Un Rabbin essayait de prier, mais un enfant le distrayait en répétant sans cesse l'alphabet ABCDE. Le Rabbin lui demande pourquoi il fait cela. Le jeune lui répond: Je ne sais pas lire et je récite les lettres de l'alphabet demandant au Seigneur de prendre les letttres qu'il veut pour faire les mots de la prièrem, Lui il sait lire. Puissions-nous avoir la même foi pour vivre nos journée les donnant au Seigneur pour qu'il écrive la prière qu'il veut.
Saint Paul nous dit aujourd'hui: À semer trop peu on récolte trop peu, à semer largement, on récolte largement. Le remède à la pauvreté et la misère, c'est le partage, le don. Donner n'est pas seulement verser des sous dans une cagnote, c'esr surtout déposer une partie de notre coeur, une partie de nous-même. Donner, c'est partager son coeur, son temps, ses sous, son amour. donner est une façon d'être présent aux personnes dans le besoin ou la misère, des gens parfois frappés par un mauvais coup de la vie comme des accidents ou des maladies graves. Donner c'est faire corps avec l'autre. Ce que nous aurons donné partira avec nous lors de notre mort alors que ce que nous aurons encaissé en banque restera à d'autres. Donner c'est unir à la fois la grandeur de notre coeur et la capacité du porte-monnaie. Donner, c'est aimer l'autre comme soi-même. Bonne journée.
Quand vous voyez un érable, que se branches deviennent tendres et que ses feuilles poussent, vous savez qu el'été est proche.
Regardez les oiseuax du ceil, vs fous de bassan, vos goélands, ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des greniers, et votre père céleste les nourrit.Ne valex-vous pas plus qu'eux?
Instruisez-vous de roseirs de votre jadin, comment ils grandissent et ne peinent ni ne filent. Ne vous inquiétez pas du lendemain, Demain s'inquiètera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Venez `«a moi, vous tou squi êtes las et fatigués. Prenez sur vous mon jour car je suis doux et humble de coeur. Vous trouverez le repos pour vos coeurs.
Hier soir à la télé, j'entendais parler de pouvoir et d'autorité. Les deux sopnt importants dans la vie d'une société mais surveillons les abus. Le pouvois vient encadre la vie et prendre les décisions importantes pour conserver la qualité de vie. Nous l'avons expérimenté durant la pandémie. L'autorité influence la vie du dedans et permet un vécu et un engagement motivés de l'intérieure et non obligé de l'extérieur. L'autorité est très importante pour assurer la continuité.
Nous avons besoin aujourd'hui de personnes dont l'engagement fait autorité. Les chrétiene ne suivent plus les maitres, mais les témoins, disait Paul V1. Notre Église a besoin aujourd'hui de pasteur, de rassembleurs au coeur de la vie pour donner sens, donner goût à l'engagement chrétien. Nous avons besoin de personnes qui développent un langage communautaire et non de station de service. La situation financière des Fabriques nous oblige à regrouper les Fsabriques paroissiales en de grand ensemble. Cec pose un défi. Que frons-nous des communautés? Ce que j'entends n'est réjouissant. Les gens ont des voitures, ils viennent chercher leur épicerie ici, il viendront ;à la messe ici. L'église est devenu un lieu de service religieux comme l'épicerie dans son domaine. Ainsi les paroisses plus populeuses avalent les moins populeuses et "vole le galère." Demain, il n'y aura plus rien. Si l'organisation ecclésiale diminue et s'apprête à disparaitre, il est urgent de développer un langage communautaire, un langage d'Église et ainsi favoriser une mentalité ecclésiale. Nous nous refusons trop à nous arrêter pour réfléchir. "Du choc des idées jaillit la luière." Bonne journée.
Le peuple hébreux dans sa marche au désert se lamente à cause du manque d'eau qui risque de les faire périr de soif avec le bétail. Alors Moïse se rend près d'un rocher sur l'invitation de Dieu et fait jaillir de l'eau pour désaltérer le peuple. Livre des Nombres, 20, 1-13. Ceci rappelle le psaume 42: Mon âme a soif du Dieu vivant quand le verrai-je face à face. Ne serait-ce pas ce que nous vivons aujourd'hui encore. Nous, chrétiens, devons puiser à la source d'eau vive pour répondre à nos besoins spirituels. Cette source est la Parole, l'enseignement et le témoignage de vie du Christ. Il est le rocher qui tient solide notre foi, Il est la source d'eau vive qui rassasie nos soifs. Notre monde ne marche plus dans les pratiques, il vet ce qui fait vivre, ce qui donne du souffle et rend la vigueur à la foi. Quand les chrétiens se tourent vers lÉglise institution, c'est le cri qu'ils lancent: J'ai soif. C'est le cri de Jésus sur la croix: SITIO. Ne lui donnons pas de vinaigre, mais l'eau pure de l'amour, de l'accueil, de la joie, de la justice et de la miséricorde. Bonne journée.
Hier soir se terminait le festival du bois flotté à Ste-Anne des Monts. Je suis allé me promener sur la première avenue question de voir les artiste à l'oeuvre. Ce fut un bon moment de rencontres, de fraternnité, de communion et de connaissance. Ce fut à mes yeux un beau moment d'Église. La joie trottait sur la route et flottait dans l'espace, les gens se saluaient avec plaisir et les artistes nous expliquaient leur travail. je me disais que le Seigneur devait être content. J'aurais aimé que l'église soit ouverte pour offrir un lieu de silence, de détente, de spiritualité, un petit oasis au coeur du bruit environnant. Paeut être que la pandémie ne le permattait pas, je présume. L'été nous permet de ces moments de communion et de fraternité que nous devons apprécier davantage après ce temps de confinement. J'étais dans l'action de grâce. Le Seigneur était là qui se promenait avec nous et chantait les louanges de son Père. La vie est belle.
La forêt m'a appris de belles leçons de vie. Un arbre est toujours plus fort dans la forêt que planté seul dans le désert. Il est l'exemple de la force de la communauté. Un être humain est résiste toujours mieux aux aléas de la vie en communauté que seul. La communauté est un lieu d'entraide, de support qui permet de traverser les tempêtes de la vie avec plus de sécurité.
Les arbres poussent les uns à côté des autres dans leurs diversités; ils se respectent dans leur différence. La solidité d'un arbre vient de ses racines. La solidité d'un être humain vient de ses valeurs, de sa foi, de ses charismes. Chaque arbre grandit selon ce qu'il est grâce à la sève de vie qui monte de ses racines.
L'être humain doit aussi grandir selon ce qu'il est à partir de ses valeurs et de ses talents. Les racines d'un bouleau ne peuvent aider les racines d'un sapin à pousser. Il ne peut que l'aider à pousser selon ce qu'il est. De même l'être humain ne peut faire grandir l'autre à partir de ses valeurs mais en respectant les valeurs et les dons d e l'autre. la nature est une magnifique école de vie. Bonne journée.
J'ai été invité il y a quelque sannées à participer à la confession des jeunes qui se préparaient à la confirmation. Un jeune m.arrive avec une feuille contenant la formule de confession, l'acte decontrition et une séries de péchés dans laquelle il va piger les siens. Je demande à ce jeune du secondaire: Pourquoi viens-tu me voir? Je ne sais pas, me dit-il. IL La religieuse m'a dit de venir vous voir. Il tient religieusement sa feuille et ne sait pas quoi faire avec. Personne ne lui a expliquer pourquoi on lui donnait ce papier. Il n'était pas le seul dans cette condition. Je me suis posé la question: Qu'est-ce que je fais ici? Nous célébrons un sacrement avec quelqu'un qui ne sait pas pourquoi il est là. Est-ce célébrer une sacrement ou le profaner?
J'ai pris douloureusement conscience que nous mettons l'accent sur la quantité sans s'occuper de la qualité. Les jeunes doivent se confesser avant la confirmation même s'ils ne savent pas ce qu'ils font. Ensuite on se pose la question pourquoi les jeunes ne croient plus. Mgr Barbarin dans une conférence explique bien la situation. Il faut cesser de rêver en couleur et mettre du contenu dans nos enseignements et nos célébration et un contenu qui nourrit l'être humain d'aujourd'hui. C'est un gros défis qui est lancé à la formation des prêtres et des religieuses. Nous devons retrouver la force de l'Évangile et devenir des contestataires d'un mouvement religieux qui a perdu son sens face au monde à évangéliser. Il faut redécouvrir que le prêtre et les religieux sont des envoyés en mission annoncer Jésus Christ et la joie de l'Évangile. Mettons-nous dès aujourd'hui sur la route de la conversion. Bonne journée.
Jésus vient visiter la famille de Lazare et nous voyons Marie au pied de Jésus et Marthe qui se démène pour préparer le repas. lc 10, 38. Ceci nous rappelle le prologue de l'Évangile de Jean: "Le Verbe était tourné vers Dieu et fut envoyé dans le monde." Voila les deux mouvements de toute vie chrétienne: être tournée vers le Seigneur en vue d'une misison dans le monde. La vie chrétienne est d'abord une vie de communion avec le Seigneur comme Marie au pied de Jésus: Être à l'écoute du Seigneur en nous. "Je serai avec vous jusqu'à la fin." Si le Seigneur nous habite, nous devons être docile à l'écouter. Mais être en communion avec le Christ, c'est partager la mission. Célébrer l'Eucharistie, c'est nous rendre plus haile à vivre la mission au quotidien. La force du ressuscité vient nos ouvrir davantage à sa mission. Communion et Mission vont ensemble. Et la mission, c'est de faire connaitre la présence du ressucité dans notre vie et la joie de l'Évagile. Bonne journée.
dimanche dernier, le Seigneur nous invitait à un magnifique pique-nique, aulourd.hui il nous invite à méditer sur un pique-nique. Jésus est traversé sur l'autre rive donc il nous invite ailleurs. Il nous invite à pousser notre réflexion un plus loin. Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. Jésus vient de nourrir le corps, il veut maintenant nourrir le coeur et l'esprit.
Le pain queJésusnous donne est celui de l'amour, de l'accueil, du respect de la personne, du pardon,; le pain qui rassasie tous les besoins de l'être humain. Jésus ne nous demande pas de manger sa chair, il se donne à nous pour que nous témoignons de sa présence. Nous communions à tout ce que Jésus a été, a vécu, a enseigné pour en témoigner durant toute notre vie. La nourriture que Jésus nous donne est un don à partager. Je ne vais pas communier au Christ pour moi seulement, mais pour me rendre capable de communier aux gens autour de moi. La communion à Jésus me rend capable d'être un meilleur être de communion au quotidien. communier à Jésus c'est guérir en moi tout ce qui m'empêche de communier aux autres; communier à Jésus , c 'est changer mon regard sur les autres, mon jugement pour devenir être de communion comme le Christ. Communier à Jésus ce n'est pas recevoir une hostie, c'est laisser entrer quelqu'un en moi qui me transforme. Je ne suis pas un consommateur d'hostie, mais un être de communion. si mes communions ne me rendent pas davantage être de communion, d'amour, de bonté, d'accueil, j'ai à me poser de bonnes questions. Si je regarde la situation du Québec aujourd'hui, on peut de poser la question: Avons-nous été des être de communion ou des consommateurs d'hosties?
Pour le peuple juif, la parole de Dieu était une nourritre pour leur esprit et leur coeur. D'ailleurs le prophète Ezécheil n'avait-il pas dit: Fils d'homme, ce qui t'est présenté, mange-le: mange ce rouleau et va parler à la maison d'Israël. Je le mangeai, et dans ma bouche, il fut doux comme le miel. Ez. 3, 1-4. Si nous voulons comprendre le sens de notre vie, le sens de notre mission, nous avons besoin d'être nourrit de la parole de Dieu. D'ailleurs le prophète dit: Nourris-toi de la parole et va parler au peuple. Si tu ne te nourris pas à la Parole tu risques de dire ta propre parole. Comme dit Paul: Je ne suis qu'un tambour qui résonne, qu'une symbale retentissante. C'est pourquoi la parole qui est aussi corps du Christ doit avoir une place importante dans ma vie chrétienne.
Jésus veut conduire ses apôtres aur l'autre rive. Non seulement il reste présent dans sa parole pour nourrir leur vie et leur mission, il leur dit: je vous donne ma chair, c'est à dire, je reste présent en vous comme un ami, un frère pour vous accompagner au coeur de votre vie. Jésus n'est plus dans une pré.sence physique mais une présence spirituelle, il invite donc les siens à une démarche de foi. Il reste présent à nous dans une présence de communion profonde et spirituelle. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Demeurer n'est pas seulement partager la même maison. Lorsque nous devenons ami avec quelqu'un, il demeure en moi et moi en lui. Une façon d'exprimer la réciprocité. Nous sommes en communion avec notre ami et dans nos rencontres nous communions à l'autre. Accepter que Jésus demeure en nous, c'est que nous acceptons de faire le ménage en nous de tout ce qui nous empêche de vivre de Jésus et d'en témoigner.
Quand je vais communier, je vais partager avec un Ami qui me change, me convertit et me permet de penser, de voir les autres, d'aimer, de témoigner commer comme LUI. La nourriture que Jésus me donne me permet de devenir comme Lui, de devenir fils du Père. Communier à Jésus, c'est devenir davantage Christ. Alors quand je vais communier, qu'est-ce que je fais? Suis-je un comsommateur d'hosties ou un communiant au christ? Amen.
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Notre liturgie de la fête de Sainte Anne nous parle de foi, la foi d'Abraham, la foi des prophètes., notre foi à nous. La foi est le fruit d'une expéreince intérieure avec Jésus Christ. La foi ne se définit pas, elle se vit. J'entends des juens à la télé mettre en roue des fondations pour aide rles enfants malades, autistes, les vielillards mal fichus de la société, accompagner de jeunes détenus à retrouver une place dans la société etc ... Ne serait-ce pas cela aussi la foi. foi dans l'être humain qui peut de réhabiliter, retomber sur ses deux pieds. La ligue de Hokey vient d'engager un jeune accusé de maauvais comportements sexuel. L'organisme veut à la fois aider ce jeune homme à se réhabilter et la victime à sortir de sa traumatisme. N'est-ce pas un beau geste? Combien de commentateurs ont été très négartifs. Pourquoi ne pas avoir foi en la personne et en l'Esprit qui l'habite? La foi nait de la rencontre de deux amours: celui du Christ et le nôtre. Je crois au Christ présent dans ma vie parce que j'en ai fait l'expérience. Je ne peux l'expliquer, je ne peux dire: Je sais, je crois. La foi se vérifie à travers un agir nous dit Saint Jacques. Je vous dirai ma foi pa mes oeuvres, dit-il encore. N'avons-nous pas réduit la foi à la prière et la litrugie? la foi se vérifie sur le terrain face aux défis que la société nous présente. come Abraham, nous sommes invités à sortir de notre Chaldée pour aller à Canaan. Bonne journée.
Aujourd'hui, fête de Saint Jacques. À cause du dimanche et chez nous de la fête de Sainte Anne, cette fête de Jacques passe presque toujours inapperçu. Ce bon Monsieur nous a laissé une belle lettre que avons inérêt à méditer. Il nous parle de la foi; souvent dans nos vies nous avons plus de croyances que de foi. Il nous affirme aussi que le Seigneur n'éprouve personne, Jc 1, 13. On dit souvent; Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour qu'il m'éprouve ainsi." Dieu n'éprouve personne, nous dit S. Jacques, il accompagne les gens dans la difficulté. Il nous présente la vraie dévotion qui n'est pas de réciter des paroles. La foi se révèle par des actes et non seulement ou d'abord par des paroles. La lettre de Jacques est une petite mine d'orientation sur la vie chrétienne, la vie de foi. Il nous parle de l'importance du sacrement des malades que nous devons exercer les uns envers les autes. Le premier sacrement des malades, ce sont les personnes qui travaillent auprès des malades: membres de la famille, infirmières, médecins, préposés, proches aidants, etc .. nous ne sommes pas assez conscients de cette réalité. Nous avons trop rapetissé le sacrement à l'onction que l'on appelait l'extrême onction. Quand je donnais de la formation aux accompagnateurs trices des mourants, je leur rappelais la grandeur et la beauté de leur geste comme sacrement du Christ auprès des malades. Ma convicxtion est que ces acocompagnateurs devraient célébrer l'onction avec les mlalades et la famille. J'ai souvent été appelé à célébrer le sacrement avec des étrangers où je me suis senti davantage un fonctioonaire qu'un pasteur. Et je demandais à l'agente de pastorale qui connaissait bien les personnes de présider tout le rite, ça m'apparaissit plus vrai. Il y a là un réflexion profonde à faire pour retrouver la vérité du sacrement. Il faudra bien un jour décongestionner lles sacrements. Bon dimanche.
L'an prochain notre Église gaspésienne fêtera ses cent ans. Ce matin, devant cet événememtn, je me pose la question: Quel avenir s'ouvre devant cette Église en Gaspésie? Il ne s'agit pas de pleurer sur nos oignions d'Égypte, sur notre passé de chrétienté. Cet événememt du centenaire nous permettra de cueillir un héritage donné par tous ceux et celles qui ont bâti notre Église. Prévoir l'avenir, c'est bien vivre le présent. Quels sont les défis que la société nous présentent et comment nous essayons d'y répondre. Comment nos prédécesseurs, ceux et celles qui ont bâti notre Église ont répondu aux défis de leur temps. Comment F.X. Ross a répondu aux défis de la Gaspésie ne 1923; comment G. Ouellet a répondu aux défis de 1966.
Je veux m'inspirer du prophète Aggée. quand le peuple juif revenu de l'exil a voulu rebâtir le templ quia vai tété détruit, le prophète leur a dit: Réfléchissez en votre coeur aux chemns que vous avez pris! Vous avez semé beaucoup, mais peu engrangé; vous avez mangé, mais pas à votre faim, vous avez bu, mais pas à votre sou; (...) Eh bein, montez à la montagne, rapportez du bois et réédifiez la Maison. Aggée 1, 5. Si nous regardons depuis le Concile et la révolution du Québec, nous avons semé des structures, des sessions de formation, nous avons bu et mangé grandement et les chrétiens sont partis massivement et sont devenus indifférents à la vie ecclésiale. prenons le temps de bien méditer les chemins que nous avons pris. Après le Concile et la révolution au Québec, l'Église s'est refermée sur elle-même, ses structures et la liturgie. Les socilogues tel Fernand Dumont nous ont averti du danger de cette route. Mais notre structure ecclésiale n'a fait que de la chirurgie esthétique. Ceci n'intéressait pas les chrétiens et ils sont partis.
Devant le défi de l'évangélisation et de la construction de l'Église peuple de Dieu en marche, il nous est indispensable de bien discerner les chemins pris afin de ne pas s'embourber dans les mêmes chemins demain. Comment nous occupons-nous du besoin de spiritualité du chrétien d'aujourd'hui? Comment nous l'écoutons pour connaitre ses besoins et lui donner la nourriture dont il a besoin? Il faut oublier nos vieux schémas, nos structures de porjets en patorale pour nous tourner vers les défis réels d'aujourd'hui. La répone se à nos questions est dans le peuple chrétien qui a quitté. C'est vers lui qu'il faut nous tourner.
Aller à la montagne, c'est se tourenr vers l'Évangile, prendre un temps de recul, écouter le message de Jésus; c'est comme nous dit le Pape François: devenir contemplatif de la Parole et du monde. Faut arrêter de croire que nous avons la vérité et les recettes magiques pour refaire l'Église. L'Église est un peuple en communion, un peuple aujourd'hui qui cherche sa voie et qui veut trouver sa voix dans les décisions qui le concernent. Il ne s'agit plus de faire des stuctures, mais de retrouver la dimension essentielle du sacerdoce batismal dans le monde d'aujourd'hui. Comme prêtre nous devons devenir les serviteurs d'un peuple en marche et non essayer de faire revivre l'Église d'hier. Nous avons essayer et cela n'a pas marché. Le Seigneur nous attend en Galilée; allons le trouver. L'avenir de l'Église est en Galilée.
Je suis le Seigneur ton Dieu qui t'ai fait sortir de l'esclavage d'Égypte, dira le Seineur au peuple Juif. Ex. 20, 1-17. Dans l'Écriture, le Seigneur nous dit: Moi, je ne me fais pas connaitre par de belles paroles ou de bonnes théories bien montées. Je me fais connaitre par un agir, des actions en votre faveur. Ce n'est pas d'abord dans une bibliothèque que vous me rencontrerez quoique cela peut se produire aussi, mais dans votre agir au quotidien.
La découverte du Seigneur est le fruit d'une expérience personnelle. On dit souvent que les gens n'ont pas la foi. C'est sans doute vrai pour plusieurs parce qu'ils n'ont pas fait l'expérience du Christ, on se fit à ce que d'autres nous ont dit ou veulent que nous disions. Nous ne sommespas des haut-parleurs pour reproduire un enseignement. Un chrétien est d'abord quelqu'un qui a fait une expérence du Christ et parle de l'abondance du coeur. Des jeunes vinnent souvent à la télé porter témoignage de leur rencontre avec le Christ ressuscité. C'est beau et vivifiant parce que cela vient du dedans. Les connaissances intellectuelles viennent enrichir et mieux faire comprendre cette expérience.
Je suis le Seigneur ton Dieu qui est source de ta vie, qui t'a donné l'intelligence pour connaitre mon oeuvre autour de toi. qui t'a donné un coeur pour aimer et être reconnaissant de ce qui t'entoure, qui t'a donné des yeux pour admirer la nature et toutes les beautés qui t'entourent ... Je suis le Seigneur ton Dieu et tu n'en n'auras pont d'autres.