Le règne de Dieu est arrivé jusqu'à vous, le saviez-vous? Le règne de Dieu est en nous, en chacune et chacun de nous. Il n'est pas en dehors de nous mais en nous. C'est un cadeau que Jésus nous a fait. Pas besoin de courir pour l'obtenir, il nous est donné. Notre relation à Dieu dépend de l'image que nous nous faisons de Lui.
S'il est un Dieu courroucé que nous devons apprivoiser, nous devrons faire des sacrifices pour l'amadouer;
S'il est un Dieu qui exige des morts, nos sacrifices auront cette couleur pour acheter Dieu;
Si est un Dieu de bienvveillance et de grâce, nos sacrifices seront des actes d'amour, des signes d'alliance;
Qu'elle est ce matin mon image de Dieu? Nous avons peut être besoin de la purifier.
Notre Pape vient de mettre en marche la préparation d'un synode de l'Église: Marchons ensemble. On veut donner la parole aux chrétiens en vue de préparer la réflexion finale à Rome en 2023. C'est très prometteur. Nous espérons tous que les chrétiens même ceux et surtout ceux qui ont quitté l'Église soient de la partie pour exprimer leur point de vue. Comme Église, nous faisons face a de grosses questions comme le sens de la vie et de la mort, les différents ministères dans l'Église y compris la place des femmes, comment comme chrétiens avoir une parole crédible dans une société laïque et sur la route d'une plus grande démocratie, remverser la pyramide de pouvoirs en une communauté de services, refonder une liturgie qui rejoigne les besoins des chrétiens de chez nous, décentraliser l'Église pour la rendre plus ajuster aux besoins du peuple chrétien. etc ... Les questions importantes sont nombreuses et de plus en plus actuelles aujourd'hui.
Comme chrétiens, nous avons à prier pour que notre parole soit plus évangélique et moins peureuse. Nous sommes l'Église nous dit Saint Paul, alors quelle Église sommes-nous ou voulons-nous être? Le synode nous donne l»'occasion de le dire, les résultats ne nous appartiennent pas. Bonne journée.
Dans l'Ancien Testament, on tuait les prophètes. Jésus en parle en Luc 11, 47 sss. Mais c'était hier, aujourd'hui on ne le fait plus. Aujourd'hui on les fait taire, on en tue quelques uns seulement pour faire peur. Un prophète est quelqu'un qui a fait une expérience assez forte du Seigneur et de son Esprit pour éclairer les décisions à la lumière de cette expérience et de l'Évangile. Un prophète est quelqu'un capable de lire l'aujourd'hui du monde à la lumière de la foi et de la parole de Dieu. Qund on parle de tuer les prophètes on pense à Matin Luther King et Mgr Romero mais autour de nous il y a aussi des prophètes que l'on fait taire ou met au rancart parce qu'ils ne pensent pas comme nous. Je pense ici à de jeunes mères de famille, certains travailleurs socials qui ont une expérience de la vie et contestent nos visions et en Église nos visions de célibataires. Le Pape François nous invite à écouter ces prophètes au coeur de la vie et la télé nous en présente souvent de ces gens au niveau de la vie et non de grands principes. Écoutons-les. Bonne journée.
Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent. Lc 11, 28. Que veut dire "Écouter"? Écouter, ce n'est pas entendre, je peux entendre sans écouter. Nous revenons souvent sur ce mot. Le premeir commandement que Dieu a donné est: "Écoute Israël, écoute le Seigneur ton Dieu." Écouter la Parole, c'est méditer celle qui est écrite dans le Livre, c'est aussi écouter celle qui s'écrit chaque jour au coeur de la vie, au coeur de notre monde, c'est aussi écouter celle qui monte du fond de notre coeur. "J'inscrirai ma loi au fond de leur coeur" nous dit le Seigneur. L'écouter, c'est la mettre en pratique, c'est en vivre et alors cela déborde de notre coeur et se lit dans notre agir. "Écoute Israël, tu aimeras le Seigneur ton Dieu comme toi-même et ton prochain de même. Il ne s'agit pas seulement de le dire, mais nous devons le vivre. La parole de Dieu, c'est aussi le cri du pauvre qui a faim, le cri de celui ou celle qui vit l'intimidation, le vieillard qui meurt seul, etc.... La parole de Dieu est actuel. "Heureux qui écoute l aParole et la met en pratique." Bonne journée.
Où allons-nous dans notre Église aujourd'hui? Il appert que l'Esprit Saint a les"deux mains sur le volant" comme quelqu'un a déjà dit et on ne sait pa trop où Il nous conduit. Mais gardons confiance. Le meilleur est à venir. L'Esprit nous invite à regarder les chemins que nous avons pris et qui nous conduisent à une impasse. L'essentiel pour nous il me semble aujourd'hui est de retrouver la spiritualité, de passer de la religion à la spiritualité. Nous répétons le mal du Paradis terrestre en choisissant un bien immédiat. Il est difficile de prendre la décision la meilleure qui nous fait avancer. Nous devons revoir la définition et le place de l'Église aujourd'hui. Comme Adam nous aimons manger de l'arbre de la connaissance, l'arbre qui est à portée de main et ne dérange pas trop: transformer nos petites strutures en faisant un peu de chirurgie esthétique qui ne dérange rien. Le vide cruel dans lequel nous sommes est un vide spirituel, l'essentiel de notre être. "L.homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." C'est encore vrai aujourd'hui. Nous sommes des êtres spirituels et la Parole est la nouriture nécessiare pour nous faire grandir. Plus que jamais, nous devons mettre l'accent sur la Parole, établir des lieux et moments de partage, de prise de parole et non de célébration de la Parole. C'est ce que j'essaie de faire depuis plusieurs années avec un groupe. Ma première mission comme prêtre est de faire des disciples non des pratiquants sacramentels, ça viendra plus tard. Bonne journée.
Quand les disciples demandent à Jésus de leur apprendre à prier, Jésus leur dit: Quand vous priez, parlez à votre Père. Les évangélistes nous ont donné une formule magnifique tirée des enseignements de Jésus. J'imagine que Dieu doit être un peu fatigué d'entendre toujours la même prière. Quand je vais voir mon Père, je n'arrive pas toujours avecla même phrase. Quand je prie seul le Notre Père, j'essaie de parler à mon Père. Je le prie avec mes mots, ma façon de lui parler, je lui dit mes joies comme mes doutes et mes colères, enfin je lui parle comme je parlais à mon père. Les formules sont nécessaires pour nous aider au départ ou dans une prière communautaire, mais apprenons à parler avec un Père. La prière n'est pas seulement des mots mais un temps de communion avec quelqu'un que nous aimons et de qui on se sait aimé. Une prière qui vient du coeur.
Une deuxième chose qui me questionne est que les disciples en voyant prier Jésus lui demandèrent de leur apprendre a`prier. Je me suis poser la question si des gens en me voyant prier m'ont demandé de leur apprendre à prier. Est-ce que ma prière suscite le goût de la prière? Je laisse la réponse aux autres et me contente de ma façon de prier. Apprends-nous à prier.
Le Samaritain s'arrête près du blessé sur le bord de la route, l'amène à l'auberge et dit à l'aubergiste: Prends soin de lui. Le Samaritain est un païen que les juijs n'aiment pas, on les appelle les maudits. Et pourtant, c'est lui qui prends soin de l'homme blessé. N'est-ce pas ce qui se répète aujourd'hui? Combien de fondations au servie de la vie sont animées par des gens qui ont quitté l'Église, combien de serive se rendrnet à des pauvres, des malades, des personnes âgées par des non pratiquants. Il y a de bons pratiquants qui en font aussi. Une des qualité de la communauté est l'exercice de la charité sur le terrain. Cette volonté de rendre service, d'améliorer la qualité de vie demeure. C'est ça aussi l'Église. Ces gens ont entendu et mettent en pratique la parole de Jésus: "Va et fais de même." Il ne faut pas juger la vie chrétienne seulement par la présence aux célébrations, c'est sur le terrain au quotidien que la vie chrétienne s'exprime aussi. "Prends soin de lui."
L'anesthésiste a donné une bonne piquure à Adam pour le plonger dans un sommeil profond et le chirurgien lui a soutiré une côte pour fabriquer Eve. Voila la création de la femme présentée dans le livre de la Genèse. Il s'agit d'un récit mythique qui ne dit pas comment l'être humain est arrivé mais pourquoi il est là.
L'être humain a été pétri par les mains de Dieu. C'est à dire que l'évolution s'est faite jusqu'au moment où l'être humain était devenu un vis-à-vis à Dieu pour lui permettre de communiquer et d'aimer. La femme est faite non de la côte d'Adam mais de la même vie, de la même façon qu'Adam. Ils sont donc des êtres complémentaires, participant à la même vie à l'image et remplis du divin dont l'agir des deux est indispensable au bon fontionnement de l'univers.
L'idée de la côte nous donne l'idée de possession, de supériorité; alors que l'idée de la même vie amène l'idée de complémentarit et d'égalité. La société a été imaginée à partir de la première idée de la côte. C'est ainsi que j'ai depuis longtems trouvé triste que la femme se sente émancipée de conduire ses enfants à la garderie pour aller mettre des boites de "beans" dans des sacs à l'épicerie au salaire minimum. Ne serait-il pas plus valorisant de préparer des citoyens pour la société et d'être payé pour le faire? Nous avons un bon bout de chemin de fait mais il reste encore long devant nous. Bon dimanche.
Le règne de Dieu est tout proche, il est en vous. Le règne de Dieu est sa présence en chacun de nous. Il nous appartient de le reconnaitre et d'en vivre. Il s'agit moins de bâtir le règne de Dieu que de le découvrir et de le laisser s'épanouir en nous. Trop souvent nous voulons bâtir notre propre règne, notre propre façon de vivre cette présence en nous. Nous devons sortir des choses à faire ou a croire pour être sauver; sortir des pratiques desséchantes pour découvrir cette vie intérieure de contemplation et d'amour à l'exemple de Marie. Le règne de Dieu est intérieur et conditionne notre agir. Nous vivons autour de nous ce règne qui monte de l'intérieur: l'amour, la paix, la miséricorde, l'accueil, l'accompagnement, l'écoute... tout ce qui contribue à créer des liens, à faire grandir la fraternité, à développer l'entraide, à créer des relations réussies selon l'Évangile. Le règne de Dieu, c'est le quotidien écrit avec la plume du service et de l'amour. Bonne journée.
Au Paradis Terrestre, les gens vivaient heureux jusqu'au jour où ils se sont regarder de l'extérieur. Vu comme être humain, ils étaient tous semblables, façonnés par la main de Dieu et remplis de sont Esprit. Le jour où ils se sont regardés de l'extérieur avec leurs différences, le bordel a commencé. Ils se sont fait des masques pour se protéger. Ils ont commencé à se conter des histoires au lieu de la vérité et la discorde s'est installée. C'est notre histoire à nous.
Mon jugement sur les autres est toujours basé sur l'extérieur soit des défauts, des agissements qui me déplaisent. Si je regardais de l'intérieur, je verrais un enfant de Dieu façonné des maisn du Créateur souvent blessé par la vie ce qui conditionne son agir. Jésus est venu dire que l'important est la personne non seulement son agir. Jésus a remis les pendules à l'heure mais nous sommes restés à l'envers. Les gens blessés sont de plus en plus nombreux dans notre monde, les gens qui ne gobent plus n'importe quoi sont aussi de plus en plus nombreux aujourd'hui. La vérité est parfois dure à encaisser mais elle crée la liberté. "La vérité vous rendra libre." Sur la montagne de la transfiguration, Jésus a enlevé son masque pour se faire connaitre tel qu'il était. Il nous invite aussi à enlever nos masques pour nous découvrir dans notre identité parofonde d'enfant bien-aimé du Père tatoué de son Esprit Saint. Bonne journée.
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Le gouvernement propose un projet pour préserver la vie du virus et la majorité sont contre, et même on accepte de mourir pltôt que de changer d'idée, on propose un projet pour l'environnement, on est contre. Même nos Évêques proposent une démarche en Église et beaucoup sont contre. Nous avons développé une mentalité contre. Contre l'avortement, contre l'aide médicale à mourir, contre l'aide sociale, etc .. on est contre.
Jésus nous apprend à être POUR. Il ne s'agit pas d'être contre l'avortement, mais d'être pour la vie et faudrait commencer par la qualité de vie des individus. Nous pourrions penser à la qualité de vie des infirmières, des travailleurs dans les usines, des personnes âgées parquées dans des résidences, ensuite nous pourrions en vérité plaider pour lutter contre l'avortement etc ... Mgr Blanchet a écrit un magnifique texte il y a quelques années dans ce sens.
Comme je l'écrivais sur ma page facebook, nous souffrons d'un manque profond de leaders sur tous les plans. Depuis la révolution tranquille qui a connu ses leaders, on dirait que le monde est rentré dans ses terres laissant place à une sorte de "je m'en foutisme" déprimant. Les réeaux sociaux sont un bel exemple de notre insignifiance. Nous avons oublié l'Évangile avec ses messages percutant sur le respect de la vie, des personnes, de la liberté, de l'amour, du pardon, ainsi de suite. Nous avons mis l'accent sur les dogmes à croire, des liturgies à regarder, des lois à observer au détriment de l'essentiel. Dans l'Évangile, Jésus regarde la personne avant l'agir, il regarde le verre à demi plein et non à demi vide. Il part toujours de ce qui est bon dans l'être humain pour avancer. Nous avons besoin de revenir à l'Évangile, il est un parole universelle que tous accueillent et peut guérir bien des maux. Bonne journée à toutes et tous.
Il y a quelques années l'étude de l'histoire me laissait assez indifférent. J'ai appris avec le temps l'importance de l'histoire pour comprendre le présent et savoir d'où l'on vient. Il faut éviter de regarder l'hisoire pour juger. L'étude de l'histoire nous fait comprendre que souvent nous partons de loin et que depuis un certain nombre d'années nous avons fait un bon bout de chemin même si la route est encore longue dans certains domaines. Je pense ici aux pensionnats aucthotones, à la place de la femme dans la société et dans les Églises, le droit des enfants à une éducation et non à un dressage, etc ... Nous avons à découvrir la spiritualité dans notre Église et aussi la place des chrétiens comme Églises et non seulement spectateurs. L'histoire m'apprend pourquoi on pensait de telle façon à l'époque.Je pense à l'omerta face à la pédpphilie tant dans la société que dans les Églises. L'histoire nous fait découvrir aussi le travail de nos ancêtres dans des conditions difficiles de pauvreté et d'abandon souvent. Des communautés religieuses ont acomplis un travail de géant pour soulager la misère humaine dans des conditions de vie inhumaines. Il en est ainsi de la parole de Dieu qui éclaire notre histoire si nous apprenons à la lire d'une façon symbolique et non seulement logique. Le meilleur est à venir. Bonne journée.
Monsieur Hérode tellement étooné de ce que faisait Jésus cherchait à le voir. Imaginons un monsieur important comme Hérode veut voir Jésus. Pour Hérode, c'était facile, il n'Avait qu'à se rendre au lieu où Jésus prêcheit. si je disais l amême chose aujourd'hui: Je veux voir le christ. Où irai-je? Dans l'Église? Il est caché au tabernacle. Hier je m archais sur la promenade à Ste-Anne et je l'ai rencontré. Il étai tlà devant moi sous les traits de bon grand père qui me parlait de sa famille, d'une petite femme qui me rappelait sa mère mourante. Jésus était là sur la promenade et m'avait devancé. Jésus n'est pas seulement et d'abord dans des actions élatantes et merveilleuses mais surtout dans le coeur des gens qui l'on rencontre au hasard de la route. Aujourd'hui où allons-nous le rencontrer? Nous le verrons ce soir.
Un jour, j'étais vicaire à la paroisse cathédrale de Gaspé, j'aivais connu un jeune couple au terrain de jeux. Un soir, comme un bon prêtre, je vais veiller avec eux. Ils avaient deux charmants ptits enfants. Le lendemain matin, au déjeuner, je raconte ma soirée avec mon curé. Il me dit tout simplement: Ils ne sont pas mariés, ne paient pas de dimes, on n'a pas à s'occuper d'eux, qu'ils s'arrangent. Je suis resté estomaqué. Je ne comprenais pas cette réaction.
C'est ce qui est monté en moi en lisant l'Évangile de la célébration d'aujourd'hui. Pourquoi votre maitre mange-t-il avec les publicains et les péheurs. Et Jésus de répondre: Ce sont les malades qui ont besoin du médecin. Les mentalités ont peu changé. Nous parlons beaucoup aujourd'hui de libérer la parole, d'écouter ce que les gens ont à dire. Mais passer de la parole aux actes est difficile. Nous ne réanimerons pas la vie chrétienne en partant d'en haut pour imposer nos façons de voir, de penser et de faire. Jésus s'est assi à la table pour communier avec les gens, pour écouter leurs besoins et leur soif. Il nous invite sur ce chemin. Comme bien d'autres j'ai fréquenté des personnes vicitmes de la drogue qui sont devenus de bons père de famille, des alcooliques qui sont devenus de fervents chrétiens. L'Esprit souffle où il veut.