On nous disait hier que cinq femmes étaient mortes vicitmes de violence dans le dernie rmois. les responsables commencent à se dire qu'il faut aller plus loin que le loi. La loi punit, mais l'édication corrige. Il faut aller aux causes du mal si nous voulons corriger la situation. Les causes sont mutiples. Cette mentalité remonte dès l'apparition de l'être humain sur la terre. "C'est la femme qui m'a trompé." Est-il permsi de renvopyer sa femme, demande-t-on à Jésus. Celui-ci répond: Ce que Dieu a unit, qu el'homme ne le sépare pas. A cette époque la femme était la propriété de l'homme et il pouvait en disposer comme on dispose d'un bien matériel. Je crois que nous avons mis l'accent sur l'indissolubilité du mariage et pas asez sur l'égalité des perosnnes. On parle beacoup de la parité dans la représentation de sperosnnes aux postes de commandes, mais je crois qu'il faut aller plus loin; il faut l'Égalité des personnes. Il ne s'agit pas seulement des inéglaités de sexe, mais aussi les inéglaités sociales. L'épaisseur du porte-monnaie et du pouvoir ont trop de place dans nos relations sociales. Comme Église, nous aurions un rôle important à jouer mais les Églises ne sont pas toujours à la hauteur et nous avons un mea culpa à faire aussi. Une question: Demain, quelle place ou quel ministère, quel rôle d'autorité je vais donner aux chrétiens hommes ou femmes pour manifester l'égalité? Nos communautés chrétiennes devraient être des lieux de contestaiton de cette mentalité patriarchale et de pouvoir. Posons-nous les verais questions. Bone journée.
Prêtez l'oreille ;a l'enseignement de notre Dieu, lisons-nous aujourd'hui dans le prophète Isaïe. de ce temps-ci nous parlons beaucxoup d'écoute et de la parole de Dieu. Le besoin d'évangélisation est très grand et évangéliser demande d'écouter la Paorle de Dieu non seulement dans les lectures d el aBible, mais surtout dans le langage du peuple chrétien autour de nous. Le Seigneur nou sparle encore par la bouche des hommes et fdes femmes d'ici. La Parole continue de s'écrire chaque jour. La Parole est dans notre oceur et elle monte selon les besoins et le vécu des chrétiennes et chrétiens d'aujourd'hui. Ce cri d'Isaïe retentit encore de nos jours. "N fermons pas notre coeur, mais écoutons la voix du Seigneur."
Après la transfiguration, Jésus invite ses disciples à descendre de la montagne pour se retrouver dans la plaine. Ce matin, je me suis imaginé descendu de la montagne et me demandant quoi faire. Pourquoi suis-je descendu? C'est facile de descendre, moins facile de se demander quoi faire maintenant. Je viens de commener la lecture d'un petit livre; L'art d'écouter. Je me suis dit que peut être mon premier geste serait de m'asseoir et d'écouter ce que les chrétiens ont à me dire, et aussi ce que l'esprit me dit à moi à travers ce confinement. J'entends encore quelqu'un dire: "Ne faites rien pour moi sans moi." "Bias le sage demanda un jour à Amasis de lui envoyer le pire et le meilleur morceau d'un animal. Celui-ci lui envoya la langue. Il voulait lui signifer que la parole est à la fois ce qu'il y a de plus dangereux et de plus utile." L'art d'accueillir la parole est antérieur à l'art de la prononcer. Dans notre monde actuel, je crois qu'une difficulté vécue avec acuité est le manque d'écoute.
Nous avons entendu Dany Turcote à la télé, Il exprimait la souffrance de beaucoup de gens vicitmes de gens qui parlent sans s'écouter. Le temps de confinement ne serait=il pas un temps propice pour s'écouter d'abord et écouter les autres autour de nous. Et je me suis posé la question: Avec quoi vais-je sortir comme chrétien de cette crise. Qu'est-ce qu'elle m'aura appris sur ma vie chrétienne, ma prière,, mon service autour de moi? Beaucoup d'artistes nous ont parlé de ce que cette pandémie leur avait permis de découvrir d'eux-même, de leur travail, des valeurs de la vie en famille.... Je n'entends pas beaucoup de chrétiens nous dire ce que le temps de confinement leur apporte. On attend que les églises ouvrent pour aller à la messe.
J'ai suivit des cours d'élocution, j'ai appris à faire homélie, à prononcer, un seul m'a appris à écouter, c'était Henri Bergeron de Radio Canada qui m'a appris que si je voulais annoncer la parole de Dieu, je devais d'abord m'arrêter pour l'écouter et l'intégrer dans ma vie. Ma conviction est que nous ne connaitrons jamais un renouveau de la vie chrétienne et de l'Église si nous ne commençons pas par nous asseoir et écouter la voix de Dieu proclamée par le peuple chrétien d'aujourd'hui. Savoir écouter est un art disait Épitecte. Cet art nous devons l'apprendre. Une parole n'est pas seulement des mots, ce peut être un regard, une attitude, une absence, ... Au plan chrétien, l'absence dans nos églises est une parole que nous devons écouter. les funérailles au salon funéraire est une parole que nous devons écouter. Hier soi rà Tout le Monde en parle, Danys Turcotte a parlé beaucoup plus par son attitude quepar ses mots. SAVOIR ÉCOUTER EST UN ART. le Pape François nous invite souvent à écouter le monde.
Sur la montagne de la transfiguration, les apôtres sont tellement bien que Pierre propose de construire trois tentes pour y rester. Jésus redescend de la montagne car la mission est en bas. Je tire deux réflexions de ce moment. D'abord l'importance d'aller sur la montagne pour rencontrer le Seigneur. L'importance de ces moments de silence, de contemplation pour écouter la voix du Christ résonner au fond de nous. Dans la même liturgie d'aujourd'hui nous avons grand père Abraham qui va aussi sur la montagne pour comprendre le message de Dieu. Si nous voulons un renouveau de notre vie spirituelle comme de notre Église, nous ne pouvons pas faire l'économie de ces moments de rencontre personnelle avec le Christ ressuscité.
Un deuxième message pour moi est que ces moments nous conduisent inévitableent à la mission. Nous devons descendre de la montagne pour nous retrouver sur le terrain au coeur de la mission. Toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont travaillé à la renaissance de la société et de l'Église furent des contemplatifs qui découvirrent la mission. Ils étaient des témoins nourris de l'amour inconditionnel du Christ. Si nous voulons une renaissance de notre Église, elle devra passer par la renaissance de notre vie spirituelle. Elle devra passer par ces moments sur la montagne qui nous enverrons dans la misison sur le terrain chargés du zèle de la maison de Dieu. Si nous avons bâti des tentes, des sécurités, des traditions, des coutumes, ce sont des ornières dont il faut se débarasser. Le Christ nous a donné rendes-vous en bas. Bonen journée.
Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Mth 5, 43-48. Nous sommes des êtres spirituels et non seulement des êtres "animal." Nous sommes tous des êtres en croissance, donc imparfaits. Nous sommes tous et toutes bâtis à l'image de la divinité et en croissance vers l'accomplissement total de notre être. Nous sommes tous de même nature. Le premier ennemi à regarder, c'est moi. C'est moi qui ne suis pas capable de lire la souffrance de l'autre, de voir son cheminement et de l'accompagner. J'ai parfois dit à des personnes qui n'aimaient pas l'Église et me crachait leur colère dans des termes pas très élogieux: Vous avez souffert beaucoup pour avoir autant d'agressivité au fond de vous. Ces personnes m'ont demandé de retourner les voir pour engager une discussion amicale et signifiante. Je remerciai le Seigneur de me donner cette pensée qui ont portée des fruits. Nous devons compter sur la force de l'Esprit Saint qui nous habite pour vivre en chrétien ces événements. "Je suis avec vous jusqu'à la fin des temps." Ce texte de l'Évangile ne vient pas questionner ma foi, mais mon amour des autres. Si je ne peux pas m'agenouiller devant ces blessés de la vie, je ne peux m'agenouiller avec vérité devant le grand Blessé. "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font."
Simonne Weil écrit que le Dieu des égyptiens était un Dieu de douceur alors que celui des Hébreux était un Dieu de puissance. Nous sommes tributaire du Dieu est Hébreux. C'était le Dieu du Paradis Terrestre qui punit et chasse, c'était le Dieu d'abraham qui lui demande la mort de son fils, C'était le Dieu du peuple dans sa marche au désert qui détruit des armées pour sauver son peuple, ex. le passage de la mer rouge. Ce fut le Dieu du peuple juif qui demanda la mort de Jésus parce qu'ils attendaient un Dieu puissant et ils se retrouvent devant un serviteur. C'était un Dieu fabriqué à l'image de l'être humain.
Nous avons un peu hérité de ce Dieu là. Notre liturgie est teintée de ce Dieu de puissance. Nous prions souvent un Dieu "Tout Puissant" et très peu un Dieu "Tout Aimant." les Églises se sont structurées sur cette image de puissance et nous avons entendu souvent à l'époque du Concile l'expression: "La pyramide de pouvoir." Avec le partage de la parole de Dieu nous commençons à mieux découvrir le Dieu de Jésus Christ. Cette image du Dieu de Jésus Christ viendra d'une méditation profonde de l'enseignement de Jésus et de l'expérience personnelle de la présence du ressuscité en nous. Nous avons à purifier notre image de Dieu et à revoir la définition notre acte de foi. Notre acrême et le confinement nous invitent à cette expérience. bonen journée.
Jésus nous dit ce matin: Lequel d'entre vous donnera une pierre à son fils qui lui demande du pain? Ou bien lui donnera un serpent quand il demande un poisson?
Que signifie pour nous ces symboles. Le pain représente l'amour, le poisson représente la foi; la pierre signifie la dureté, le serpent signifie ce qui blesse.
Alors nous pourrions réécrire pour nous: Quel père donnera la dureté, la méchanceté et l'indifférence à son enfant qui demande un peu d'amour. Quel père blessera son enfant par le rejet alors qu'il demande simplement de croire à son amour.
Ce texte là nous dit aussi l'importance de guérir les blessures que trop souvent nous conservons de notre enfance.
La neige blanche qui tombe silencieusement sur notre terrain ce matin me rappelle la beauté de l'enfance qui ne demande qu'à être aimée et respectée. Bonne journée.
Les évangélistes nous rapportent la prière de Jésus, le Notre Père. Est-ce que Jésus leur a donné cette prière textuellement comme ils l'ont écrite? Permettez-moi d'en douter. Ce matin, j'ai réécrit pou rmoi cette prière.
Notre Père, Toi qui es là vivant au plus profond de notre coeur, donne-nous la lumière et la force de sanctifier ton nom, de réaliser ta volonté et que ta présence soit reconnue dans tout l'univers.
Avec ta présence nous pourrons partager notre pain afin que chaque personne ait sa part, pain du corps, pain du coeur et de l'esprit. Que nous apprenions de ton pardon l'art de pardonner aux personnes qui nous ont fait du mal, que la présence de ton Esprit nous permettre de faire les bons choix pour grandir dans comme ton enfant bien-aimé, et que la force de l'amour et de la bonté devienne notre pain quotidien pour bâtir la communauté humaine selon ton coeur de Père. Amen.
La colère gronde aujourd'hui non seulement dans les coeurs mais dans les pays face aux structures étouffantes. L'Évangile nous enseigne à canaliser nos colères. La colère en soi n'est pas mauvaise, c e sont les raisons qui nous mettent en colère qui lui donnent une valeur. Jésus a fait de saintes colère et Caïn fit une colère contre Abel. C'est le même sentiment mais le contenu est différent. Si je me mets en colère devant l'injustice faite aux femmes, au pauvres, aux enfants, Moi, je rends grâce au Seigneur de me permettre ces sentiments d'indignation devant l'injustice comme lui-même l'a fait dans l'Évangile. si au contraire, la colère monte à partir d'une blessure non guérie et me fait dénigrer au condamner les autres, j'ai besoin d'une gu.érison. C'est la raison qui me met en colère qui est mauvaise. Et cette raison a parfois besoin d'avantage d'une guérison que d'un pardon.
Voici ce qu'écrit Karol Wojtyla dans un de ses poêmes:
Plus la colère est grande, plus haute est l'explosion de l'Amour. La colère libère les forces de l'Amour.
La colère accuse la Tiédeur, chasse la Pudeur, refuse la suffisance. L'Amour se nourrit de colère.
La colère gronde aujourd'hui parce que la vie est trop souvent refrénée par le pouvoir, les lois injustes. Au lieu de combattre nos colères, apprenons avec l'Évangile à les canaliser pour qu'elle relfète l'Amour blessé. Libérer la colère nous conduit à la prière de bénédiction. Apprenons à laisser naitre en nous une colère d'Amour enfanté à la colère d'Amour de Dieu pour nous, et non une colère de vangeace qui brise et condamne. Bonne journée..
Jésus au désert vivait entre les bêtes sauvages et les anges qui venaient le servir. En chacun de nous, il y a des petites bêtes sauvages qui veulent prendre le contrôle de nos vies. Jésus vient nous dire aujourd'hui. Vous êtes des êtres spirituels qui vivez une expérience charnelle, terrestre, matérielle. Vous êtes placés devant des choix puisque vous êtes libres. Vous avez à choisir entre ce qui vous fait grandir ou non comme être spirituel. Comme Adam et Eve, Jésus a été tenté au niveau de biens matériels et non au niveau de sont être spirituel. Adam a choist des bien matériels: le pain, la pouvoir alors qu eJésus se situe au niveau du spirituel: L'être humain ne vit pas seulement de pain, tu ne te prendras pas pour un dieu, etc ... Jésus remet les pendules à l'heure et nous fait comprendre qu'avec la force de l'Esprit cela devient possible. Dans notre monde, nous sommes tentés par l'argent, le pouvoir, la sécurité, le confort, Jésus nous reppelle que comme chrétiens nous sommes des serviteurs et non des maitres. "Ne vous faites pas appelés maitre, car vous n'avez qu'un seul Maitre." Aller au désert, c'est aussi reconnaitre notre grandeur d'enfant de Dieu qui est le service dans l'amour. Bon dimanche.
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Pourquoi mangez-vous avec les publicains et les pécheurs, Lc 5, 27-32. Cette phrase, nous l'entendns encore aujourd'hui. Elle a résonné souvent à mes orielles au début de mon ministère. Le publicain qui ne pense pas comme nous est dangereux. Il n'est pas un frère mais un ennemi. Le pécheur n'est pas digne de nous accueillir à sa table. Nous ne sommes tout même pas pour nous abaisser jusque là. L'Évangile nous a appris à voir l'homme, l'être humain et non le publicain ou le pécheur. Pour moi, un pécheur n'existe pas ou rarement, c'est un être humain blessé ou en marche, en croissance vers autre chose mais à son rythme. Cet être a besoin d'écoute, de compréhension et d'accompagnement et non de rejet. L'affirmation des pharisiens dans l'Évangile est la vision de gens d'un système religieux qui ont peur et qui croient posséder la vérité. Le chrétien dépasse cette vision étroite pour voir l'être humain derrière le masque. Nous possédons nos vérités mais possédons-nous la vérité? Nous sommes tous en marche dans la constuction d'un monde meilleur, si nous sommes enfant d'un même Père, unissons nos forces pour tirer tous dans le même sens. Notre Pasteur François nous y invite souvent.
Le jeûne que j'aime dit le Seigneur n'est-ce pas faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, partager ton pain avec ceui qui a faim, accueillir le pauvre, vêtir celui qui n'a pas de vêtement. Le Seigneur nous donne ce message à travers la voix du prophète Iaaïe. Le jeûne le plus important ne serait-ce pas de jeûner de nos idfées toutes faites, de nos pratiques religieuse et de nos prières toutes faites et vécues trop souvent par habitude, jeûner de nos critiques et jugements etc ... Mais pour nous libérer de la faim, il suffit de manger, pour nous libérer d'habitudes négatives, il faut les remplacer par du positif. Je fais l'expérience du bien-être intérieur quand je suis positif envers moi et les autres; qund je suis capable de voir le positif chez l'autre et découvrir que ce qui est négatif est une façon, un moyen de découvrir mes blessures et les guérir. Je fais l'expérience de la qualité de mes relations quand je vois chez l'autre du positif ou des blessures à guérir.
Quand je rencontre le Christ das la prière ou dans les sacrements surtout le pardon, non seulement et pas d'abord un pardon, mais c'est une guérison. Nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine et nous devons tenir compte de l'humain. Cet humain est en croissance, il est pauvre, il a besoin d'être écouté, compris et accompagné. Ma plus belle prière n'est pas simplement de dire: Je vais prier pour toi, je vais dire des mots au Seigneur, mais de t'écouter, d'essayer de te comprendre et de t'accompagner. Nous sommes invités à entrer au désert avec le Seigneur pour nous situer devant notre être chrétien aujourd'hui, dans le monde d'aujourd.hui. Bon carême.
Le texte de Luc ce matin, nous rappelle le sort que le système religieux du temps va réserver à Jésus. Jésus doit souffrir, mourrir et ressusciter. Ce n'étais pas sa mission, mais la conséquence de sa mission. Il réalise ce qu enous dit Moïse dans le texte du Deutéronome: Tu es placé à choisir ce qui te fait vivre et non l'inverse.. Jésus a choisit ce qui le fait vivre mais les hommes en ont décidé autrement. Jésus a voulu être vrai avec son être d'être humain et de Fils de Dieu. Il n'a pas reculé devant les conséquences de ses choix, il a affronté la mort dans la vérité de son être. La question que Jésus me psoe ce matin: Quelle parole, quels choix dans le monde d'aujourd'hui, comme chrétien, dois-je tenir? Est-ce que je suis capable d'aller jusqu'au bout de mes choix s'ils sont bons? Jésus ne me dit pas qu'il faut que je souffre, mais que je dois aller jsuqu'au bout de mes choix si j'y crois vraiement quelqu'en soient les conséquences. Bonne journée.
On nous annonçait ce matin que les mots femmes et hommes seront enlevés des actes de l'état civil. Eh ben! Ma mère n'était pas une femme. Je me croyais au Paradis Terrestre. Les gens devant leurs différences, au lieu de les assumer comme des richesses, se sont fait des pâgnes pour se protéger. L'autre à cause de ses différences est devenu un danger. Aujourd'hui encore, au lieu d'accepter les différences comme une richesse à comprendre, nous les éliminons. Au lieu de corriger un système patriarchal pour vivre les différences dans l'unité et l'égalité, on uniformise. Il est évident que le système que nous avons vécu depuis des siècles est inhumain et injuste, mais l'adulte doit faire face à la musique et corriger ce qui ne va pas. Nous n'avons qu'à penser à toutes les insanités écrites lors de la mise en route du droit de vote des femmes. C'est assez gênant. Il ne faut pas que les blessures non guéries créent d'autres blessures plus graves en aplanissant les différences qui seront toujours présentent qu'on le veule ou non. Nous sommes vraiment chrétien quad nous assumons au mieux l'humain avec ses richesses, ses pauvretés, ses différences.
Cette réalité fondamentale, le Concile Vatican 11 nous a invités à la reconnaitre non seulement en parole mais dans l'agir concrêt. Notre pasteur François nous y invite constamment. Nous avons aussi comme communauté chrétienne à devenir des prophètes dans cette reconnaissance des différences dans leurs richesse comme dans leur pauvreté. Notre agir chrétien doit contester la société patriarchale qui fait depuis longtemps de la femme un objet. Nous devons retrouver la richesse des ministères exercés par les baptisés-es. Développer une Église synodale ou tous les charismes déposés par l'Esprit sont axercés au service de la communauté comme nous le rappelle souvent le pape François. Pourquoi ne serait-ce une démarche de carême? Ce serait peut être un vrai visage de Pâque qui est passage? Excusez-moi, je rêvais en couleur.