes pas devant un récit ordinaire. Notre lecture devra être lente, méditative pour intégrer le message proposé et découvrir la personne qui nous est présentée. Il faut rester éveillés et réceptifs.

de l'Évangile: L'Évangile est Bonne nouvelle; une Bonne Nouvelle dérange, questionne et conduit plus loin. Si elle ne dérange pas, elle n'est pas Bonne Nouvelle. Le mort du Christ est Bonne Nouvelle parce qu'elle questionne porte un message et nous conduit à la résurrection. La mort de l'homme noir sous genou du policier aux Étas Unis est Bonne Nouvelle parce qu'elle dérange, questionne et pousse à une action pour corriger la situation. Une contestation d'une décision ou d'un état de fait est une Bonne Nouvelle parce qu'elle dérange, questionne et pousse à avancer autrement.  L'Évangile de Marc fait connaitre le Christ, il est Bonne Nouvelle parce qu'il dérange nos sécurités, nos aises pour entrer en cheminement avec le Christ.

de Jésus Fils de Dieu: Marc commence en pérsentant Jésus comme le Fils de Dieu, Mc 1, 1; l'Évangile se termine avec la même expression venant de la bouche d'un soldat romain: Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. Mc 15, 39. Tout ce qui est entre ces deux versets va nous révéler le Fils de Dieu tout en nous faisant prendre conscience que ce Fils de Dieu était pleinement humain.  C'est avec ce bref tableau que nous pouvons commencer la méditation de l'Évangile.

samedi, 28 novembre 2020 14:56

Une page d'Évangile.

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Liberté, avons-nous découvert hier soir à l'émission "Y a du monde à messe". J'avais parfois l'impressin d'entendre Jésus Christ nous parler.  L'aumôner de prison parlait de la prison intérieure dont vivent un grand nombre de gens et de leur incapacité trop souvent d'en sortir. Mme lapointe nous a parlé de son père et de sa mère prisonniers de leur habitude de boire. Son père s'en est sorti; sa mère, non. Le jeune humoriste s'est aussi libéré d'un prison intérieure pour suivre sa voie. J'avais l'impression d'entendre Jésus avec le jeune homme riche: Si tu veux être libre, débarasses-toi de ta prison intérieure face à tes biens et viens. Le jeune homme lui dit: "Je ne suis pas capable," et il partit. Ceci m'a rappelé un jeune confrère prêtre, prisonnier intérieurement, me dire au lendemain d'une tentative de soicide ratée: Je ne suis plus capable, Jos. comprends-tu, je ne suis plus capable d'avancer. En méditant ces cris, je croyais relire le texte de l'Exode: J'ai vu la misère de mon peuple, j'ai entendu son cri et je suis venu le délivrer. Ex. 3,7-8. Les chrétiens nou sdisent souvent: moi la messe, je ne suis plus là, ça ne me nourris plus. Je partage la parole de Dieu et j'essaie de mieux vvire avec les autres. Et souvnet note répnse est de leur dire; Je vais venir à votre partage et je célébrerai la messe. Il est difficile parfois d'écouter les gens. Le Pape François nous invite souvent à écouter le cri de nos frères et soeurs en humanité. Ce matin encore SON message est de nous inviter à guérir notre monde pour avoir un monde plus juste et plus fraternel.  

En plus de nous demander d'écouter le cri des gens prisonniers dans leur coeur, je lis dans cette émission que la recherche de spiritualité et de valeurs intérieures est une  réalité universelle. Hier soir, tous les participants étaient réunis autour des mêmes valeurs dans la diversité de leur situation et croyance personnelles. Si nous voulons avoir une liberté extérieure, liberté de pensée et d'action, il nous faut acquérir cette liberté intérieure, faire la vérité sur nous même ce qui nous rendra libre. C'est le message de l'Évangile. Ce qui nous divise  n'est pas la spiritualité ou la vie chrétienne, mais la religion. alors que la religion devrai têtre une pédagogie qui nous permet d'intégrer et de bien vivre notre spiritualité et donc favoriser notre unité, elle devient un lieu d'opposition. Je crois que le monde est en train de nous évangéliser. 

 

vendredi, 27 novembre 2020 15:12

Chiâleux vs Contestataire.

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Nous entendons beaucoup de critiques négatives tant à la télé que dans les places publiques et les réseaux sociaux. Parfois ça devient un peu déprimant. Je me plais à me dire que  ce mur négatif nous révèle dans doute une souffrance ou un mal plus profond. Parfosi ça me fait penser à de l'eau bouillante dans une bouteille bien fermée. Il y a un danger d'explosion. À l'occasion de la Révolution dite tranquille au Québec et du Conciel Vatican 11, des leaders nous ont fait rêver. Nous sommes comme sortis d'une adolescence vers une plus grande maturité. C'est un monde nouveau qui naissait. Mais nos leaders sont partis, les rêves sont disparus.  Un ressac du passé est venu et beaucoup sont demeurés frustrés.  dans la société, les gens se sont mis à crier et à manifester; dans l'Église ceci s'est traduit par l'absence et l'indifférence. Nous vivons actuellement une période de grande pauvreté du capital humain. La question pour moi: Qu'est-ce que les chrétiens nous disent par leur absence et leur indifférence? C'est un événement-message, comme on dit dans la bible, c'est une parole  événement.  Le chrétien est un contestataire nous disait le Père Voillaume, un grand spirituel à l'éppque du Concile. Contester, c'est positif. Il s'agit de contester des situation ou des décisions au nom des valeurs ou du respect des personnes. Le chrétien n'est pas un "chiâleux" mais un contestataire sinon, il devient un silenceux et un indifférent. Le travail de refaire les  liens devient très difficile. Des chréteins contestent aujourd'hui: l'associatin des baptisés de France, comme le Parvis sont des mouvements chrétiens qui soulèvent des questions de première importance qui devrait être mieux entendues.  Alords ma pensée ce matin: Ne soyons pas des "chialeux" mais des contestataires au nom de l'Évangile. 

 

jeudi, 26 novembre 2020 15:42

Une Église blessée.

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Hier soir, nous avons entendu Mgr Lépine aux prises avec des cas de pédophilie par un prêtre. C'est devenu tellement fréquent que nous avons du mal à en parler. C'est l'image d'une Église humaine et blessée. Il est évident que la façon dont l'Église a ràgit devant ce problème est malheureux à la fois pour les victimes comme pour les prêtres qui sont d'une certaine façon eux aussi victimes. Ma question ce matin, qui m'est posée quelque fois: Peux-tu encore aimer l'Église? J'ai aimé l'Église peuple de Dieu toute ma vie et je l'aime encore. J'ai été  heureux en paroisse, c'était ma famille qui m'a gâté.  Cette Église du terraiin qui lutte et souffre je l'aime encore. Et à cause  des faiblesses de certains responsables, je lui reste fidèle. On ne quitte pas un bateau quand la mer est houleuse. Il nous faut regarder les blessures, écouter les souffrances, reconnaitre nos erreurs, et continuer d'avancer. "Nous portons un trésor dans des vases d'argile" chantons-nous parfois. J'ai toujours à la mémoire ce mot d'un père à son garçon qui partait à l'aventure avec son baluchon: "Rappelle-toi toujours que quoique tu fasses, quoiqu'il t'arrive, ta mère et moi nous t'aimons."  C'est ce mot que je veux redire face à notre souffrance.  

 

mercredi, 25 novembre 2020 15:31

Prise 4.

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Allez, la céllébration est finie et la messe commence. Nous avons communié au Seigneur présent dans notre assemblée, présent dans sa parole et dans l'Eucharistie, maintenant nos sommes envoyés communier au Crist présent dans les frères et soeurs dans notre quotidien. Nous sommes envoyés au chantier de la paix, de la fraternité de l'amour, du pardon, au chantier du royaume du Père. Nous avons communié ensemble à la force nécessaire pour aller travailler au chantier du Seigneur. Après nous être nourri à la table de la Parole et de l'Eucharistie, nous sommes mantenant envoyés partager cette nourriture dans notre vie quotidienne. La table de la mission nous attend.    

Dans cette mission, nous allons créer des liens, raffermir des relations, goûter la joie des rencontres, nous allons doucement bâtir la communauté. Ceci fait naitre chez nous et fait grandir aussi le goût de célébrer ensemble ce vécu en Église. L'Eucharistie m'envoie en mission et la mission me retourne à la célébration. Nous sommes dans un mouvement circulaire et non linéaire.  Si ce tissu humain n'est pas là, la célébration sera un rite personnel qui s'affadira avec le temps. Et je crois que c'est le problème de beaucoup de  chrétiens. Cette mission sur le terrain réunira de petites communautés fraternelles cimentées par l'Eucharistie. Nos paroisses, qui sont un territoire, devront devenir une communion de communautés. 

Pour y arriver, ma conviction est qu'il faudra un vrai changement de mentalité, une nouvelle perception du ministère presbytéral et de l'Église.  J'entends encore trop souvent: "Dans cette paroisse, il n'y a plus que trois ou quatre personnes à la messe, faut fermer et ils viendront à la messe à la paroisse voisine." Nous sommes dans la logique du service public, logique du marché et non d'une pensée d'Église.  Je me plais à redire la phrase du Pape François: "Ne vous laissez pas voler votre communauté." Cette question est majeure. Et j'écrivais que le temps de l'avent est un temps de gestation, un temps où nous pouvons nous arrêter de faire pour être; le temps de pandémie nous aide dans ce sens. Les célébrations rejoignent 5% de la population au plus, le temps serait peut être venu de penser au 95% qui ne sont pas là. Le temps de confinement  nous y invite fortement et nous en donne l'opportunité.  Le temps de l'Avent n'est pas seulement un temps liturgique, mais d'abord un temps  pour une présence pastorale afin de faire naitre Jésus dans les coeurs. Ce n'est qu'une veille idée d'un vieux.

  

mardi, 24 novembre 2020 18:53

Prise 3.

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Dimanche, Assemblée, Eucharistie! Méditons un petit peu l'Eucharistie. Il y a beaucoup de façons d'aborder l'Eucharistie  permettons-nous un petit clin d'oeil. Pour bien saisir l'Euchariste, il est important d'entrer au Cénacle avec Jésus le jeudi saint. Avec les siens autour d'une table et du repas pascal, Jésus sait que son trajet terrestre est terminé. Demain on le livrera pour le crucifiement. Mais la mission qu'il est venu vivre n'est pas terminée, elle ne fait que commencée. Il lui faut donc passer le flambeau. Ce que Jésus va vivre est plus difficile que ce que vit M. Trump. Alors au cours de ce repas, de ce moment de communion qui commémore la libération du peuple juif de l'esclavage d'Égypte, Jésus va nous donner sa mission. Il donne sa vie. Il va affronter la mort par fidélité à sa mission. Il fait du sacré de sa vie. En même temps qu'il donne sa mission, il se donne à nous comme une nourriture, comme une force pour nous aider à vivre cette mission. Prenez et mangez; Prenez et buvez. Venez vous nourrir de ma parole, de mon témignage de vie, de tout ce que j'ai fait avec vous et pour vous. Jésus nous fait don de tout ce qu'il est pour être avec nous jusqu'à la fin des temps.  Et Jésus dira dans Luc: "Faites ceci en mémpire de moi."  Jésus nous a donné une mission à vivre et à célébrer.  Célébrer l'Eucharistie, c'est monter dans la même barque  avec Jésus pour traverser sur l'autre rive.  Communier au Christ, c'est devenir avec Lui  artisan de communion, de paix, de relations réussies dans nos milieux de vie. Célébrer l'Eucharistie, c'est s'asseoir à la même table que le Christ pour manger le pain de l'amour, du pardon, de la miséricorde, du respect des autres  pour le faire lever en nous et autour de nous.  Célébrer l'Eucharistie, c'est développer la faim et la soif de fraternité, c'est de faire en sorte que le monde soit meilleur parce que nous y sommes passés. Célébrer l'Eucharistie, c'est entrer de plein pied dans la mission du Christ avec le Christ. Ça ne suffit pas d'aller à la messe et de recevoir une Hostie. Comme je l'écrivais, la table de la Parole nous oriente vers la table de l'Eucharistie, cele-ci nous conduit à la table de la  mission, et la table de la mission nous ramène à la célébration. Avec Dieu le temps n'est pas linéaire, mais circulaire. Nous y reviendrons. Continuons d'approfondir ce cadeau du Christ.  

 

lundi, 23 novembre 2020 15:38

Prise 2

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Partant de la triologie: Dimanche, Assemblée, Eucharistie, nous avons médité hier sur le dimanche; ce matin j'aimerais m'aventurer sur la dismension de l'assemblée. L'assemblée est le sujet de l'action liturgique. Ce n'est pas le nombre d'abord, mais que les chrétiens soient rassemblés au nom du christ pour célébrer dans la foi. C'est l'assemblée qui célèbre et le prêtre préside la prière du peuple convoqué.  Aujourd'hui nous devons faire le deuil des grandes assemblées d'hier. Nous sommes invités à de petites assemblées de foi, de fraternité qui sont plus proches du sens même de l'Église. L'assemblée est convoquée par la Parole de Dieu et préparée par cette même Parole à célébrer. L'Eucharistie est la célébration de chrétiens rassemblés et avec cette assemblée, l'Eucharistie fait une communauté. L'assemblée est l'Église, le lieu de la présence réelle du Christ., le premier sacrement de la présence du ressuscité. Notre problème aujourd'hui est que la convocqtion n'existe pas. Nous avons appris à célébrer avec des gens qui sont là pour la messe, et quand les gens n'y sont plus, nous ne savons pas quoi faire.  Nous ne sommes pas formés à convoquer l'assemblée  et à préparer cette  assemblée à la célébration de l'Eucharistie. 

L'assemblée des Évêques du Québec écrivait en 1992: "L'assemblée est un lieu privilégié de la présence du Christ. Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle quand on lit les Écritures. Il est présent lorsque l'Église qui prie et chante les psaumes: Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux." Cette assemblée qui se rassemble le dimanche est elle-même  un lieu de la présence du Christ; elle écoute sa parole qui le rend de nouveau présent." Nous avons à redécouvrir la théologie et le sens de l'assemblée.  La célébratrion dominicale n'est pas un acte personnel d'abord, une action isolée, mais l'action d'une assemblée convoquée par le Christ.  

 

dimanche, 22 novembre 2020 15:32

Dimanche, Assemblée, Eucharistie

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Aujourd'hui, c'est dimanche 22 novembre, j'ai pensé méditer un peu sur cette belle triologie: Dimanche, Assemblée, Eucharistie. Pour moi, l'ordre des mots est important: Dimanche, Assemblée, Eucharistie. Quand je vais célébrer l'anniversaire de mes parents, j'ai la même trilogie: Anniversaire, Famille, Fête. La raison du rassmeblement est l'anniversaire de la personne, le lien est la filiation et le but est la fête. La fête normalement raffermit les lien de famille.La raison qui me conduit à l'église est le dimanche, Jour du Seigneur ou de la résurrection, J'y vais rassemblé pour créer des liens, prier en communauté avec d'autres, des liens de famille dans la foi, et la fin est de célébrer ensemble, en famille avec notre frère Jésus christ: Faire Eucharistie, faire action de grâce, et cette célébration raffemrit les liens de communauté.

C'est pourquoi je crois que le dimanche a besoin d'être redécouvert comme le jour de l'assemblée, le jour où comme chrétiens nous nous réunissons comme famille pour célébrer la VIE. Pourqui la famille se réunit-elle à l'anniversaire d'un membre de la famille? Parce que c'est l'anniversaire. Nous nous réunissons le dimanche parce que c'est le jour anniversaire, jour de la résurrection, jour de la vie. L'obligation de la messe du dimanche a déplacé l'accent du dimanche, de l'assemblée à l'Eucharistie où on assistait par obligation. Le dimanche est le Jour Seigneurial du Seigneur qui convoque l'assemblée pour célébrer le mémorial de la réssurrecrion. Je vais à l'Eucharistie convoqué, invité par le Seigneur non par une loi ou la peur du péché mortel. Aller célébrer l'Eucharistie découle d'un choix personnel et non d'une obligation.  C'est à cela que la situation actuelle dans l'Église nous invite dans le contexte actuel de la société de chez nous. Redécouvrir l'importance du dimanche, l'importance de l'assemblée pour redécouvrir l'importance de l'Eucharistie dans une société en perpétuel changement. Je veux simplement éveillé l'attention sur le sujet et inviter nos savants théologiens et pasteurs à entreprnedre avec nous un bonne réflexion sur le sujet. L'avent serait un temps magnifique pour naitre à une nouvelle vision de notre vie chrétienne célébrée en communauté à Noël.  

 

samedi, 21 novembre 2020 15:06

La chance.

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Nous disons ou entendons souvent: Je suis chanceux, ou il est malchanceux. Hier soir à une émission les participants expliquaient que la chance est une petite partie de notre vie. L'important est la réponse que nous donnons à ce que nous appelons la chance. Parfois on se dit: La porte est entrouverte, j'ai mis le pied dedans pour ne pas quelle se referme et je suis entré. Cette réflexion m'a invité  à jeter un coup d'oeil en arrière sur ma propre vie.

Je veux dire que j'ai été chanceux et heureux. Mais je dis aussi que j'ai mis le pied dans la porte qui s'entrouvrait et je suis entré. Je suis bien conscient que la chance est une partie de notre vie, mais notre réponse et l'effort mis en est la plus grande partie. Je ne pensais jamais que nonagénaire je serais là ce matin en train de causer avec vous pour dire que la vie et notre bonheur ne sont pas seulement une question de chance mais qu'il faut savoir répondre à la chance quand elle passe. J'ai occupé des postes au plan dioc.ésain comme en paroisses dans des communautés populeuses et de très petites communautés et pour moi ce n'était ni des promotions ni des démonitions, mais un service d'Église dans des responsabiltiés différentes. Le bonheur ne se recherche pas, il se vit là où la vie nous a plantés. 

J'écrivais hier que la télé m'inspire. Il y a de ces femmes et de ces hommes dont le vécu est inspirant pour nous et souvent comme célibataire enfermé dans un rôle des témoins passent à côté de nous incognito. Ce matin ma dernière parole est celle de Jésus`Lève-toi, prends ta vie en main et rentre chez-toi. Rentre dans ton intérieur, va chercher ta force,  tes valeurs, ta spiritualité et vis en faisant grandir la vie.

 

vendredi, 20 novembre 2020 16:34

La retraite!

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Quand je demeurais à Gaspé, j'allais souvent dans une famille où vivait une grand'maman et chaque soir les enfants et petits enfants venaient lui donner une bise; elle était comme le lien de la famille. Je me disais quand je serai à la retraite, je veux être comme elle. Plus tard je travaillais au plan diocésain et je visitais les prêtres retraités et presque tous se plaignaient de la solitude, que les curés ne leur demandaient pas pour dire la messe. C'était le contraire de la vieille dame de Gapsé. Et je me disais, quand je serai à la retraite, je ne veux pas être grincheux comme cela. Alors je me suis tourné vers mes frères ainés. Ils étaient menuisiers et à la retraite, il bricolaient dans leur petit atelier et vendaient aux touristes ou donnaient autour d'eux le fruit de leur bricolage. Et je me disais, je serai comme eux.

Quand j'ai pris ma retraite, je me suis amusé à bricoler et j'ai voulu partager le fruit de mon bricolage avec les gens. J'ai bricolé dans les livres récents pour rejeunir ma vision de l'Église, des sacrements et du ministère presbytéral.  Des personnes généreuses m'ont fait instaler "avangeaularge" pour partager le fruit de mon bricolage spirituel. Pendant le temps de pandémie, j'ai essayé de bricoler un petit mot de réflexion chaque jour. Le temps passe rapidement, je ne me sens pas seul puisque je vous rencontre tous les jours, ce qui fait que je suis un retraité qui s'amuse à vieillir.  Alors à chacun gardez-vous un petit atelier pour bricoler dans un coin de votre oceur afin de semer du bonheur et de la joie surtout en ce temps de pandémie. 

Alors ce matin, le petit mot que j'ai bricolé pour vous:  Dieu ne regarde pas l'importance du don, mais la qualité de celui qui le fait.  Francis Quarles.

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