reflexion2

Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

lundi, 07 décembre 2020 15:23

En suivant Marc. 1, 16-35

Écrit par

Ce texte de Marc nous présente une journée de Jésus et du même coup nous révèle bien qui est Jésus fils de Dieu. Npn seulement l'évangéliste veut démontrer que Jésus est Fils de Dieu, mais il veut aussi nous montrer qu'il est pleinement humain. Suivons-le dans sa première journée pastorale.

D'abord Jésus marche près du lac de Galilée où il appelle des disciples, guérit des malades, va visiter Simon et guérit la belle-mère et se retire pour prier. Notons d'abord que tous le sverbes utilisés sont des verbes d'action: marche, appelle, enseigne, guérit, envoie. Quel message pouvons-nous tirer de cette première journée? souvenonos-nous que lorsque Moïse a demandé à Dieu: Quel est ton nom? Celui-ci répondit: Je suis celui qui suis; regardez-moi air avec vous et vous saurez qui je suis. Dieu ne se définit pas avec des mots ou des théories, mais par un agir avec le peuple. Jésus reprend le même exercice: Il agit en faveur du peuple. Il est en action.  Il n'.attend pas que les gens viennent à Lui, c'est lui qui va vers eux. Il marche, il enseigne, il guerit .... le chrétien est un être en marche, un être qui va vers, un être en continuel changement et mouvement.

Jésus est proche des gens et connait leur besoin, les écoute et répond à leurs besoins. Il enseigne, il commence par nourrir leur intelligence, leur coeur. L'être humain est un être spirituel, il a donc besoin d'un nourriture spirituelle. ensuite il guérit, C'est à dire qu'il redonne aux gens  leur dignité. L'homme aux prises a vec un démon est un malade psycholigique ou prisonnier de ses faiblesses alors Jésus lui redonne sa dignité d'être humain. Il fera la même chose pour la belle-ère de Pierre au prise avec une peur qui la paralyse et l'empêche d'exercer sa tâche d'hôtesse,  ce qui est une honte à cette époque.

Jésus appelle des disciples, avant de les envoyer, Jésus les appelle et les forme. C'est la grande vocation de tout chrétien: être disciple de Jésus Christ. D'ailleurs c'est la mission qu'il donnera aux siens avant son départ: Allez, faites des disciples et apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné.  Notre vocation chrétienne est d'abord d'être disciple, de nous placer à son école et nous laisser transformer.

Jésus se retire pour prier. C'est l'homme d'action et de contemplation. L'un ne va pas sans l'autre.  Là aussi Jésus nous enseigne par l'action. Il ne ditp as simplement de prier mais le fait et nous enseigne par l'exemple.  

Jésus est profondément humain, il est proche des gens, écoute leurs besoins, guérit leur coeur et les fait cheminer. Volà la jounée de Jésus, cette journée nous présente bien qui il est et sera pour nous, et il nous dira à la fin: Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même.

 

dimanche, 06 décembre 2020 15:09

Méditons ensemble.

Écrit par

Un humoriste disait à la télé dernièrement: "Au Québec, on touche et voit un problème, mais c'est comme si nous étions  incapables de trouver une solution". Il parlait de la covid qui fait des ravages dans cette deuxième vague devant laquelle on semble impuissant.  Ça m'a rappelé ce que l'on dit depuis longtemsp dans l'Église. On répète souvent que les chrétiens sont sacramentalisés, catéchisés et non évangélisés et ils se retrouvent devant un vide psirituel profond. Nous nous sentons très mal habile devant l'évangélisation. Comme prêtre, il nous est très difficile de vivre une rencontre de partage de la parole de Dieu sans dire la messe. J'en vois des expériences souvent encore.

Je parlais hier de la lettre pastorale de notre évêque concernant les petites communautés de partage et de fraternité. La grande majorité des chrétiens ne sont plus à la messe et vivent un vide spirituel profond. Pour nous, il est difficile de faire marche arrière pour rejoindre les chrétiens là où ils sont et cheminer avec eux. Il s'agit simplement de remettre les choses à leur place. Il ne s'agit pas de dénigrer l'Eucharistie, mais de reprendre une route de croissance pour retrouver l'Eucharistie dans toute sa force et sa grandeur. Jésus nous a dit: Allez, faites des disciples, baptisez-les et apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné." Notre première mission est celle-là et nous célébrons l'Eucharistie avec ces chrétiens, ces disciples rassemblés par l'Esprit pour en faire des témoins au quotidien. 

Ma conviction  est qu'avec ce retour à la  Parole de Dieu, nous devrons aussi retrouver la force et les ministères du baptême tombés dans l'oubli depuis le Concile de Trente. Pour résumer, je crois que nous sommes invités à passer des rites à la célébration des sacrements. C'est tout un changement de mentalité qui nous est demandé par la vie et l'Église. C'est le défi qui est devant nous. C'est l'objet de ma prière aujourd'hui. Mgr Gagnon écrivait dans une lettre pastorale: "Un discernement sérieux s'impose."   C'est à cela que nous sommes invités, discerner ensemble sous la lumière de l'Esprit Saint la route que nous sommes invités à emprunter. Sans une docilité à l'Esprit Saint, il n'y a pas d'avenir possible. Bon dimanche. 

 

samedi, 05 décembre 2020 17:00

Saluez l'Église...

Écrit par

Saluez l'Église qui se rassemble dans leur maison, Rm 16,5; tel est le titre d'une lettre pastorale de notre Évêque de Gaspé sur les petites communautés. Je veux aussi saluer avec joie la publicaiton de cette lettre pastorale qui rejoint mes préoccupations de vieux curé depuis longtemps.  Une petite communauté est un petit groupe de personnes qui se rassemblent régulièrement pour partager la Parole, parler de leur foi, fraterniser. Les Pères de l'Église les appelaient aussi L'Église domestique.  "Quelle que soit la désignation, le plus important est le lien de ces petites communautés avec la paroisses, elles sont des cellules de la paroisse." Avec le regroupements des paroisses qui seront de grands territoires, elles deviendront des communions de communautés. Depuis plusieurs années, nous parlons de petties comunautés de base, de partage, de communion, le moment est venu de passer des paroles aux actes.  

Je pense aux groupes qui se rassemblent déjà comme les cursillistes, les Chevaliers de Colomb, les Filles d'Isabelle, etc .. Ce sera l'occasion de dépasser les rencontres purement d'affaires pour entrer plus avant dans la spiritualité et la parole de Dieu. Ceci permettra aussi aux personnes qui ne fréquentent plus les sacrements de découvir un sens à la vie et de mieux comprendre l'importance des cél.brations sacramentelles surtout l'Eucharistie.  Ces rencontres fraternelles, de partage et de  prière vont préparer des leaders pour former d'autres petites communautés. C'est une formule pour aider à l'évangélisation.  je vis cette réalité depuis plus de dix ans avec des groupes que j'appelle "Fraternité". La lettre de notre Évêque sera un stimulant pour continuer. Faudra pas laisser cette invitation sur la tablette de notre bibliothèque. J'y reviendrai.

vendredi, 04 décembre 2020 15:37

Taisez-vous.

Écrit par

Jésus guérit deux aveugles et leur recommande de se taire afin que personne ne le sache. Mth 9,30. Immédiatement les réseaux sociaux se sont emparés de la nouvelle et tous l'ont appris. Jésus ne veut pas que sa présence soit le fruit de commmérage, c'est le fruit d'une expérience personnelle. Jésus n'impose pas sa présence, il l'a propose et respecte le cheminement de chaque personne. C'est comm s'il disait explicitement: "Laisse chacun suivre son chemin au rythme qui sera le sien, aiguillonné par les questions qui seront les siennes et non par celles qu'on cherchera à lui imposer de l'extérieur." Jésus nous révèle une belle attitude pastorale et un modèle d'évangélisation: Proposer et Accompagner en respectant chacun et chacune.

Aujourd'hui ne sommes-nous pas trop préoccupés par la survie de notre système ecclésial? N'est-ce pas ce que notre Pape François dénonce souvent: "une Église autoréférentielle," une Églsie tournée vers elle-même. Le temps de pandémie et de confinement est un véritable teste d'authenticité pour notre Église. Il s'agit moins, il me semble, de défendre des doctrines ou des façons de faire que de faire vivre une expérience chrétienne, une communion de vie et d'amour avec le Christ. Dans l'Évangile de ce jour, Jésus ouvre les yeux de deux aveugles. Il vient ouvrir nos yeux sur les problèmes et les besoins de nos frères et soeurs pour les accompagner dans leur approche du Christ ressuscité. je trouve malheureux qu'aujourd'hui nous analysons la  vie des paroisses par le nombre de personnes à l'église.  Jésus dans l'Évangile que j'ai lu ce matin,  me donne une belle leçon du travail d'un pasteur  présent à la vie du monde, apportant une baume sur la souffrance et demandant de respecter  les gens dans leur ryhtme de croissance spirituelle comme beaucoup de parents sont invités à le faire par la vie des enfants.  Laissons-nous convertir. 

 

jeudi, 03 décembre 2020 15:28

Un message

Écrit par

Ce matin, Jésus me dit: Celui qui écoute la parole de Dieu bâtit sa maison sur le roc et la tempête ne pourra l'ébranler.  Quand je voyais mon pêre se préparer à bâtir une maison, il prenait le temps de bien savoir ce qu'il avait besoin, la force des vents et des intempéries afin d'ériger surement sa maison. Le premier mouvement était de placer sur le sol au fond de la cave une "footing". C'est à dire une bavette de ciment solide sur laquelle reposerait le solage et toute la maison. Sans cette bavette la maison risquait de se "dérincher" un jour ou l'autre. Il en est ainsi dans notre vie spirituelle. La "footing" de notre vie chrétienne est la parole de Dieu qui nourrit, convertit et oriente. La Parole (footing) développe la spiritualité (solage) et toute la maison( vie chrétienne)  est solide. M'est avis qu'aujourd'hui, les deux premiers éléments sont absents, nous n'avons que la maison qui s'ébranle.  Alors qu'elle sera notre mission?  

 

mercredi, 02 décembre 2020 15:27

Un mot de Jésus.

Écrit par

Dans le texte de  l'Évangile de ce matin, Jésus est face à une foule qui l'a suivi et sent un creux à l'estomac. Jésus leur donne à manger. Plusieurs messages peuvent être dégagés de ce texte. Je m'arrête à un moment important. Jésus est devant des personnes prises dans un problème. Méditons bien l'attitude de Jésus. Il ne leur dit pas d'aller au dépanneur du coin. Je suis saisi de compassion nous dit le texte. Jésus est proche des personnes, il comprend leur besoin et répond à ce besoin. Voila l'attitude du Bon Pasteur. Écouter les gens, comprendre leur besoin et les aider.

Ne sommes-nous pas aujourd'hui un peu comme la foule qui a faim. Dans ce temps de pandémie, de quoi avon-nous faim? Quelle attitude Jésus m'enseigne à moi comme prêtre, comme baptisé?  En ce temps de pandémie, Jésus est là avec nous pour nous apporter ce dont nous  avons besoin. Cette présence, Jésus nous la manifeste à travers la présence des gens de la santé, des proches aidants, d'un voisin, d'une parente ou d'un parent.  Jésus passe à travers les mains, le coeur des personnes qui nous entourent pour nous révéler sa présence.  Comme il l'a fait avec les pains. Après les avoir béni, il les donne aux disciples qui les distribuent, c'est dans les mains des disciples que les pains se multiplient. C'est à travers nos mains que le pain de l'amour, de l'entraide, du secours se mutiplie encore aujourd'hui, ne l'oublions jamais. 

L'attitude de Jésus envers la foule est celle qu'il a aujourd'hui envers chacune et chacun de nous dans ce temps de confinement. Jésus est saisit de compassion pour nous. Avoir de la compassion, c'est prendre soin de, c'est de s'occuper de, de prendre en charge. Comme il a nourrit la foule, il vient aussi nous nourrir de sa force et de son amour. Notre prière est moins pour demander que Jésus vienne que pour nous aider à reconnaitre qu'il est déjà là. Ce sera d'abord une prière d'action de grâce, c'est une prière qui fait prendre conscience d'une présence et donne beaucoup de force. Bonne journée.

 

mardi, 01 décembre 2020 19:15

Salutations à Marc

Écrit par

Saint Marc a encore quelque chose à nous dire aujourd'hui. Il écrit son Évangle au moment où Néron a mis Rome a sac. Alors d'une part Marc veut montrer que Jésus n'est pas un dictateur sur le modèle de Néron, mais le dictateur de l'amour. Il ne s'impose pas aux gens par la force mais par l'amour.  Les chrétiens étaient accucés d'être la cause de ces malheurs arrivés à la ville de Rome,  donc prêts à être condamnés.   C'est la raison pour laquelle Marc invite les chrétiens à rester éveillés parce que l'ennemi peut surgir à l'improviste: Vous ne savez pas ni le jour ni l'heure où l'ennemi arrivera. Restez sur vos gardes. 

Aussi Marc enseigne a des grecques. Chez les grecques, les "hommes divins" font des actes miraculeux qui sortent de l'ordinaire. Alors Jésus fera aussi des actes miraculeux. Il fera des miracles -guérisons, ressurrections, etc .. - pour prouver sa divinité aux yeux des gens. Ce n'est pas l'intention de Jésus mais celle de Marc.

Les grecs étaient aux prises avec des démons qui sont l'image de maladies psychlogiques. Ainsi Jésus fera des guérisons. Marc comme les autres évangélistes va ajuster son enseignement en fonction des personnes à qui il s'adresse. Tous ces actes sont porteuses de message pour nous aujourd'hui. Nous devons faire une lecture symbolique. Ces actes font référence au sacrement du pardon que nous connaissons, celui-ci est un acte de guérison intérieure comme acte de pardon. Ce sera ibntéressant de faire un clin d'oeil au Jésus guérisseur en Marc. 

Marc va aussi montrer que Jésus a besoin de témoin, de gens pour le faire connaitre, IL envoie Jean comme précurseur annoncer sa venue.. Aujourd'hui encore, Jésus se révèle à travers des témoins: "Vous serez mes témoins jusqu'aux confins de la terre." les précurseurs de Jésus aujourd'hui peuvent être des personnes ou des événements.

Marc après avoir posé ces bases de départ, nous présente les deux aspects de la vie chrétienne: Vocation et mission. C'est ce que Saint Jean dira dans le prologue de son Évangiel: "Le Verbe était en Dieu et ils fut envoyé dans le monde. Marc nous parle du baptême de Jésus, Mc 1, 12 et 13. Dans le baptême, Jésus est situé dans sa vocation: Voci  mon fils bien-aimé, et dans sa mission: il m'a plu de te choisir. Nous avons révélé les deux éléments essentiels de la vie chrétienne: Vocation: être disciple; Mission: être envoyé, être missionné. Notre agir chrétien comme engagé dans la communauté: laïcs, prêtres, religieuses est une façon de vivre notre vocation chrétienne, nous sommes en mission. Le Seigneur nous redit: Il m'a  plu de te choisir pour être témoin. 

 

lundi, 30 novembre 2020 14:53

Une belle homélie.

Écrit par

En écoutant religieusement l'émission "Tout le mnde en parle" hier soir, je pensais au texte du Pape François: Nous avons dit que le peuple de Dieu par l'action constante de l'Esprti en lui, s'évangélise continuellement luimême. Qu'implique cette conviction pour le prédicateur? Elle nous rappelle que l'Église est mère et qu'elle prêche au peuple comme une mère parle à son enfant, sachant que l'enfant a confiance,  que tout qu'elle lui enseigne sera pour son bien et qu'il se sait aimé. (La joie de l'Évangile, p. 131). Ceci m'a rappelé cette vieille dame qui me disait: "J'écoute la messe à la télé et qund arrive l'homélie, je ferme le son. Sus tannée d'entendre des choses qui ne me disent rien et que je ne comprend pas." Hier soir, on nous a parlé d'Évangile, Mme Arbour, Désormeaux-Poulin, Néron nous ont fait une belle homélie, elles nous ont tracé de belles pages d'Évangile sans le nommer. Actuellement je me laisse évangéliser par ces femmes et ces hommes qui vivent l'Évangile et le disent ouvertement sans le nommer précisément.  Dans le livre du Pape à la fin de la citation, j'aivais écrit: D'où l'importance de faire donner l'homélie par les femmes.

L'émission terminée, j'ai fermé ma télé et dans le silence de mon appartement, j'ai longuement méditer leur témoignage de vie. Et je me suis posé la question: Pourquoi moi, comme prêtre, je ne suis pas présent au monde? Pourquoi ce fossé entre l'Église institutionnelle et l'Église du terrain? Pourquoi après la Révolution dite tranquille nous sommes-nous refoulés dans la liturgie? Ne sommes-nous pas en train de voir surgir une nouvelle Église, de voir naitre une nouvelle façon d'exercer le ministère presbytéral? Pourquoi avons-nous peur de parler de pratique évangélique au lieu de pratique sacramentelle? La pratique évangélique se vit au quotidien par beaucoup de chrétiens. La pratique évangélique est le ferment, la base nécessaire à la pratique sacramentelle. Il y a là à mon humble avis une piste de réflexion et de partage en petite communauté qui pourrait nourrir notre Avent ce temps de renaissance en Église. Pourquoi en Église avons-nous peur de cette vérité?

 

dimanche, 29 novembre 2020 15:13

M. Marc, Bonjour.

Écrit par

Premier dimanche de l'Avent, 29 novembre 2020. Une nouvelle année liturgique commence. Cette nouvelle année nous fera méditer l'Évangile de Marc. Alors je proposerai une petite pidste de réflexion sur ce bon Monsieur Marc. Réflexion qui pourra être engraissée dans des moments de partage biblique.  Il serait intéressant et profitable durant l'Avent de faire une lecture continue de l'Évangile de Marc en commençant par le premier verset.

D'abord, on attribue cet Évangile à Marc parce que Paul parle de son compagnon Marc, Act. 15,37 et Colossiens 4, 10. Et de plus au 2e siècle Papias écrit: "Marc l'interprète de Pierre a écrit avec axactitude, mais pourtant sans ordre tout ce dont il se souvenait de ce qui avait été dit ou fait par le Seigneur."

A qui s'adresse-t-il? Marc prêche à Rome, donc à une communauté étrangère à la tradition juive et à l'annonce du Messie. Il va donc ajuster son enseignement à cette communauté. Il fait du kérigme, c'est à dire l'annonce de Jésus Christ. Il veut faire connaitre le Christ Jésus. Comme ces gens ne connaissent pas le Christ, il va se demander: Qu'est-ce qu'ils ont besoin d'entendre pour faire une expérience du christ? Cette attitude pastorale de Marc est encore d'un très grande actualité aujourd'hui. Qu'est-ce que les gens d'aujourd'hui ont besoin d'entendre pour connaitre le Christ dans leur vie? L'Évanigle de Marc est d'une très grande actualité et nous essaierons de le méditer pas à pas.

Ceommencement de l'Évangile de Jésus Christ fils de Dieu.  

Commencement: comme pour le texte de la création: Au commencement Dieu créa ... Dès le point de départ, Marc nous annonce que quelque chose va se passer. C'est le début d'un monde nouveau.  C'est une invitation à éveiller notre attention. Nous ne sommes pas devant un récit ordinaire. Notre lecture devra être lente, méditative pour intégrer le message proposé et découvrir la personne qui nous est présentée. Il faut rester éveillés et réceptifs.

de l'Évangile: L'Évangile est Bonne nouvelle; une Bonne Nouvelle dérange, questionne et conduit plus loin. Si elle ne dérange pas, elle n'est pas Bonne Nouvelle. Le mort du Christ est Bonne Nouvelle parce qu'elle questionne porte un message et nous conduit à la résurrection. La mort de l'homme noir sous genou du policier aux Étas Unis est Bonne Nouvelle parce qu'elle dérange, questionne et pousse à une action pour corriger la situation. Une contestation d'une décision ou d'un état de fait est une Bonne Nouvelle parce qu'elle dérange, questionne et pousse à avancer autrement.  L'Évangile de Marc fait connaitre le Christ, il est Bonne Nouvelle parce qu'il dérange nos sécurités, nos aises pour entrer en cheminement avec le Christ.

de Jésus Fils de Dieu: Marc commence en pérsentant Jésus comme le Fils de Dieu, Mc 1, 1; l'Évangile se termine avec la même expression venant de la bouche d'un soldat romain: Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. Mc 15, 39. Tout ce qui est entre ces deux versets va nous révéler le Fils de Dieu tout en nous faisant prendre conscience que ce Fils de Dieu était pleinement humain.  C'est avec ce bref tableau que nous pouvons commencer la méditation de l'Évangile.

samedi, 28 novembre 2020 14:56

Une page d'Évangile.

Écrit par

Liberté, avons-nous découvert hier soir à l'émission "Y a du monde à messe". J'avais parfois l'impressin d'entendre Jésus Christ nous parler.  L'aumôner de prison parlait de la prison intérieure dont vivent un grand nombre de gens et de leur incapacité trop souvent d'en sortir. Mme lapointe nous a parlé de son père et de sa mère prisonniers de leur habitude de boire. Son père s'en est sorti; sa mère, non. Le jeune humoriste s'est aussi libéré d'un prison intérieure pour suivre sa voie. J'avais l'impression d'entendre Jésus avec le jeune homme riche: Si tu veux être libre, débarasses-toi de ta prison intérieure face à tes biens et viens. Le jeune homme lui dit: "Je ne suis pas capable," et il partit. Ceci m'a rappelé un jeune confrère prêtre, prisonnier intérieurement, me dire au lendemain d'une tentative de soicide ratée: Je ne suis plus capable, Jos. comprends-tu, je ne suis plus capable d'avancer. En méditant ces cris, je croyais relire le texte de l'Exode: J'ai vu la misère de mon peuple, j'ai entendu son cri et je suis venu le délivrer. Ex. 3,7-8. Les chrétiens nou sdisent souvent: moi la messe, je ne suis plus là, ça ne me nourris plus. Je partage la parole de Dieu et j'essaie de mieux vvire avec les autres. Et souvnet note répnse est de leur dire; Je vais venir à votre partage et je célébrerai la messe. Il est difficile parfois d'écouter les gens. Le Pape François nous invite souvent à écouter le cri de nos frères et soeurs en humanité. Ce matin encore SON message est de nous inviter à guérir notre monde pour avoir un monde plus juste et plus fraternel.  

En plus de nous demander d'écouter le cri des gens prisonniers dans leur coeur, je lis dans cette émission que la recherche de spiritualité et de valeurs intérieures est une  réalité universelle. Hier soir, tous les participants étaient réunis autour des mêmes valeurs dans la diversité de leur situation et croyance personnelles. Si nous voulons avoir une liberté extérieure, liberté de pensée et d'action, il nous faut acquérir cette liberté intérieure, faire la vérité sur nous même ce qui nous rendra libre. C'est le message de l'Évangile. Ce qui nous divise  n'est pas la spiritualité ou la vie chrétienne, mais la religion. alors que la religion devrai têtre une pédagogie qui nous permet d'intégrer et de bien vivre notre spiritualité et donc favoriser notre unité, elle devient un lieu d'opposition. Je crois que le monde est en train de nous évangéliser. 

 

Page 35 sur 86