Jésus est entré hier dans ma Jérusalem pour vivre avec moi cette grande semaine où je dois découvrir ma responsabiltié comme disciple du Christ ressuscité. En suivant Jésus cette semaine, nous l'accompagnerons sur la route de la résurrection où il devra passer par la mort pour aboutir à la plénitde de VIE. Mais cette année, je voudrais vivre la passion de Jésus en 2021. Jésus fait du sacré de sa vie, il la donne, on ne lui enlève pas la vie, il en fait le don. Il m'apprend à faire du sacré de ma vie. la vie du chrétien est un don reçu et à donner au service de l'amour et du prochain. Jésus m'apprend à être un serviteur de la vie. Autour de moi, je vois des femmes et des hommes qui donnent leur vie -surtout en ce temps de pandémie- au service de la vie. Certaines personnes vivent leur vendredi saint soit sur un lit d'hôpital ou au service des malades.
Jésus m'apprend aussi le fidélité à une mission, fidlité à des valeurs, fidélité à soi-même. Jésus acceptera la mort plutôt que de se renier et de renier sa mission. Je pense ici à Martin Lutehr King, Mgr Romero et combien d'autres qui sont tombés sous les balles plutôt que de renier leurs valeurs et leur foi. Autour de nous encore aujourd'hui des personnes acceptent la souffance plutôt que d'adhérer à des groupes ou valeurs qui détruisent les personnes ou qui montent au front pour les défendre.
Aujourd'hui encore des personnes sont condamnées injustement à cause de la couleur de leur peau ou de leur paays origine. Nous n'avons qu'à penser aux amérindiens, aux orphelinats, notre histoire en conserve assez de souvenirs. La passion de Jésus est toujours présente sur notre planète. Ce que les personnes âgées en CHLSD ont vécu durant la pandémie s'ajoute à la souffrance de Jésus le vendredi saint à Jérusalem.
Jésus a souffert le Vendredi Saint pour nous sauver de nous-mêmes, pour nous apprendre al fidélité à la foi et aux valeurs qui nous portent. Jésus a fait le don de sa vie par amour pour les êtres humains créés à son image et ressemblance. Et il nous a dit d'être fidèle à nous même et à nos valeurs en mémoire de Lui. La Passion de Jésus n'est pas un texte que nous lisons devant une assemblée, elle est une réalité qui se vit encore aujourd'hui sur le terrain au quotidien. À trois heures, vendredi, découvrons la Passion du Christ chez nous en Gaspésie, au Québec et faisons du sacré de nos vies en voulant faire un petit effort pour changer les choses. En regardant toutes ces victimes qui vivent la passion de Jésus nous penserons à "Prenez et mangez, prenez et buvez, c'est mon corps souffrant que je vous donne autour de vous pour que vous me laviez les pieds. Nous devons éviter que ces jours que nous appelons saints ne soient qu'une liturgie répétitive d'un événement passé. Bonne semaine.
C'est le Dieu des abîmes qui est là au début de cette semaine et veut se laissert découvrir. Le Dieu des abîmes est le Dieu des coeurs brisés, ensanglantés par la vie, le Dieu des petits, des pauvres, des méprisés. Un Dieu qui aime sans mesure. C'est le Dieu qui se laisse découvrir dans le don d'une présence. Le Frère de Taizé écrivait: "Pour obtenir le monde divin, nous nous sentons appelés à monter et à tout obtenir par un travail sur nous-mêmes. Or, voici que tout réside dans le recevoir, lequel n'a besoin que d'un coeur qui se laisse éveiller." Le Père Hans Urs Balthasar écrivait: "Mon fils, entre le milieu de la nuit et le froid du matin, au moment où ils me trainaient pour la deuxieme fois devant le juge, j'ai séjourné dans ta prison. Seul, battu de verges, objet d'opprobe, j'étais enchaîné à un poteau. Je pensais à toi et au jour qui allait suivre. Toutes ces prisons je les ai traversées jusqu'à la cellule la plus secrète." Jésus a visité nos prisons intérieures et il est mort comme beaucoup de prisonniers furent éxécutés. Toutes nos abîmes ont été visités par ce Jésus Christ pour que nous devenions libres. Laissons-nous visiter au plus profond de nous-mêmes, Jésus veut guérir nos blessures pour que nous devenions libres.
Avec le dimanche des rameaux comme nous l'appelons, c'est l'entrée dans la Grande Semaine où nous sommes invités à suivre Jésus sur la route de la résurrection. N'oublions pas que sur cette route, Jésus nous donne sa mission. Jeudi soir au sortir du cénacle, nous serons investis de la mission du Christ de faire des disciples et de conserver l'enseignement d'amour et de paix qu'il a proposé durant sa vie publique. Les événemements de la semaine sainte ne sont pas des événements isolés. Ils s'enchainent les uns les autres vers un but: la résurrection qui devient le temps de l'Église. Le temps de la présence physique de Jésus se termine et le temps de l'Église -notre temps- commence. Ces derniers moments de la vie de Jésus ont une importance capitale pour nous. Jésus nous donne sa mission, et nous assure d'être avec nous comme une force pour la réaliser; vendredi il nous enseigne la fidélité à la mission même devant la mort, et le dimanche, il nous en fait découvrir le terme. Jésus fait du sacré de sa vie, et nous enseigne à faire de même.
En méditant les textes de Jeudi, nous comprendrons que Jésus au terme de sa vie nous passe le flambeau de sa mission. Comment vivrons-nous cette mission au sortir de la pandémie? Comment pourrrons-nous présenter Jésus au monde d'aujourd'hui? Jésus a donné sa vie pour que nous puissions aller avec sa force faire des disicples et apprendre ensemble à conserver le message qu'il nous a donné. Nous plaçons l'accent sur le sacrifice de Jésus et nous perdons un élément essentiel du message donné par le Seigneur. Devant le vécu de notre monde aujourd'hui, la mission de Jésus prend une urgence de premier plan. Il ne faudrait pas que nos Eucharisties redeviennent une belle petite amicale d'anciens, de bonnes personnes âgées, heureux de se retrouver après le confinement. L'Eucharistie est le sacrement de la route, de l'audace, du courage, de la mission sur le terrain ...
La passion n'est pas seulement un acte passé il y a 2000 ans. Jésus vit encore sa Passion aujourd'hui dans la vie de femmes, d'hommes et d'enfants qui souffrent le martyr parce qu'elles sont femmes, parce qu'ils sont des enfants, des handicapés, des vieillards malades, des prisonniers; les génocides dans les pays totalitaires ... Nous avons l'habitude de célébrer la Passion au passé et oublié de la célébrer et de la voir au présent. "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites. " Il y a 50 ans, avec un groupe d'étudiants j'avais vécu une célébration de la Passion avec un diaporama et mon évêque avait assisté et nous avait demandé par la suite de continuer cette expérience. La vie m'a conduit ailleurs et cela n'a pas eu de suit.e
Nous voulons, un groupe de chrétiens d'ici, vivre une montée pascale virtuelle dans cette orientation en créant notre propre façon de célébrer. Notre volonté est de donner plus de sens pour aujourd'hui à nos célébrations. Nous en reparlerons ensuite. Bonne semaine sainte.
Où es-tu? C'est le cri que Dieu lança à Adam au jardin de l'Éden. C'est le cri qu'il me lance peut être aussi à l'occasion. Où es-tu? Où en es-tu dans ta foi? Dans ta vie de prière? Dans ton amour du prochain? Adam se cache parce qu'il a peur de Dieu. Il avait l'idée d'un Dieu tout puissant qui donne, surveille punit ou récompense selon notre agir. Ce matin, c'est à moi que cette question est posée: Où suis-je dans ma foi, ma relation au Seigneur? Ai-je découvert un Dieu présent à l'intérieur de moi, un Dieu tout aimant, un Dieu qui accompagne pour conduire plus loin dans l'amour? Pensons-y aujourd'hui.
Dimanche prochain, le peuple chrétien entrera dans la semaine sainte que nous appelons aussi la Grande Semaine. Mais nous parlons aussi de la Montée Ppascale. C'est la mise en place de la responsabilité de la mission par l'église peuple de Dieu. Jésus est venu instruire un peuple du projet divin avec lui et le temps est venu de lui donner sa responsabilité. Ce passage va se faire dans la mise à mort et résurrection du Christ Jésus. Jésus entre à Jérusalem préparer la Pâque qu'il vivra avec les siens jeudi où il donnera sa mission à réaliser. Vendredi il acceptera le verdict de la crucifixion et fera du sacré de sa vie. Jésus pourrait s'enfuir mais par fidélité à sa mission et à son être de Fils de Dieu, il ira jusqu'au bout de sa mission. Dimanche prochain, il ressuscitera et ce sera le temps de l'Église. C'est le temps de notre mission. Alors durant tous ces jours de célébration et de prière, préparons notre coeur à ce passage, à cette Pâque où Jésus nous dit: Allez, faites des disciples et apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné. Notre regard doit porter sur dimanche matin où le tombeau est vide et notre coeur est rempli du ressuscité en vue de le faire connaitre. Dimanche matin, la messe commence. Messe veut dire aussi: Envoyer. Nous sommes envoyer en mission d'évangélisation. Le but de la venue de Jésus est de nous faire connaitre sa mission et de nous la donner. La fin de l'Eucharistie est la mission donnée par le Christ le Jeudi Saint au soir.
Le seul sentiment qui peut vraiment nous conduire à changer, c'est le désir. C'est une puissance qui nous mobilise et conduit à vouloir un changement. Je désire une autre couleur sur mon mur de salon, je désire manger tel produit; si je veux changer une mauvaise habitude, je vais développer une habitude positive contraire. Le changement de penser ou de voir que la société actuelle me demande ne sera pas seulement un acte de la volonté, il devra être un désir venant du dedans et qui me permettra de changer mes idées ou mes façons de faire.
L'exemple de Zachée est très parlant. Jésus ne lui faitpas une semonce ou une catéchèse sur sa façon de vivre. Il lève les yeux et lui dit: Descend, car je veux manger chez toi. Zachée s'est sentie aimer et importantpar le regard de Jésus. Il s'est sentie apprécié et cela l'a convertit. Jésus a fai tnaitre ne lui le désir de la conversion, de réparer ses torts par un accueil inconditionnel. Parce que Jésus l'a aimé, il a fait naitre en lui le désir de se convertir. C'est le message que le Pape François nous adresse; au lieu de nous crisper sur des données théoriques et moralisatrices qui font fuir la majorité des gens, soyons d'abord des gens d'accueil, d'amour, de miséricorde. Faire naitre le désir de grandir spirituellement, d'aller plus loin sur la route avec le seigneur. Faire naitre le désir de Dieu,le désir de grandir en amour et bonté. Si nous avons tant de difficulté à suivre les jeunes, c'est que nous restons au niveau des idées et de nos sécurités. Faisons grandir le désir d'avancer, de connaitre, d'aimer.
Nous avons chanté: "Je veux voir la mer." Les gens demandent aux disciple: "Nous voulons voir Jésus." Est-ce que voir la mer et voir Jésus est la même chose. Peut être que plusieurs le vivront de la même façon. Voir Jésus, c'est le rencontrer, faire l'expérience de sa présence, communier à sa mission; voir Jésus, cela change un peu la vie. Le temps de confinement nous invite à retrouver l'essentiel, le sens profond de la vie et des événements.
Nous avons hâte de retrouver nos célébrations`à l'église un peu comme nous voulons nous retrouver au magasin pour se voir et fraterniser. Ce n'est pas mauvais. Mais nous voulons voir Jésus, nous voulons rencontrer Jésus, nous voulons faire l'expérience du ressuscité dans nos vies. Mais voir Jésus, c'est au quotidien que nous le ferons. Jésus dira à la samaritaine: Ce n'est plus dans le temple ou sur la montagne que voua adorerez mais dans la vie et le oceur des chaque personne. Nous voulons voir Jésus, allons dans les hôpitaux auprès du personnel soignant et des malades, allons dans les prisons écouter les prisonniers à la fois du pouvoiret de leur propre prison intérieure, allons dans les maisons de personnes âgées qui se bercent en attendant la mort, allons dans les familles qui triment dur pour mettre du pain sur la table ... C'est là d'abord que Jésus se fait voir. Quand j'irai à la messe avec mes frères et soeurs de la communauté, c'est tout ce que j'aurai vu de Jésus, toute l'expérience que j'aurai fait de sa présence au coeur du monde que je déposerai sur la patène pour être christiphié. Il faut éviter que le retour à l'église après la pandémie soit une belle amicale d'anciens contents de se retrouver mais que Jésus y soit absent parce qu'il est sur la route de la Galilée auprès de chrétiens qui cherchent Jésus. Je veux essayer de vivre une montée pascale avec un groupe sur Messenger afin d'y mettre toout notre vécu et que cela réponde mieux à nos beosins spirituels. Est-ce que je veux voir Jésus ou regarder Jésus?
Tous nous voulons être libre. Et nous cherchons par tous les moyens de nous libérés de certaines entraves extérieures. Mais nous oublions que la première liberté et la plus importante est la liberté intérieure. Nous sommes tous des êtres en croissance et tributaire de nos milieux de vie respectifs. Comme nous sommes des êtres créés donc imparfaits et sur la route d'une vie en plénitude, nous avons tous un travail de croissance à vivre. Cette liberté intérieure que l'on acquiert progressivement en faisant un travail sur soi. Trois sages nous ont parlé de cette liberté intérieure.
Aux yeux de Bouddha, la vraie liberté est celle que chaque être humain doit aquérir en combattant ses passions, ses désirs, ses envies qui sont des chaines qui le lient. Pour Socrate, c'est par le connaissance de soi, du bien et du juste que nous devenons des êtres bons et justes. Pour Jésus c'est la connaissance de la Parole qui conduit à la vérité et la vérité rend libre. La vérité est en nous et faire la vérité, c'est comprendre ce qui nous fait agir. Ces enseignements de nos trois sages nous invitent à une bonne connaissance de soi. Notre liberté est brisée par des blessures infligées par notre milieu social ou famillial, blessures pas encore guérit. Nos gestes que nous qualifions de péchés donc coupables sont souvent causés par ces blessures qui entravent notre liberté d'agir. Il est important de remonter à la cause de notre agir. Il est important de faire la vérité sur notre être intérieur et cette vérité nous rendra libre. D'ou l'importance du sacrement de la guérison intérieur qui doit dépasser le simple aveu des fautes pour accompagner la personne sur sa route de croissance. Bonne réflexion.
Dans l'Évangile de Jean ce matin, des gens se posent des questions devant Jésus. Jn 7, 40-53. Les uns disent que c'est vraiment lui le Messie annoncé, D'autres disent que ce n'est pas possible parce qu'il vient de Galilée et aucun prophète ne sort de Galilée. Si tu viens de la ville tu as plus de chance d'être entendu qu'un gars de la campagne. Si tu es enfant d'un millionnaire tu seras plus écouté qu'un petit morveuzx de la campagne. Pour Jésus l'important n'est pas l'épaisseur du compte de banque ou la ville d'où tu viens, mais le coeur de la personne. Nous voyons beaucoup d'artistes populaires et très talentueux aujourd'hui qui viennent de petite bourgades comme la Galilée. L'humilité consiste à prendre sa place, toute sa place mais seulement sa place. J'ai mes valeurs et mes talents, je les mets au service de la communauté en toute simplicité de coeur. Nous sommes reconnus et nous influençons le milieu par la qualité de notre présence et de notre coeur. En ce temps de confinement, temps où les rencontres sont limitées, il est plus que jamais important de développer ces qualités du coeur. Bonne journée.
L'Évangile ne parle que très peu de Sant Joseph. Il fait un court passage en Mathieu pour donner le nom à Jésus. Mais il nou slaisse un bon moment de méditation. C'est lui qui donne le nom à Jésus: Tu le nommeras Emmanuel, le Saeigneur sauve. Joseph a donné l'identité à Jésus, il lui a donné son nom. Joseph était un bon juif qui connaissait l'Écriture ce qui lui permetait de mieux saisir le message de Dieu d'accueillir Marie et son Fils. C'est l'Exemple que Joseph et les juifs nous donnent de lire les Écritures et d'être au courant de la Révélation. Ce qui lui permet aussi de comprendre ce qui vient de Dieu et prend Marie chez lui. Il prend ce qui vient de Dieu.
Quand je médite ce texte, je me dis que Joseph a pris un risque. Ce qui venait de Dieu a chamboulé sa vie et celle de toute sa région. Jésus arrive chez un couple pas encore marié, comme beaucoup d'enfants aujourd'hui. Jésus ne conteste pas le mariage mais il invite à un autre regard moins figé sur cette institution à l'époque avec la condamnation à la lapidation. Il invite peut être chacun et chacune de nous à porter sur les couples un regard plus miséricordieux et moins figé. Jésus est contestataire et ne s'inscrit pas dans un registre tout ordonné davance. Il est l'être de la liberté et Joseph devra s'inscrire lui aussi dans cette démarche. C'est ainsi que Joseph devient très inspirant pour nous dans notre contexte de soicété. Joseph s'inscrit dans la mouvance de Jésus et de la Parole qui met l'accent sur la personne et la vie.
Joseph prend chez lui ce qui vient de Dieu. Pour nous aujourd'hui il ne nous est pas toujours facile de découvrir ce qui vient de Dieu ou des hommes. Beacoup de sécurités, de pratiques, de coutumes sont bousculés ou disparus. Qu'est-ce qui vient de Dieu ou des hommes dans tout cela? Ce n'est pas plus facile pour nous que pour Joseph et nous avons peut être le goût de répudier bien des choses qui étaient bonnes hier et mal venues aujourd'hui. Joseph nous dirait ce matin: tournez-vous vers la Parole de Dieu inscrite en vous, écoutez-la sérieusement, confiez vos décisions à l'Esprit dans la prière et la méditaiton profonde des valeurs qui sont présentées. La docilité à l'Esprit est sans doute la meilleure avenue pour nous. En communauté, dans l'échange et la prière, laissons-nous guider par le voix de Dieu inscrite au fond de nous-même à l'exemple de notre ami Joseph. Bonne journée avec Joseph.
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En l'absence de Moïse, le peuple se sentant abandonné s'était fabriqué un dieu à leur taille. Moïse doit redescendre de la montagne et mettre de l'ordre dans la maison. Je me suis posé la question: Quel est mon veau d'or? Quel dieu ou image de Dieu me suis-je fabriqué? Nous avons souvent dans notre vie de pettits veaux d'or. Ce peut être l'argent, la pouvoir, la pssession de biens et des autres autour de nous, de la bonne nourriture, et souvent notre façon de considérer Dieu comme un serviteur qui répond à nos besoins ou que nous avons besoin d'amadouer, on lui allume des cierges pour avoir des faveurs, etc... Chacun se tricote son veau d'or à l'occasion. Ceci vient poser une question à ma foi: En quel Dieu j'ai foi? Dieu est une force extraordinaire qui m'habite, me soutien dans les difficultés, se réjouit avec moi dans les bons moments, qui m.éclaire dans les choix parfois difficiles, mets du sel dans ma vie quand ça va mal, etc ... Quand j'allume une bougie à l'église ou dans mon appartement, c'est une lumière d'action de grâce qui me rappelle cette présence de lumière en moi. Cette bougie ne change rien en Dieu, elle est pour moi un symbole de la lumière du Christ en moi et me rappelle que le Seigneur m'a dit: Vous êtes la lumière du monde. Elle me rappelle ainsi que je dois être lumière du Christ autour de moi. Changeons nos veaux d'or en objet d'action de grâce et de reconnaissance. Bonne journée.
En l'absence de Moïse, le peuple se sentant abandonné s'était fabriqué un dieu à leur taille. Moïse doit redescendre de la montagne et mettre de l'ordre dans la maison. Je me suis posé la question: Quel est mon veau d'or? Quel dieu ou image de Dieu me suis-je fabriqué? Nous avons souvent dans notre vie de pettits veaux d'or. Ce peut être l'argent, la pouvoir, la pssession de biens et des autres autour de nous, de la bonne nourriture, et souvent notre façon de considérer Dieu comme un serviteur qui répond à nos besoins ou que nous avons besoin d'amadouer, on lui allume des cierges pour avoir des faveurs, etc... Chacun se tricote son veau d'or à l'occasion. Ceci vient poser une question à ma foi: En quel Dieu j'ai foi? Dieu est une force extraordinaire qui m'habite, me soutien dans les difficultés, se réjouit avec moi dans les bons moments, qui m.éclaire dans les choix parfois difficiles, mets du sel dans ma vie quand ça va mal, etc ... Quand j'allume une bougie à l'église ou dans mon appartement, c'est une lumière d'action de grâce qui me rappelle cette présence de lumière en moi. Cette bougie ne change rien en Dieu, elle est pour moi un symbole de la lumière du Christ en moi et me rappelle que le Seigneur m'a dit: Vous êtes la lumière du monde. Elle me rappelle ainsi que je dois être lumière du Christ autour de moi. Changeons nos veaux d'or en objet d'action de grâce et de reconnaissance. Bonen journée.
Notre Dieu est un Dieu du présent, c'est un dieu du coeur et non de la mémoire. Notre danger est d'idolâtrer le passé. C'était bien mieux hier. Il est bon de se souvenir, mais il sera néfaste de croire que nous pouvons revenir en arrière et retrouver notre vie d'hier, retourner à nos pratiques religieuses et nos prières. Ce serait prêcher contre l'espérance. L'écrivain C,S. Lewis écrivait que la seule prière que Dieu n'exauce pas est celle qui tourne autour du mot "encore". "Seigneur donne-moi encore ce que tu m'as déjà donné, fais-moi vivre encore ... Dieu ne redonne pas ce que nous avons déjà eut parce qu'il a mieux à nous donner. La vie est changé, nous avons avancé dans notre espérience spirituelle et la nouvelle expérience sera différente.
La vie change, nos espériences spirituelles s'approfondissent, nos défis sont différents et alors notre prière comme nos célébrations devront s'ajuster à ce nouveau mode de vie. Notre Dieu est un Dieu de la vie et non des souvenirs. Nous devons avoir les yeux tournés vers l'avenir et non vers le passé. Le christ nous attend sur la route de la vie avec nos frères et soeurs d'aujourd'hui. Nous ne devons pas être des disques qui répètent, mais des êtres vivants qui avancent sur la route de la vie éternelle. Bonne journée.
Ce matin, Jésus dit à bon monsieur: Ote-toi les doigts dans le nez, prends ta vie en main et marche, cesse de compter sur les autres. Jn 5, 1-16. L'intervention de Jésus auprès de l'homme au bord de la piscine qui attend que d'autres le pousse dans l'eau me rejoint et rejoint aussi bon nombre de personnes incapables de prendre leur propre décision. La mission de Jésus fut de redonner la dignité et la force de décision aux personnes victimes de faiblesses psychologique et qui compte toujours sur les autres pour avancer. Cet état d'esprit est trop souvent la conséquence de l'exercice du pouvoir. Le Pape Pie X11 écrivait du système capitaliste: "Sans la permission duquel nul ne peut plus respirer." L'exercice du pouvoir est en général un éteignoir de bonne volonté. Nous devons attendre la permission d'un autre pour décider ou agir. J'ai vécu cela en paroisse où les gens disait: On va demander à Monsieur le curé s'il est d'accord. J'ai lutté contre cet état d'esprit qui infantilise les gens. Jésus nous dirait: Ne donne à personne le pouvoir sur ta vie de décider à ta place. "Prends ta vie en main et rentre chez toi." Rentre dans ta maison intérieure trouver la force et la lumière pour agir. Va l'avenir t'appartient.